Sasari Uchiwa

Chapitre 257 : À la pourchasse de ce que l'on désir

4786 mots, Catégorie: T

Dernière mise à jour 25/12/2019 10:13

Vallée des hurlements – 5 septembre


Hirosuke : Vous êtes certain qu’on est passé par-là?


Teruki : Dit pas ça, Hirosuke. T’es censé être le type qui aide Azuko pour trouver le bon chemin. Si t’es pas capable de rebrousser chemin, ce n’est plus la peine de se demander pourquoi on a dû rebrousser chemin trois fois hier.


Hirosuke : Justement. Si j’ai aidé, je suis peut-être le mieux placé pour retrouver le bon chemin, non? J’ai une mauvaise intuition sur cette direction.


Teruki : Shizu?


Shizu : C’est par-là.


Teruki : Tu vois? Elle a un byakugan qui peut voir à l’avance les chemins, on retrouvera forcément les ponts que Kisa a fait hier pour que l’on traverse, ce sera un bon indice, non?


Hirosuke : Croisons les doigts que ces deux-là aient pu se souvenir du chemin aussi alors.


Teruki : Je suis certain que Fusazô n’aura aucun mal à retrouver le chemin. Il pourrait se sortir de n’importe quel endroit. Pour Kisa…


Shizu : Ne sous-estimez pas Kisa. Elle est douée.


Teruki : Si Shizu fait le compliment, c’est que ce doit être vrai.


[Derrière eux, loin était maintenant l’endroit où l’équipe avait pu passer la nuit… mais visiblement, ce n’était pas encore assez loin pour avoir rattrapé ni Kisa, ni Fusazô. Ils préférèrent prendre une cadence de marche. Shizu n’avait pas son Byakugan d’éternellement activé mais il ne fallait manquer aucun détail éventuel. Il était possible que l’un d’entre eux ait pu vouloir prendre un autre chemin, par erreur.]


Teruki : Ces chemins, vous croyez vraiment qu’ils sont naturels? Pour le moment, on a toujours pu trouver une bordure de falaise où marcher. Elles ont été construite vous croyez?


Hirosuke : Inuji est déjà passé par ici, si les informations de Takumi sont vraies. Peut-être que la région est mal cartographiée, mais ça ne veut pas dire qu’aucune personne n’a jamais mis les pieds ici. Les bibliothèques de Konoha auraient peut-être eut plus d’informations aux sujets de ses lieux… mais c’est vrai qu’on est plutôt chanceux pour le moment.


Teruki : Vous pensez que ce type, Inuji, il vit sur le pique d’une de ces montagnes? C’est peut-être un vieux barbu, tel un ermite, qui médite pour le reste de ses jours. Y’a peut-être aucun chemin pour se rendre où on va.


Hirosuke : Comment tu peux réfléchir à ça durant un moment pareil?


Teruki : Et si tous ces chemins, qui semblent trop beaux, n’étaient là que pour nous induire en erreur? Inuji ne veut pas être retrouvé et avec ses techniques de téléportation, je viens qu’à me dire que c’est presque trop facile ce labyrinthe.


Hirosuke (Étonné) : Hmm… Dit comme ça, c’est une possibilité. Je n’avais pas réfléchit à ça. C’est vrai que ces chemins sont… étrangement bien aménagés. Si c’est le cas, je ne m’étonne plus de pourquoi Reïtarô le cherche tant. Ce type doit avoir des connaissances phénoménales.


Shizu : Si Reïtarô met la main sur lui et ce qu’il cherche de lui, le monde pourrait devenir un vrai labyrinthe comme celui-ci.


Teruki : Faites gaffe, une partie du chemin s’est cédé ici.


Hirosuke : * Soupire * Ce n’était pas le cas hier. Soit nous ne sommes pas sur le bon chemin, soit on doit faire attention plus amplement où l’on met les pieds.


[C’était le bon chemin. C’était même pile l’endroit où Kisa avait perdu pied et tombé un peu plus bas, mais malheureusement, aucun des trois n’eut la réflexion d’une telle idée. En bas non plus, Kisa n’entendait aucune voix d’où elle était, les vents ne les portaient pas. Pourtant, Kisa avait fait quelques progrès. La jeune kunoichi avait utilisé d’autres techniques de doton pour se hisser vers le haut, un pilier, depuis sa plateforme.


Dans ces conditions, la technique demandait plus de chakra que d’habitude, au vue d’un manque de contrôle de ce dernier. Elle n’avait pas atteint des sommets et après cet effort, elle s’était épuisée rapidement, surtout que le choc plus tôt n’avait pas du tout aidé à sa condition physique. Kisa voulait prendre un moment avant de recommencer… il restait encore beaucoup à faire.]


Kisa (Essoufflée) : Je fais tout ça mais… * Soupire * s’il me cherche avec Fusazô, ils ne doivent déjà plus être au lieu où on dormait… va falloir que je les trouve par moi-même.


[Comme pour la narguer, le ciel au-dessus de sa tête était parfaitement bleu et paisible, comme si tout allait bien. Ce n’était pas du tout le cas. Kisa n’avait aucune provision sur elle et n’avait pas bu d’eau depuis un bon moment. Si un mal de tête se manifestait, ça n’aiderait pas du tout son état… elle allait s’affaiblir physiquement et mentalement.]


Kisa : Évidemment, la nature de mon chakra est le doton. J’aurais pu envoyer un signal de feu si j’étais du katon. Comment ils faisaient déjà? Serpent – Chèvre – Singe – Cochon - Cheval – Tigre… je crois que c’était ça… * Exécute les mudra * Katon - Gōkakyū no jutsu! (Techniques de la boule de feu suprême)


[Évidemment, rien…]


Kisa : * Soupire * J’ai déjà du mal avec mes propres techniques ici, alors avec des techniques avancé du katon… * Exécute un simple mudra * Jikûkan Ninjutsu! (Technique ninja d’espace-temps)


* Silence *


Kisa : * Exécute d’autres mudra interminables * Kiseki no jutsu! (Technique miraculeuse)


* Silence *


Kisa : On aurait dû prévoir quelque chose au cas où quelqu’un serait perdu. Il va m’entendre parler ce crétin de Fusazô!


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Vallée aux hurlements – 5 septembre


[Azuko, Mitsumi et Gikan étaient eux aussi à la recherche de Kisa. Visiblement, aucun signe de leurs côtés, ce qui était tout à fait naturel car, sans le savoir, aucun de leurs deux amis n’étaient allés dans cette direction. Indirectement, maintenant, leur seul objectif était de continuer les recherches de la tanière d’Inuji.


Depuis leur point de départ, la distance qu’ils avaient parcourue était bien moins grande que celle de l’autre équipe. Pour cause, les capacités physique de chacun étaient plutôt variables et devaient être prises en compte pour ne pas faire de surmenage. Ils avaient adopté un rythme où Mitsumi n’allait pas s’épuiser trop rapidement.]


Azuko : Mauvaise nouvelle.


Gikan : Dit quand même pas qu’on n’est pas encore sur la bonne route!?


Azuko : Ce n’est pas encore ça… C’est le chakra des autres. Ce que j’arrivais à ressentir de Kisa ou Fusazô a maintenant disparût, on s’éloigne définitivement d’un d’eux et on ne s’approche toujours pas d’un autre chakra.


Mitsumi : Azuko-san, vous arrivez toujours à sentir le chakra d’Hirosuke-san, Teruki-san et Shizu-san?


Azuko : Oui, pour le moment, mais ils s’éloignent encore. Eux non plus n’ont pas l’air d’avoir trouvé quelque chose.


Mitsumi : Je viens qu’à me demander si c’est vraiment une bonne chose d’être venu dans cet endroit. J’aurais dû être plus préventive hier et tenter de parler à Fusazô-san.


Gikan : Il est souvent comme ça?


Mitsumi : Non, pas du tout. C’est un gentil garçon qui sait ne pas négliger ses amis. Je crois qu’on compte vraiment pour lui… du moins, je croyais.


Azuko : Ce doit toujours être le cas, seulement… ils sont jeunes et n’ont pas encore tout vécu de la vie. Vous êtes plus âgé qu’eux, vous deux, vous avez peut-être vécu plus de chose qu’eux. Les aînés sont là pour partager leurs expériences et les jeunes s’en inspirent.


Mitsumi : Je n’ai malheureusement que très peu d’expériences à partager, hormis mes connaissances pour les jutsu reliés à la médecine.


Azuko : Vous avez dû connaitre la mort, non?


Mitsumi : Malheureusement…


Azuko : Et toi Gikan, t’as déjà perdu un proche?


Gikan : Mon frère… Il était plus jeune que moi.


Mitsumi : Tu avais un frère, Gikan?!


Gikan : Ouais, mais c’était il y a longtemps. C’est la personne dont je me souvienne avoir été la plus proche… même mes parents n’ont pas une telle place dans ma mémoire. On faisait les cents coups avec mon frère et un jour, on est allé trop loin… J’ai encore l’impression que c’est de ma faute…


Mitsumi : Désolé, Gikan…


Gikan : Ah, ce n’est pas grave, ça fait un moment que c’est arrivé. Suffit de passer à autre chose. Fallait bien que je continue à vivre.


Azuko : Fusazô… il est probablement en deuil de son ami Naru. On pourrait penser qu’il ne s’agissait que d’un animal, que ça ne pourrait pas être aussi important qu’une perte humaine, mais pour lui, ce l’est peut-être autant, voire plus.


Mitsumi : Tout ce qui se passe… Nous sommes tant occupés par la mission qu’on s’oublie peut-être un peu trop vite…


Gikan : Mitsumi-san… Vous… vous avez déjà perdu un proche?


Mitsumi : Certainement… mais je ne m’en rappelle pas. J’avais assurément une mère et un père, mais je ne sais même pas si j’avais de frères ou de sœurs. J’aurais aimé avoir un petit frère moi aussi. * Sourit *


Gikan : Je suis à la fois triste et content pour vous, Mitsumi-san. Je suis triste car, j’aime bien par moment me rappeler la belle époque avec mon frère, on réussissait tout ce qu’on entreprenait!... Mais je suis aussi content pour vous car vous ne pouvez pas vous remémorer du vide que ç’a créer, cette perte. C’est inutilement douloureux.


Mitsumi : Hum… je n’aime mieux pas y penser et espérons que ça n’arrive pas prochainement.


Azuko : On est en guerre… Il faut vous préparer à ce que ça puisse arriver.


Mitsumi (Étonnée) : … * Devient mélancolique *


Gikan : Oh! Soyez un peu positive dans tout ça! Personne ne mourra dans ce groupe, tant que je serai là!


Mitsumi : Vous avez perdu un être cher, vous aussi, Azuko-san?


Azuko : Évidemment… malgré les apparences, j’ai vécu les grandes guerres moi. Je n’étais pas aussi jeune que vous à cette époque. On est en guerre contre ce Kyûsaku et ce sentiment me donne des frissons d’une époque à oublier.


Gikan : * Soupire * On peut parler d’un autre sujet? Cet endroit est déjà assez déprimant comme il l’est…


Mitsumi : Je suis d’accord. * Sourit *


Gikan (Étonné) : Heu! * Sourit * Gniihi!


Azuko : Alors, Gikan, ça fait maintenant plus d’un mois qu’on a intégré ce petit groupe, non? Toujours aucun regret de les avoir suivi?


Gikan : Évidemment que non! C’est l’une des meilleures choses qui me soient arrivé de toute mon existence! Vous avez vu un peu le monstre qu’on a réussi à vaincre à nous trois!? Jamais je n’aurais pu imaginer un si beau combat dans ma vie!


Mitsumi (Sourit) : Je ne crois pas avoir été très utile à ce combat, même qu’il est advenu par ma faute…


Gikan : C’est faux! C’est eux qui nous ont provoqué, pas l’inverse. J’ai le sentiment qu’on a fait quelque chose de bien.


Mitsumi : Je l’espère.


Gikan : J’ai fait partie d’un nombre de groupes incalculable. Pour la plus part, les membres étaient de mon âge ou plus vieux encore… mené par de vieux loup gris qui croyaient que le monde leur était dû. Même si les gens de Furûtsu sont plus jeunes, eh ben… ils sont plus sages et matures que pas mal de gars que j’ai connu. On arrive à faire de vraies choses. Je crois que j’ai moyen de progresser rapidement avec ceux-là, autant physiquement que sur ma personnalité.


Azuko : C’est vrai que tu parais moins bête depuis un petit moment. * Sourit *


Gikan : Tss… je vais le prendre comme un compliment. Et toi alors? C’est la vie que t’espérais, Azuko?


Azuko : Visiter cet endroit seule aurait été une très mauvaise idée… dommage que je n’aie pas ma carte pour tout noter.


Gikan : Fais-toi en une nouvelle alors.


Azuko : Tu sais ce que ça représente comme boulot de faire une carte comme celle-là? C’est pas pour rien que Danzô où Kyûsaku veulent mettre la main dessus, c’est un travail très long. J’ai adoré faire cette carte, mais l’idée devoir en refaire une autre, ç’a moyen de me faire déprimer rapidement.


Mitsumi : Vous avez toujours votre amie, n’est-ce pas? Vous comptez enregistrer tout votre parcours avec nous?


Azuko (Sourit) : Non, pas cette fois. J’avais fabriqué mon amie pour pouvoir partager mes découvertes en toutes sécurités, un genre de journal intime. Maintenant, j’ai différent. J’ai vraiment des amis. Ce n’est pas la vie que j’espérais, mais je suis très loin d’en être déçu. C’est presque mieux, sous certains aspect.


Gikan : Haha! Vous entendre parler comme ça, ça me motive! J’ai envie de courir moi! Mitsumi-san!


* Étonnement de Mitsumi *


Gikan : Faites le vide de chakra et préparez vos muscles, on va faire cette route en moins de deux!


Mitsumi : C’est que… Hmm… * Sourit * D’accord! Je dois revenir en pleine forme!


Gikan : Haha ha! Parfait!


Azuko : Quoi? Mais elle va s’épuiser en un rien de temps si elle fait ça. Si vous courez, je vais devoir le faire aussi et pour consulter une carte, je…


Gikan : Allez mamie, on se remue aussi!


Azuko (Vexée) : T’as dit quoi là?!


Gikan : Tu deviens sourde, mamie! Magnes-toi!


Azuko : Kssh! Tu redis une autre fois ça et je te jette dans ce ravin, Gikan!


Gikan, commence à courir : Devenez pas si rouge, ça abime votre peau, ma-mie!


Azuko : Ça suffit!


[Gikan avait réussi à motiver ses coéquipières d’avancer à un tout autre rythme! Peu confiante au départ, Mitsumi se motiva à devoir courir cette fois, c’était l’opportunité de rattraper son retard pris dans les murs de la Canopée à attendre. Elle enleva son manteau pour l’attacher à sa taille, pensant déjà avoir trop chaud à courir puis, elle y alla, suivant Gikan déjà partie! Azuko n’avait plus le choix que de suivre, elle aussi, la course que les deux avaient commencée. Où ils allaient? Ils ne le savaient même pas encore, mais ç’avait peut-être moyen d’être plus rapide.]


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Vallée aux hurlements – 5 septembre


[Une nouvelle fois, de manière forcée, Fusazô devait prendre une pause dans sa longue marche. Cette fois, les contrecoups d’une nuit sans sommeil frappaient. Il était maintenant loin des autres et il ne lui restait qu’aux plus de quelques heures de marche encore pour enfin trouver le chemin de la sortie.


Gakuun avait laissé son ami depuis le temps, épuisé inutilement dans ces montagnes. Fusazô avait apprécié sa présence, mais il ne pouvait pas lui en vouloir de quitter les lieux. Durant sa pause, Fusazô eut la même idée que plus tôt. Il avait un peu moins de chakra, mais il se tenta à une nouvelle invocation. Au bout de quatre à cinq essaies, toujours d’une manière un peu confuse, Samen fût invoqué pour lui tenir compagnie.]


Samen : Fusazô-san… Qu’est-ce que je peux faire pour toi?


Fusazô : Tu veux me tenir compagnie un moment?


Samen : Tu sembles épuisé. Il est arrivé quelque chose?


Fusazô : Rien de particulier, t’inquiète.


Samen : Tu es seul? C’est… rare.


Fusazô : Maintenant que t’es là, ce n’est plus le cas, n’est-ce pas?


Samen : Et tu veux quelque chose en particulier? Je t’apprécie bien, Fusazô, mais te tenir compagnie n’est pas dans mes priorités… * grogne * j’étais sur le point d’attraper ma proie.


Fusazô : Dans ce cas, prend… * Sort un peu de nourriture de ses choses * pour me faire pardonner.


Samen : J’arrive à le sentir, il n’y a que ça.


Fusazô : Oui, désolé, il n’y a que ça…


Samen : Non, ce que je veux dire, c’est que tu mourras certainement de faim si tu ne le garde pas… On dirait qu’il n’y a pas beaucoup de nourritures dans les environs.


Fusazô : Je ne reste pas. Encore un peu de marche et j’arriverai à Konoha.


Samen : Garde-la quand même. Dès que je repartirai, je trouverai certainement plus rapidement que toi.


Fusazô : …


Samen : Pourquoi as-tu besoin de moi? Si tu veux parler, c’est que tu as quelque chose sur le cœur. Tu es malheureux, Fusazô, ça se voit. Tu n’es pas comme d’habitude.


Fusazô : Ça ne t’agace pas, toi, que les seules fois où je t’invoque, ce ne soit que pour utiliser ton odorat et tes sens de prédatrices?


Samen : Si tu devais m’invoquer en permanence seulement pour papoter, j’aurais eu une vie incroyablement ennuyante à tes côtés. Chasser n’est pas ce qui me déplait le plus, j’aime bien pister les odeurs et voir ce qu’il y a au bout du compte. Quand tu m’invoques, c’est souvent pour pister des choses intéressantes, je n’ai pas à m’en plaindre vraiment, c’est plutôt divertissant, même.


Fusazô : C’est peut-être bien la seule chose que je peux t’offrir… Tu as des problèmes de ton côté?


Samen : Non.


* Silence *


Fusazô : Je t’ai invoqué aussi pour te prévenir que pendant une longue période indéterminé, je n’invoquerai plus.


Samen (Étonnée) : Vraiment?


Fusazô : Je me suis rendu compte de mes faiblesses et je ne veux pas que vous payez les fraies à ma place. La prochaine fois, on jouera à jeux égaux.


Samen : Ce sont des aux revoir?


Fusazô : Jusqu’à ce que je sois compétent, oui.


Samen : Je veux bien rester un petit peu alors, si c’est pour t’accompagner avant cette prochaine autre fois.


Fusazô : J’apprécie, Samen.


Samen : Au fait, il y a des odeurs portées par les vents… * se concentre * se sont celles de tes amis.


Fusazô : Dans ce cas, on ferait mieux de reprendre la route bientôt.


Samen : Je distingue trois odeurs… non, quatre… la dernière est plus légère que les autres, comme si elle n’était pas avec les autres.


Fusazô (Étonné) : …Une équipe de trois et la dernière… tu es certaines qu’il n’y pas d’autres odeurs avec cette autre personne seule?


Samen : Oui… certaine. Je distingue bien les trois odeurs, mais la dernière, elle est très loin, plusieurs dizaines de mètres, voire plus.


Fusazô : Je me demande pourquoi ils ont laissé une personne voyager seule… Peu importe, on doit partir maintenant.


Samen : Et je peux savoir pourquoi tu ne les attends pas?


Fusazô : Ce n’est pas nécessaire, non.


Samen : On peut en déduire de beaucoup de chose de cette réponse. Je ne te pensais pas ainsi, Fusazô.


Fusazô : Et ça veut dire quoi ça?


Samen : Les disputes dans un groupe ne sont pas impossible, c’est même pourquoi je suis souvent plus seule, mais te voir fuir face à eux… J’ai pu connaitre ces personnes et je sais qu’elles ne sont pas une menace pour toi. Ce n’est pas une simple dispute… ce n’est pas ton genre.


Fusazô : À t’entendre, je suis le fautif…


Samen : Tu m’as invoqué pour que je te donne raison?


Fusazô : Non, pas vraiment… je voulais même éviter le sujet. J’ai pris une décision et c’est tout. Elle ne me regarde que moi.


Samen : Tu m’as invoqué pour que je t’aide et mes sens me disent que quelque chose ne va pas bien en toi.


Fusazô : Je ne te connaissais pas aussi bavarde.


Samen : J’agis différemment quand tu agis différemment. Si tu fuies encore plus loin, il n’y aura pas de retour en arrière possible. Tu seras seul. Fusazô n’est pas une personne solitaire.


* Étonnement de Fusazô *


Samen : Fusazô… Sache que, j’ai été enchantée que tu puisses m’invoquer durant toutes ces années. * Incline la tête * À la prochaine.


[Samen disparût de devant Fusazô, le laissant à nouveau seul à lui-même. Ça le fit réfléchir davantage. Ce moment, il le ressentait comme une perte… le départ de Gakuun lui fit ressentir quelque chose de similaire, maintenant. S’il poursuivait son idée à ne plus vouloir invoquer par craintes, quelle serait la différence avec le départ de Naru? Certes ces animaux allaient rester en vie, mais il n’allait plus jamais les revoir… c’était une perte pour lui aussi.


Fusazô avait encore de la difficulté à s’en convaincre. Il trouvait encore que les services que lui rendaient ses amis bêtes étaient trop grand en comparaison à ce qu’il apportait lui-même… mais au vue des réactions de Samen et Gakuun, ça ne semblait déranger aucun d’entre eux…]


Fusazô : Pourquoi Naru a voulu combattre jusqu’au bout? Il était déjà dans un état critique, mais il n’avait pas peur… Je lui avais pourtant dit de ne pas foncer, mais… C’est à croire qu’il voulait combattre pour lui, à ce moment.


[Cette fois, de manière beaucoup plus déterminé, Fusazô sortit un autre parchemin. Il se concentra à canaliser son chakra du mieux que possible. Cette fois, il ne lui fallut pas quatre, ni même cinq tentative! Qu’une seule exécution de mudra fut nécessaire!]


Fusazô : Kuchiyose – Machi!


[Alors que Fusazô était toujours sur le bord du précipice pour prendre sa pause, il invoqua la géante guêpe noir droit devant lui! Sans aucun problème, l’insecte géant eu le réflexe de battre des ailes pour éviter de chuter dans le vide qui se présentait sous elle. Évidemment, ces simples battements d’ailes étaient d’un son important. Aussi rapidement, elle alla se poster sur un pan de montagne rocheux, sous les pieds de l’invocateur. Encore là, Machi arrivait aisément à s’agripper pour ne pas tomber.


Fusazô avait la pointe des pieds qui dépassait du bord. Un pas de plus seulement et il tombait, mais il ne s’en souciait pas. Machi se retourna pour chercher celui qu’il l’avait fait venir ici.]


Machi : Fusazô.


Fusazô : Machi-san! Je veux savoir maintenant pourquoi tu veux tant que je t’invoque. Pourquoi tu tiens à vouloir me porter secours?


Machi : Je t’ai dit la dernière fois de m’appeler simplement Machi, pas besoin d’être aussi formel. C’est toi qui m’invoque, moi j’exécute.


Fusazô : Pourquoi?! Je n’ai rien à t’offrir! Tu pourrais mourir Machi! On est en guerre contre un cinglé! Je ne te fais même pas combattre pour tes semblables, je te fais combattre pour les humains! Explique-moi.


Machi : Fusazô… montre-moi le parchemin qui permet de m’invoquer.


[Encore déterminé, Fusazô brandit le parchemin en question, déroulé, face à Machi. L’insecte s’approcha délicatement, tout en étant toujours agrippé à la paroi. Sans qu’il n’ait le temps de réagir, Machi avait pris le parchemin entre ses mandibules et d’un coup, les refermas pour couper net le rouleau de papier, à plus grande surprise de Fusazô. Le parchemin qui servait à invoquer Machi tomba au fond du gouffre et ne sera peut-être jamais retrouvable.]


Fusazô : …Très bien, j’ai ma réponse.


Machi : Tu n’en n’auras plus besoin, effectivement.


[Tout à coup, dans ces mêmes mandibules, un nouveau parchemin, beaucoup plus imposant, apparût. Tout près de Fusazô, elle arriva à l’ouvrir. L’invocateur, d’un simple coup d’œil pu reconnaitre ce qu’était ce genre parchemin. D’ailleurs, sans réelle grande surprise de sa part, il put voir une série de noms écrits ; Fumio Yono, Seito Yono, Fusazô Yono, et le dernier, Umeko Yono. Sur ces deux derniers noms, contrairement à tous ceux les précédents, il n’y avait aucune marque de doigt d’apposé. Les pactes n’étaient pas conclus.]


Machi : La première fois où tu m’avais invoqué, tu disais que nous avions déjà passé un pacte par le passer… mais c’est faux. Le parchemin que tu possédais permettait de m’invoquer, mais tu ne pouvais pas faire sans. Je te propose aujourd’hui de faire réellement se pacte, de le finir.


Fusazô (Étonné) : Mais pourquoi?!


Machi : J’ai été étonnée la première fois. Tu as réussi à m’invoquer du premier coup ce qui n’est pas un mince exploit, selon ce que de mes partenaires ont pu me raconter… pour le peu qu’ils étaient à pouvoir nous invoquer. Tu es l’un des premiers qui me semble réellement compétent, presque même plus que ton père, Seito.


Fusazô : Mais…


Machi : À cette première fois, tu as pu démontrer d’un certain potentiel. Tu avais réussi à invoquer ces ours après moi et ce serpent des mers, ce qui m’a sauvé juste à temps. Je crois que même toi tu n’es pas conscient de ce que tu vaux. Je ne choisis pas mes invocateurs à la légère. Tu devrais vraiment être content, je complimente rarement les autres…


Fusazô : … On ne s’est vu pourtant que quelques fois…


Machi : Je sais que je peux te faire confiance. Je peux me battre pour toi car je sais que tu te battras pour moi. Tu sais trouver des combats intéressant, certainement des tâches également et j’ai un potentiel à montrer moi aussi.


* Étonnement de Fusazô *


Machi : Je n’ai pas eu besoin de t’expliquer ce que c’est, ce parchemin. À ton regard, tu en as déjà vue un.


Fusazô : J’ai signé ce genre de parchemin à d’autres occasions. Tu sais que tu n’es pas la seule, n’est-ce pas?


Machi : Je suis ta meilleure invocation, je me fiche des autres pactes que tu as pu conclure. Cette fois, tu pourras m’invoquer sans l’aide d’un parchemin comme celui que j’ai coupé, mais aussi, tu pourras invoquer mes sœurs si tu as le potentiel en chakra pour ça. Sache par contre que c’est moi la plus douée!


[Fusazô avait fait venir Machi pour avoir des réponses, pour connaitre une vérité qu’il n’osait pas admettre totalement. La guêpe avait été franche et directe, ce qui était assez percutant à accepter comme réponse, mais qui fit effet chez le ninja. L’invocateur reprenait un temps pour réfléchir. En regardant vers sa gauche, d’où il était en hauteur, il pouvait déjà voir la forêt de Konoha s’étendant sur une large surface… c’était la direction à prendre pour quitter tout ce qu’il avait. Il regarda ensuite à droit, vers les montagnes froides et désolées…


Il fallait faire un choix et c’était maintenant.]


Fin du chapitre 257

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