Complémentaires

Chapitre 5 : Chapitre 3

4284 mots, Catégorie: G

Dernière mise à jour 20/05/2018 00:22


Chapitre 3


«-Vous êtes sûr qu'elle est humaine

-Oui!»

Nous avons répondu en cœur, après lui avoir expliqué toute la situation, elle est resté silencieuse quelque instant avant de commencer à nous questionner.

«-Il ne reste plus qu'une seule hypothèse...»

Enfin je vais savoir, ce qu'il s'est passé

«-Savez-vous pour quel raison j'ai rejoint le cercle de l'aube?

-J'ai entendu quelques rumeurs, selon lesquels tu aurais trouvé ton âme-soeur.

-Eh bien ces rumeurs sont vrai, j'ai rencontré Éric

-Quel est le rapport avec ce qu'il s'est passé?

-Je pense que cette fille, Manon, est ton âme-soeur.»

Non... C'est impossible! Cette fille ne peut pas être mon âme-soeur. Cette HUMAINE ne peut pas être mon âme-soeur. Ça ne ce peut pas, c'est impossible. D'ailleurs les âmes-soeurs ne sont qu'une légendes. Mais si ce n'était qu'une légende Théa n'aurais pas rencontrer le sien.

«-Pourquoi? Comment?

-Je ne sais pas pourquoi, mais quand les âmes-soeurs se touche, ils peuvent rentrer dans l'esprit l'un de l'autre.

-Mais c'est une humaine!

-Éric aussi est humain, c'est très courant que les créatures de la nuit aient comme âme-soeur des humains

-NON! Ça ne peut pas être elle.

-Et pourquoi?

-Je suis d'accord avec Théa. Pourquoi?

-Parce que...»

Elle est toujours si joyeuse, elle dit toujours ce qu'elle pense, elle n'a jamais de mauvaise intentions, elle ne connait pas l'horreur des gens et voit du bien partout et en tout le monde.

«-Nous sommes totalement différent

-Pas tellement, je lui ai parlé et je lui ai posé des questions, son père est très sévère, tout le monde attends beaucoup d'elle comme elle est l'ainée ,un peu comme chez les Harman, chez elle c'est les femmes qui dirige et elle est l'unique fille de sa génération, donc on lui demande de ne faire aucune erreurs, d'être la parfaite petite fille. Tout comme toi. Sauf qu'elle a choisi, de rester elle même d'essayer de répondre à leurs attente sans changer ce qu'elle est, contrairement à toi qui à choisi de devenir le fils modèle en obéissant bêtement aux ordres qu'on te donne.»

Je n'ai jamais vu les choses comme ça j'ai toujours pensé que je me devais de leur obéir et d'être l'enfant qu'ils attendaient, je n'ai jamais pensé que je pourrais tenter d'être moi même tout en les écoutant. Je ne savais pas que Manon avait ce genre de problème, j'étais tellement obnubilé par le faites qu'elle soient amoureuse de moi que je n'avais pas donné d'importance au reste.

«-Je ne suis pas amoureux d'elle...

-Vraiment? Il n'y a rien qui te plaît chez elle, tu la vois vraiment comme tu l'as dit la dernière fois, comme une idiote au physique plus que commun. Parce que ci c'est le cas tu es vraiment comme elle le pensais un crétin.

-Je t'interdit de me traiter de crétin Théa!

-Si tu ne te comportait pas comme tel je ne t'appellerai pas comme ça! Et tu l'as dit toi même tu t'es sentit coupable, c'est toi qui est venu vers elle pour t'excuser personne ne t'y a forcé tu as même défié ta sœur pour le faire et tu ose dire qu'elle n'est pas importante à tes yeux. Imagine là morte, ou en train d'embrasser un autre garçon et dit moi que tu ne serais ni triste ni jaloux!»

Des tas d'image sont apparus devant mes yeux, je la vis allongé par terre sans vie, couverte de sang, le regard vide, comme dans mon rêve, je sentit dans mon ventre un vide et la boule dans ma gorge grossir jusqu'à m'empêcher de respirer, puis elle était dans les bras d'un garçons en train de lui sourire comme elle me le faisait habituellement, alors la colère m'envahis j'eus envie de le frapper, de me transformer pour l'égorger mais en même temps je n'en n'avais pas envie elle paraissait si heureuse à son bras, au bras d'un garçons dont je ne voyais même pas la visage, je savais qu'elle ne serait jamais heureuse si c'était moi à son bras. Et puis je vis ce qui effaça tout, le visage de ma sœur au milieu du conseil, la loi interdisait de tomber amoureux d'un humain sous peine de mort, pour moi comme pour elle.

«-Je ne peux pas! Nous serions exécuté! Et puis je suis sûr qu'elle me déteste.

-Je ne parierai pas sûr ça si j'étais toi, elle encore plus gentille et compréhensive que ce que tu penses, même si elle s'énerve facilement c'est juste qu'elle est têtue et n'aimes pas se faire prendre pour une cruche»

Qu'est-ce-que je devrais faire? Je ne sais pas.

«-J'ai besoin de réfléchir.

-D'accord on va te laisser emmagasiner toute les informations.»


*

* *


Je n'arrête pas de penser à ce qui c'est passé tout à l'heure. Je ne cesse de revoir son esprit. Et si c'était faux, si je n'était jamais allé à la rencontre de son esprit, si tous cela n'était que pure machination de mon esprit à cause du manque de sommeille. Non, c'était réelle, même si j'ai beaucoup d'imagination je serai incapable d'imaginer quelque chose d'aussi étrange. Cet océan était sûrement le plus beau que je n'ai jamais vu, il était sublime, beau mais en même temps si mystérieux, si sombre, si froid. Je n'aurais jamais penser que l'esprit ressemblerait à ça, ou peut être était-ce juste le sien, renfermant des tas de choses au fond de son océan. Tristan tu es vraiment dure à comprendre, mais je relève le défi de découvrir les secret enfoui de cet océan. Maintenant que j'y pense ça ne c'était jamais produit avant, c'était aussi la première fois que l'on se touchait, si ça se trouve c'est à cause de ça. Les cours se terminent enfin mais je ne suis plus autant fatigué que lorsque je suis arrivé je me sens même pleine d'énergie, ça m'a remotivé, j'ai un objectif et je ne compte pas y renoncer de si tôt, je trouverai ce que tu caches Tristan même si cela doit me prendre du temps. Je découvrirai pourquoi j'ai pu rentrer dans son esprit et pourquoi il est si froid. Remplie d'énergie je m'apprête à monter dans le bus quand soudain une main m'arrête, c'est Guillaume, il m'adresse son éternel sourire chaleureux, ses lunettes rectangulaire lui son tomber sur le nez laissant ressortir ses yeux brun oranger, de légère boucle des ses cheveux brun au reflet tombent sur le haut de son front à la peau couleur crème, il me tend un bout de papier:

«-Tiens, si tu as besoins de parler.

-Merci.»

Je suis contente qu’il m’ait donné son numéro, je pourrai ainsi procédé à un interrogatoire complet. Voyant le regard réprobateur du chauffeur de bus, Bruno, je monte dans le bus. M'assoie et entend les ricanements que je connais tellement et que je déteste. Cette affreuse voix me dit:

«-Hou,hou. C'est ton copain.

-C'est vrai Manon? Ce garçons est ton petit ami?

-Bruno, n'écoute pas cet idiot de Jules, si j'ai un petit copain il en sera le dernier au courant, et non c'est seulement un ami».

Je n'ai jamais regardé Guillaume de cet œil là, d'ailleurs je lui est touché la main et je ne suis jamais rentré dans son esprit, peut-être que ça ne fonctionne pas avec tout le monde, mais la question est la même pourquoi? Le bus démarre, nous arrivons à l'arrêt de Zoé, je la cherche dans la foule et la vois, c'est cheveux blond blé brille au soleil, elle m'adresse un grand sourire, qui fait remonter le rosé de ses joues juste en dessous de ses yeux brun, elle s'assoit à côté de moi je m'apprête à lui raconter ce qu'il m'est arrivé quand je m'arrête, c'est comme si quelque chose me disais que je ne devais en parler à personne car c'est dangereux, pour elle comme pour moi si je lui dit, c'est la première fois que je cache quelque chose à Zoé. On arrive enfin là où je descend, comme d'habitude ma mère n'est pas encore là, elle est allé chercher Rémy à l'école donc je dois attendre. Je m'ennuie, je marche en équilibre sur le bord du trottoirs, je compte le nombre de feuille par terre, je met les mains dans les poches quand je sens quelque chose, je le sors de ma poche, c'est le numéro de téléphone que m'a donné Guillaume, je l'examine. Je soupire et décide finalement d'appeler. Ça sonne une fois quelqu'un décroche:

«-allô?»

Je connais cet voix, il n'aurait pas osé, le numéro que Guillaume m'a donné, ce n’est pas le sien, c'est celui de Tristan. Guillaume je t'adore autant que je te déteste.

«-allô, si c'est une blague je vais raccrocher.»

J'étais tellement occuper à bénir et à maudire Guillaume en même temps que j'avais oublié qu'il était encore en ligne. Je prends mon courage à deux mains et dis:

«-C'est moi...

-Manon?! Comment tu as eu mon numéro?!

-Guillaume me l'a donné, je savais pas que c'était le tient, il m'a tendu le numéro et m'as juste dit de l'appelé. J’ai naturellement pensé que c’était le sien.

-J'y crois pas qu'il ait fait ça.

-Je suis d'accord.

-Bon, faut que je te laisse.

-J'en fait quoi de ton numéro?

-Garde le.»

Il raccroche, sur ces deux mots, maintenant je vais pouvoir lui parler quand je veux, ce qui est un sacré avantage pour résoudre ce mystère. C'est à ce moment là que la voiture de ma mère débauche dans l'allée, elle se gare devant moi, elle a comme d'habitude ses lunettes de soleil pour protéger ses yeux bleu gris, elle a ramené ses cheveux de la même couleur que les miens en queue de cheval, ses ongles vernis en rouge cerise font ressortir sa peau couleur neige. Je grimpe dans la voiture, à peine je pose mon dos contre le dossier du fauteuil en cuire qu'il est accueillit à grand coups de pied. C'est la manière de mon frère de me dire qu'il est là et qu'il ne s'est pas fait enlever par des extraterrestre entre temps. Je raconte à ma mère ma journée en omettant bien sure de lui raconter ce qu'il c'est passé à midi. Nous arrivons à la maison, Karl est déjà là, Karl est mon ancien beau-père et le père de Rémy. Je monte dans ma chambre en le saluant à peine. J'arrive enfin dans l'endroit où je passe le plus claire de mon temps, mon antre comme l'appelle ma mère, ma chambre, je m'écrase sur mon lit.

Quand soudain une tête blonde passe par la porte, un petit garçon au aire angélique rentre dans ma chambre avec son éternel sourire et ses yeux noisette au pourtour de la pupille verte, malgré ses sept ans du haut de ses 1m24 c'est sûrement le petit garçon le plus éveillé que je connaisse, élève studieux et modèle, aussi mignon qu'intelligent même si je fait de mon mieux on arrête pas de me comparer à lui, ce qui est assez honteux vu que c'est mon petit frère, tout le monde est fou de lui, en faite il n'y a qu'avec moi qu'il est démoniaque, heureusement il a bon fond de nature alors il est gentil avec moi aussi de temps à autre, même si il me tape tout le temps et qu'il m'énerve je l'adore c'est mon frère après tout, sa petite voix de dessin animé me sort de ma songerie:

«-Manon, maman à dit que tu devais préparé ton sac, ton papa viens te chercher dans une heure.

-D'accord merci Rémy»

J'avais complètement oublié qu'on était vendredi, je vais passer le week-end chez mon père. Je profite de mon dernier moment de paix pour réfléchir. Pour moi réfléchir signifie mettre de la musique danser et chanter, et penser à ce qui c'est passé durant la journée. J'étais fatigué, j'ai reçut un message de Gwendoline qui était en réalité un message de Tristan, je suis rentré dans son esprit, Guillaume m'a donné un numéro de téléphone que je pensais être le sien mais qui était celui de Tristan, le loup de mon rêve les yeux de la même couleur que les siens. D'ailleurs je pense que je vais lui envoyé un message une fois chez mon père. J'entends le klaxon de la voiture de mon père, j'attrape mon sac au passage et descend les escaliers deux part deux. Je suis contente d'y aller même si je ne sais pas vraiment pourquoi. Je sais que mon père n'a pas changé qu'il attend encore de moi que j'excelle dans tout les domaines, qu'il va encore me poser les même questions, et tenter de s'intéresser à moi. Sa voiture est vieille et sale mais au moins elle fonctionne et nous conduit du point A au point B c'est ce qui importe. J'ouvre la portière, il est assis tranquillement sa cigarette roulé à la main, je déteste l'odeur de la cigarette, je retiens un haut-le-cœur et ouvre la fenêtre pour faire rentré l'aire et dire au revoir à ma mère. Je l'embrasse sur la joue:

«-A dimanche maman

-Bon week-end ma puce

-Allez on y va!»

Sur les dernière parole de mon père, nous nous éloignons de la maison. Je regarde mon géniteur, une peau de la même couleur de la mienne ,des yeux noisettes orangers des cheveux brun penchant vers le noir. Après mon déménagement je ne le verrais plus que deux fois par ans, malgré le faite que mon père sois sans emploie il fait toujours de son mieux pour ramené de la nourriture sur la table, il va me manquer. Je ne ressemble pas tellement à mes parents physiquement mais moralement nous avons le même caractère je suis travailleuse comme ma mère et quand je veux quelque chose je fait tout pour l'avoir je suis très têtue, j'ai obtenue mon amour pour la musique de mon père, j'ai également son sens de la répartie et des stratagèmes. Il parle sans cesse de mes notes de ce que je dois faire pour être «un bon exemple pour mes frères et prouver à tous ce que notre famille vaut», j'ai l'habitude de ce petit refrain, il est assez sévère et stricte avec moi, il attend beaucoup de moi et est souvent déçut de mes résultat mais c'est pas grave si je travaille ce n'est pas pour lui, mais pour moi. Nous arrivons chez lui enfin chez nous comme il dit. À peine j'ouvre la porte que je suis accueillie par les cries de mes deux autres petits frère de 4 et 3 ans Pierre et Daniel, Pierre est un petit garçon blond tellement claire que l'on dirait presque du blanc avec des yeux bleu lagon, contrairement à son petit frère, Daniel, qui a des cheveux brun et des yeux de la même couleur que ceux de son père, ils sont tous les deux beau à leur manière. Ma belle-mère,Cathy, les suis en me souriant, elle est gentille, elle est jolie mais la seule chose qui est dommage c'est qu'elle est très maigre. Je leurs dit bonjour avant d'aller dans ma chambre pour ranger mes affaires. Je me demande si Tristan aussi pense à moi, et à ce qu'il c'est passé ce midi...


*

* *


Je pense encore à la révélation de ce midi. Cette fille serait mon âme-soeur. Dire que Guillaume lui a donné mon numéro c'est bien lui qui avait dit qu'il fallait le temps que je me fasse à l'idée qu'elle est mon âme-soeur mais comment peut-elle l'être? Je ne suis même pas amoureux d'elle. Je regarde mon téléphone. Est-ce que je devrais lui envoyer un message? Non, il ne vaut mieux pas, en parler par message ce serait dangereux, le Night Word est partout. Et si il m'entendait parler de ça ils nous tueraient enfin si ma sœur ne le fait pas avant. Il faut que j'aille chasser.

«-Je vais chasser.

-Bien à toute à l'heure.»

Notre famille possède une partie de la forêt, ce qui est très pratique pour chasser, la zone est assez grande pour nous cinq. J'entre dans les bois je peux alors me transformer ou plutôt redevenir moi même. Enfin je sens mes muscles se gonflé, mes bras et mes jambes s'allongent, de longs poils recouvre mon corps, ma vision deviens plus précise et plus claire, les sons paraissent plus fort. Je me sens mieux sous cette forme, mes pattes font corps avec le sol, je suis devenue un prédateur. Enfin je peux chasser, chasser peut paraître affreux mais c'est en faite une merveilleuse expérience, je ne comprends pas pourquoi cela répugne les humains, une grande sensation de liberté nous envahie lorsque l'on chasse, et puis c'est vitale pour nous. Ils ne sont pas beaucoup mieux que nous, nous tuons les animaux d'un coups sec et précis et ne tuons que pour nous nourrir alors que les humains tuent pour un sentiment de puissance et parfois ne tue même pas pour se nourrir ou en gâche la moitié. La seul chose que je pourrais comprendre qu'ils trouvent ça dégoûtant est le faite que nous mangeons le foie et le cœur, mais nous n'avons pas le choix c'est notre instinct qui nous pousse à faire ça. Je cours aussi vite que je peut pour me détendre. J'arrive aux bout de notre propriété, c'est la première fois que viens aussi loin, je vois alors une petite maison, une lumière s'allume une silhouette s'arrête et regarde à travers la fenêtre je n'arrive pas à distinguer son visage puis elle éteint la lumière ouvre la fenêtre et passe sa tête au travers c'est alors que je la reconnaît, comment ce fait-il que Manon vivent ici? Elle m'a dit qu'elle habitait à au moins vingt minute d'ici. Elle regarde la lune et dit comme si elle s'adressait à moi:

«-La lune est rousse ce soir, elle est magnifique.»

C'est vrai que la lune est particulièrement belle ce soir.

«-Manon, viens ici.

-J'arrive!»

C'est vrai que ses parents sont divorcé, ce doit être son père. Je me glisse suffisamment près pour voir à travers sa fenêtre sans me faire repérer. Elle est assise sur son lit entrain de regarder son téléphone, serait-il possible qu'elle veuille me parler? C'est normal qu'elle soit étonné d'être rentrer dans l'esprit de quelqu'un et qu'elle veuille en parler. Et si elle en avais parlé à quelqu'un, se serait affreux le Night World serait déjà entrain de préparer le repas du conseil pour notre exécution. Je dois veiller à ce qu'elle n'en parle a personne si elle ne l'as pas déjà fait, car même si je ne l'aime pas je veux quand même rester en vie. Je me demande aussi, pourquoi a-t-elle eu peur d'un coup? Qu'est-ce-qu'ils ont mes yeux? Elle commence à écrire sur son téléphone, mais je ne pourrais pas lui répondre avant d'être rentré à la maison. De quoi veut-elle me parler? J'ai beau me tordre dans tout les sens je ne vois pas ce qu'elle écrit. Soudain deux petits garçons ouvre la porte à la volée entrent sautent sur le lits et entreprennent à lui grimper dessus, l'un est blond presque blanc et l'autre est brun . Le plus petit le brun me voit, zut!

«-Wawa, wawa!»

Il laisse sa sœur et cours vers moi avec un grand sourire, suivi de sa sœur. Je m'enfuis et je l'entend dire:

«Qu'est ce que tu dis? Il n'y a pas de chien, aller viens c'est l'heure de manger.»

Je l'ai échappé belle, mais je me demande … Pourquoi m'aimerait-elle encore? Elle a dit qu'elle me pardonnait, pas qu'elle m'aimait encore. Et moi est-ce que je l'aime? Même si nos parent se comporte de la même manière, nous n'avons pas les mêmes goût du tout! Elle aime le bruit; je préfère le silence et le calme, elle s'ouvre facilement et donne sa confiance à tout le monde, je suis quasiment asocial et ne parle vraiment qu'avec Guillaume. En parlant de lui je pense que je vais lui passer un coup de fil. Je n'ai aucun message.

«-Guillaume, c'est Tristan.

-Oui qu'est-ce-qu'il y a?

-Me prends pas pour un idiot, pourquoi tu lui as donné mon numéro? C'est pas toi qui m'a dit qu'il fallait que je me fasse à l'idée.

-Si vous ne parlez pas, tu risques pas de t'y habituer encore moins de réaliser tes sentiments.

-Quels sentiments?

-J'ai vu ta tête tout à l'heure, quand tu as tout imaginer.

-Je ne l'aime pas …

-Pourquoi tu chuchotes?

-Je suis chez moi.

-Ah, d'accord.

-Dans tout les cas je le répètes nous ne sommes pas fait pour être ensemble, point.

-Faux, c'est pour ça que je veux que tu lui parles.

-Tu as vu toute les choses qui se mettent entre nous, plus le Night Word. Et puis elle est agacante …

-C'est juste qu'elle te tient tête et tu n'en as pas l'habitude. Oh Tristan le grand loup-garou.

-Et qu'est-ce qui te dit qu'elle m'aime encore? Elle m'a pardonné, mais peut-être qu'elle ne m'aime plus, je sais ce qu'elle a ressenti après ce que je lui ai dit et c'était vraiment affreux.

-Eh bien dit lui tes sentiments et demande lui les siens. Comme tu peux être compliqué.

-Mais je n'ai de sentiments envers elle alors ça ne sert à rien de lui demander les siens.

-C'est ton âme-sœur tu la retrouveras toujours sur ton chemin et sans elle tu ne seras jamais complet et elle ne le seras jamais non-plus. Alors bousilles toi si tu veux mais elle, elle ne mérite vraiment pas ça! J'en ai marre que tu caches tes sentiments! Tu ne la mérite vraiment pas et pourtant elle est ta moitié! Encore une fois tu as été gâté par la vie, la personnes que tu aimes, t'aime en retour et en plus elle est ton âme-sœur, c'est injuste!»

Je sais qu'il pense à lui et à Gwendoline, il ont deux idéaux totalement différents mais il l'aime sincèrement, malheureusement ses sentiments ne sont pas réciproque. Je suis vraiment égoïste, je ne vois pas le malheur de mon ami, mon meilleur ami, mon seul ami. Il a toujours tout fait pour m'aider, c'est la première personne qui m'a réellement écouté, tout le monde à toujours tout fait pour entrer dans mes bonnes grâces même si j'ignore pourquoi, lui me dit la vérité même blessante.

«-Désolé Guillaume.

-C'est rien.

-Au fait je t'ai dit que la maison de son père était à l'autre bout de la forêt où on chasse.

-Sérieux? C'est parfait.

-En quoi elle est plus proche de ma sœur?

-Oui mais de toi aussi.»

Je pouvais presque voir son sourire, il se réjouit toujours pour tout le monde. Franchement il pourrait trouver une fille qui lui correspond beaucoup plus que ma sœur. Une fille un peu comme Manon.

«-Je trouve que tu irais bien avec qu'elle.

-Quel tête de mule celui-là. C'est ton âmes-soeur, n'essaye pas de t'en débarrasser en me la donnant.

-Pfff.

-Envoie-lui un message! Et oui c'est un ordre.

-Je lui envoie quoi?! Salut au fait tu es rentré dans mon esprit parce qu'on est des âmes-soeur. Et tu sais quoi on va sûrement se faire exécuter pour ça car je suis un loup-garou, oui, oui ça existe oui une grosse bête poilue, et il y a aussi des buveur de sang, des sorcières et des personne qui se transforme en animaux, et bien tout cela ils veulent nous tuer parce que j'ai enfreint une des plus grande règle du Night World. Oui tu vas mourir à cause de moi.

-T'es idiot ou tu le fais exprès, ne déballe pas tout ça d'un coup. Déjà tu lui diras en face mais en premier lieu donnez vous des rendez-vous pour vous rapprocher. Tu n'as qu'à lui donner rendez vous demain, dans le club du cercle de l'aube. Vous pourrez parler sans rien risquer et tu diras à ta famille que c'est avec moi que tu y vas.

-D'accord on a qu'à faire ça....

-Oui!

-A 14h.

-Parfait!

-Tu seras là?

-Seulement pour donner l'illusion à ta sœur. Puis je vous laisserez tous les deux.

-Et comment je dois me comporter?

-Normalement, sois toi même et pose lui des questions pour apprendre à la connaître.

-Compris.

-Bon je te laisse tu lui envoie.

-Oui....»

Il a raccrocher. En avant, je vais enfreindre toutes les règles et désobéir à ma famille.


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