Vivre avec un flic, c'est pas de tout repos

Chapitre 2 : Un nouveau coéquipier

6184 mots, Catégorie: M

Dernière mise à jour 06/01/2024 12:54


Pov Sakura 


Alors que je me rendais chez mon petit ami, je voyais garer devant la porte de sa maison, une voiture qui ne m'était pas inconnu. Je prenais les clefs et l'enclenchais dans la serrure. Je l'ouvrais doucement, et distinguais comme un bruit à l'étage. Je montais, et entendais des gémissements provenant de la chambre. Je poussais la porte et là, je le voyais nu sur une fille, que je connaissais très bien. 




Pourquoi avait-il fallu que le sort s'acharne sur moi ? Qu'avais-je fait de mal pour qu'il me trompe ? Non, je ne l'admettais pas. Je lui balançais tout ce qui était à ma portée et le traitais de tous les noms. Je quittais l'appartement et me réfugiais chez ma meilleure amie Hinata. Je pleurais dans ses bras alors qu'elle me réconfortait du mieux qu'elle le pouvait, mais rien n'y faisait. 




Il fallait dire que cela faisait un an que l'on sortait ensemble. Comment avait-il pu ? Je le détestais. Hinata m'installait dans la chambre d'ami. La pauvre, déjà avec sa grossesse, elle était fatiguée, alors avec mes problèmes, elle l'était doublement. Avec toutes ses larmes versées, je finissais par m'endormir.




Pov Naruto. 


Alors que je garais ma voiture de fonction, une Peugeot trois cent huit noir, sur le parking du commissariat central de Tokyo, je voyais un collègue et ami faire de même avec sa deux cent sept grise.




- Shikamaru, l'appelais-je. 


- Salut Naruto, prêt pour rencontrer ton nouveau coéquipier ? 


- Pas vraiment, je me demande sur qui je vais encore tomber

- Le dernier n'a pas fait deux semaines. Tu as été le voir à l'hôpital ?


- Oui hier, je lui ai souhaité un bon rétablissement. 


- N'empêche, c'est grâce à toi qu'il est encore en vie. Si tu n'avais pas vu le mec brandir son arme, ce n'est pas à la jambe qu'il aurait reçu la balle, mais dans la tête. 


- De toute façon, il n'aurait pas tenu plus longtemps, même sans cette accident. Il n'était pas très sûr de lui, il commettait des fautes, et je ne l'aurai pas supporté longtemps. 




Nous entrions dans le commissariat, faisant un signe de salutation au garde posté devant la porte. 




- Bonjour lieutenant, nous disait-il. 




Nous grimpions les escaliers et montions au deuxième étage, puis croisions un autre collègue, le coéquipier de Shikamaru.




- Salut Naruto. 


- Salut Kiba. 


- J'ai vu ton nouveau coéquipier. A première vue, il n'a pas l'air commode. 


- En tout cas, il n'a pas intérêt à me chercher des noises. 


- D'ailleurs, le commissaire t'attend dans son bureau.




Je le remerciais et me dirigeais vers le bureau du commissaire. Je frappais à la porte et il me disait d'entrer. Je le voyais à son bureau, en train de discuter avec un jeune homme, certainement du même âge que moi. Cheveux noirs ébène relevés en pique, avec deux franges sur le côté. Il me fixait avec ses yeux onyx, me faisant froid dans le dos. 




- Naruto, je te présente Sasuke Uchiwa. Il vient de passer lieutenant de police et il fera équipe avec toi. 


- Salut, disait-il en me tendant la main. 


- Salut, et bienvenu, répondis-je en la lui serrant.




C'était bizarre, son nom de famille ne mettait pas inconnu, je n'arrivais pas à m'en souvenir. Enfin bref, je saluais mon chef et accompagnais Sasuke à son nouveau bureau, qui était le mien aussi. La pièce était assez grande, deux bureaux collés l'un à l'autre. De nouveaux ordinateurs avaient été installé, il y avait une semaine, avec un tout nouveau programme. 




J'avais un peu de mal à le faire fonctionner. Il sortait de son sac à dos, un énorme dossier, qu'il rangeait dans un tiroir avant de prendre soin de le fermer à clef. Tout à coup, mon téléphone sonnait, c'était Hinata. Je décrochais avec surprise. 




- Que se passe-t-il ? Lui demandais-je inquiet. 


- Sakura est à la maison. Elle a surpris Kyo avec une autre fille, faisant du sport de chambre. 


- C'est pas vrai, je lui avais dit de casser depuis longtemps. 


- Je l'ai installé dans la chambre d'ami, je pense qu'elle va dormir ici. 


- D'accord, j'irai lui dire deux mots à ce con. 


- Ne t'emballe pas, je te connais.

 

- Ne t'en fais pas. 


- Naruto, on a un cas d'homicide au cent un avenue de la liberté, intervenait Kiba en entrant dans la pièce. 


- D'accord, on y va. 




J'irai voir cet enfoiré un autre moment, mais il ne perdait rien pour attendre. 




Pov Sasuke


Alors que je montais dans la voiture de Naruto, nous entendions le centre d'appel. 




- Central à Alpha trois. 


- Alpha trois, j'écoute, disait mon coéquipier en prenant le combiné. 


- Deux suspects de l'homicide du cent un avenue de la liberté ont été repéré dans le quartier des lumières, dans une voiture verte de la marque de Toyota, immatriculée, neuf neuf u c quarante deux. Ils sont probablement armés. 


- Compris, on fonce immédiatement. 




Je mettais le gyrophare et il appuyait sur le champignon. Il grillait tous les feux et slalomait entre les voitures. Il conduisait assez vite, mais pas comme moi. 




- Central à alpha trois, vous me recevez ?


- Central, ici alpha trois, j'écoute, disais-je en prenant le combiné. 


- La voiture a été repéré le long de l'avenue de Tokyo. 




Tout à coup, nous voyions une Toyota verte passer à toute allure devant nous. Naruto accélérait à toute vitesse et nous les poursuivions. 




- Central, ici Alpha trois, nous sommes derrière les suspects. Il file en direction de la gare centrale, le long de l'avenue de Tokyo. 


- Reçu, je vous envoie du renfort.




Au bout de quelques minutes, ils s'arrêtaient devant la gare. Deux hommes descendaient de la voiture et filaient à l'intérieur. Mais, l'un deux trébuchait sur des bagages et s'affalait sur le sol. Naruto l'attrapait et lui mettait les mains derrière le dos en s'asseyant dessus. 




- Je te laisse l'autre, me disait-il en menottant le gars. 




Je courrais dans la gare et le poursuivais. Putain, c'était mon premier jour et j'étais déjà obligé de courir. Lorsque je l'aurai attrapé, il passerait un mauvais quart d'heure. Je le voyais, il était à quelques mètres devant moi. Il slalomait entre les gens et descendais les escalators en bousculant quelques personnes. 




- Police, dégagez, leur disais-je pour qu'ils me laissent passer. 




Nous nous retrouvions alors sur le quai, mais le train venait de partir. Il était bloqué. Je ne savais pas s'il était armé, alors je sortais mon arme. 




- Il n'y a aucune issue, alors rends toi. 




Plusieurs personnes reculaient vers la sortie, mais ne voyant aucun recourt, il prenait une fille en otage et brandissait un couteau sous sa gorge. 




- Lâche la! 


- Non, c'est ma sortie. 


- N'aggrave pas ton cas en plus du meurtre. 


- Je ne l'ai pas tué, il était déjà mort. 


- Si ce que tu dis est vrai, alors tu ne crains rien. 


- Les flics mentent. Si je baisse mon arme, ils vous buttent et font croire à la légitime défense. 


- Regarde, je remets mon arme dans son étui. 




Je levais les mains et m'approchais de lui. 




- T'approche pas, sinon je la tues. 


- Ça va t'avancer à quoi de la tuer. Puisque tu n'as tué personne, tu ne vas pas commencer maintenant. 




Tout à coup, Naruto déboulait et pointait son arme vers lui. 




- Non, laisse, je m'en occupe. 




Il rengainait son arme et observait la scène. 




- Allez, rends-toi, insistais-je en tendant la main afin qu'il me donne le couteau. 




Il commençait à baisser son arme, mais la fille lui donnait un coup de coude dans le ventre. 




- Espèce de conne, gémissait-il en se pliant en deux. 




Il se jetait sur moi, mais je le désarmais facilement et lui donnait un coup de genou dans le ventre. Il s'écroulait à terre et je le plaquais sur le sol avant de lui mettre les menottes en même temps que le train entrait en gare. 




- Il était temps, bien joué, me félicitait Naruto. 




Il ramassait le couteau et le mettait dans un sac en plastique. 




- Merci beaucoup, entendions nous. 




Nous nous retournions et voyions la jeune otage, une belle brune aux yeux bleus. 




- Vous m'avez sauvé la vie, je voudrai vous remercier. 




Elle me tendait une carte avec son numéro de téléphone. Et ben dit donc, c'était une rapide celle-là. 




- Désolé, je ne mélange jamais le travail et le plaisir. Et puis, vous n'êtes pas mon genre.

 



Naruto écarquillait les yeux, suivit de la jeune femme qui était tout aussi choquée. C'était vrai que j'avais été un peu cru, mais je détestais ce genre de filles. Je prenais le suspect et lui disais ses droits en même temps que je l'emmenais à l'extérieur de la gare. 




Pov Naruto


Nous arrivions dans la bijouterie, qui à ma grande surprise, était clean. Les vitrines étaient intactes, aucun objet sur le sol, et me semblait il, aucune trace de lutte. Nous voyions le cadavre d'un homme de cinquante ans, une balle dans la poitrine. 




- Salut Témari, disais-je en la voyant, penchée sur le cadavre. 


- Salut Naruto. Comment va Hinata et sa grossesse, ça lui fait combien de mois déjà ? 


- Trois, et elle va bien. 


- Quand j'aurais un peu plus de temps, je passerai la voir. 


- Ça lui fera plaisir. 


- Hum, hum. 




Nous décalions notre regard vers Sasuke. 




- Témari voici mon nouveau coéquipier, Sasuke Uchiwa. 


- Enchanté et bienvenu. 


- Merci, répondait-il un peu froidement. 


- Alors, ça donne quoi ?


- Comme je l'ai déjà dit à ce gros flemmard de Shikamaru, il a été tué à bout portant, comme l'indique les traces de poudre autour de la plaie, par un neuf millimètres. Et vu l'état de ses mains, qui sont propres, il ne s'est pas débattu. 


- Il se pourrait qu'il connaissait son assassin ? 


- Oui, ou qu'il n'a pas eu le temps de se défendre, intervenait Sasuke. 




Alors que Témari allait sortir son thermomètre. 




- Attendez, c'est quoi ça ?




Il indiquait les épaulettes de la veste de l'homme. Une petite tâche blanchâtre y était visible. Témari prenait un scotch et en prélevait un échantillon. 




- Bien vu, complimentait-elle en le mettant dans sa valise. 




Elle prenait ensuite la température du foie. 




- Vu le degré de son foie, il est mort, entre huit heure et neuf heure. 


- Tu es sûr ? Disais-je surpris par sa réponse. 


- Remettrais tu en question mes capacités de médecin légiste ? 




Je reculais un peu, car elle me faisait des yeux de tueuses. Il y avait des fois, où elle me faisait peur. 




- Non mais, ça ne colle pas avec la présence des suspects que nous avons arrêté. 


- Il y a une explication, m'informait Sasuke. 




Nous nous retournions vers lui avant de voir Shikamaru et Kiba arriver sur les lieux. 




- Naruto, me disait Shikamaru. Tu as arrêté les suspects ? 


- Oui, et vous, vous avez quoi ? 


- Les témoins disent qu'ils ont vu entrer deux jeunes, à neuf heure trente et cinq minutes après, ils sont ressortis en courant, dans une Toyota verte. A travers la fenêtre, ils ont vu des pieds qui dépassaient d'un bureau. 


- A neuf heure trente, l'interrompait Sasuke. Cela ne correspond pas à l'heure de la mort. De plus, il n'y a pas de trace d'effractions, la serrure est intact. Et comme l'a dit Témari, l'homme ne s'est pas défendu. Donc, il connaissait son assassin. 


- Le magasin était peut-être ouvert à cette heure ci, émettait Kiba. 


- Non, le magasin n'ouvre qu'à dix heure, comme l'indique le panneau devant le magasin. En plus, aucun bijou n'a été volé, et aucun ont été retrouvé sur les suspects. 


- Alors pourquoi ont-ils fuit, sans emmener de bijoux ? Demandais-je. 


- Tu ferais quoi toi, si tu voyais un cadavre ? 


- J'appellerai la police. 


- Alors voyons ça autrement. Que ferais-tu, si tu venais cambrioler la bijouterie, et sans doute avec déjà un casier judiciaire, tu découvrais le cadavre d'un homme ? Voyant qu'il y avait des passants, ils croiront certainement que c'est toi. 


- Oui, dans ce cas là, je me tire. 




Alors là chapeau, ce n'était pas pour rien, qu'on l'avait promut lieutenant. 




- On l'emmène, disait Témari. J'en saurais plus dans mon labo. 




Je sortais en compagnie de Sasuke, direction le commissariat, pendant que Shika et Kiba restaient pour finir d'inspecter les lieux. 




Pov Hinata.


Pauvre Sakura, elle n'avait vraiment pas de chance en amour. Naruto avait raison, il n'était pas net. Elle aurait dû l'écouter. Mais, elle l'aimait, et je pensais qu'elle l'aimait encore. Lui pardonnerait-elle ? C'était à elle de décider. Tout à coup, on sonnait à la porte. Je l'ouvrais, mais celle-ci était retenu par la chaîne. C'est pas vrai, mais...




- Qu'est ce que tu fous là Kyo ?


- Je veux lui parler. 


- Non, dégage, sinon j'appelle Naruto. 


- Je veux juste lui parler.

 

- J'ai dit non. 


- Laisse le entrer, intervenait Sakura en entrant dans le salon. 




Je lui obéissais et défaisais la chaine avant qu'il n'entre en trombe dans le salon. 




- Non, ne t'approche pas de moi. 


- Hinata, tu veux bien nous laisser seuls. 


- Non, je veux qu'elle soit témoin de ce que je vais te dire. 




Pour être honnête, je ne l'aurais pas laissé seule avec lui. Je ne lui faisais pas confiance. Je m'asseyais donc dans un fauteuil entre Sakura et Kyo, qui étaient debout à quatre mètres de distance. 




- Alors, je t'écoute, disait-elle en croisant les bras. 


- Je suis désolé, je ne sais pas ce qui m'a pris, j'ai succombé. 


- Tu as succombé, répétait-elle furieuse. Tu as pensé à moi lorsque tu as succombé. Tu crois que ça m'a fait plaisir de te voir dans ton lit avec ta secrétaire, alors qu'on l'avait fait la veille au même endroit. Ça m'a fait tellement de mal, que je n'ai pas arrêté de pleurer. 




Je voyais des larmes couler sur ses joues, Sakura craquait. 




- Tu vois, disait-elle en les essuyant d'un revers de main. Ça continue. 


- Sakura, je suis tellement désolé, tu ne peux pas savoir à quel point je regrette. 


- C'est trop tard, c'est fini. 


- Quoi ? 


- C'est fini entre nous, je casse. 


- Non, tu n'as pas le droit de faire ça. 


- J'ai tous les droits, lorsqu'il s'agit de ma vie. 


- Mais, je t'aime. 


- Je t'aimais, et tu m'as trompé. Tu as commis l'erreur fatal. 


- Je te jure que ça ne se reproduira plus. 


- Non, c'est trop tard, c'est vraiment fini. 




Un silence de mort se faisait entendre dans la pièce. Je regardais Kyo, qui avait l'air désemparé, et Sakura qui maintenait son verdict. Il se retournait et commençait à prendre le chemin de la porte de sortie. Puis, il s'arrêtait et lui lançait sans se retourner. 




- Je n'abandonnerai pas, je ferai tout pour te reconquérir 


- Ce serait peine perdu. 




Il refermait la porte derrière lui et Sakura soufflait un bon coup avant de s'écrouler sur le canapé. 




- J'ai bien cru que tu allais lui pardonner. 


- Non, je pense que j'aurai cassé même sans l'incident. 


- Quoi ? 


- Je me suis aperçus, que ce n'était pas avec lui que je voulais vivre ma vie. A chaque fois que l'on faisait l'amour, il n'y avait pas cette petite chaleur dans mon cœur. Je me suis dit qu'elle viendrait avec le temps. 


- Et elle n'est jamais venu. 


- Non, et le fait qu'il ait couché avec sa secrétaire, m'a donné une excuse pour casser avec lui. 


- Il avait l'air décidé lorsqu'il a dit qu'il te reconquérait. 


- C'est fini Hinata, c'est fini. 




Puis, elle se levait et se dirigeait vers la chambre. 




- Ça te dérange pas, si je reste ici pour la nuit, je n'ai pas envie de rentrer chez moi. Je... 


- Non pas du tout, tu es ici chez toi. 


- Merci, me souriait-elle avant d'entrer dans la chambre. 




La voilà de nouveau célibataire. J'espérais qu'elle n'allait pas faire de bêtises. 




Pov Sasuke


Nous étions dans une salle d'interrogatoire. J'étais assis devant le jeune, qui devait probablement avoir à peine vingt ans, son avocat était à côté de lui. Naruto se tenait derrière eux, débout adossé au mur. On avait installé son complice dans une autre pièce pour confondre leurs faits. 




- Alors, commençais-je en croisant les bras. Dis-moi ce qui s'est passé. 


- Vous allez le droit de ne pas répondre, intervenait son avocat. 




Je détestais les avocats, toujours à l'affût de la moindre erreur pour libérer son client. 




- Si tu coopères, tu auras une peine moins lourde. 


- Je n'ai pas tuer l'homme de la bijouterie. 


- Je sais, ce n'est pas pour ça que tu vas être condamné. 


- De quoi l'accuse donc alors ?


- Tentative de cambriolage, prise d'otage avec une arme blanche, et il s'en est prit à un policier en service. 


- Que lui proposez-vous ? 


- Ce sera au procureur de décider. Mais, si tu me dis tout...


- D'accord, c'est vrai qu'on avait la bijouterie en vue, avouait le jeune homme. On savait qu'elle ouvrait à 10h. Mais, elle a finalement ouvert plus tôt. 


- A quelle heure ?


- J'en sais rien, on a vu un client en sortir, entre huit heure trente et huit heure quarante cinq. 


- Tu peux nous le décrire ?


- Pas tellement, son écharpe cachait son visage, et il portait un chapeau. 


- Que s'est-il passé ensuite ? 


- On a attendu un peu, et on est entré. On a vu personne, alors, on est passé de l'autre côté du comptoir. Les vitrines étaient fermées, on a voulu les casser, mais le bruit aurait alerté les passants. Puis, Fudji a vu des clefs sur le bureau. Il s'en ai approché, et il a vu le cadavre d'un homme. On a prit peur et on s'est enfui. La suite, vous la connaissez. 


- Tu pourrais décrire les vêtements de l'homme qui est sorti ? 


- Son écharpe était de couleur rouge, je crois, son chapeau était noir et il portait un long manteau gris. 


- Très bien, finissais-je en me levant. 


- Attendez, on avait un accord, disait l'avocat. 


- Ce n'est pas à moi de décider, mais au procureur. Cependant, vu que tu as tout dit, il baissera ta peine de moitié. 




Je me levais et me dirigeais vers la sortie. 




- Merci, me gratifiait-il. 




Je faisais un maigre sourire en coin et sortais de la pièce. Soudain, le commissaire arrivait vers nous. 




- Nous avons un autre homicide dans une autre bijouterie. D'après les premières constatations, il s'agirait aussi d'un neuf millimètres. 




Et merde !! 




Pov Naruto


Alors qu'on entrait dans la bijouterie, je remarquais une vitrine fracassée, et du sang sur celle-ci ainsi qu'au sol. Une trainée de sang était également visible jusqu'au cadavre d'un homme. Témari était déjà sur place. 




- Alors, lui demandais-je. 


- Une balle dans le dos. Il est tombé sur la vitrine, son visage en premier, vu les traces multiples qu'il a dessus. 


- Du neuf millimètres, disait Sasuke en ramassant une douille sur le sol. 


- Même calibre que le premier, et probablement le même tueur. 


- Lieutenant, venez voir, demandait un collègue en uniforme à Sasuke. 




Ce dernier le suivait dans la pièce d'à côté. 




- Naruto, viens voir, me conseillait-il. 




Je me levais et pénétrais dans la pièce. Qu'est ce que c'était que ce bordel ? Des meubles renversés, des tableaux, qui à mon avis, devaient valoir une fortune, enlevés de leur mur, et des papiers éparpillés partout sur le sol. 




- Cette pièce a été fouillé. 


- Non, tu crois ? Me disait-il avec, je pensais, une petite pointe d'humour.

 

- Oui, affirmais-je. Mais qu'est ce qu'il cherchait ?


- C'est à nous de le découvrir. 




Il prenait un gant et commençait à fouiller la pièce. Je faisais de même et je voyais Témari venir vers nous. 




- Je l'emmène dans mon labo. 


- L'heure de sa mort ? Demandais-je. 


- Je ne suis pas sûr, mais vers neuf heure.

 

- Donc, il serait mort après l'autre. 


- Certainement. 


- Ça ne fait pas beaucoup de temps entre les deux meurtres. 


- Les deux bijouteries ne sont pas très loin l'une de l'autre, s'exprimait Sasuke en arrivant avec un cadre photo dans la main. Tiens, regarde. 




Il me tendait le cadre photo et je restais bouche bée de ce que je voyais.




- Ils se connaissaient, expliquait Sasuke. 


- En effet, confirmais-je en voyant les deux hommes devant un chalet de pêche. Ils devaient être même très amis. 




Puis, je remarquais un troisième homme dessus. 




- Et le troisième homme, qui est-ce ? 


- C'est le mystère à découvrir. 




Je mettais la photo dans un sac et l'emmenais avec moi. Arrivé au commissariat, j'affichais la photo sur le tableau, où se trouvait déjà les photos des victimes. 




- Ils se connaissaient, lâchait Shikamaru surpris. 


- Oui, lui répondais-je. C'est le lien, entre les deux meurtres. 


 


Le commissaire Yamato arrivait et demandait un rapport, Shikamaru débutait.




- La première victime, Takechi Kamichi, quarante deux ans, célibataire, propriétaire de la bijouterie depuis neuf ans. Un homme sans histoire, il a été tué entre huit heure trente et neuf heure, d'une balle neuf millimètres dans la poitrine. Il ne s'est pas défendu. Tout suggère à croire qu'il connaissait son agresseur. De plus, sur la photo, on peut voir qu'il connaissait la deuxième victime. 




Le commissaire Yamato arquait un sourcil et je continuais le rapport. 




- Yoshi Amaro, quarante deux ans, également célibataire. Il possède sa bijouterie depuis sept ans. Il a été tué entre neuf heure et neuf heure trente, d'une balle neuf millimètres, d'après la douille retrouvée sur le sol. Il a voulu fuir, mais le tueur a tiré dans le dos et il est tombé la tête la première sur la vitrine, qui a éclaté en morceau. Puis, il a fait quelques mètres avant de s'écrouler mort. La pièce d'à côté a été fouillé contrairement au premier. Mais, pour chercher quoi, ça mystère. 


- Donc, les deux victimes se connaissaient, concluait Yamato en regardant la photo du chalet. Et le troisième homme, qui est-ce ?


- Aucune idée, cela peut-être la prochaine victime ou alors... 


- Le tueur, suggérait Sasuke. 


- Je voudrais alors qu'on me le trouve et qu'on me l'amène ici. 




Soudain, mon ventre faisait des siennes, je rougissais à l'entente de ce bruit. Ils se retournaient vers moi et je souriais, mettant ma main derrière la tête. 




- Désolé, je commence à avoir faim. 


- Je vous accorde une pose déjeuner. Mais, faîtes vite. 




Pov Sasuke 


Naruto m'emmenait chez un certain Ichikaru, situé en face du commissariat. 




- Des ramens au poulet chef, commandait-il en prenant place au comptoir. Et toi, tu veux quoi, je t'invite. 


- Euh... Pareil. 


- Chef un deuxième. 




Une fois servit, il prenait les baguettes et commençait à manger, ou plutôt ingurgiter son plat de ramens.




- Alors, tu étais où avant de venir ici ? Me questionnait-il entre deux lampés de ramens. 


- En banlieue sud. 


- Les quartiers chic, pas mal. 


- Et toi, lui demandais-je à mon tour en commençant mon plat. 


- J'ai toujours vécu dans ce quartier. J'y ai tous mes amis et ma petite chérie. Et j'ai apprit il y a un mois, que j'allais être papa.

 

- Félicitation. 


- Merci. Et toi, côté cœur, tu as quelqu'un ? 


- Non, je butine seulement. 




Il arquait un sourcil avec un sourire en coin. 




- Et ça te plaît de butiner de fleur en fleur ? 




Je souriais à cette remarque car si on comparait à la nuit dernière, ce n'était pas une fleur que j'avais ramené à la maison, mais plutôt une mauvaise herbe. 




- Oui et non, lui répondais-je simplement. 


- Tu n'as pas encore trouvé la fille idéale. 


- Cela n'existe pas la fille idéale. 


- Tu la trouveras un jour ou l'autre, comme moi. 




Tout à coup, le téléphone de Naruto sonnait, et il décrochait avec hâte. 




- Ouais... c'est vrai... très bien... oui, on y va. 




Il se levait et mettait un billet sur le comptoir. 




- Ils ont retrouvé notre troisième homme. 


- Et où ça ? Lui demandais-je en mettant mon blouson. 


- En prison. 




En prison, c'était de plus en plus bizarre cette affaire. Durant le trajet, Naruto me confiait la conversation, qu'il avait eu au téléphone. 




- Il y a dix ans, il y a eu un casse dans une grande bijouterie au nord de la ville. Il y avait eu trois hommes. Ils ont réussi à attraper un seul d'entre eux, Yuri Koshito. Il avait offert un bijou volé à sa femme. Elle a voulu se le faire rembourser, et boom. Il n'a jamais voulu donner ses complices, qui avait disparut dans la nature. Il en a prit pour dix ans. 


- Dix ans, alors il va sortir bientôt.  


- Dans trois jours. 




Nous arrivions à la prison et nous rencontrions Yuri Koshito. 




- Je n'ai rien à dire aux flics, crachait-il en pénétrant dans la pièce. 


- Assis, ordonnait Naruto sévèrement. 




L'homme obéissait, mais n'avait pas vraiment l'air coopératif. 




- Qu'est ce que vous me voulez ? J'ai déjà dit que je ne parlerai pas. Alors, allez-vous faire voir. 


- Parle moi de Takechi Kamichi et de Yoshi Amaro. 


- Connais pas. 




Tout à coup, Naruto mettait les photos des deux bijoutiers mort. Le visage du prisonnier pâlissait encore plus que le mien. 




- Alors, la mémoire te revient, ils ont été assassiné aujourd'hui. 




Sa pâleur prenait place soudain à la rougeur, certainement de colère. 




- Je n'y arrive pas à le croire, commençait-il à dire. 


- Parle, sinon tu risques de les rejoindre dès que tu sors de prison. 


- Je ne sais pas qui a fait ça. Tout ce que je sais, c'est que dès ma sortie de prison, j'aurai eu ma part. Takechi est encore venu me voir hier. 


- Où sont les bijoux du casse ?


- J'en sais rien. 


- As-tu parlé à un copain de cellule ? 


- Non. Maintenant, laissez moi tranquille. 




Il quittait la pièce les points serrés. A mon avis, il en savait plus ce qu'il nous avait dit. Soudain, son téléphone se mettait à sonner. C'était Shika, il lui communiquait l'adresse de la femme de Koshito. Arrivés sur les lieux, nous sonnions mais pas de réponse. Puis, nous entendions un cri et un gros fracas. Nous sortions nos armes et Naruto défonçait la porte. Nous entrions dans la maison avec prudence, et nous voyions une femme à terre, se tenant le cou. 




- Ça va? disait Naruto en courant vers elle. 


- Oui, il est passé par la fenêtre. 




Je fonçais à la fenêtre et apercevais au loin une silhouette se déplacer en courant. Je sautais et courais vers elle. Cela allait faire deux fois que je courais aujourd'hui. Fais chier !! Je traversais les jardins et zigzaguais entre les passants. L'homme tournait dans une rue et en arrivant à cette endroit, je ne voyais plus rien, il avait totalement disparut. Et merde, loupé !!




Pov Shikamaru 


Alors que je prenais un petit café bien mérité, Kiba venait vers moi avec un chariot remplit de cartons. 




- Qu'est-ce que c'est ?


- L'affaire du cambriolage d'il y a dix ans. 




Oh bon sang la galère !! Qu'est ce qui m'avait prit de faire flic ? Rien que de voir ces cartons, cela me donnait envie de dormir. 




- Je vais t'aider. 


- Encore heureux !!




Puis, nous apercevions Naruto et Sasuke avec une femme. Elle avait l'air en état de choc. Le commissaire l'invitait dans son bureau et nous voyions Naruto et Sasuke venir vers nous. 




- Qui c'est la femme? 


- Celle de notre troisième homme. Elle s'est faîte agressée, nous sommes arrivés juste à temps. Par contre, l'homme s'est échappé. 


- En tout cas, je peux vous dire qu'il court vite, ajoutait Sasuke. 


- Qu'est ce que c'est ? Me demandait Naruto en voyant les cartons. 


- L'affaire du cambriolage, vous nous aidez à chercher ? 


- Rien que de voir ces cartons, j'ai le vertige, se plaignait Naruto. 


- Cela ne te fera pas de mal, répliquait Kiba. Fini les ballades, au tour de la paperasserie. 




Il s'asseyait avec un air dépité et commençait à ouvrir un carton. Sasuke en prenait également un et nous commencions à fouiller. Quinze minutes après, nous voyions le commissaire et la femme sortir du bureau. Un policier en uniforme l'accompagnait jusque dehors, puis le chef arrivait vers nous. 




- Les gars, j'ai placé Mme. Koshito dans le motel en face pour la protéger. Il pourrait encore tenter de la tuer. Malheureusement, elle n'a pas vu son visage, il portait une cagoule. 


- Elle va être surveillée vingt quatre heure sur vingt quatre ? Demandait Kiba. 


- Oui, alors trouvez vite quelque chose. Sinon elle pourrait être la prochaine victime. 




Sur ces mots, il quittait la pièce et on se remettait au boulot. Une heure après, Sasuke tenait enfin une petite piste, et me tendait un papier. 




Pov Naruto


Cela commençait à me souler cette recherche. Soudain, je voyais Sasuke donner un papier à Shikamaru.  




- Qu'est ce que c'est ? Demandais-je en regardant Shikamaru se lever d'un bond et se diriger vers le bureau du commissaire. 


- C'est une feuille de déposition, donnée par Mme. Koshito lors de son arrestation pour le bijou volé, racontait Sasuke. Et dessus, elle se présente comme Mlle. Kamichi, épouse Koshito. 


- Kamichi, comme la première victime. 


- Exact, certainement sa sœur. 


- Pourquoi ne pas l'avoir dit ? 


- Qui sait, elle cachait peut-être quelque chose. 




Le lieutenant Nara revenait avec le commissaire, qui me tendait une commission rogatoire. 




- J'ai eu un appel, la femme s'est enfuie de l'hôtel par la fenêtre. 


- Cela confirme nos soupçons, disais-je. 


- Bien, je veux que vous me la retrouvez. Essayez d'abord chez elle. 


- Vous pensez qu'elle a un lien avec les deux meurtres, demandait Kiba. 


- J'en sais rien, pour ça, il faut me la retrouver. Naruto , Kiba et Sasuke, vous allez chez elle. Shika, tu me fais des recherches sur son passé. Je veux tout savoir. 




Je prenais ma veste et filais à toute allure, suivis de Sasuke et de Kiba. Je frôlais les quatre vingt dix kilomètre heure en ville. Sa maison était en banlieue. Sasuke enlevait le gyrophare afin de ne pas attirer l'attention. Je garais la voiture non loin de son domicile. 




- Sasuke, tu prends par l'arrière. Kiba et moi passerons par la porte d'entrée. 




Alors que l'Uchiwa contournait la maison, je toquais à la porte, Kiba à mes côtés. 




- Mme. Koshito, vous êtes là ? Police. 




Pas un bruit, Kiba regardait par la porte vitrée et la moustiquaire. Il tournait la poignée de la porte qui n'était pas fermée à clef. Elle devait être là. Tout à coup, nous entendions...




Pov Sakura


Je n'arrivais pas à dormir, cela faisait une heure, que je me retournais et retournais dans le lit. J'en avais marre, je me levais et me dirigeais vers le salon où je voyais Hinata entrain de desservir la table. 




- Tu veux manger quelque chose ? 


- Non merci, j'ai pas faim. 




Tout à coup, mon ventre se mettait à gargouiller. 




- Tu es sûr que tu ne veux rien ?


- Ben, maintenant que tu me le dis, je veux bien. 




Elle souriait et me servait des... ramens. Elle avait déteint sur Naruto. 




- C'est délicieux, disais-je en les mangeant. 


- Merci. 




Puis, elle reprenait un visage sérieux. 




- Alors, que vas-tu faire? 


- Que veux-tu dire par là? 


- Demain, lorsque tu vas aller au boulot. Tu risques de le croiser, c'est même sûr. 


- Et alors ! Je ne vais pas lui sauter dessus. Bien au contraire, je vais faire comme-ci on ne se connaissait pas. 


- N'oublie pas qu'il a une influence dans la société. Il peut te demander dans son service et essayer de te reprendre. 


- Je ne me laisserai pas faire. S'il me créait des problèmes...


- Naruto sera ravi de prendre ta plainte. 


- Je ne veux pas le mêler à mes affaires, je les règlerai moi-même. 




Je regardais la pendule qui indiquait quinze heure. J'avais dormis tant que ça !! Soudain, on sonnait à la porte et Hinata regardait par le judas. 




- C'est un livreur, et devine ce qu'il a dans les bras ? 


- Je donne ma langue au chat. 




Elle ouvrait la porte et là je voyais un énorme bouquet de roses rouges. Le livreur décalait sa tête pour qu'on le voit. 




- Haruno Sakura, c'est bien ici ? Demandait-il. 


- Oui, disais-je en venant vers lui. 


- J'en suis heureux, tenez. 




Il me donnait le bouquet et s'en allait. J'examinais le bouquet et voyais une carte. Je la prenais et la lisais. 




- Alors qu'est-ce qu'elle dit ? Me demandait Hinata à moitié excitée. 


- ''Sakura ma chérie, reviens, je t'en prie, pardonne moi, je suis un idiot, je t'aime à la folie''. Kyo. 


- C'est romantique. 


- En tout cas, je suis d'accord avec lui. 


- Quoi ? 


- C'est un idiot. 




Non mais, qu'est-ce qu'il croyait ! ? Qu'il allait m'avoir avec un gros bouquet de roses rouges ? On ne m'achetait pas comme ça. 




- Tiens, lui tendais-je le bouquet. Jette-les. 


- De si jolies roses. 


- Fais-en ce que tu veux alors, t'a qu'à en faire des pots pourris. 




J'allais à la fenêtre, et qui je voyais adossé contre sa voiture ? 


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