Eight Travelers - EN PAUSE

Chapitre 9 : Alfyn l'apothicaire

3319 mots, Catégorie: G

Dernière mise à jour 27/04/2019 19:47

Bonne lecture à tous !

(Et désolée du retard relatif, j'avais des milliards de choses à faire ^^')


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Il faisait beau, et chaud, en cet après-midi d’été dans la région la plus tranquille du continent : Ruisselande.

C’est une région connue pour sa rivière paisible, qui prend sa source dans le Belvédère, et s’arrête près de Marsalim, dans la région des Terres Radieuses. C’est sans conteste la plus grande rivière du continent... Et aussi la plus pure. On voit le reflet de l’entièreté du paysage, dans cette magnifique eau.

Mais la rivière n’est qu’une partie du charme de ce lieu, relativement plat. Le vent étant arrêté par les hautes montagnes du Belvédère, il n’y a ici qu’une fine brise. Cette brise se perd alors dans les feuilles des arbres, et les herbes vertes.

Bien que la région, de par sa tranquillité et son manque de dénivelé, abrite de nombreuses grandes villes, un petit village subsiste. De quelques maisons à peine, et sur les côtés de la rivière, ce village se prénomme sobrement Ruisseclair.

Dans une de ses maisons de bois, il s’y trouvait plusieurs personnes. Une jeune fille, presque une enfant, un vieil homme, couché dans un lit bien sobre, et un dernier jeune homme.

Ce jeune homme portait une chemise blanche, surmontée d’un gilet serré brun, lui-même surmonté d’une chemise verte mousse. Il a un pantalon entr le beige et le brun et des bottes marron sombres.

Le plus exotique chez cet homme reste néanmoins ses cheveux : une partie sur le haut de la tête s’envole librement, coupée court, mais tout de même visible de loin. Les côtés eux sont tirés vers l’arrière, et joins en une queue de cheval de fortune, n’ayant que quelques cheveux peu longs.

Il garde sur lui une grande sacoche brune, contenant de nombreuses plantes et outils. Sans oublier ses yeux verts brillant de passion, de joie de vivre, et de bonté.

Ce jeune homme s’affairait vers une étagère. Il mélange dans un mortier plusieurs plantes et graines, sous l’œil impatient de la jeune fille.

-Kof... kof...

Le vieil homme tousse encore, se redressant pour montrer à quel point cette situation est inconfortable. Il n’avait jamais toussé autant de toute sa vie.

-Kof ! Kof ! Oooohhh... Il gémit encore

-Grand-père, il faut que tu tiennes le coup ! Gémit la jeune fille

Elle se lève, et si dirige rapidement vers le jeune homme.

-Tu peux vraiment le sauver avec ton médicament ?

Celui-ci ne s’arrête pas, et lance juste :

-Je te le garantis ! Juste un petit instant !

Il donne alors un ultime coup dans le mortier. Il sourit, son remède est prêt. Il si dirige alors vers le vieil homme.  

-Et voilà le travail ! Tenez, buvez doucement...

Il donne la concoction au vieil homme. Il se dépêche de la boire, puis sourit.

-Ca par exemple ! Je te remercie, mon grand.

-Oh, il n’y a pas de quoi, hein ! Je n’ai fait que mon travail !

Ce jeune homme sourit, satisfait d’avoir réussi. Il est heureux de son travail.

A notre époque, les arts de la médecine et des soins en sont encore à leurs balbutiements.

Pour lutter contre la maladie et la contagion, le peuple dépend des onguents et potions confectionnés par les apothicaires...

Ce jeune homme en est un. Un apothicaire, depuis déjà quelques années. Il est aussi un jeune homme souriant, gai... Il est presque le cliché même de la joie et de la bonne humeur. Rien ne semble pouvoir le perturber.

Sans oublier son véritable don pour la médecine. Il est de très loin le meilleur apothicaire des environs.

Ce talentueux apothicaire plein de vie se nomme Alfyn Greengrass.

-Ce remède calmera la toux pour un moment, mais vos poumons sont dans un triste état. Affirme le jeune homme. Essayez de vous abstenir de fumer la pipe, d’accord ?

Il commence alors à partir, il n’a plus rien à faire ici. Cependant, la fille l’arrête.

-Oh, Alfyn. Merci mille fois ! On en a vraiment de la chance d’avoir un apothicaire comme toi dans notre petit village.

Alfyn laisse s’échapper un rire. La petite sort alors quelque chose de sa poche.

-Ce n’est pas grand-chose... mais j’espère que ça suffira... Elle affirme

Elle tend alors quelques feuilles. Alfyn a un petit mouvement de recul, puis il secoue la tête, et affirme :

-Pas la peine. Et si tu gardais ton argent pour acheter une friandise à partager avec ton grand-père ?

La fille, sachant qu’elle ne pourrait protester, range son argent. Elle lâche cependant un immense sourire à Alfyn, pour le remercier tout de même.

-Je repasserai le voir plus tard, d’accord ? Affirme Alfyn

Voyant le hochement de tête de la jeune fille, Alfyn sort sans attendre.

Il marche un peu dans le village. Il se dirige vers les hauteurs, là où ce trouve le cimetière. Il sourit, tout heureux, en se rendant vers ce lieu lugubre... Mais il est stoppé par une voix.

-Ah ! Alfyn ! Je te cherchais !

Alfyn se retourne. Il voit alors Méryl, une jeune fille du village tout ce qui a de plus jolie : des cheveux longs et légèrement bouclés attachés par un tissu vert en une immense couette. Elle porte une petite robe blanche simple, tenue à la taille par un gilet marron.

Alfyn a l’habitude que Méryl l’arrête comme ça. Elle aime souvent se lamenter auprès de lui, elle lui a avoué qu’elle était rassurée, en présence du grand Alfyn.

-Méryl ! Que se passe-t-il ?

Méryl avait l’air complètement confuse, perturbée, et paniquée.

-Alfyn ! C’est... C’est... C’est terrible ! Souffle Méryl

Elle semble essoufflée.

-Méryl ! Calme-toi, et dit moi tout ! Demande Alfyn

Méryl soupire profondément pour se calmer.

-J’ai vu... J’ai vu quelque chose...

Elle sort quelque chose de sa robe. C’est une petite bouteille.

-Ce matin, dans la rivière... J’ai trouvé une bouteille... Avec un message...

-Oui ?

-Et dans cette bouteille...

Elle respire encore plus fort.

-Il y avait un message... Qui était signé de ma mère...

-Ah oui ?

-Elle exprimait ses regrets de ne pas m’avoir connue... Mais...

Alfyn empoigne chaleureusement les épaules de Méryl, pour la rassurer, et lui permettre de continuer à parler.

-Mais ma mère est ici, dans ce village ! Et je la connais ! Elle vit avec moi ! Mais alors, qui a jeté la bouteille ? Je ne comprends pas...

-Et pourquoi tu ne vas pas demandée directement à tes parents ?

Méryl regarde Alfyn dans les yeux.

-Je... j’ai peur de ce qu’ils vont dire... Et je n’ose pas leur demander...

-... D’accord.

Alfyn sourit.

-Ecoute, je dois aller au cimetière. Je te promets qu’a la seconde ou je termine, j’irai voir tes parents. Ça te va ?

Méryl sourit.

-Oui, ça me va. Merci beaucoup, Alfyn.

-Mais de rien, Méryl !

Méryl part alors plus loin, en direction de la rivière. Alfyn reprend alors la route vers son objectif premier, le cimetière. Il y arrive en à peine quelques pas.

Tout fier, il arrive devant une grande tombe, affichant le nom « Greengrass ».

-Maman... Souffle Alfyn

Il sourit tendrement à la tombe.

-Tu as vu ça, Maman ? J’ai préparé un super élixir antitussif en deux coups de cuillère à pot !

Il reste alors en silence une petite seconde.

-J’ai du mal à croire que ça fait déjà un an... Est-ce que je commence à ressembler à celui que je veux devenir ? A l’homme qu’il était...

Alfyn soupire profondément. Il n’entend pas un jeune homme arriver derrière lui. Un jeune homme plus jeune, plus petit, brun, et doté des mêmes vêtements d’apothicaire.

-Alf ! Je t’ai cherché partout.

Alfyn se retourne. Il sourit, et lance immédiatement :

-Salut, Zeph ! Tu as fini ta journée ?

Ledit Zeph sourit et répondit :

-Oui, je n’avais que deux patients à voir aujourd’hui. Ton aide me facilite vraiment la vie.

Zeph sourit à Alfyn, son ami. Zeph est le meilleur ami d’Alfyn depuis la toute petite enfance. Ils sont comme frères, tous les deux. Ils ont fait tant de bêtises ensembles, tant de fois leurs parents les ont réprimandés... Ils partagent tout.

Zeph soupire cependant, tourne la tête, et souffle bruyamment :

-J’aimerais seulement pouvoir te convaincre d’arrêter de travailler au rabais...

Alfyn à un mouvement de recul. Il s’écrie alors :

-Mets-toi à ma place ! Il s’écrie. Cette pauvre petite a déjà du mal à s’occuper du vieil Alek. Je ne vais pas lui prendre le peu qu’il lui reste.

Zeph va au niveau d’Alfyn. Il lui sourit et lui souffle :

-Ah, c’était pour te taquiner. Tu sais bien que c’est ce que j’apprécie le plus chez toi.

Alfyn laisse s’échapper un rougissement soudain. Il a toujours été gêné facilement, quand on lui faisait un compliment. Zeph continu :

-Tant que les villageois sont heureux et en bonne santé, ça me suffit amplement.

Alfyn place sa main derrière la tête, et rit.

-Ha ha ! Ça, je ne l’aurais pas mieux dit !

Zeph hoche la tête joyeusement.

-On fait nos débuts dans ce métier, mais à nous deux, on peut s’occuper du village tout entier. Il affirme

-Ça oui ! Maladies, épidémies... Rien ne nous fait peur ! Répond Alfyn

Zeph pose sa main sur l’épaule d’Alfyn, qui lui descend son bras.

-Je compte sur toi, Alf. Comme tout le monde ici.

Zeph laisse s’échapper un petit rire.

-Qui aurait cru que le petit fauteur de troubles que tu étais deviendrait un apothicaire de premier ordre ?

Alfyn tique sur cette phrase.

-On n’a pas tous la chance de naître avec un pilon d’argent dans les mains, Maître Zeph ! Rétorque Alfyn

Les deux regardent la tombe de la mère d’Alfyn. Zeph finit par soupirer :

-Ta mère serait fière de toi.

-Peut-être... Souffle Alfyn

Zeph et Alfyn reste en silence quelques secondes.

-Bon, il est temps que j’aille retrouver Nina. Affirme Zeph

-C’est ça, file. Ne fais pas attendre ta petite sœur. Souffle Alfyn

Zeph hoche la tête, et part un peu plus loin. Mais il s’arrête au bout de quelques mètres. Il tourne un peu la tête, pour regarder du coin de l’œil Alfyn.

-... Dis, Alfyn... On est amis depuis qu’on est tous petits, pas vrai ? Il souffle

Alfyn soupire profondément, et ne répond pas.

-Je te connais mieux que personne. Alors dis-moi la vérité... Tu me caches quelque chose, n’est-ce pas ? Insiste Zeph

Alfyn reste en silence.

-J’ai raison, non ? Alf, pour tout te dire... Commence Zeph

-Maître Zeph !

Les deux hommes se retournent brusquement. Un homme arrive en sueur. Il semble avoir couru un marathon.

-Maître Zeph, venez vite ! C’est... c’est votre sœur ! Il affirme

Zeph pousse un cri de surprise, et court vers sa maison. Alfyn arrive immédiatement derrière lui. Ils entrent rapidement chez Zeph, qui habite près du cimetière.

Dans la maison, Nina, la jeune sœur de Zeph tout aussi brune que lui et vêtue de blanc, est allongée dans un lit. Zeph se jette à son chevet, tombant sur le sol. Alfyn arrive derrière.

-Nina... Souffle Zeph

Mais Nina ne parle pas, elle semble évanouie. Zeph se dépêche de l’examiner.

-On dirait des traces de morsure... Il souffle

Il se tourne vers Alfyn et lui demande :

-Alfyn, tu veux bien l’examiner, toi aussi ?

Zeph se relève.

-... ? Pas de problème. Affirme Alfyn

Il se dirige aux chevets de Nina, et l’examine lui aussi. Une fois l’examen terminé, Alfyn se relève, et regarde Zeph.

-Elle est tombée dans une profonde transe. C’est pire qu’on le croyait.

-En effet... Souffle Zeph

Il ne parvient pas à arrêter ses tremblements nerveux, et serre les poings.

-Nina est ma seule famille. Si je la perdais, je... Commence Zeph

Alfyn relève la tête et croise les bras.

-Dommage qu’elle ne puisse pas nous dire ce qui s’est passé...

-De toute évidence, elle a été mordue par un animal venimeux. Mais lequel ? Sans connaître la nature du poison... Répète Zeph

-Oui, on risquerait d’empirer son état en lui administrant le mauvais traitement. Souffle Alfyn

Zeph va un peu plus loin. Il peste, fait un mouvement brusque sous la rage, et lance :

-Bon sang ! Quelle est la sale bête qui a attaqué ma Nina ?!

-Je vais aller me renseigner. Peut-être que l’un des villageois a vu quelque chose. Affirme Alfyn

Zeph se retourne vers Alfyn et hoche la tête, approuvant l’idée. Mais Zeph va rester pour veiller sur Nina.

Alfyn sort en précipitation. Il court de partout demandant à n’importe qui s’il a des indices.

-Est-ce que vous avez vu Nina ?

-Est-ce que par hasard vous avez vu un animal qui ne traine pas par ici, d’habitude ?

-Vous savez ou était Nina, il y a quelques instants, peut être une heure ?

Mais malgré ses questions au pêcheur, aux enfants, aux buveurs de bière dans la taverne... Il ne trouve d’abord rien.

Cependant, il finit par repérer une petite fille, avec un tissu blanc sur la tête et une petite robe à carreau rose. Elle regarde la rivière tristement. Alfyn reconnait alors Lily, une amie de Nina.

Il s’approche d’elle, et s’agenouille.

-Lily...

Ladite Lily ne se retourne pas.

-Est-ce que tu peux m’aider ? Nina est très, très mal en point...

Toujours pas de réponse.

-Fais un effort, Lily. Demande Alfyn. Les traces de morsure sur la jambe de Nina... Tu ne sais vraiment pas d’où elles viennent ?

Lily ne répond rien.

-Je veux aider ton amie, mais les apothicaires ne sont pas des faiseurs de miracles. Je ne peux rien faire pour elle tant que je ne sais pas ce qui l’a mordue.

Lily a un petit mouvement de surprise.

-Toi aussi, tu veux l’aider, non ? Alors, dis-moi tout... s’il te plait. Supplie presque Alfyn

Lily se retourne finalement, faisant sourire Alfyn.

-Nina voulait cueillir des lys d’eau pour les donner à son frère... Affirme Lily. J’avais un peu peur d’aller dans la grotte, mais je l’ai suivie quand même... Et puis... et puis y a un gros vilain serpent qui est sorti des buissons, et...

Alfyn a un cri de surprise.

-Quel genre de serpent ? Est-ce qu’il était moucheté ? Demande Alfyn

-N-non... Souffle Lily

-Ne me dis pas qu’il était... doré, avec des taches sur le dos ?

-S-si...

Alfyn a un choc. Il s’écrie sans attendre :

-Que la Flamme m’emporte... Une vipère maculée...

Une vipère maculée... C’est une très, très mauvaise nouvelle. En effet, la vipère maculée est l’espèce la plus dangereuse de serpent de la région.

-Je... je suis désolée. Je sais qu’on n’a pas le droit de s’approcher de la rivière. Souffle Lily. M-mais Nina, elle voulait faire une surprise à son frère, alors... Alors elle m’a dit de garder le secret, et...

-Merci, Lily. Tu m’as été d’une très grande aide. Affirme Alfyn. C’était vaillant de ta part de ramener Nina jusqu’ici. Et maintenant, oublie ce vilain serpent, tu veux bien ?

Alfyn n’attend pas une quelconque réponse. Il court vers la maison de Zeph. Il défonce la porte, et hurle à Zeph :

-Je sais ce qu’elle a ! Elle a été mordue par une vipère maculée !

Zeph voit ses yeux écarquillés.

-Par les Dieux... Une vipère maculée ? Souffle Zeph

-C’est le genre de bestiole à laquelle il vaut mieux éviter de se frotter. Ça ne présage rien de bon... Répond Alfyn

-Il n’y a pas un instant à perdre.

Zeph se dirige vers la porte de sortie.

-Le poison se propage dans ses veines en ce moment même. Je dois préparer un antidote au plus vite. Il faut que je mette la main sur l’animal qui l’a mordue.

Il se tourne vers Alfyn.

-Il parait qu’il y a un nid de vipère dans la grotte de Rhiyo, non ?

-Oui, et toutes sortes d’autres bestioles mal lunées. C’est loin d’être une promenade de santé. Répond Alfyn

-Je sais, mais je n’ai pas le choix. Souffle Zeph

Il jette un regard vers Alfyn.

-J’y vais tout de suite. Veille sur Nina en mon absence.

-Attends, Zeph. Fait Alfyn

-Oui ?

Alfyn fait un pas en arrière

-Reste avec Nina. Je vais y aller à ta place.

-Tu as perdu la tête, Alfyn ?! S’écrie Zeph

Zeph est plutôt en colère. Il avance vers Alfyn.

-Nina est sous ma responsabilité, je ne te laisserai pas risquer ta vie comme ça !

-Ne t’inquiète pas pour moi. Retourne plutôt au chevet de Nina. Répond Alfyn

Alfyn recommence à partir. Zeph est toujours en colère

-Tu ne te rends pas compte de ce que tu... Commence Zeph

-Ooh... Zeph... Où es-tu... ?

Les deux hommes se tournent vers le lit. Nina ouvre les yeux, et tremble.

-Nina ! S’écrie Zeph

Il se jette au chevet de Nina.

-Je suis là, Nina !

-Donne-moi ta main... Murmure Nina

Alfyn se rapproche.

-Elle a besoin de toi, Zeph. Il affirme

Zeph soupire profondément, et se tourne vers Alfyn.

-Tu as intérêt à revenir sain et sauf, Alf.

Alfyn sourit, et sort brusquement de la bâtisse. Il court alors vers la grotte de Rhiyo. Il doit être rapide, ce n’est qu’une question de...

-AH !!!

-HEY !!!

Alfyn secoue la tête. Il vient de rentrer dans un jeune homme bien plus petit que lui, vêtu de violet.

-Je... Je suis... Commence Alfyn

-Mais regarde ou tu marches espèce d’imbécile ! Répond l’homme

-Thérion, calme-toi ! Lance une voix féminine derrière lui

Alfyn se relève brusquement. Il remarque alors plusieurs personnes derrière cet homme. Un curieux groupe, rempli de curieux personnages... Une panthère, un érudit, et une prêtresse dans le même groupe ? Voilà qui est étrange...

Mais Alfyn n’a pas de temps à perdre.

-Je suis désolé, je dois y aller, au revoir ! Souffle Alfyn

-Pas si vite, toi !

Alfyn est retenu par le même homme en violet.

-Thérion ! Arrête ça ! Souffle la prêtresse

-Je vous en prie ! Je dois absolument partir dans la grotte de Rhiyo ! Supplie Alfyn

-La grotte de Rhiyo ?

Alfyn se tourne une petite seconde vers le reste du groupe. Un homme a peine plus petit que lui le regarde, les yeux brillant. C’est l’érudit du groupe.

-C’est notre destination aussi !

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