Vivre avec un flic, c'est pas de tout repos

Chapitre 25 : Le témoin

7697 mots, Catégorie: T

Dernière mise à jour 05/09/2025 20:36


Pov Itachi


Nous étions le 14 octobre et je dormais profondément lorsque mon téléphone se mit à sonner. Je me réveillais en sursaut et attrapais mon mobile.



- Ouais ? disais-je encore à moitié endormit.


- Excusez moi de vous déranger commissaire, mais il y a eu un petit incident au commissariat.


- Quoi ? Lâchais-je à haute voix.


- Il faut que vous veniez de toute urgence.


- Ok, j'arrive.



Je raccrochais et secouais Aiko pour qu'elle se lève. Après un ronchonnement de sa part, elle le fit.



Quelques minutes plus tard, nous arrivions au commissariat, où un policier en uniforme se dirigea vers nous avant de nous saluer.



- Bonjour commissaire.


- Bonjour, alors que s'est-il passé ?


- Vers six heures du matin, une jeune femme est venu en pyjamas, pieds nus et dans un sale état. Elle s'est évanouie et nous avons appelé une ambulance.


- A t-elle dit quelque chose ?


- Oui, qu'elle avait assisté au meurtre de son amie et surtout, elle a demandé après votre père, Fugaku Uchiwa.


- Pardon ?



Je restais choqué par ce que je venais d'apprendre. Qui pouvait bien être cette jeune femme qui avait demandé mon père ? Tout le monde à Tokyo savait qu'il était mort.



- Aiko, tu vas à l'Hôpital. Elle parlera plus facilement si c'est une femme qui l'interroge.


- D'accord.



Tout à coup, nous voyions la voiture de Sasuke se garer à côté de la mienne. Naruto descendit en premier, suivit de mon frère.



- Alors, que se passe t-il ? Nous demandait Naruto.


- Tu prends Sasuke avec toi, lançais-je à Aiko.


- Je peux savoir ce qu'il y a quand même, râla mon frère en se faisant embarquer par ma chérie.


- Je t'expliquerai en route, lui répondit-elle.


- Et moi, je peux savoir ? Me demanda Naruto.



Je lui expliquais toute l'affaire. Il était aussi surpris que moi.



- Commissaire !! M'appelait un policier en courant vers moi. Nous avons reçu un appel. Une femme a été retrouvé assassiné dans le centre ville. Tenez, voici l'adresse.


- Ok, cela a peut être un rapport avec la jeune femme.


- Nous n'avons rien trouvé sur elle, elle n'était pas fichée.


- D'accord, merci.


- Et encore un mystère de plus, déclara Naruto.



Durant le chemin, nous appelions le reste de l'équipe. Quelques minutes plus tard, nous étions sur place.



- Bonjour commissaire, disait l'un des policier en nous saluant. C'est au deuxième étage.



Je le remerciais et nous grimpions les deux étages où nous vîmes un autre policier devant la porte. Il nous salua à son tour et nous entrions dans l'appartement qui était sans dessus dessous.



- Bonjour commissaire, nous salua un sergent en uniforme. La femme se trouve dans la chambre. C'est le même mode opératoire qu'Amy Tamazachi.



J'allais dans la chambre et je constatais les dire du sergent. Bon sang !! Elle était aussi lié par les poignées et les chevilles au lit. Des coupures sur tous le corps et en avançant à sa hauteur, je vis qu'elle avait été étranglé, certainement par la corde que j'avais aperçus au pieds du lit.



- Une chose est sûre, me disait Naruto. C'est que ce n'est pas Ayame Iwasawa puisqu'il est en prison.


- De toute façon, ce n'était pas le même tueur, lui disais-je en voyant un morceau de papier dans la bouche de la victime.


- Patron, m'interpellait un policier en entrant. Venez voir.



Je le suivis jusqu'au salon où je vis une couverture et un oreiller sur le canapé.



- Chef, intervenait Naruto en prenant un cadre photo. La jeune femme évanouie a bien assisté à ce meurtre.



En effet, sur le cadre photo, il y avait deux femmes, brune aux yeux bleu pour une et brune aux yeux noir pour l'autre, celle du commissariat. Espérons que Sasuke et Aiko puissent récolter des informations vital pour arrêter cet assassin.



Pov Sasuke


Cela faisait une demi heure qu'on attendait le médecin qui s'occupait du témoin, Kitsune Atawa, d'après ce qu'elle avait dit au médecin. Elle s'était réveillée durant le transport à l'hôpital et était dans un état de choc. Pas étonnant lorsqu'on avait vu son amie se faire assassiner. Mais ce qui m'intriguait le plus, c'était qu'elle avait demandé après mon père... Pourquoi ?



- Sasuke, à quoi tu penses ? Me demanda Aiko en me faisant sortir de ma rêverie.


- Comment cela se fait qu'elle ait connu mon père ?


- Oh tu sais, elle l'a peut être connu par le biais de son travail.


- Tu as sans doute raison, approuvais-je.



Soudain, un homme en blouse blanche se dirigea vers nous.



- Alors docteur, demanda Aiko. Est ce qu'on peut l'interroger ?


- Elle est encore très choquée et je lui ai administré des calmants. Je vous donne cinq minutes, pas plus.



Nous acquiescions et nous suivions le médecin jusqu'à la chambre 201. Sous mes ordres, je mis deux policiers en faction devant sa porte pendant qu'Aiko et moi entrions dans la chambre. Nous vîmes la jeune fille allongée, tremblant de tout ces membres.



- Mlle Atawa, lui disait le docteur. Ces gens sont de la police et ils voudront vous poser des questions.



Elle répondit seulement en hochant la tête. Puis, Aiko s'asseyait sur une chaise, disposée à côté du lit.



- Bonjour, je m'appelle Aiko, disait-elle pour la mettre à l'aise en la faisant appeler par son prénom. Et voici mon collègue Sasuke. Je sais que ce que vous avez vécu est terrible, mais nous avons besoin de vous poser quelques questions pour arrêter le meurtrier de votre amie.



Elle hocha la tête positivement comme simple réponse.



- Merci. Tout d'abord, est ce que vous avez vu l'homme qui a tué votre amie ?


- Non, répondait-elle les larmes coulant sur ses joues. Il était quatre heures du matin et il faisait noir. Je l'ai juste entendu prononcer des mots.


- Et que disait-il ?


- Je.... Je ne sais plus, je suis désolée.


- Ce n'est rien, la rassura Aiko. Que s'est-il passé ensuite?


- Il m'a entendu et il s'est retourné vers moi. Ma seule réaction était de partir.


- Vous n'avez pas appelé à l'aide ?


- Il m'a poursuivit, et aucun son ne sortait de ma bouche.... Il était tout près de moi... J'ai couru.... couru jusqu'au parc où je me suis cachée dans un buisson... Je l'ai vu seulement de dos... Il était tellement près... Je suis restée silencieuse, j'avais très peur... Il portait juste des converses blanche, un sweater vert et un jean bleu. Et puis, il est partit, mais je suis restée caché jusqu'à six heures où je voyais des gens faire leur jogging.



Durant son récit, elle n'avait pas arrêté de pleurer... plus je la regardais, et plus je lui trouvais un air familier.



- Merci, juste une dernière question. Pourquoi avez vous demandé Fugaku Uchiwa ? Demanda t-elle suscitant en même temps ma curiosité.


- Il y a dix ans, j'ai fais une bêtise et il m'a sortit d'affaire... C'est aussi un bon ami à ma mère, qui hélas m'a quitté il y a trois mois... Quand pourrais-je le voir ?



Nous nous regardions Aiko et moi, puis je m'avançais devant le lit.



- Je m'appelles Sasuke.... Sasuke Uchiwa. Je suis le fils de Fugaku Uchiwa... Je suis désolé, mais mon père est décédé il y a deux ans.


- Oh non !! Lâchait-elle une main sur sa bouche et en recommençant à pleurer. Qui va m'aider maintenant ?


- Nous, répondis-je. Vous êtes en sécurité ici.


- Merci, acquiesçait elle en même temps de la tête.


- On va vous laisser vous reposer. On reviendra en fin d'après midi.



Le médecin entra dans la chambre pour nous dire de partir. Ce qu'on fit tout de suite.



- Laissez entrer personne, sauf le docteur, ordonnais-je aux deux policiers. Et surtout pas de femme de ménage.



Je me souvenais de la dernière fois où Sakura avait été enlevé par une sorte de fausse femme de ménage. On sortit de l'hôpital et au moment de rentrer dans la voiture, mon téléphone se mit à sonner.



- Lieutenant Uchiwa, j'écoute !!.... Ok, on arrive dans dix minutes.


- Qui c'était ? Me demanda Aiko une fois que j'avais raccroché.


- La prison, Ayame Iwasawa veut nous parler.


- Euh !! Je ne te suis plus là.



Mon téléphone se remit à sonner... Décidément !!



- Oui Itachi, répondis-je en ayant vu le nom de mon frère s'afficher.


- Tu as pu avoir quelques informations?


- Pas trop non, juste qu'elle n'a pas pu bien voir le tueur, sauf qu'il portait des converses blanches, un sweater vert et un jean bleu. Elle s'était ensuite enfuit dans le parc où elle s'était cachée... Elle a attendu qu'il y ait du monde pour aller au commissariat.


- Et tu sais pourquoi elle demandait après papa ? Car d'après son dossier, elle a été arrêté il y a dix ans pour vol.


- Oui, notre père l'a tiré d'affaire et c'était un bon ami à sa mère d'après ce qu'elle nous a dit.


- Ok, tu vas au commissariat et...


- Il faut qu'on aille à la prison, Ayame Iwasawa veut nous parler.


- D'accord, tiens moi au courant.


- Compte sur moi.



Je raccrochais et démarrais la voiture. Sur le chemin qui mène à la prison, j'avais tout expliquais à Aiko.



- J'ai emmené la photo de Yuki Samoto. Peut être qu'il l'a déjà vu avec Mako Sato.


- Oui, bonne idée, approuvais-je en me garant dans le parking de la prison.



Le directeur nous accueillait encore et nous emmenait à l'infirmerie.



- Il est encore attaché, vous ne risquez rien.


- Oui, j'en ai encore de mauvais souvenir, lui disais-je en mettant ma main sur mon cou.


- S'il me saute dessus, appuyait Aiko. Je l'assomme.



Ah ah !! Je l'adorais de plus en plus Aiko. Même si on n'avait pas beaucoup d'occasions de faire équipe, je l'appréciais énormément. De plus, elle pourrait être ma belle sœur !! Nous entrions à l'infirmerie et nous vîmes Ayame allongé sur le lit, regardant par la fenêtre.



- Je vous attendais, nous disait-il toujours les yeux rivés sur la fenêtre.



Il les retournait après vers nous et nous approchions de son lit.



- Qu'avez vous à nous dire ? Demandais-je méfiant.


- Je voulais tout d'abord m'excuser pour hier. J'étais en colère et il fallait que je l'évacue. C'est en partie de votre faute si je suis ici.


- Je n'ai fais que mon travail.


- Et bien, vous le faîtes mal, me disait-il avec le plus sérieux possible.


- Si vous nous avez fais venir ici pour nous insulter, on s'en va.


- Non, ce n'est pas ça... J'ai réfléchis dernièrement, et hier si vous êtes venu me voir, c'était pour le meurtre de Mako. Vous avez des doutes sur ma culpabilité et du coup vous avez besoin de moi.


- C'est exact, approuvais-je.


- Ok, alors, je vous écoute.



Aiko s'approcha d'Ayame et lui mit la photo de Yuki Samoto.



- Vous le connaissez ?


- C'était le fiancé d'Amy.


- Vous l'avez donc déjà rencontré?


- Un peu ouais... On a même faillit se bagarrer tous les deux à propos de Mako. Ce connard lui tournait autour.



Itachi avait donc raison, Yuki Samoto connaissait bien Mako



- Expliquez moi ça!! Demandais-je vraiment très curieux.


- Et bien, j'étais en train de travailler, et Mako est venue comme à son habitude vers les coups de onze heures du soir. Elle restait au bar tranquillement. Puis, le fiancé d'Amy est arrivé et il a commencé à parler avec elle et tout.


- Vous en avez parlé à Amy? intervenait Aiko.


- Oui, elle m'a dit que c'était juste pour discuter, mais moi je voyais autre chose... C'est à cause de lui que l'on a cassé Mako et moi. Elle n'aimait pas ma jalousie et elle disait que j'étais paranoïa.


- Est ce que c'était lui qui était venu, près du restaurant ?


- Je ne sais pas, je ne l'ai pas reconnu, peut-être.


- Ok, merci, disait Aiko en refermant son calepin.


- Je suis innocent, lâchait-il soudain. Je vous le jure que je n'ai tué personne.



Nous ne disions rien et partîmes de l'infirmerie. Oui, moi aussi je croyais que Ayame était innocent, mais il fallait plus de preuves que cela. Aiko appela Itachi pour le compte rendu et il nous donna rendez-vous au commissariat.



- Alors? débutait Aiko alors que je conduisais. Comment va mon petit Naoki?


- Il va très bien, à part qu'il se réveille au beau milieu de la nuit.


- Ça c'est l'inconvénient... Et après que comptes-tu faire ?


- De quoi tu parles ?


- Maintenant que vous avez fait le petit bébé, vous allez vous marier ?



Nous marier ?? Alors là, elle m'avait posé une colle.



- J'en sais rien, on en a jamais encore parlé.


- Il faudrait non ?


- Peut être...


- Réfléchis bien, c'est quelque chose de très sérieux.


- Hn.



Je n'ajoutais rien de plus et roulais jusqu'au commissariat.



Pov Normal


Dans l'appartement de la nouvelle victime, Temari inspectait le corps.



- Pareil qu'Amy Tamazachi, informait-elle à Itachi. Les entailles, antérieur à la mort, sont profondes et elles ressemblent bien à celles retrouvé sur le corps d'Amy. Vu la cavité du corps, je dirais entre trois heures trente et quatre heures du matin.


- Aiko ma dit environ quatre heures du matin.


- C'est ça... Et elle a aussi le morceau de papier dans sa bouche.



Elle prit une pince et le sortit pour le donner à son supérieur. Itachi le déchiffonnait et le lisait en arquant un sourcil.



- '' Vengeance, il me l'a prit ''.


- Qu'est ce que cela peut bien signifier ? Lui demanda Temari.


- Je ne sais vraiment pas.



Il le mit dans un sac en plastique et sortit de la chambre.



- Chef, disait Kiba en arrivant à sa hauteur. J'ai interrogé les voisins et ils n'ont rien entendu.


- Même pas le témoin crier ?


- Non... Rien... C'est seulement vers sept heures quand la voisine est sortie de chez elle pour travailler, qu'elle a vu la porte ouverte. Elle a aperçu le désordre et le corps dans la chambre.


- J'ai quelque chose, nous disait Neji en venant vers nous. Il y a un voisin qui vient de rentrer, il habite en dessous de cette appartement et il m'a dit que vers deux heures du matin il avait croisé un type suspect dans l'escalier.


- Il l'a vu ?


- Pas trop non car il avait une cagoule. Juste qu'il portait un jean délavé bleu, un sweater vert et des converses blanche.


- Exactement la même description vestimentaire que le témoin a dit à Aiko.


- Yoko Karachi, débutait soudain Naruto en arrivant vers nous. 26 ans, travaillant comme esthéticienne à deux rues d'ici. Cela fait deux ans qu'elle vivait ici...


- Et d'après le sac de sport posé à côté du canapé, continua Kiba. Le témoin, qui s'appelle Kitsune Atawa, d'après sa carte d'identité, ne devait que dormir un ou plusieurs jours ici. Et vu comment le canapé est situé, le tueur ne l'a pas vu en entrant dans l'appartement.


- Cela expliquerait pourquoi il était surpris en la voyant débarquer dans la chambre, finissait Itachi.


- D'ailleurs, je me posais cette question, s'exclama Neji. Comment cela se fait que le tueur savait qu'elle était toute seule? Il aurait très bien pu tomber sur une femme marié ou avec un petit copain ?


- Il doit avoir des renseignements sur elles, proposa Kiba.


- Oui, et je veux que vous m'épluchez toutes les preuves du meurtre d'Amy et de Yoko Karachi. Toutes les coïncidence, même les plus banale. Où elles font leur courses, leur endroits pour sortir, leur trajets du travail à leur domicile, tout !!



Tout le monde acquiescèrent et ils sortirent de l'appartement pour laisser place aux médecins scientifique.



- Salut tout le monde, disait Tenten en entrant dans l'appartement.


- Salut, répondirent-ils à la brunette.


- Allez au boulot.



Au commissariat, tout le monde était présent pour un briefing.



- J'ai tracé le parcours d'Amy de son boulot jusqu'à son domicile, commença Naruto. Et j'ai fais la même chose pour Yoko Karachi. J'ai trouvé une rue où normalement elles l'empruntent toutes les deux. Mais, le problème c'est qu'il n'y a aucun commerçant dans cette rue.


- Mais, continua Kiba. Dans le quartier, il se peut qu'elles aient fait leur courses chez un commerçant. Que ce soit un boucher, un boulanger, ou même dans une épicerie.


- Cela expliquerait comment il sait qu'elles soient seuls. Rien qu'en regardant les courses qu'elles font.


- Oui, mais c'est vague, il faut fouiller leur carte de crédit, trouver un lien qui les unisse.



Soudain, le téléphone d'Itachi sonna.



- Chef, parlait Lee au bout du fil. J'ai une bonne nouvelle pour vous.


- Ok j'arrive.



Il descendit en urgence en compagnie de Neji et de Naruto.



- Alors, demanda le commissaire en arrivant à la hauteur de Lee.


- J'ai analysé le portable de Mako de fond en comble et la dernière personne à l'avoir appelé était Yuki Samoto.


- Cela appuie les dires d'Ayame Iwasawa, ce con m'a dit qu'il ne la connaissait pas... Je savais qu'il mentait. Je vais aller voir le juge pour qu'il me donne un mandat pour arrêter cet enfoiré.


- Cela ne voudrait pas dire qu'il l'a tué, supposa Neji.


- Oui, mais je voudrais savoir pourquoi il a dit qu'il ne la connaissait pas.



Deux heures après, trois voitures de la police s'arrêtèrent devant la Tamazachi.corp. Itachi sortit d'une d'elle en compagnie de son frère ainsi que de Naruto et d'Aiko. Le commissaire entrait avec fracas dans la salle de réunion où se trouvait une dizaine de personnes dont Yoichi Tamazachi et Yuki Samoto. Les yeux rivés sur la police, l'assemblé semblait surpris.



- Yuki Samoto, j'ai un mandat d'arrêt contre vous, lâchait Itachi en montrant le papier.


- Itachi, qu'est ce que cela veut dire ? Questionna Yoichi son ami.


- Plus tard Yoichi, je dois l'arrêter, je fais mon travail.



Sasuke sortit les menottes et les empoigna aux poignées de Yuki Samoto.



- Vous êtes en état d'arrestation, lui informait le ténébreux. Pour le meurtre de Mako Sato. Vous avez le droit de garder le silence, tout ce que vous direz pourra être retenu contre vous au tribunal.


- Ne vous inquiétez pas Mr Tamazachi. Je vais bientôt revenir, ce n'est qu'une simple méprise.


- Je vais appeler votre avocat.


- Oui, merci lâchait Yuki Samoto avant de sortir de la salle en compagnie de Sasuke et Naruto.



Itachi les suivit ainsi qu'Aiko et d'autres policiers en uniformes. Quelques minutes plus tard, Yuki Samoto se retrouva dans une salle d'interrogatoire, assis devant une table. Sasuke debout et Itachi en face du suspect.



- Je ne parlerais qu'en présence de mon avocat, aboya Yuki.


- Mais ne vous inquiétez pas, il va arriver et il a intérêt à être très bon.


- Je n'ai rien fais, je n'ai pas tué Mako Sato. Je ne la connaissais même pas.


- Pourtant, un témoin affirme le contraire, intervenait Sasuke.


- Qui ça ? Ayame Iwasawa ? C'est lui qui a tué cette fille, pas moi. Alors acharnez vous sur lui, pas sur moi.


- Ah oui !! Pourtant, il dit que vous draguiez Mako où il travaillait avec Amy. Ils s'étaient même séparés car il était jaloux de vous. Elle ne supportait pas sa jalousie.


- C'est que des conneries.



Tout à coup, un homme en costume entra dans la salle.



- Ne parlez plus Mr Samoto.


- Vous êtes son avocat? lui demanda Itachi. C'est parfait, on va pouvoir commencer.


- Que reproche t-on à mon client ?


- Meurtre sur Mlle Sato avec lequel il entretenait une liaison.


- C'est faux, criait Yuki en se levant.


- Calmez vous, intervenait son avocat en le faisant se rasseoir. Vous n'avez pas de preuves.


- Si, justement, disait Itachi en prenant une pochette où se trouvait un téléphone portable. Vous le reconnaissez ?



Le teint de Yuki Samoto devenait soudain blanc, et son air stressé monta en flèche.



- C'est le portable de Mako Sato. Et le dernier message sur son répondeur, c'est le votre.



Itachi prit le portable et appuya sur une touche.



''Vous avez un nouveau message, le ''19 aout à 19h30''.



<<Salut ma puce, c'est Yuki. Je ne vais pas pouvoir venir ce soir, j'ai une grande réunion de prévu, désolé. On se voit demain. Bisous, bye.>>



- Et après, ce n'est pas un crime d'avoir eu une liaison avec Mako.


- Alors pourquoi vous avez affirmé le contraire ?


- Mr Tamazachi est quelqu'un de vieux jeu qui adorait sa fille. Il n'aurait pas aimé que j'ai une relation avec une autre femme peu de temps après Amy.


- Et il vous aurait enlevé votre promotion de directeur adjoint.


- Oui... Mais je n'ai pas tué Mako.


- Ça, cela reste à prouver, lui rappelait Itachi en lui mettant un papier devant Yuki. Cela nous permet de prélever votre ADN pour le comparer au fœtus de Mako Sato.


- Quoi ? Lâcha Yuki surpris. Mako était enceinte ?


- Oui, de deux mois. Vous l'ignorez ?



Yuki hocha la tête pour confirmer la réponse. Il mit sa main sur ses yeux et lâcha des ''c'est pas vrai'' !! Tenten entra dans la salle et mit un coton tige dans la bouche de Yuki et préleva un échantillon d'ADN.



- Pas la peine de perdre votre temps, informait Yuki. C'est moi le père.



Tenten regarda Itachi qui hocha la tête pour lui dire de le faire quand même.



- Je vous place en garde à vue pendant vingt quatre heures.


- Il a le droit de faire ça? Demanda le suspect à son avocat.


- Oui, mais s'ils n'ont rien, ils vont vous relâcher.



Yuki fut emmené dans une cellule laissant à Itachi et son équipe vingt quatre heures pour trouver d'autres preuves sur la culpabilité de Yuki Samoto.



Pov Sakura


J'habillais Naoki car je prévoyais de sortir. Il fallait que j'aille à la mairie récupérer quelques papiers. Une fois fais, je sortis de l'appartement et allais jusqu'à la voiture. Je mettais le siège derrière avec Naoki et montais à l'avant. Je roulais ensuite une bonne dizaine de minutes jusqu'à la mairie. Je trouvais une place dans un parking devant celle-ci? Je dépliais la poussette et déposais le siège auto adapté à celle-ci. Je vérifiais que mon fils dormait bien et allait à l'intérieur de la mairie.



Je me dirigeais vers l'accueil et l'hôtesse me guida dans le service d'état civil. Je pris un ticket et attendis mon tour. Vingts minutes plus tard, ce fut le mien et après quelques échanges de papiers et signatures, je repartis vers l'extérieur. Mais au moment où j'étais dehors, j'entendis mon prénom. Je me retournais et vis mon démon du passé. Bon sang !! Qu'est ce qu'il fichait là ?



- Dégage! lâchais-je révulsé par sa présence.


- Je t'en prie Sakura. Ne me renie pas.


- Laisse moi tranquille, je t'avais dit de ne plus venir me voir et en plus tu m'espionnes!


- Non, haussa t-il le ton. Je travaille au ministère et je venais livrer un colis à la mairie lorsque je t'ai aperçu. J'ai changé tu sais. J'ai un travail, une vie sans histoire. Je te jure que c'est vrai.


- Écoute papa, je ne mets pas en doute ce que tu dis, mais tu m'as fais trop souffrir et il va falloir énormément de temps pour t'accepter.


- Je t'aime Sakura !! Et je voudrais aussi voir grandir mon petit fils.


- Ne l'approche pas! l'informais-je d'un regard menaçant.



Sans rajouter quoi que ce soit, je repris mon chemin jusqu'à ma voiture. Où que j'allais, il fallait qu'il soit sur mon chemin. Cela allait être dur, très dur de lui faire confiance à nouveau.



Pov Ayame Haruno


J'avais encore échoué. Elle allait jamais me pardonner. Pourtant, je ne perdrais pas espoir. Je continuerais ma petite vie rangée pour lui prouver que j'avais bel et bien changé.



Soudain, alors que j'allais monter sur mon scooter, on m'empoigna par derrière et me tira quelques mètres plus loin. Je fus projeter contre un mur. L'horreur lorsque je reconnus mes agresseurs.



- Tu te souviens de moi Ayame ?


- Qu'est ce que tu me veux Seiji ?


- Mon fric !!


- Je ne l'ai pas.



Je reçus un gros coup dans mon ventre. Putain !! Qu'est ce que cela faisait mal !!



- Alors, où est mon fric ?


- Je te jure que je ne l'ai pas.



Il me redonna un autre coup dans le ventre et cette fois ci, je me pliais en deux.



- Ne me prends pas pour un con, lorsque les flics t'ont arrêté, il n'y en avait pour vingt millions de Yen. Et ils n'ont repris que quinze millions.


- Je n'ai pas les cinq millions. Je te le jure.


- Tu mens très mal.


- Si je les avais, tu crois que je travaillerais ?


- Qui sais ? C'est peut être une couverture.


- Tu es trop con.



Cette insulte me valut un autre coup; mais dans la figure. Il n'y allait pas mollo avec les coups, il m'empoigna encore plus durement alors qu'un filet de sang s'échappa de ma bouche.



- Écoute moi bien Ayame. Je te laisse jusqu'à la fin de la semaine pour m'apporter le fric sinon je risquerais de faire une connerie.


- Dis moi Ayame, intervenait son complice. Elle est jolie ta fille, ce serait dommage si lui arrivait quelque chose.


- Ne la touchez pas, elle n'a rien avoir là-dedans!


- Alors apporte nous l'argent.


- Mais je ne l'ai pas, insistais-je en le regardant dans les yeux.


- Trouve le alors, il en va de la vie de ta fille. Et tu n'as pas intérêt à prévenir les flics.



Sur cette dernière phrase, il me donna un coup ultime dans le ventre. Je m'écroulais au sol, me tenant la partie touchée. Comment allais-je faire pour trouver l'argent que je n'avais même pas ? De toute façon, je n'avais pas le choix, sinon ils s'en prendraient à Sakura. Et ça, je ne me le pardonnerais jamais s'il lui arrivait quelque chose par ma faute.



Pov Naruto


Il était 12h30 et je déjeunais avec Sasuke et Aiko. Nous étions en train de faire un topo sur la situation.



- Vingt quatre heures, c'est court pour trouver d'autres indices sur Yuki Samoto, déclara Sasuke.


- Surtout si on trouve rien, appuyais-je en avalant une lampé de ramens.


- Soyez pas pessimiste les gars, intervenait Aiko. Quand on fouille bien, on trouve.


- Salut, disait Kiba en s'asseyant à table. J'ai peut être quelque chose d'intéressant pour vous. J'ai penché toute la matinée sur le meurtre de Takemi Sato, le père de Mako. Et sur le rapport, il est inscrit qu'il a été étranglé avec sa cravate, donc j'en ai déduis qu'il n'était pas prémédité.


- Donc, il connaissait son agresseur, constatais-je.


- C'était un homme qui aimait son travail, il restait tard dans la soirée dans son bureau chez lui. Certainement que l'assassin savait ses habitudes et qu'il en a profité pour le tuer.


- Je ne pense pas, contesta Sasuke. Si c'était un meurtre non prémédité, l'agresseur n'était pas venu pour le tuer mais peut être pour parler.


- De quoi ? Demandais-je.


- Le mobile du crime, déclara Kiba en avalant une gorgée de limonade.


- Il va falloir interroger celui qui a enquêté sur cette affaire, déclara Sasuke.


- C'était un certain Takechi Yuri, il travaille toujours au commissariat sud de Tokyo en tant que capitaine.


- Si tu veux, je viens avec toi, lui proposais-je.


- Merci, je veux bien.



Soudain, Neji et Shika arrivèrent dans la salle.



- Vous nous avez pas attendu, parlait Neji en s'asseyant à table.


- Et puis quoi encore, j'avais faim moi, lançais-je en avalant encore une lampé de ramens.


- Vous avez trouvé quelque chose sur le nouveau meurtre? demanda Aiko.


- Ouais, répondit Neji en mordant dans une bouchée de riz. Yoko Karachi vivait depuis deux ans dans l'appartement. Célibataire, elle travaillait chez un bijoutier au centre de Tokyo. On a interrogé la patronne et elle nous décrit Yoko Karachi comme une employée modèle.


- On a fait les relevés de ses comptes et il y a deux similitudes avec ceux d'Amy Tamazachi, continua Shikamaru. L'un est un magasin de bricolage et l'autre une supérette du coin. D'ailleurs elle revient assez régulièrement.


- J'ai déjà appelé le responsable pour qu'il me faxe la liste des employées. On verra s'ils ont un casier judiciaire, termina Neji.


- Bravo les gars, les félicitais-je. Au faite, où est le boss ?


- Il avait un déjeuner spécial, lui répondit Aiko. Je n'en sais pas plus.



Pov Itachi


J'étais dans ma voiture et me garais dans le parking de ce restaurant quatre étoiles... Je me demandais si j'avais bien fais d'accepter ce déjeuner. Je quittais ma voiture sans oublier de la fermer et me dirigeais vers le bâtiment. A l'intérieur, le maitre d'hôtel m'accueillit.



- Mr Yoichi Tamazachi m'attend, lui disais-je.


- Bien monsieur, veuillez me suivre s'il vous plait.



Il m'emmena quelques mètres plus loin, où je retrouvais Yoichi attablé, regardant par la fenêtre.



- Mr Tamazachi, votre invité est arrivé, disait le maitre d'hôtel.


- Merci, répondit-il en se retournant.



Je m'asseyais et le maitre d'hôtel nous donna les menus.



- Merci d'avoir accepté de venir.


- Merci à toi de m'avoir invité.


- Tu sais Itachi, je vais être franc avec toi. Si je t'ai invité, c'est pour parler de Yuki Samoto.


- C'est mon enquête Yoichi. Ne t'en mêle pas.


- Comment veux-tu que je ne m'en mêle pas lorsque tu mets mon adjoint en prison ?


- Il est suspecté de meurtre Yoichi.


- Il n'a pas tué cette fille.


- Comment peux-tu en être sûr ?


- C'est un mec bien Itachi. Il allait épouser ma fille, et je le considère comme mon propre fils.


- Change de fréquentations Yoichi. Ton sois disant fils avait une liaison avec Mako Sato, la personne qu'il est suspecté d'avoir tué. Il lui avait même fait un enfant si tu veux tout savoir.



J'aurais dû peut être fermer ma grande bouche. Yoichi avait les yeux grand ouvert me regardant totalement surpris.



- Yoichi.... Je suis désolé, je n'aurais pas dû t'en parler.



Les mains sur ses yeux et ses coudes sur la table, Yoichi semblait totalement ailleurs. Il avait reçu à cause de moi, un coup de massue sur la tête.



- Écoute Yoichi, cela ne voudrait pas dire qu'il l'a tué, mais il faut que je te poses quelques questions.


- Ok, finissons-en.


- Est ce que tu sais ce que Yuki faisait dans la nuit du 19 au 20 août?


- Je ne sais pas, j'étais chez moi, je ne sais vraiment pas.


- Dans un message il dit qu'il était dans une grande réunion.


- Non, la seule qu'il y avait eu, c'était le 31 Aout, toujours à la fin du mois.


- Tu es sûr ?


- Oui, certain, s'il avait eu une réunion, alors ce n'était pas au boulot.


- Curieux !!



Mon instinct de flic me disait que cette histoire de réunion était du pipeau. Mais pourquoi ?...... Mais bien sûr !!!



- Écoute Yoichi, je dois y aller, désolé.


- Mais qu'est ce que tu as Itachi ?



Je ne pris pas la peine de répondre et sortis du restaurant en vitesse pour me rendre au commissariat. Je vis toute ma bande à table en train de déjeuner.



- Et ben dit donc, ton déjeuner spécial était court, remarqua Sasuke.


- Écoutez, Yuki Samoto n'avait pas de réunion le soir du meurtre de Mako Sato. C'est Yoichi Tamazachi qui vient de me le dire.


- C'était donc avec lui que tu avais rendez-vous? demanda Aiko.


- Oui... Kiba, tu m'épluches à fond le dossier d'Ayame Sato. J'ai l'impression qu'il y a un lien avec le meurtre de sa fille.


- J'ai rendez-vous avec le capitaine Takechi Yuri, c'est lui qui avait enquêté sur ce meurtre. J'y vais avec Naruto tout à l'heure.


- Non maintenant, nous n'avons pas beaucoup de temps.


- Ok, répondit Kiba en se levant en même temps que Naruto.


- Shika, Neji, vous avez du nouveau pour les deux autres meurtres?


- Oui, me répondit mon lieutenant à la coupe ananas. Il y a deux similitudes entres les deux relevés de comptes, l'un est un magasin de bricolage et l'autre une supérette. On doit me faxer la liste des employées pour voir s'il n'y en a pas un qui a un casier judiciaire.


- Et bien qu'est ce que tu attends ? Va voir si la liste est arrivée!



Shika se leva surpris du ton que j'employais. Je trouvais que cette affaire avait trop duré et qu'il fallait activer.



- Qu'est ce qui te prend tout à coup? Me demanda Aiko.


- J'aimerais que cette enquête soit résolu le plus vite possible.


- Ce n'est pas en nous mettant la pression qu'on va correctement la résoudre. Déstresses !!


- Comment veux-tu que je me calme lorsque j'ai un procureur derrière mes fesses qui veut des résultats? Si ça continue, il va remettre un innocent en prison.


- Je sais, mais arrête de te comporter en tyran. Prends cinq minutes pour manger sinon cette affaire va te bouffer.



J'abdiquais en m'asseyant à table. Elle me tendit une boulette de riz que je pris volontiers car je n'avais rien avalé ce midi.



Pov Kiba


Nous arrivions, Naruto et moi au parking du commissariat sud de Tokyo. On entrait dans le bâtiment, saluant au passage le policier de garde à l'entrée.



- Bonjour, disais-je au policier derrière son comptoir. Je voudrais voir le capitaine Takechi Yuri s'il vous plait.



Je lui mis ma plaque devant lui et il se leva brusquement.



- Je vais aller voir s'il est disponible lieutenant.



Quelques minutes après, le capitaine nous accueillit en personne.



- Veuillez me suivre messieurs.



Nous nous exécutions et entrions dans son grand bureau.



- Que puis-je faire pour vous aider, et pourquoi êtes vous venu ici, ce n'est pas votre juridiction?


- Vous avez enquêté sur le meurtre de Takemi Sato et nous voudrions vous poser quelques questions.


- Oui, je me souviens très bien de cette enquête, même si cela fait huit ans. J'étais à cette époque que sergent et j'étais arrivé en premier sur les lieux avec mon collègue.


- Nous avons repris l'affaire car sa fille a été assassiné.


- Oui, je suis au courant, la pauvre fille.


- Nous pensons que le meurtre de son père est lié au sien. Y avait-il des différents entre eux, un ennemie commun?


- Vous savez, il était un directeur assez sympa, mais lorsqu'un garçon approchait sa fille, il devenait un tyran. Il l'aimait tellement sa fille qu'il aurait pu renvoyé n'importe quel élève pour ça.


- Et vous les avez interrogé ?


- Impossible, le haut lieu refusait car certains élèves était issus de famille riche et les parents n'auraient pas aimé.


- Il s'agissait quand même du meurtre d'un directeur.


- J'ai eu la même réaction, mais avec le peu d'indices qu'on avait, ils pensaient que cela ne servait à rien.



J'étais sidéré de constater que l'enquête avait été bâclée. Nous partîmes quelques minutes après, avec l'intention de retourner dans cette université sous l'accord de notre commissaire.



Pov Shikamaru


- J'ai un nom, disais-je à mon supérieur. Hoshiro Natakata, condamné à plusieurs reprises pour vol et violence sur sa femme. Il travaille dans le magasin de bricolage à quelques mètre du domicile d'Amy.


- Ok, Je vais obtenir un mandat tu y vas avec Neji, et vous me le ramenez.



Nous acquiescions et partîmes en n'oubliant pas de mettre le gyrophare. Je l'enlevais pour ne pas alerter le futur suspect. Nous entrions dans le magasin avec deux policiers en uniformes. On se dirigea ensuite vers l'accueil, où nous vîmes une belle jeune femme aux cheveux blond.



- Bonjour, disais-je en lui montrant ma plaque. Nous cherchons un certain Hoshiro Natakata, s'il vous plaît.


- Là-bas, me répondit-elle en pointant un homme brun d'une quarantaine d'année mettant des produits sur une étagère. EH !! HOSHIRO, IL Y A LA POLICE QUI VOUDRAIT TE VOIR.



Oh la conne !! Pas très discrète la blonde. Aussitôt, le concerné se retourna vers nous et prit la poudre d'escampette.



- Je prends par derrière, cria Neji en me voyant poursuivre l'homme.



Je courrais dans les rayons et aperçus l'homme entrez dans ce qui semblait être une réserve... Je le poursuivis à l'intérieur et l'aperçut se faufilant dans les allées. Je fis signe au policier de prendre sur la droite alors que moi je prenais sur la gauche. J'avançais rapidement en restant très prudent. Soudain, j'entendis du bruit derrière moi. Je me retournais et vis un transpalette électrique se diriger droit vers moi. Je me décalais de justesse sur le côté évitant cette machine.



A son bord, Hoshiro Natakata continuait sa route sur sa monture, certainement vers la sortie. Je me mis à courir vers sa direction et le vis soudain descendre de la machine pour emprunter la sortie de secourt. A seulement quelques mètres de lui, j'empruntais également cette porte. Une fois à l'extérieur, je l'aperçus courir le long de la ruelle qui menait à l'avenue... Mais, alors qu'il était à dix mètres de cette avenue, Neji apparut devant Hoshiro, braquant son arme sur lui.



- Lève les mains! cria mon coéquipier faisant s'arrêter le suspect.



A sa hauteur, je lui mis les mains derrière le dos et lui enfilais les menottes.



- Hoshiro Natakata, déclara Neji. Vous êtes en état d'arrestation pour le meurtre d'Amy Tamazachi et de Yoko Karachi.


- Non, j'ai tué personne moi, se défendit le suspect.



Pov Temari


J'avais finis en priorité l'autopsie de Yoko Karachi. Mon travail n'était pas facile et était même assez pénible, surtout de voir des jeunes femmes sur cette table. Je l'auscultais au peigne fin, chaque fibre trouvé sur elle, ou la moindre petite trace d'ADN pouvait nous emmené au tueur. Pourtant, je ne trouvais rien, l'assassin était méticuleux. Mais alors que je regardais les pieds de la jeune femme, je découvris avec bonheur un bout de peau coincé à l'ongle du grand orteil.



Avec une pince, je mis ce bout d'ADN dans un récipient direction les bureaux de Tenten. Je glissais ensuite l'indice dans un sachet en plastique. Je finissais mon autopsie et remis le corps dans son placard, XD. J'enlevais ma blouse et filais au commissariat pour remettre mon rapport au commissaire Uchiwa.



Dans les couloirs du commissariat, je rencontrais Sasuke.



- Où est Itachi ? J'ai une bonne nouvelle pour lui.


- Dans la salle interrogatoire, on a peut être arrêté le tueur en série.


- D'accord, alors compare son ADN à ce morceau de peau. Il n'appartient pas à la victime donc j'en conclus qu'il appartient au tueur. Je vais le donner à Tenten pour l'analyser.


- Et demande lui de venir prélever alors l'ADN du suspect qu'on a arrêté! me demande t-il en prenant mon rapport d'autopsie.



Je prenais donc l'ascenseur et me rendis dans l'antre de Tenten. Je la vis en plein boulot, pianotant sur son ordinateur.



- Salut Tenten, disais-je en m'arrêtant devant elle.


- Salut Temari, tu as quelque chose pour moi?


- Ouais, un morceau de peau retrouver sur la victime, déclarais-je en lui tendant le sachet en plastique.


- Mmm, intéressant, lâchait-elle en prenant le petit flacon. Je l'analyserai plus tard quand j'aurais fini l'analyse du sang trouvé chez Yoko Karachi. En espérant peut être que ce soit celui du tueur.


- Il faut que tu ailles dans la salle d'interrogatoire, prélever de l'ADN au suspect qu'ils viennent d'arrêter!


- Ok, je vais y aller... Ah la la !! Je suis vraiment sollicité aujourd'hui.


- Que feront-ils sans toi ?



Tenten m'adressa un sourire, prit son accessoire d'ADN et s'engagea dans l'ascenseur.



Pov normal


- Non, non et non, je n'ai tué personne, répéta encore et encore le suspect.


- Alors pourquoi tu t'es enfui ? Demanda Neji.


- J'ai eu des problèmes dans le passé. Que j'ai payé d'ailleurs. Et la dernière fois que les flics sont venu au magasin, ils m'ont arrêté pour harcèlement envers mon ex-femme, mais c'était du pipeau. Elle voulait se débarrasser de moi.



Derrière la vitre, Itachi assistait à l'interrogatoire, septique sur la culpabilité de Hoshiro Natakata. Soudain, Sasuke entra dans la petite salle sombre.



- Itachi, j'ai croisé Temari dans le couloir. Elle m'a donné le rapport d'autopsie et elle a récupéré un bout de peau sur le corps de la victime.


- Génial, on va le comparer avec l'ADN de Hoshiro Natakata.


- J'ai déjà demandé à Temari de dire à Tenten de monter.


- Parfait.



Soudain, Tenten entra dans la pièce. Itachi l'emmena dans la salle d'interrogatoire où elle y préleva de la salive avec tout l'accord du suspect qui déclarait que cela allait le disculper. Il fut ensuite emmené dans une cellule en attendant les résultats.



Une heure après, Naruto et Kiba revenaient de l'université. Trouvant l'équipe au complet dans la salle de réunion.



- J'ai des news, s'exclama Naruto. A l'université, on a rencontré le directeur qui avait succédé à Takemi Sato. Il avait été lui même professeur à l'époque.


- La belle promotion, constata Sasuke.


- Il nous a donné un alibi. Il était avec des amis ce soir là. Il nous a donné les noms, il n'y a plus qu'à vérifier.


- Ok, je m'en charge, se dévoua Aiko.



Elle sortie de la salle pour se rendre dans son bureau. Puis, Kiba lui fit le rapport au commissariat.



- Bâclé, s'indigna Itachi. Ils ont bâclé l'affaire car le haut lieu ne voulait pas les interroger pensant que ces familles riches n'auraient pas aimé?


- Ouais, et il a ajouté que Takemi Sato aurait renvoyé n'importe quel élève s'il touchait à sa fille.


- Voilà le mobile, lança Neji. Yuki Samoto drague Mako Sato. Le père le découvre, menace de le virer quelques semaines avant le diplôme.


- Oui ça colle, poursuivit Sasuke. Yuki va chez lui pour le résonner, mais le directeur ne cède pas donc Samoto le tue, d'où le meurtre non prémédité.


- C'est bien comme théorie, mais il va falloir des preuves.



Dans le laboratoire, Tenten finissait d'analyser le sang trouvé sur le sol. Puis, elle rentra les données dans l'ordinateur. N'obtenant pas de nom, elle compara cet ADN à plusieurs affaires non résolu. L'ordinateur donna une réponse laissant sans voix la scientifique.



Après plusieurs comparaison, elle obtenue des résultats encore plus incroyable. Elle prit le téléphone et demanda à son patron de venir ainsi que Sasuke. Quelques minutes plus tard....



- Vu ta voix au téléphone cela devait être sérieux, disait Itachi en arrivant vers elle suivit du cadet des Uchiwa.


- Parce que ça l'est, déclara la jeune femme très sérieusement. Tiens, c'est le résultat de la goutte de sang prélevé sur le sol.



Itachi prit la feuille et lisait le résultat.



- C'est une femme et elle est AB négatif. Je l'ai comparé à plusieurs affaires et j'ai obtenu ce résultat.



Tenten appuya sur un bouton et l'ordinateur afficha le visage d'un homme qui rendit totalement muet le pauvre Itachi qui en lâcha le papier qu'il avait entre les doigts.



- C'est une blague, j'espère ? Demanda Sasuke.


- Non, ce n'est pas l'ADN de la victime, mais certainement celui de la jeune femme qui se trouve à l'hôpital. J'ai comparé et j'ai trouvé des allèles en commun, il y a aucun doute possible Itachi.



Itachi n'en croyait pas ses yeux, mais pourtant la réalité était bien là, Sasuke était aussi surpris sur son grand frère.



- On aurait une petite sœur ? S'exclamaient les deux frères.



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