Sasari Uchiwa

Chapitre 163 : Le sourire d'avant

3904 mots, Catégorie: T

Dernière mise à jour 30/10/2018 05:18

Grande tour


[Comme Hirosuke dû le dire, il fallut au moins deux jours pour que Mifuyi et Kumiko puissent complètement s’en remettre… Sasari n’en avait toujours pas fini, il était toujours cloué au lit, complètement inconscient.


Durant les deux jours où les trois étaient en répit, tous les autres avaient eu assez de temps pour reprendre leur force. Fusazô avait fait enterrer les corps de Chen et de Kureto. Des funérailles avaient été préparées en leur nom. Fusazô ne s’entendait plus autant avec son ancien camarade durant les derniers temps, mais il restait tout de même un vieil ami à lui avec qui il avait pu parcourir un long chemin et un long rêve. Chen, ainsi que Kureto, restaient également des membres à part entière de l’organisation. Malgré qu’ils étaient du genre à rester à l’intérieur pour servir les repas, chaque membre les voyaient au moins une fois par jour, pendant près de 180 jours… Difficile pour les ninjas présents de se dire qu’ils n’auront plus l’occasion de les revoir.


La seule qui avait été absente en cette journée, hormis les trois Uchiwa, ce fut Mitusmi. Cette dernière refusa de quitter sa petite infirmerie. Elle acceptait d’aider Sasari, Mifuyi et Kumiko, mais elle s’était convaincu qu’elle resterait pour toujours dans cet endroit. Souvent les autres tentaient de lui parler pour lui faire entendre raison, mais Mitsumi ne répondait pas. Elle ne s’occupait même pas de manger, c’était les autres qui lui apportaient. La plus part du temps, les autres la voyaient soit en train d’observer les Uchiwa pour prendre soin d’eux, soit en train de dormir. Elle disait qu’à un moment, elle arriverait certainement à se réveiller au bon endroit… comme tout était.


Le jour où Mifuyi et Kumiko se réveillèrent, les ninjas éveillés parcoururent tous les racoins de la tour, particulièrement les lits cryogéniques. Comme ils le pensaient, il y avait plus d’une centaine de ces machines et presque toutes étaient occupées. Aucun survivant. Il pouvait s’agir de simples passants comme de ninjas, mais heureusement, aucun enfant en bas âge. Aucune personne âgée d’ailleurs. Hirosuke remarqua que les premiers lits, ceux le plus au fond, contenaient des corps de n’importe quel type, et que plus ils se rapprochaient du trône, plus les corps étaient mieux choisis. Comme si Reïtarô s’étaient rendu compte que les victimes qu’il devait choisir devaient au minimum avoir un bon potentiel de chakra. Que faire de tous ces corps?


Une équipe formée d’Itomi, Fusazô, d’Akino et de Mifuyi fut envoyé sur le dessus du lac. Le but était de vérifier si la grande murène était toujours présente. Après de bonne inspection, ils se rendirent compte tous que non, la voie était libre. En parcourant les profondeurs un peu mieux, Itomi vit au fond du lac qu’il y avait des hélices. Les courants créés par les rivières qui entraient dans le lac les faisaient tournées et probablement que la murène aidait à accentuer cet effet. C’était ce qui produisait l’électricité nécessaire pour alimenter la tour.


Les ninjas décidèrent d’emmener les corps et de les mettre au fond du lac… C’était inutile de faire un effort supplémentaire pour eux. Certains étaient potentiellement disparut depuis plus d’une dizaine d’années.


Le reste du temps, les ninjas s’occupaient à se rééquiper du mieux qu’ils le pouvaient. Akino, qui avait perdu tous ces parchemins d’invocations, dû en réécrire de nouveaux, un simple glaive ne suffisait certainement pas. Fusazô avait invoqué de nouveau Machi pour voir comment elle allait et heureusement, elle n’avait rien de grave, elle pourrait facilement reprendre le combat bientôt s’il le fallait. Mifuyi avait passé une bonne partit de son temps à réparer des masques qu’elle avait épuisés. Kisa avait démontré de bonnes aptitudes en couture et pris de vieux uniformes de la Canopée et autre morceau de tissu pour faire de vrai manteau, comme Sanshô avait pu le faire. Les manteaux en cartes n’étaient plus aussi solides et s’effritaient. Puis, finalement, Shizu testait encore ses capacités à contrôler ses os.


Au début du troisième jour, en tout début de journée, Sasari repris enfin connaissance. Il n’eut pas de difficulté à reprendre conscience, il se leva même de par lui-même. Personne autour de lui, enfin, jusqu’à ce qu’il voit Mitsumi dans le lit à ses côtés. Elle dormait sur le côté, peu probable qu’elle soit blessée en ce moment. Sasari en vint à la conclusion qu’il faisait nuit et qu’elle avait dû s’occuper de lui durant tout ce temps. Ça le soulagea d’apprendre qu’elle n’avait pas suivi Reïtarô. Il s’agissait maintenant de savoir qui était où dans tout ça.


Son manteau était sur l’une des chaises devant les écrans des appareils médicaux. Un nouveau que Kisa avait pu faire étant donné que celui qu’il avait donné à Itomi avait été complètement découpé par le Kokage. Sur l’un des moniteurs, l’heure y était affichée et pourtant, il était 9h42… c’était bien le matin. En se retournant, Mitsumi se levait enfin elle aussi. Celle-ci, étant dos à Sasari, se dévirant, vit immédiatement le jeune garçon debout, avec son manteau sur les épaules.]


Mitsumi : … * Sourit du mieux qu’elle peut * Il ne manquait plus que vous, Sasari-san. Je crois que Reïtarô-sama vous attends en haut…


Sasari (Furieux) : * Active son sharingan * Quoi!?


[Même pas le temps de voir si Sasari était en bon état, il fonça directement sur la porte pour sortir et foncer.]


Mitsumi : Oh non… je suis encore dans ce rêve…


[Ça suffit à mettre une confusion dans l’esprit de Sasari et il referma la porte qu’il avait entre-ouverte. En se retournant vers Mitsumi, il vit mieux son visage qui montrait de grands signes de fatigue.]


Sasari (Doute) : Reïtarô, il est partit, n’est-ce pas?


Mitsumi : Ça dépend… J’aime croire que non, si possible.


Sasari : Combien de temps j’ai passé dans cette état?


Mitsumi : Oh… Je… je ne me souviens plus trop… Longtemps je crois. Si tu en cherches d’autres, ils sont à l’extérieur, je crois qu’ils doivent trainer près de la grande salle, tout en haut.


Sasari : Et vous? Que faites-vous?


Mitsumi : Je compte me réveillé de ce… de ce genjutsu… ce ne peut pas être ça la réalité. La Canopée doit être uni, il manque beaucoup trop de membres dans ce rêve.


Sasari : C’est moi qui suit dans un rêve… pas vous. Je n’y crois pas.


Mitsumi : Qu’est-ce que vous dites? Je suis bien réelle moi.


Sasari : * S’approche de Mitsumi * Alors, vous n’êtes pas Mitsumi, c’est impossible. Qui es-tu?


Mitsumi : Pourquoi doutez-vous de mon identité?! J’étais allongée à vos côtés durant tout ce temps, je prenais soin de vous et de Mifuyi… et de Kumiko.


Sasari : C’était peut-être qu’une ruse pour m’y faire croire. La vraie Mitsumi n’est pas comme vous, vous jouez très mal le jeu.


Mitsumi (Angoissée, tremble, affolée) : Puisque je vous le dit, Sasari-san! Je suis la vraie Mitsumi, je peux vous faire un test d’ADN si vous le souhaitez, ces machines sont fonctionnelles encore!


Sasari : Avec Reïtarô qui sait manipuler les gènes, ce n’est pas suffisant. Prouvez moi autrement que vous êtes la vraie.


Mitsumi : Je peux vous montrer mes talents en soins si vous le désirez… Je peux même dire des choses sur mon passé!


Sasari : Des choses où j’y étais, je veux que vous m’en disiez.


Mitsumi : Bien, c’est moi qui vous suivais lors de votre épreuve contre Mifuyi et Kumiko.


Sasari : Reïtarô ne lui aurait pas effacé la mémoire sur ce moment? C’est juste, mais tous ceux de l’organisation le savaient. * Sasari prend une chaise pour s’asseoir face à Mitsumi * Qu’avez-vous fait?


Mitsumi : * Soupire de soulagement, tremble toujours un peu * Lors de votre combat contre Kumiko, celui que vous avez malheureusement perdu, je suis venu vous portez secours ensuite.


Sasari : Il y a quelque chose que je vous ai dit normalement, sur vous… Malgré que vous ayez été dans cette tour durant tout ce temps, je n’arrivais pas à comprendre comment vous pouviez garder…


Mitsumi : …Le sourire…


Sasari : La première fois que je vous ai vue, c’était lorsque j’avais une altercation avec Akino, notre premier jour en équipe… Vous avez donné le nom de cette équipe, Fuufu. Même si moi et Akino se disputions, vous aviez gardé le sourire tout au long alors que personne ne vous l’avais demandé. La vraie Mitsumi, je ne l’ai jamais vue aussi désemparée que vous pouvez l’être. Une personne comme elle, qui sourit peu importe les situations, c’est si rare dans ce monde de tristesses… Je refuse de croire qu’une personne comme vous arrivez à être aussi démolie alors que ce qu’il y a de pire est terminé…


Mitsumi, la tête basse : * Les larmes lui coulent, mais elle se retient de pleurer * C’est très apprécier ce que vous dites, Sasari-san, mais vous avez tort. Rien ne sera jamais pareil. Tout s’est brisé, ma famille s’est brisée… Ils étaient ma famille, comment je suis censé sourire dans ce genre de moment?…


[Ça laissa un silence où Mitsumi avait encore beaucoup trop de difficulté à vivre un si gros changement autour d’elle. Être enfermé ici, être l’infirmière en chef, celle qui côtoyait tout le monde depuis le tout début, tout ça avait fait en sorte que Mitsumi avait un si fort attachement envers tous ceux de la Canopée. Elle n’avait que ça et rien d’autre.]


Sasari : C’est arrivé car Reïtarô l’a voulu ainsi. Il a voulu cette séparation le jour où il a créé cette organisation. Jamais il n’avait eu l’intention de faire tout ceci pour que ça perdure, il vous manipulait tous. Si ses plans avaient fonctionnés comme il le disait, certains d’entre nous serions mort… Perdu à jamais.


Mitsumi : Ça ne m’aide pas…


Sasari : Mitsumi-san, vous n’êtes certainement pas la seule à être affectée par ce changement soudain. Maintenant que l’organisation est séparée, maintenant que votre famille s’est séparé, ceux qui sont ici, présent, jamais ils n’auront plus besoin de vous autant. Vous devez les soutenir eux aussi! Qui sait ce qui peut encore arrivé!?


* Étonnement de Mitsumi *


Sasari : Vous êtes importante pour eux et ils sont importants pour vous… Vous le savez très bien que tout ne reviendra pas comme avant, mais vous pouvez faire en sorte d’améliorer le présent, le maintenant. J’ai vu les blessures que vous aviez et comment Reïtarô vous terrorisait. Vous ne voulez pas vous l’admettre, mais il n’est pas quelqu’un de bien, il est néfaste pour vous et vos intérêts. Si nous réussissons à l’arrêter, ce sera certainement ce qu’il y a de mieux pour ceux que vous considérez comme votre famille. Faite en sorte qu’ils ne soient plus jamais séparés comme on l’a été. Vous êtes l’infirmière chef, je crois que vous êtes la personne la mieux qualifiée pour guérir et prévenir de la souffrance présente et future.


Mitsumi (Ébahie) : …Je… je…


[Sasari se leva de sa chaise et ne fit que tendre la main à Mitsumi. Cette dernière restait avec un regard ahuri devant cette main. Elle tremblait, mais cette fois, c’était un tout autre sentiment.]


Sasari : Venez. Je vais vous montrer la vraie Mitsumi que je connais, elle est forcément avec sa famille, en haut, pour veiller sur eux. * Sourit *


[Comme si elle était hypnotisée, Mitsumi prit un moment d’hésitation avant de lever sa main, puis un autre avant de complètement la déposée sur celle de Sasari. Même au moment où sa main était sur celle du jeune garçon, on aurait dit qu’elle ne le constatait pas encore… Puis elle se mit à sourire.]


Mitsumi (Rougie, Sourit) : Vous avez raison, Sasari-san. J’ai hâte de la rencontrer.


[Malgré que l’infirmière montrait des signes de fatigues, elle réussit, avec l’aide de Sasari, à se lever de son lit. Sasari la laissa marcher d’elle-même et c’est elle qui ouvrit la porte. Elle avait hésité à faire le premier pas, mais elle réussit, même que le deuxième et le troisième étaient des pas de confiances.


Tous les deux se rendirent au haut de la tour. Du point de vue des escaliers, Mitsumi pu voir les autres par la grande porte qui était toujours ouverte et que personne n’avait arrangée. Elle voyait déjà Akino et Teruki se disputer au loin, Kumiko qui aidait Kisa, Fusazô en compagnie d’un des quatre chats qu’il avait amené lors de la mission… Elle voyait une famille vivante. Le sourire lui repris et elle s’en alla vers la grand pièce. Tous furent étonnés de la voir là.]


Hirosuke : Mitsumi-sensei? Vous avez quitté l’infirmerie? Vous allez bien?!


Mifuyi : Et Sasari? Il est réveillé?


Mitsumi (Sourit) : J’ai décidé de venir vous aider. Il se porte bien, c’est lui qui m’a aidé à voir ce que je devais vraiment faire.


[Tranquillement, derrière, Sasari fit son apparition lui aussi… Tous étaient enfin réunis dans cette grande pièce, il ne manquait personne d’autres. Mitsumi continuait à observer les gens autour d’elle avec un sourire, puis quand elle aperçut Shizu, d’une manière un peu ridicule, elle courra vers elle pour l’enlacer.]


Shizu (Embarrassée, étonnée) : Qu’est-ce qui vous prend Mitsumi?


Mitsumi : Oooh! Ne vous en faites pas Shizu-san, nous allons vous venir en aide et vous retrouverez la mémoire sur vos anciens camarades? Est-ce que vous allez bien, comment vont vos migraines!? Le Shikotsumyaku vous fait-il souffrir!?


Shizu (Confuse) : Mais je suis venu remplacer Kumiko il y a quelques jours dans l’infirmerie, vous…


Mitsumi : Oooh! Je suis si contente que vous ayez décidé de ne pas suivre Reïtarô, vous auriez été un manque ici!


Shizu : * Tente de se déprendre en douceur * Ça va, je suis contente de vous voir aussi, Mitsumi-san…


Akino, à Sasari : Comment t’as réussi à la faire sortir?


Sasari : J’ai dit ce que je pensais, simplement.


Akino (Étonnée) : Qu’est-ce que t’as pu lui dire qu’on a pas essayé?...


Kisa : Tenez Mitsumi-san. Ça n’a pas été simple, j’ai eu de la difficulté à prendre vos mesures, j’espère qu’il vous ira.


Mitsumi : Qu’est-ce que c’est, un nouvel uniforme?


Sasari (Embarrassé) : Écoutez… pour les manteaux, je ne vous oblige pas à vouloir le porter… C’était à la base pour vous différencier de mes alliés et de ceux toujours avec Reïtarô…


Teruki : Hors de questions que je remette l’autre tenu, c’est fini ce temps.


Kisa : Au vue du temps où j’ai mis à les faire. Il reste plus rien de tissu, on a été plutôt chanceux. Hors de questions de porter autre chose, ils sont beau en plus, vous ne trouvez pas?


Itomi : De toute manière, on fait partie de Furûtsu, non?


Mitsumi : Il est un peu plus serré à la taille que les autres j’ai l’impression, mais ça me plait comme ça, j’achète. * Sourit *


Fusazô : Moi aussi ce manteau me plaît bien… Comme Teruki l’a dit, c’est ce qui a marqué la séparation avec Reïtarô. Je ne fais plus partit de la Canopée désormais.


Akino : Définitivement. Je veux faire partit de Furûtsu maintenant.


Hirosuke : Ça fait un moment qu’on porte ce manteau maintenant… Dit toi bien qu’on l’aurait enlevé avant si on en voulait pas.


Mifuyi (Sourit) : Même après t’être réveillé d’un combat où l’on a pu apprendre que Reïtarô était un Uchiwa et qu’il avait pratiquement tout planifier depuis que tu es né, la première expression que je vois sur ton visage en arrivant dans cette pièce, c’est un sourire niais.


Sasari (Sourit) : Ça fait tellement longtemps que j’ai pu ressentir cette sensation. C’est ça que je voulais voir en arrivant ici, une organisation où tout le monde ce comprend, tout le monde est égaux, où on est tous amis. C’est comme à l’époque de l’organisation que j’avais intégré.


Mifuyi : C’est vrai que même avec ce qu’il s’est passé, ça fait du bien de pouvoir se reposer un peu. Mais ce type n’en a certainement pas fini avec nous, je refuse d’être un quelconque instrument qui assouvie ses désirs irréalistes.


Kisa : Qu’est-ce qu’on devient maintenant? Où on va?


Akino : Il y a plusieurs objectifs sur lesquels se concentré. Évidemment, il y a Reïtarô… mais il y a aussi ce qu’il veut. Vous vous souvenez de cette liste avec les Nakajima dessus?


Kumiko : Sanshô, Nekobaa, Toriba et Inuji Nakajima. C’est les noms qui étaient écrit, je me rappelle trop bien.


Akino : Apparemment, lorsque nous somme aller voir Sanshô, elle disait que Toriba serait morte depuis un moment, il ne resterait d’après elle, que Nekobaa et Inuji. On peut tenter de les trouver et de leur poser des questions sur Reïtarô, ça aidera peut-être.


Hirosuke : Il y a aussi Makura… Personne ne l’a revu depuis que je me suis séparé de lui… Il est soit aux côtés de Reïtarô, soit il est partit laissant tout le monde derrière.


Itomi : Je ne le connaissais pas, mais je ne crois pas qu’il soit avec Reïtarô. Par deux fois, il m’a protégé contre Takeru.


Teruki : Il était beaucoup trop silencieux ce type.


Mitsumi : Je sais qu’il savait. Makura connaissait les intentions de Reïtarô avec les lits cryogéniques. Reïtarô lui faisait confiance puisqu’il remplissait bien les missions qu’il lui demandait. Par contre, Reïtarô n’a jamais appris à Makura comment utiliser le Ranton, il l’a de naissance.


Sasari : Appris, mais c’est une capacité héréditaire, non? Il ne pouvait pas le lui apprendre de toute manière.


Shizu : Détrompe-toi… Le Kekkei Genkai du clan Kaguya, c’est lui qui me l’a donné, n’est-ce pas? Vous le saviez, Mitsumi-san?


Mitsumi : Je ne connais pas les détails, mais je crois que oui. Reïtarô à la capacité d’apprendre n’importe quelle technique, mais sa capacité lui permet aussi d’apprendre n’importe quelle technique à une autre personne.


* Étonnement des autres *


Kumiko : C’est pour ça qu’il a dit qu’il t’avait créé.


Mifuyi : Il a dit qu’il t’avait créé pour rivaliser avec nous, les Uchiwa.


Sasari : Il avait raison. La combinaison du Byakugan et du Shikotsumyaku avait suffi à me défaire de mon Susanô…


Akino : À qui d’autres a-t-il appris des techniques, Mitsumi?


Mitsumi : Reïtarô a beaucoup entraîné Takumi plus petite, mais je ne crois pas qu’elle ait eu ce privilège. Peut-être Reon je crois. D’ailleurs…


Teruki (Illuminé) : Mais oui, Reon, j’allais oublier!


Kisa : Je ne pensais pas qu’il serait du côté de Reïtarô…


Teruki : Vous n’avez pas remarqué lorsque Takumi l’avait sur son épaule!? Si on comparait rapidement. Reon ressemblait à une version plus jeune de Reïtarô, vous ne trouvez pas!?


Hirosuke (Étonné) : Maintenant que tu le dis, c’est vrai qu’ils avaient beaucoup de similitude lorsque Reïtarô est redevenu jeune. Il n’y avait que quelques différences seulement…!


Mitsumi : Reïtarô a toujours dit qu’il s’agissait de sa solution de rechange.


Fusazô : Ils ne sont quand même pas frère…


Kumiko : Reon aurait le Sharingan aussi dans ce cas.


Sasari : Mitsumi, il va falloir nous dire ce que vous savez….


Mitsumi : J’étais au courant du plan aussi… Comment procéder. Je n’étais beaucoup au courant de sa technique à faire oublier les mémoires, j’en ai peut-être été victime après tout. Je savais que le but des Kokage était d’aller chercher des victimes. Ils devaient prendre des gens qui devait être préférablement pas trop connu de leur village, de sorte d’atténué les risques que quelqu’un veuille venir ici pour découvrir ce qui s’y trame. À la fin, il a ordonné qu’ils aillent prendre n’importe qui. Je n’ai pas toutes les informations en tête, posez moi vos questions et je saurais peut-être ce que vous voulez savoir.


Fusazô : Vous saviez pour Chen et Kureto…


Mitsumi : … Je n’ai rien pu faire… Même Takumi s’était opposé à ça, mais on a vite été ignoré et mise de côté… J’en suis vraiment désolé…


Kisa : D’où vient Takumi?


Mitsumi : Il l’a prise très jeune, avant même que je ne sois là il me semble… C’est une fille forte.


Hirosuke : Vous savez si j’étais réellement avec Orochimaru autrefois?


Mitsumi : Hum… Oui… Orochimaru faisait affaire avec Reïtarô dans le passé, souvent. Orochimaru semblait l’apprécier. Reïtarô, en apparence, lui aussi portait un intérêt, mais je crois que Reïtarô avait mieux à faire et il s’est délaissé de lui. Tu es le produit d’un échange Hirosuke…


* Silence *


Hirosuke : Ces pertes de mémoires, elle me ronge. J’ai le sentiment que nous délivrer de l’amnésie que nous avons pourrait nous éclairer encore plus sur qui il est.


Sasari : Dernière chose… Pourquoi prétend-t-il être un Nakajima?


Mitsumi : Ça mère en était une… Lors d’une conversation entre Takeru et Reïtarô, j’ai entendu son nom, j’en suis certaine. Elle s’appelait Shibaa Nakajima.


Fin du chapitre 163

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