La tentation : Sakura Haruno

Chapitre 6 : Chapitre 05

Catégorie: M

Dernière mise à jour 08/11/2016 19:27

 

Chapitre cinquième

 

 

 

 

-        Sasuke ! Là-bas !

Sasuke releva la tête. Cela faisait de longues heures qu’il endurait le martyre à cause de son épaule déboîtée et qu’il ne s’efforçait plus que de mettre un pied devant l’autre et de recommencer, en évitant de penser. Droite, gauche, droite, gauche… Cela lui rappelait un peu l’armée.

Comme Sakura le tirait par son bras valide, il sortit de sa torpeur.

-        J’aperçois de la fumée provenant de l’autre côté de cette colline. Sans doute cache-t-elle un village ?

Fronçant les sourcils, Sasuke regarda dans la direction que la jeune femme lui indiquait, mobilisant tout ce qui lui restait d’attention. Après un moment, il vit en effet de la fumée s’élever lentement au-dessus des arbres.

-        Vous s’entez-vous en état de marcher encore, lui demanda-t-elle, ou préférez-vous que j’aille chercher du secours ?

-        Ça ira, ne vous inquiétez pas pour moi. Voyons d’où vient cette fumée. Avec un peu de chance, nous trouverons un téléphone ou une voiture.

Sasuke se remit en marche, coupant directement à travers les arbres vers le sommet de la colline.

Une fois qu’ils furent arrivés en haut, ils étaient tous deux hors d’haleine. Ils distinguèrent alors en contrebas une petite cabane en bois nichée dans une clairière. La fumée sortait d’une cheminée en pierre.

-        Voici au moins un endroit où passer la nuit, déclara Sakura en cachant sa déception.

Elle se tourna vers Sasuke, et s’inquiéta de sa pâleur.

-        Vous avez besoin de vous reposer. Ces gens nous accorderons sans doute l’hospitalité.

Certes, se dit Sasuke, c’était une chance de trouver âme qui vive dans cette forêt. Pourtant, quiconque avait décidé de se retirer dans ces montagnes ne devait pas beaucoup aimer la compagnie… Apprécierait-il d’être dérangé le soir par des étrangers ?

Quelques explications se révéleraient indispensable. Pourtant, le temps pressait. Sasuke se sentait à bout de forces.

Ils n’avaient plus qu’une cinquantaine de mètres à parcourir pour atteindre la cabane, lorsque Sasuke trébucha sur une racine et tomba lourdement sur le sol, incapable de mobiliser l’énergie pour se rattraper.

-        Sasuke ! hurla Sakura en accourant pour le secourir.

Désemparée, la jeune femme regarda autour d’elle. Sasuke paraissait inconscient, et il pesait trop lourd pour qu’elle espère le porter. Sans plus attendre, elle courut vers la cabane et frappa à la porte.

-        Ouvrez-moi, par pitié ! cria-t-elle comme personne ne répondait. J’amène un blessé.

Au bout de quelques secondes, qui lui parurent des heures, la porte s’entrebâilla doucement, puis une vieille femme parut dans l’encadrement, l’air mal à l’aise.

-        Merci, lança aussitôt Sakura. Mon ami se trouve là-bas.

La vieille femme s’approcha de Sasuke, qui gisait toujours sans connaissance.

-        Nous avons marché pendant des heures, reprit Sakura d’une voix lasse. Il semble très mal en point. Et je ne sais pas quoi faire. Il faudrait le transporter dans la maison. Y a-t-il quelqu’un d’autre ici pour nous aider ?

Pour la première fois, Sakura vit son interlocutrice sourire. La vieille femme lui adressa un regard rassurant.

-        J’habite seule ici, mais nous nous débrouillerons.

Elle se pencha sur Sasuke.

-        De quoi souffre-t-il ?

-        Il est blessé à la tête. Mais c’est surtout son épaule qui m’inquiète.

L’inconnue ôta le bandage du front de Sasuke et inspecta la plaie, puis elle toucha légèrement l’épaule du blessé. Il émit un grognement sans toutefois reprendre conscience.

-        Son épaule est déboîtée. Il ne faut pas la laisser comme cela. Plus le temps passera, et plus nous éprouverons de difficulté à la remettre en place.

Sakura observait avec stupéfaction la tranquille assurance et les gestes experts de son interlocutrice.

-        Comment savez-vous tout cela ?

-        J’ai travaillé comme infirmière pendant de nombreuses années dans la ville d’à côté. Je suis à la retraite depuis longtemps, mais je n’ai pas perdu la main. Aidez-moi.

Elle indiqua à Sakura comment tenir le blessé tandis qu’elle s’occupait de son épaule.

-        Mieux vaut opérer cette petite manipulation avant qu’il ne se réveille. À cause de la douleur, vous comprenez ?

Maintenant, fermement Sasuke, Sakura ferma les yeux. Elle ne voulait pas le voir souffrir, même si elle comprenait la nécessité de ce que la vieille femme s’apprêtait à accomplir.

L’inconnue eut un geste brusque, et Sasuke poussa un grand cri. Puis la tête du blessé retomba sur le côté, et sa bienfaitrice hocha la tête, visiblement satisfaite.

-        Voilà. Tout est rentré dans l’ordre sans trop de peine.

Un instant, Sakura se demanda tout de même si Sasuke penserait de même.

-        Il faut le mettre au lit, maintenant, reprit la vieille femme. Le problème, c’est qu’il est bien trop lourd pour que nous le transportions.  

Elle frotta les mains de Sasuke et lui parla doucement. Stupéfaite, Sakura vit alors le blessé ouvrir les yeux. Elle était si soulagée de le voir reprendre conscience qu’elle se retint pour ne pas lui sauter au cou.

-        Sasuke ! Comment vous sentez-vous ?

Sasuke considéra Sakura d’un regard désorienté. Puis, ses yeux se tournèrent vers la vieille femme agenouillée à côté de lui.

Elle souriait en lui tapotant la main.

-        Bonsoir, Sasuke. Pouvez-vous marcher jusqu’à la cabane ?

Il acquiesça d’un mouvement de la tête, tout en restant méfiant.

-        Comment vous appelez-vous ?

-        Maria Vantes. Ne vous inquiétez pas, je suis là pour vous aider. Mais vous devrez y mettre un peu du vôtre, vous comprenez ?

Sasuke ferma les yeux un instant, comme pour rassembler toutes ses forces, puis les rouvrit et opina de nouveau. Les deux femmes le soutinrent tandis qu’il se levait. Il grogna en serrant son épaule contre son torse.

-        Oui, vous souffrirez de votre épaule pendant quelques jours encore, mais le pire est passé. Quant à ce bobo à la tête, cela ne semble pas très grave. Nous soignerons cela tout à l’heure, à la maison.

Sasuke regarda Sakura, incrédule.

-        Comment avez-vous trouvé une infirmière en pleine forêt ?

Pour toute réponse, Sakura se contenta de sourire.

Sasuke se mit en marche, mais la tête lui tournait un peu. Dieu qu’il détestait se sentir ainsi diminué, obligé de se reposer sur ces deux femmes ! Il parvint tout de même à aller jusqu’à la cabane.

Celle-ci ne comprenait qu’une grande pièce principale, tout en longueur, éclairée en son milieu par les flammes d’une cheminée. La vieille femme désigna à Sasuke un sofa situé non loin du feu.

-        Allongez-vous là.

Elle disparut dans le fond de la pièce et revint quelques instants plus tard avec une bassine pleine d’eau chaude et un linge propre.

-        Laissez-moi examiner votre tête.

Sakura, qui se sentait inutile, s’approcha de la cheminée et tendit les mains vers les flammes.

-        J’ai de la soupe sur le feu, lança Maria sans se retourner. Servez-vous. Le pain se trouve sur la table. J’en aurai bientôt fini avec ce jeune homme.

Malgré la douleur, Sasuke esquissa un sourire. On ne l’avait plus appelé jeune homme depuis bien longtemps.

-        Mangerez-vous ? lui demanda Maria en plaçant sur son front un nouveau pansement.

-        Votre soupe sent très bon. Et contrairement à mon épaule, mon estomac est en parfait état…

-        Bon. Après le repas, je vous donnerai une tisane médicinale qui vous fera du bien.

Une fois pansé, Sasuke rejoignit Sakura à table. Pendant qu’ils mangeaient, ils firent à leur hôtesse un résumé de leur mésaventure.

-        Mon fils me rend visite plusieurs fois par semaine, leur annonça Maria. Il travaille comme bûcheron au milieu de ces forêts. Je l’attends demain ou après-demain. Il possède un pick-up. Il vous emmènera jusqu’à la ville la plus proche, où vous trouverez un téléphone.

-        Je lui en serai très reconnaissant, répondit Sasuke. Et je crains que nous devions aussi demander l’hospitalité pour la nuit.

-        Le sofa se déplie en un lit pour deux personnes. Je vous donnerai des draps et des couvertures.

Sasuke et Sakura échangèrent un regard embarrassé. À Mexico, le sort s’était acharné pour leur faire partager la même chambre. Il les poussait à présent dans le même lit. Pourtant, ils ne se sentaient ni l’un ni l’autre la force de se lancer dans de longues explications avec Maria qui les prenait sans doute pour mari et femme.

-        Merci de tout cœur pour votre générosité, déclara finalement Sakura.

Sans répondre, la vieille femme se leva et se dirigea vers la cuisinière, sur laquelle sifflait une bouilloire. Elle versa de l’eau chaude dans une tasse, ajouta un mélange de feuilles séchées, mélangea le tout et l’apporta à Sasuke.

-        Voilà qui soulagera votre douleur.

Il but une gorgée du breuvage et grimaça.

-        Ce n’est pas très bon au goût, je vous l’accorde. Mais cela vous détendra et vous aidera à dormir. Demain matin, vous vous porterez beaucoup mieux.

Le temps que Sakura et Maria débarrassent la table, fassent la vaisselle et préparent le lit, Sasuke somnolait déjà.

-        Je ne sais pas ce que contient votre tisane, mais c’est efficace, parvint-elle à articuler.

Incapable de se concentrer, il regardait droit devant lui, les paupières tombantes.

Maria le guida jusqu’au lit.

-        N’essayez pas de résister au sommeil, lui dit-elle tandis qu’il s’allongeait.

Elle se tourna vers Sakura.

-        Il devrait dormir jusqu’à demain, mais s’il se réveille, donnez-lui le reste de cette tisane.

-        Je ne sais comment vous remercier, répondit Sakura, confuse.

-        Alors, ne me remerciez pas. Et reposez-vous, vous aussi.

Sur ce, Maria s’en fut à l’autre bout de la cabane et tira un épais rideau derrière elle, coupant ainsi la pièce en deux.

Sakura soupira de fatigue, puis sortit une chemise de nuit de son sac. Elle jeta un regard vers Sasuke. Il dormait à poings fermés et ne risquait donc pas de la voir se changer.

Quand elle fut en tenue de nuit, elle s’allongea à côté de lui avec d’infinies précautions pour ne pas le réveiller. Elle éprouvait une étrange sensation à se coucher ainsi auprès d’un homme qu’elle ne connaissait pas…

Elle pensa alors à Mogami. Sans doute était-il mort d’inquiétude en ne les voyant pas arriver. Elle songea aussi à la Durit d’huile sélectionnée. Que se passait-il donc ici ? Cet… accident avait-il quelque chose à voir avec les réticences de son oncle concernant sa venue au Mexique ?

Autre question : pourquoi Mogami avait-il embauché quelqu’un comme Sasuke ? Sakura se rendait en effet bien compte que cet homme était différent de tous ceux qu’elle avait vus jusqu’alors.

D’ailleurs, rien ne lui semblait plus familier. La vie paisible dont elle avait rêvé avant son retour dans son pays cadrait si mal avec les événements qui s’étaient succédé depuis son arrivée à Mexico…

Et pour finir, voilà qu’elle partageait le lit d’un homme très séduisant qui lui faisait chavirer le cœur et les sens dès qu’il la touchait ! Son oncle désapprouverait sans aucun doute cette promiscuité…

Avec un soupir, elle se tourna sur le côté pour dormir. Dans l’immédiat, elle ne disposait d’aucun moyen pour calmer les inquiétudes de son oncle.

 

 

***

 

 

Ce fut un grincement de sommier qui la réveilla, quelques heures plus tard. Elle ouvrit un œil. Si la cheminée ne projetait plus dans la pièce qu’une faible lueur, Sakura distingua cependant la silhouette de Sasuke, assis dans le lit.

-        Sasuke ? murmura-t-elle. Comment vous sentez-vous ?

Il porta la main à son épaule.

-        J’ai l’impression qu’on m’a arraché le bras, mais à part ça tout va très bien. Quelle heure est-il ?

Sakura baissa les yeux vers le cadran fluorescent de sa montre.

-        Deux heures, répondit-elle.

Son regard croisa alors celui de Sasuke et le rouge lui monta aux joues. Pendant qu’elle dormait, sa chemise de nuit s’était ouverte, découvrant sa poitrine. Elle offrait ainsi involontairement à son compagnon de lit un bien troublant spectacle.

De son côté, Sasuke avait vivement détourné le regard pour ne pas succomber à la tentation de cueillir le fruit défendu que lui présentait Sakura. Il ferma les yeux un instant afin de se ressaisir.

Quand il les rouvrit, Sakura lui tendait une tasse.

-        Encore cette tisane ! fit-il en grimaçant.

Il prit pourtant la tasse et la vida d’un trait. Le breuvage de Maria avait calmé sa douleur pendant quelques heures et lui avait permis de dormir un peu. En revanche, pour trouver le sommeil en oubliant la femme qui partageait sa couche, il lui aurait fallu un soporifique beaucoup plus puissant.

Il se tourna de nouveau vers Sakura. Il était vain d’espérer ignorer sa présence. À sa grande surprise, il remarqua alors qu’elle avait négligé de refermer sa chemise de nuit. Il sut alors que le sort en était jeté.

-        Votre peau semble si douce, murmura-t-il en rompant le silence. Comment résister à l’envie de la toucher pour vérifier si elle l’est vraiment ?

Comme il approchait la main, Sakura soutint son regard, sans esquisser le moindre geste de recul. Elle paraissait un peu crispée, mais elle souriait.

Sasuke lui caressa la joue. À la lueur vacillante que diffusait la cheminée, les yeux de Sakura prenaient la couleur de l’émeraude. Du doigt, il dessina le contour de ses sourcils, de son nez, de sa bouche, de son menton…

Hypnotisée par cette exploration sensuelle, la jeune femme ne bougeait pas. Sasuke se pencha vers elle, impatient de goûter à ses lèvres. Alors, exhalant un léger soupir, Sakura ferma les yeux dans une attitude de total abandon.

Quand leurs bouches entrèrent en contact, elle frémit de tout son corps, sans pour autant se détourner. À son tour, Sasuke s’abandonna à son instinct et s’empara alors plus pleinement de la bouche qui s’offrait à la sienne.

Timidement d’abord, puis avec plus de hardiesse, elle se serra contre lui. Il crut défaillir lorsqu’il sentit sur sa peau les seins de Sakura. Était-il encore temps de reculer ? C’est qu’elle avait allumé en lui un incendie bien difficile à éteindre. Il l’étreignit un peu plus étroitement.

Au lieu de résister, elle s’agrippait à lui avec fièvre, caressant de la main ses cheveux en bataille.

Sasuke interrompit son baiser pour reprendre son souffle. Il constata que les longs cheveux roses de Sakura cachaient en partie ses joues rosies par le plaisir. Sous la chemise de nuit qui les voilait à peine, les seins de la jeune femme montaient et descendaient au rythme de sa respiration.

-        Est-ce bien raisonnable, mon ange ? murmura-t-il. Croyez-vous que je puisse résister à une telle tentation ?

Son regard était rivé à la bouche si sensuelle de Sakura.

-        Pourquoi résister ? répondit-elle d’une voix hésitante.

-        Votre oncle ne me paie pas pour coucher avec sa nièce. Et puis… nous n’appartenons pas au même monde, mon ange.

-        Cela ne me dérange pas. Pourquoi vous en offusquer ?

Malgré l’assurance qu’elle affichait, Sasuke décela une hésitation dans la voix de Sakura. Les battements accélérés de son cœur trahissaient d’ailleurs un manque d’expérience qui augmentait encore son charme.

-        Je ne voudrais pas abuser de vous, déclara-t-il à regret.

-        Vous n’avez pour l’instant rien fait qui me déplaise, remarqua-t-elle.

Sans attendre la réponse, elle l’entoura de ses bras et se colla à lui, pressant maladroitement les lèvres contre les siennes.

Sasuke succomba à l’envie de glisser une main inquisitrice sous la chemise de nuit entrebâillée de la jeune femme. Sa paume s’empara d’un sein, dont la pointe s’épanouit sous sa caresse.

Alors qu’il avait seulement voulu lui montrer à quel point le jeu qu’ils jouaient était dangereux, il se trouvait pris à son propre piège. À présent, elle s’offrait sans retenue. Il la sentait sous sa main comme un fruit mûr prêt à être cueilli. Aurait-il le courage de la délaisser ?

Comme pour forcer sa réponse, Sakura se débarrassa complètement de sa chemise de nuit. Sasuke fit alors glisser les lèvres sur sa peau et atteignit sa poitrine pleine. Il l’enflamma d’une audacieuse caresse, lui arracha une longue suite de gémissements.

Ils avaient franchi le point de non-retour.

Et puis, il la sentit s’ouvrir, consentante, à une invasion qu’elle n’avait jamais subie.

Troublé au plus haut point par la confiance absolue qu’elle lui témoignait, il la traita avec une infinie douceur, c’est à peine si elle poussa un petit cri lorsqu’il fit d’elle une femme. Sous son regard fasciné, les yeux verts de Sakura semblèrent prendre une couleur plus profonde.

Le rythme d’abord lent qu’il avait imposé à leur chevauchée devint plus endiablé. Pour empêcher sa partenaire de crier son plaisir, il couvrit sa bouche de baisers.

Mais ce fut elle, bientôt, qui mena la danse.

Leurs respirations s’accélérèrent progressivement jusqu’à atteindre un maximum d’intensité, jusqu’à ce qu’ils suffoquent presque. Enfin, ils connurent ensemble la félicité suprême… puis retombèrent épuisés, mais pleinement satisfaits.

De longues minutes passèrent avant que Sasuke ne recouvre quelque peu ses esprits. C’est alors qu’il prit vraiment conscience de ce qui venait d’arriver. Il se leva tandis que Sakura lui lançait un regard interrogateur.

-        Dormez, murmura-t-il pour la rassurer. Je reviens tout de suite.

Il enfila son pantalon et se dirigea vers la porte qu’il ouvrit avec précaution pour éviter tout bruit.

Dehors, les étoiles brillaient par milliers dans un ciel serein. Sasuke pourtant, guère sensible à la beauté de ce spectacle, étouffa un juron.

Il venait de faire la plus grosse bêtise de sa vie. Jamais auparavant il ne s’était laissé détourner de sa mission par une femme. Il n’ignorait pas à quel point une telle faiblesse pouvait se révéler dangereuse.

Levant les yeux, il implora le ciel de lui donné à l’avenir un peu plus de sagesse. Maintenant que Sakura Haruno avait croisé son chemin, il en aurait diablement besoin pour mener à bien sa mission.

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