Complémentaires

Chapitre 3 : Chapitre 2

3248 mots, Catégorie: G

Dernière mise à jour 20/05/2018 00:06

Chapitre 2


Ils me poursuivent, ils sont trop rapides pour moi, ils vont me rattraper. Comment faire ? Me cacher ? Impossible ! Ils me retrouveraient. Trop tard, une masse fond sur moi, je suis perdue. Je m'écroule sur le sol humide et froid, écrasée par de lourdes pattes. Je ne peux plus bouger ou même me débattre, dans un dernier espoir j'utilise le peu de force qu'il me reste pour crier :

« - Au secours ! »

De longs crocs pénètrent ma chair et l'arrache d'un coup sec et précis, je sens le flot de sang qui coule hors de moi. Le froid du sol m'envahit prenant place dans chaque parties de mon corps, je n'entends plus leurs grognements, seul les battements de mon cœur affolés retentissent dans mes oreilles. Malgré ça, j'entends des pas lourds qui se dirigent vers moi et juste avant de sombrer dans les ténèbres, je vois un des loups se pencher sur moi. Son pelage est d'un roux presque blond, et ses yeux sont d'un bleu que je connais tant…

« - Aaah ! »

Quand je rouvre les yeux, mes douleurs se sont évaporées. Je ne ressens plus rien. N'était-ce qu'un rêve ? Je suis bien dans ma chambre. Je me lève. Aie ! Mon bureau, je l'avais oublié, il y a tellement de choses dessus que dans le noir je ne l'avais même pas vu. Ma chambre n'est pas très grande mais ça me convient : il me suffit d'un bureau, un lit, une table de nuit et le plus important une bibliothèque. Je marche lentement jusqu'à la salle de bain, j'ai vraiment trop chaud, je transpire de partout, de l'eau fraîche devrait me calmer après cet affreux cauchemar. J'ai encore la sensation de leurs crocs, jusqu'à leurs souffles chauds qui venaient sur moi. Mais ce qui me perturbe le plus, c'est ce dernier loup et surtout ses yeux. Ils ressemblent à ceux de Tristan, mais je n'en suis pas sûre…


*

* *

Rhaa !! Pourquoi j'ai rêvé d'elle ?! Comme c'est agaçant, cette fille me suit jusque dans mes rêves .

« - Tristan ?

- Camille ? Qu'est ce que tu fais là ? Il fait encore nuit.

- Je t'ai entendue marmonner pendant ton sommeil, tu faisais un cauchemar ?

- Oui, et je suppose que si tu es là c'est que tu en as fait un aussi. Je me trompe ?

- Oui j'ai fait un vilain cauchemar. Je peux dormir avec toi ?

- Allez, viens. Raconte-moi ce vilain cauchemar.

- Tu sais, je suis amoureuse du vampire de ma classe, il s'appelle Tom. Et j'ai rêvé qu'il me disait des choses vraiment méchantes, ça m'a rendu très triste.

- Qu'est ce qu'il t'a dit ?

- Il a dit que j'étais bête, moche et qu'il préférait Roxane à moi

- S'il dit ça, c'est que c'est un idiot.

- Oui mais je l'aime alors ça m'a fait de la peine. Toi tu dirais jamais des choses aussi vilaines à une fille. N'est-ce pas?

- Euh …Non. Ne t'inquiète pas ce n'était qu'un rêve. Et puis tu sais que je te protégerai toujours »

En disant cela je la prends dans mes bras et embrasse le sommet de son crane. Ce que je lui ai dit n'était pas sympa, surtout quand je vois l'effet que ça a fait à Camille alors que ce n'était même pas réel. Même si Manon paraît forte, c'est quand même une fille, elle doit être triste mais sans le montrer, et je me sens mal quand je l'imagine dans le même état que Camille.

« - Camille? »

Elle s'est endormie, elle ressemble à un petit ange avec ses cheveux d'une couleur indéfini, n'étant ni blond ni châtain mais entre les deux, qui lui tombent sur le visage et je sais que derrière ses paupières fermées se cachent de jolis yeux noisettes pleins de rêves.

« - Merci »

Demain, j'irai m'excuser.




Comme tous les matins je me réveille au son de la harpe à laquelle ma mère s'entraîne, je dépose Camille dans son lit. Elle peut dormir. Je me rappelle de notre conversation d'hier soir. Je me suis résolu à m'excuser, mais qu'est-ce que je pourrai lui dire ? Et surtout comment? Toutes les créatures de la nuit qui sont dans le lycée penseraient que je suis amoureux d'elle, cela se colporterait jusqu'à ma sœur, jusqu'au Conseil et ils nous tueraient tous les deux. Mais oui ! Je vais demander à Guillaume de me couvrir, d'après ce que j'ai compris il connaît quelques personnes du Cercle de l'Aube et compte le rejoindre, j'aurais qu'à emmener Manon dans leur salle et m'excuser. J'ai toujours deux problèmes : comment la faire aller dans la salle ? Elle refusera à coup sûr de venir. Et comment m'excuser ? Je veux pas non plus lui faire croire n'importe quoi. J'arrive enfin au lycée, j'attends que Guillaume et moi soyons seuls pour lui exposer mon plan :

« - Je vais m'excuser auprès de Manon.

- De quoi ? Attends tu va t'excuser, TOI, auprès d'une humaine ?

- Oui. »

Il est sourd. C'est ce que je viens de dire non ?

« - Je suis épaté, je pensais pas que tu le ferais, du moins pas avant que je t'ai rabâché les oreilles des centaines de fois.

-Parce que tu comptais m'en parler toute la journée ?

-Oui. Elle est sympa, si tu prenais la peine de lui parler un peu, tu le saurais.»

Je le sais, Léonie, une de ses amies, est déjà venue me voir pour me le dire et puis ça se voit elle a pleins d'amis, elle sourit tout le temps. J'aimerais pouvoir sourire aussi honnêtement.

« - Bon, c'est pas important, il faut que tu me couvres, imagines un peu si les créatures de la nuit me voyaient avec elle et que ça arrivait aux oreilles de ma sœur ?

- Ce serait creuser ta propre tombe.

- C'est là que tu interviens.

- Moi ?

- Oui, tu es bien ami avec des membres du Cercle de l'Aube ? Et bien demande-leur si je peux leur emprunter leur salle, eux, ils ne vont pas me dénoncer : ils acceptent les humains, ils sont même prêts à les initier à la magie. De plus, ma sœur ne passe jamais par là.

- D'accord moi je veux bien et ils vont sûrement accepter. Mais ton plus gros problème, c'est elle. Comment tu vas la faire venir jusqu'à la salle ?

- Hum... Je sais. Je vais emprunter le portable de Gwendoline et lui donner rendez-vous à la salle, elle viendra en pensant trouver ma sœur et je pourrai lui parler.

- T'es malin toi, comment tu vas lui emprunter son portable ?

- Prends ça et regarde »

Je lui tends mon portable et rejoins ma sœur

« - Gwen?

- Oui, qu'est-ce qu'il y a ?

- J'ai oublié mon portable à la maison et maman m'a dit de l'appeler, je peux emprunter ton portable pour la journée s'il te plaît?

-Tu as vérifié dans ton sac?

- Oui, il n'y est pas.

- Bon tiens, tu me le rendra ce soir.

- Merci. »

Et voilà je repars triomphant. Guillaume m'applaudit.

« - Alors ? Qu'est-ce que t'en dis ?

- Bravo, chapeau bas !»

Ça vient de sonner, je lui enverrai plus tard.

Je me retourne. J'ai juste le temps de la voir récupérer son sac, elle a l'air très fatigué, elle qui d'habitude est toujours pleine d'énergie. Elle se retourne et me regarde, ce qui me permet de voir ses yeux dorés qui renvoient mon regard et va se ranger. Ses yeux ont perdu leur éclat habituel, la boule dans ma gorge se ressert. Je vois aussi le regard assassin de Léonie. C'est sûr, elles me détestent. Son amie en tout cas m'a toujours détesté, sûrement car elle veut protéger Manon. Certains humais sentent le danger qui émane des créatures de la nuit. Par contre, pour cette dernière, c'est nouveau : je crois qu'elle m'a toujours souris, même quand je lui ai dit que je préférais qu'on reste amis. Alors, elle m'a répondu :

« - C'est pas grave, on peut pas forcer les gens à nous aimer. »

Et elle est repartie en souriant. Ses amis paraissaient encore plus déçus qu'elle. Ça fait bizarre de ne pas la voir sourire. À la récréation, je vais lui envoyer le message : elle viendra à la salle, je pourrais m'excuser, elle recommencera à sourire et tout redeviendra comme avant.


*

* *


Ça fait la troisième fois que je trébuche. Je trébuche tout le temps c'est vrai, mais pas trois fois sur la même marche. Après ce cauchemar je n'ai pas réussi à dormir, encore maintenant dès que je ferme les yeux, je voix les yeux du dernier loup, ceux qui ressemblent tellement à ceux de Tristan… Léonie me prends par le bras pour m'aider à me relever :

« - Je te jure heureusement que tu m'en empêches, parce que sinon je l'aurai déjà tué, je n'aime pas te voir dans cet état. »

Je suis trop fatiguée pour lui répondre alors je me contente de sourire faiblement pour lui montrer que j'apprécie son soutien et ses efforts. Les cours passent comme un rêve. Je suis là, j'écris mes leçons quand le professeur dicte ou écrit au tableau, mais je n'entends rien, mes professeurs sont étonné car normalement je participe tout le temps, ils ont même du mal à me faire taire, mon silence les inquiète. Je reste le regard vide fixé comme un zombie. Beaucoup de mes professeurs me proposent de rentrer chez moi mais je refuse. Ça ne servirait à rien, je ne peux même pas fermer les yeux et puis ma mère va sûrement m'engueuler si je manque une journée de cours.

C'est enfin la récréation, je marche tranquillement avec Léonie, quand soudain quelque chose vibre dans ma poche : c'est un message de Gwendoline qui me propose de la rejoindre ce midi en salle 11. Ça va me changer les idées. Par contre, Léonie ne voudra pas venir donc j'irai seule. Comme je l'ai déjà dit, j'adore Gwendoline : plus sympa qu'elle, ce n'est pas possible. Elle a de longs cheveux blonds raides qui lui arrivent jusqu'au milieu du dos, des yeux bleus comme la glace, et un sourire accueillant. Elle porte un collier avec une chaine en zinc orné d'un pendentif en forme de digitale noire, je ne l'ai jamais vu sans. D'ailleurs maintenant que j'y pense Tristan aussi à une digitale noire sur le cadran de sa montre noire et rouge. Je ne l'ai jamais vu sans non plus : c'est étrange, ils doivent bien aimer ces fleurs.

Les deux heures qui suivent, je me demande pourquoi Gwendoline veux me voir, pourquoi ne pas me le dire à l'amphithéâtre, et si ça concernait son frère, il lui à peut-être dit ce qui c'était passé et veux m'en parler, non c'est impossible monsieur est trop fier ça ne le préoccuperais pas au point d'en parler à sa sœur. Enfin, le professeur nous libère, Léonie et moi nous donnons rendez-vous comme d'habitude dans la cour, dans une demi-heure, je lui ai confié que j'allais à la salle 11, au cas ou je ne verrais pas l'heure. Le chemin qui mènent à la salle 11 est hors du commun, on croise des personnes des beauté des plus étranges, quand on les regarde on se sent de suite fasciné, ils paraissent tellement puissant que ça en devient presque gênant, beaucoup d'entre eux vous considèrent comme si ils étaient choqué de notre audace de venir ici et d'oser les regarder, mais quand on arrive aux alentour de la salle onze, les gens qu'on croise sont tout aussi beaux et impressionnant mais au lieu de vous regarder d'un air méprisant ils vous sourient, et paraissent d'autant plus beaux. Dire qu'avant la seule personne qui m'importait était lui, je le trouvais encore plus magnifique qu'eux, comment j'ai pût me laissais berné aussi longtemps! Me voilà devant la salle 11 je toque et rentre. Je tombe alors nez à nez avec mon pire cauchemar. Mais qu'est-ce que Tristan fait là?!!

«- Où est Gwendoline?

-Elle ne viendra pas.»

J'ai dût mal comprendre

«-Elle m'a envoyé un message.

-C'est moi qui l'ai fait je lui ai emprunté sont portable

-Et pourquoi?

-Je voulais te parler

-Et bien moi non.»

Je fais demi-tour, mais la fatigue prends le dessus ,je tombe, et voilà je vais m'écraser, il pourra ajouter maladroite à la liste de mes défauts, je suis vraiment une idiote, il a raison, je voudrais disparaître, m'enfoncer dans le sol qui m'attend avec son sourire sarcastique, même le sol se moque de moi, en faite j'ai l'impression que le monde entier se moque de moi. Je me prépare au choque de mon corps, je ferme les yeux, mais au lieu de ça je sens quelque chose qui me retient et me tire en arrière je retombe sur quelque chose de dure. Je me sens alors propulsé vers un endroit que je ne connais pas, il fait sombre, mais je peux voir un océan argenté, où se reflète des images, soudain la voix de Tristan m'interromps:

«-Sors de là!»

Je sais maintenant où je suis, je suis dans son esprit, il lui ressemble tellement, c’est un océan calme et magnifique, ces images qui flottent à la surface cela doit être ses souvenirs.

«-Va-t-en!»

Je peux voir les gens se penchait au dessus de lui l'admirant comme un joyaux, sa sœur toujours en train de le protéger, il était si malheureux, mais je sentait aussi la haine monter en lui, la rage qui montait, la colère contre ses proches qui ne l'appréciaient pas vraiment.

«- oh...»

Le silence me répond.

«-Je ne savais pas, comme cela à dut être dur pour toi.

-Pas tellement, j'ai toujours eu tous ce que je voulais.

-Ce n'est pas ça le bonheur.»

Je lui envoyé, des images de ma mère qui me grondait, la culpabilité qui nous envahie mais la douce chaleur quand ma mère me demandais mes raisons, les larmes qui monte au yeux quand l'ont vous crie dessus, et l'inquiétude que l'ont peut déceler derrière la fureur et la colère sur le visage. Je lui envoie aussi lorsque mon père, me pose des question sans cessent, pour savoir mes goût et mes avis qui s'énerve ou rigole de mes aventures, quand il refuse de m'acheter quelque chose et que je tente divers stratagèmes pour l'avoir, la joie quand je réussi ou la déception lorsque cela échoue.

«-Tu vois avoir tout ce qu'on veut, n'est pas toujours bon, de temps en temps on a besoin de ce faire gronder pour mieux repartir.

-Sors de ma tête!

-Excuse moi je n'ai pas trouver la porte de sorti, je ne sais même pas comment je suis rentré.»

C'est vrai ça, qu'est-ce-que je fait ici? Sur le coups j'étais tellement émerveiller que je ne me suis même pas poser la question. Oh! Et puis il est agaçant, j'essayais d'être sympa avec lui, de lui remonter le moral et lui il m'engueule, franchement. Tiens prends toi ça dans les dent. Je lui envoie des images de la douleur que j'ai ressenti quand je l'ai entendu parler hier, la colère qui m'a envahie, la tristesse quand ses mots résonnaient dans ma tête, et la sensation d'un poignard qui me transperce le cœur à chaque fois que je le regarde. C'est bien fait, il l'a dit lui même il n'a toujours été qu'un gosse pourri gâté. Il faut qu'il se rende compte des conséquences de ses actes.

«-Tu as vraiment ressenti ça.

-Oui..»

Je sent la culpabilité qui monte en lui.

«-Je suis vraiment désolé.»

Il apparaît devant moi, il a la tête baissé, il ressemble à un enfant à qui ont aurait volé sa glace, il a l'air vraiment malheureux.

«-Si tu le pense ce n'est pas grave, tu as le droit d'avoir tes opinions, disons simplement que tu aurais dût le dire avec plus de tact.»

Un long silence suit, puis il lève la tête et me regarde, alors je vois ce que je m'étais promis de vérifié. Il sent de suite mon inquiétude.

«-ça va qu'est-ce-qu'il y a?

-Tes yeux...»

Soudain j'entends une voix extérieur à notre monde, c'est la voix de Léonie.

«-Eh! Vous faites quoi là?»

Je quitte avec regret ce merveilleux monde et retourne à la réalité, Léonie nous dévisage tour à tour, je me rends compte que je suis dans les bras de Tristan, que le truc dure contre lequel j'étais été son torse et que nous sommes par terre, je sens le rouge qui me monte au joue. Depuis combien de temps sommes nous comme ça?

«-Je vous appelle depuis 5 minute.»

Tristan me lâche comme si j'étais en feux se lève et s'en va.

«-Qu'est-ce qu'il viens de se passer? Tu lui as fait quoi?»

Je me pose les mêmes question, il y a une chose dont je suis sur, c'est que ses yeux sont bien ceux du loup de mon rêve, mais comment ça ce fait?


*

* *


Mais qu'est-ce-qu'il vient de ce passer? Et pourquoi? Comment est-elle rentré dans mon esprit? Elle ne fait pas partit du Night World, je l'aurai senti. Je n'oublierai jamais la sensation que j'ai eu, c'est comme si nous étions relié. Je croise Guillaume dans le couloir:

«- Alors ça c'est bien passé?

-Pas vraiment

-Qu'est-ce que tu as encore fait?

-Mais rien du tout!!»

Comme si c'était toujours ma faute, j'ai rien fait. On marche un peu en attendant d'être seul. Je lui annonce directement:

«-Quand elle m'a vu, elle a fait demi-tour, elle a trébuché, je l'ai rattrapé et elle est rentré dans mon esprit.

-Quoi?!»

Il fait une imitation parfaite du poisson rouge avec la bouche grande ouverte, les yeux tellement écarquiller qu'ont a l'impression qu'ils vont tomber de leurs orbites.

«-Mais ce n'est ni une sorcière, ni un vampire.

-Non, elle est entièrement humaine.

-Je vais appeler un ami du cercle de l'aube»

Il prends son téléphone, compose le numéro.

«-Tu appelles qui?

-Théa.

-Elle a rejoint le cercle de l'Aube.

-Oui»

Je me souviens quand elle est venu avec sa cousine Blaise. Elle était plutôt sympathique, mais sa cousine avait rendu fou d'elle presque tout les garçons de sa classe. Ils s'étaient tous battu, certain ne s'en sont toujours pas remit...

On s'enferme dans la salle du cercle de l'aube et mettons le mode haut-parleur. Aucun de nous deux n'ose parler, seul la sonnerie résonne dans la salle. Quand quelqu'un décroche:

«-Allô?

-Théa? c'est Guillaume.

-Salut Guillaume ça va?

-oui oui, mais là Tristan a un problème.

-Salut

-Tiens salut Tristan, alors qu'est-ce-qu'il se passe?

-Eh bien c'est un peu compliqué...

-Une humaine est rentré dans son esprit»



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