Après 5 ans

Chapitre 8 : Combats

4050 mots, Catégorie: M

Dernière mise à jour 10/11/2016 01:52

Après 5 ans

Chapitre 7

Nami esquissa un bref mouvement de recul. La horde de pirates hostiles qui se déversait dans la rue étroite ne lui disait rien qui vaille. Tous avaient un sourire moqueur et cruel accroché sur leur visage sale et abîmé par le soleil. Killer, terrifiant de puissance brandissait ses faux, pointées sur les cinq anciens pirates. Autour d'eux, les villageois les regardaient à tour de rôle, ne sachant plus quel équipage était à capturer en priorité.

- Sanji, pars vite avec Zorro. Je ne sais pas ce qu'il a fait à Killer, mais il a l'air sacrément furax. Alors, dépêchez vous, on vous rejoint tout de suite.

Le blond lança un regard hésitant vers sa nakama qui s'était penchée vers lui pour lui souffler ces mots à l'oreille. Les laisser en arrière ? Il savait bien qu'il était le plus à même de protéger le vert, mais partir en sachant que ses compagnons courraient un danger conséquent lui faisait peur. Il ne voulait pas les perdre. Pas encore.

- Ne t'inquiète pas, nous trois, on sait très bien se battre, tu devrais le savoir.

- On se retrouve au bateau, le plus vite possible, et on se tire d'ici, ok ?

- Mais oui… les habitants de Little Obsession ne nous poursuivront pas tant que Killer et ses hommes les nargueront.

Il ne se le fit pas dire deux fois. Le blond se retourna instantanément et agrippa le bras de Zorro, qui n'avait pas bougé, fixant le supernovae de son œil sombre, comme hypnotisé. Sanji dût le tirer en arrière, assener quelques coups à droite et à gauche pour fendre la foule des villageois, avant de s'engouffrer dans une ruelle attenante. Les deux Mugiwaras se fondirent dans l'ombre de celle-ci, leurs foulées précipitées résonnant encore dans le silence amené par l'arrivée de Killer.

Le grand blond au masque intégral hurla. D'une voix puissante, profonde, terrifiante. Les pirates de l'équipage de Kid lui répondirent de toutes leurs voix entremêlées, répandant un vacarme immense qui devait s'entendre jusqu'au tréfonds de la petite île. Ils se jetèrent sur les villageois, les frappant violemment, dans le seul but d'atteindre les trois anciens compagnons du légendaire Monkey D. Luffy.

Ussop, dans la mêlée, ne vit rapidement plus ses assaillants. Il ne distinguait plus les corps en mouvement qui se ruaient sur lui, leurs yeux luisants de haine brillant d'une lueur de feu, provoquée par le Triangle gigantesque qui éclairait encore l'île au milieu de la nuit désormais noire.

- Pop Greens !

Il lança une poignée de graines aux pouvoirs extraordinaires devant lui, alors que Nami et Chopper se collaient à son dos, pour pouvoir se battre tout en couvrant leurs arrières. Des ronces aux épines aussi longues que des sabres sortirent de terre. Pendant le moment de répit qu'elles lui apportèrent, il put balayer les alentours du regard. Il n'y avait plus le moindre signe de la silhouette haute et arrogante de Killer.

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- C'est inutile, Sanji. Nous ne pouvons pas lui échapper.

Le blond se tourna vers Zorro qui courait quelques pas derrière lui et le foudroya de son regard bleu limpide. Depuis quand était-il défaitiste à ce point ? Il s'employait à le sauver, et c'était tout ce qu'il lui témoignait comme reconnaissance ?

- Tais-toi. S'il t'attrape, non seulement t'es foutu, mais je te garantis pas qu'on retrouve un jour ton cadavre.

L'ancien bretteur laissa échapper un soupir agacé. Quand il avait vu Killer prêt à se jeter sur eux, il avait su qu'il ne pourrait s'en tirer simplement en fuyant un peu plus loin. Le lieutenant d'Eustass Kid le retrouverait où qu'il aille et lui fera payer au prix fort la nuit mouvementée qu'ils avaient partagé. Il n'avait pas besoin de la présence de Sanji, qui serait sans doute tué en même temps que lui quand ils seraient rattrapés.

- Il va vouloir me tuer, et toi aussi par la même occasion.

Sanji ne trouva sur le moment rien à lui répliquer. Il n'avait pas pensé que son nakama pouvait se préoccuper de lui et de ce que leur fuite impliquait, pour tous les deux. Il fixa le sol qu'il foulait rapidement devant lui.

- Je te protègerais, toi, à défaut d'avoir pu protéger Luffy il y a cinq ans.

Les paroles qui sortirent de sa bouche étaient si basses que Zorro crû avoir mal entendu. Sanji n'avait pas pu protéger leur capitaine, et lui non plus. Sanji avait su se relever et se battre, lui s'était effondré et ne pouvait plus tenir une arme dans sa main. Sanji voulait le protéger, et lui n'était bon qu'à attirer sur lui un danger de mort.

- Je n'en vaux pas la peine. Si je m'étais sacrifié pour Luffy, tu serais avec lui et tu ne serais pas en danger, à ses côtés.

- C'est le passé Zorro ! Arrête de remuer ces souvenirs, c'était sa volonté de nous voir libre. Alors maintenant, on se tire d'ici et on continue à vivre, comme il le voulait !

Ses mots résonnèrent un instant dans le silence troublé par la rumeur des combats derrière eux. Il regardait le vert avec insistance, attendant qu'il admette que ses paroles étaient erronées. Zorro ne dit rien, sa mâchoire crispée, les poings serrés, furieux de son impuissance.

Au moment où ils sortirent de la ruelle qu'ils avaient emprunté pour se retrouver sur une petite place déserte, ils perçurent la présence ennemie. Elle s'était matérialisée sans un bruit derrière eux. Les deux Mugiwaras entendirent un ricanement moqueur. Sanji ne prit pas une seconde pour se préparer et se rua sur leur poursuivant, lui arrachant sifflement surpris.

Sa jambe prit instantanément une apparence flamboyante. Il ne faisait que renouer avec une vieille technique mais il sentait son ancienne puissance remonter en lui, l'animant d'une rage de vaincre qu'il croyait éteinte à jamais.

Il entrevit les bras puissants aux muscles noueux de Killer se mouvoir rapidement, et il entra en contact avec la lame froide d'un de ses faux. Il voyait bien que l'autre avait à peine eu le temps de parer son coup. Même s'il ne se faisait pas d'illusions sur ses chances, il était prêt à se battre avec acharnement.

De plus, le lieutenant du plus puissant des supernovaes était seul. Il avait laissé l'équipage se battre contre les villageois et les autres Mugiwaras. Il repoussa la « jambe du diable » de Sanji et prit appui sur une de ses faux pour sauter avec une souplesse étonnante de l'autre côté de son adversaire. Il ne perdit pas un instant. Il avait pu mesurer la vitesse remarquable de l'autre.

Sanji esquiva les deux lames qui sifflèrent près de ses oreilles. Il posa une main à terre, tout son corps prêt à se lancer sur Killer. Ses yeux clairs à moitié cachés par ses cheveux ébouriffés rencontrèrent les orbes sombres et brillants du pirate, visibles à travers le masque. Une colère indicible l'étreignit.

Il se jeta de nouveau sur lui, évita une faux, parant la deuxième, avant de rentrer en contact avec l'épaule de l'autre qui le repoussa une seconde fois.

- Tu n'as pas perdu en précision, à ce que je vois.

Ils ne s'étaient rencontrés que deux fois auparavant et Sanji se souvenait parfaitement de la puissance du blond. Zorro avait pu le vaincre mais avec des moyens dérivés et des compétences qu'il n'avait pas. Un bref coup d'œil en arrière lui apprit que son nakama restait pétrifié, les suivant d'un regard éteint.

- Et toi tu es toujours trop sûr de toi. Tu ne repartiras pas avec nos primes.

- Je ne veux pas que les primes. J'ai aussi quelques comptes à régler.

Le masque s'orienta vers le vert. Sanji frappa avec toute sa puissance disponible la garde de son adversaire. Celui-ci fit un bond en arrière, avant de s'élancer sur lui. Surpris par la première attaque qu'avait décidé de lui porter Killer, Sanji frappa une des mains qui lâcha l'arme qu'elle tenait, se glissa hors de la trajectoire de l'autre mais ne put éviter le poing de fer qui s'abattit sur sa nuque.

Il fut propulsé à plusieurs mètres, glissant sur le sol lisse, incapable de se retenir. Il s'arrêta et se releva immédiatement, faisant abstraction de l'étourdissement qui le prenait ainsi que du filet de sang qui coulait de son cou et collait sa chemise contre sa peau. Il courut de toute sa vitesse, directement sur le pirate.

- Pars d'ici, Zorro, vite !

Le coup qu'il porta à Killer sur le bras qu'il gardait en protection devant son visage lui arracha un cri tellement il y délivrait de force. S'en suivit un échange impressionnant de violence, chacun donnant et parant des coups aussi rapides que brutaux. Certains portaient directement et livraient une douleur immédiate, alors que d'autres abîmaient les membres qui protégeaient les parties vitales, les engourdissant dangereusement.

Zorro savait bien que s'il essayait de s'immiscer dans la lutte féroce que livraient les deux combattants pour venir en aide à son nakama, il ne serait d'aucun secours. Il ne pouvait pas bouger. De nouveau il était fasciné par la forme confuse de Killer, et incapable de s'élancer, incapable de courir et d'abandonner Sanji.

- Pars, Zorro !

Le cri vibrant de rage du plus jeune des deux blonds le fit frissonner.

Dégagez les gars ! C'est un ordre ! Retrouvez les autres et dégagez !

Le laisser. Courir pour sa vie. Ne pas réfléchir.

C'est un ordre !

Obéir à son capitaine. Se tirer et ne pas penser.

C'est un ordre !

Oublier et fuir.

- Zo…

Il rencontra les yeux arrondis de surprise de Sanji. Ces yeux bleus qui ne comprenaient pas pourquoi il venait d'avoir le ventre déchiré par un lame effilée et mortelle. Qui ne comprenaient pas pourquoi un flot de sang continu coulait sur le sol. Le blond tomba à genoux, un bras serré sur son ventre. Son regard ne lâchait pas Zorro. Il lui hurlait de fuir et pourtant il le clouait sur place.

L'ancien pirate à la prime de 77 millions de Berrys s'effondra sur le sol, vaincu.

- Zorro Roronoa. Tiens donc. Si je m'en étais douté…

Le regard de l'ancien lieutenant du Chapeau de Paille remonta lentement sur Killer, derrière le corps inconscient de son camarade. Le pirate tenait ses deux faux à la main, dont une dégoulinait de sang, répandant le liquide écarlate et ondoyant à terre. Les lames brillaient d'un éclat meurtrier sous le faible éclairage de la lune. Le Triangle de Feu s'était éteint. Il n'était plus qu'une forme gigantesque au cœur de l'île.

Le vert ne put faire ne serait-ce qu'un pas en arrière. Il était paralysé. Par ce à quoi il venait d'assister. Par les deux combats qui s'étaient superposés dans son esprit. Les deux compagnons auxquels il tenait tant qui avaient voulu le protéger une dernière fois. Ses bras pendant le long de son corps étaient secoués de tremblements. Impossible de bouger. Il allait devoir accepter son sort.

- Lieutenant du D., supernovae, épéiste sans faille, pirate à la volonté d'acier, disciple de Mihawk…

Killer marchait lentement vers lui, le bruit de ses pas se confondant avec celui des voix hurlaient de partir dans la tête de l'homme balafré. Il ne voyait qu'une forme floue qui avançait, un masque étrange, des armes qui arrachaient la vie. Le grand blond s'arrêta à quelques pas de lui.

- Tu es tombé bien bas, murmura-t-il.

Son regard accrocha celui de l'homme qui lui faisait face. Ce regard réveilla la conscience de Zorro qui lui avait échappée. Il cria de fureur, frappa de ses poings nus le torse à sa portée, qui n'avait pas eu le temps de reculer. La violence du ressentiment qui le submergea à cet instant décupla sa force. Killer fit plusieurs pas en arrière, chancelant, le souffle coupé.

Il se rua une nouvelle fois sur lui, la colère qui l'animait coupant court à toute idée de fuite. Il s'acharna à frapper son adversaire, rencontrant les muscles vibrants de l'autre sous ses poings. Et puis il ne toucha plus rien. Killer le repoussa violemment. Il glissa jusqu'à ce qu'il rencontre un obstacle pour stopper le coup qu'il avait encaissé.

- Faible.

Le vert se releva. Ses jambes le supportaient à peine. Il s'appuya d'une main au mur contre lequel il s'était arrêté, constatant que l'autre était déjà devant lui. Il frappa sans aucun élan. Killer parut surpris de la force qu'il libéra mais dévia son coup. Une de ses épaules était visible sous le tissu déchiré et du sang s'écoulait d'une blessure ouverte.

Il para l'attaque réitérée de l'ancien bretteur, attrapant ses deux poignets fins, leur infligeant une telle pression qu'ils étaient prêts à se briser. Il relâcha légèrement son étreinte en voyant que l'homme devant lui n'avait pas de réaction. Il les reprit d'une seule main, de l'autre enleva son masque.

Le vert un mouvement léger la prise se raffermit. Les yeux luisants de Killer le fixaient avec froideur. Ses lèvres minces s'agitèrent.

- A partir du moment où vous vous êtes retrouvés, vous êtes tombés dans notre piège. Vous ne pourrez pas en sortir.

- Et qu'est-ce que tu vas faire maintenant ? Me tuer ? le provoqua Zorro d'une voix acide.

- Je compte encore profiter de toi, avant. Après tout, tu devrais mourir plusieurs fois avant d'expier ce que tu m'as fait subir… Zorro.

La main libre du pirate monta doucement vers la tête du vert, s'enroula autour de son cou, y exerça une pression. Zorro ferma les yeux, prêt à subir l'étranglement sans gémir, les dents serrées de colère. La main pourtant se desserra, et descendit le long de son torse halé qu'elle effleura étrangement délicatement. Le vert devina le sourire du blond, qui savourait la domination totale qu'il avait sur sa victime.

- Il y a très peu de pirates qui m'ont torturé comme tu l'as fait, tu sais.

La voix n'était qu'un chuchotement. Un léger sentiment d'inquiétude s'insinua dans la rage qui consumait intérieurement le borgne. Il ne savait pas ce que voulait faire Killer. Profiter de lui, le torturer comme il l'avait fait, le mutiler, le ramener à Kid, le laisser à moitié mort à la marine ? Tout en même temps ?

- Qu'est-ce que tu vas faire ?

- Me distraire.

Le vert sentit des lèvres avides se poser sur les siennes. La pression sur sa mâchoire se fit plus précise, il fut forcé d'ouvrir ses lèvres pour laisser passer la langue experte qui lui caressa doucement puis brutalement le palais, la langue. Toute sa bouche était dévorée, dégustée avec précipitation. Quand le blond recula, le prostitué était à bout de souffle et avait de la peine à respirer correctement.

- Arrête… tout de suite… je préfère encore… que tu me tortures.

- Oh non. Moi j'ai beaucoup plus cette façon de te punir.

Les mains éprouvées par la vie de pirate se baladèrent une nouvelle fois sur son torse, touchant ses points sensibles, effleurant les muscles tendus, pinçant les reliefs pointus qui se tendaient sous les actions précises du blond. Il défit rapidement la ceinture du kimono sombre de l'autre, lui arracha, le laissant en pantalon, vulnérable.

Sa bouche suçota savamment la gorge du vert, comme le prostitué lui avait fait juste avant de la torturer. La respiration erratique, l'ancien pirate résistait. Ses bras maintenus en hauteur ne lui étaient d'aucun secours. Son corps ne lui était d'aucun secours. Il régissait même très favorable aux attouchements du blond. Habitude de son métier de prostitué.

Pour reprendre tes mots… Zorro, « ce n'est pas fini ».

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La cage thoracique d'un des pirates se brisa sous le « sabot d'acier » du renne au nez bleu. Il grimaça. Même s'il y était obligé, blesser des hommes était contraire à tous ses principes, puisqu'il était médecin. Il changea une nouvelle fois de forme de combat et prit la plus humaine, frappant à volonté tous ses assaillants. Près de lui, Nami transperçait à l'aveugle la mêlée de son épée-rafale. Ils ne savaient plus qui étaient leurs assaillants. Les habitants de Little Obsession semblaient se battre simultanément contre eux et contre l'équipage des deux supernovaes.

- Là, une ouverture !

Ussop les poussa vers une trouée au milieu de la foule qui peuplait la rue où ils se battaient. Ils s'y faufilèrent repoussa deux hommes qui se ruaient sur eux à grand renfort de dials, d'Orage Tempo et d'Heavy Point.

Ils coururent directement hors du village, vers la crique où se trouvait le bateau. Ussop maintenait d'une main une de ses épaules qu'un des pirates lui avait à moitié arrachée. Chacun étaient couvert d'égratignures, causant la vive inquiétude de Chopper, même si les plaies n'avaient qu'un saignement insignifiant. Ils grimpèrent sur la frégate toujours amarrée à la même place, simple silhouette effilée qui se détachait dans le ciel sombre.

Visiblement, les pirates et les villageois s'étaient aperçus de leur retraite stratégique mais ne s'étaient pas lancés sur leurs traces, trop occupés à se combattre. Chopper se lança à la rechercher de Sanji et Zorro, et se rendit vite à l'évidence qu'ils n'étaient sur l'embarcation.

- Ils ne sont pas arrivés au bateau, dit-il, sa voix légère tremblante d'inquiétude.

- On retourne à terre les chercher ? s'interrogea Nami, tout aussi soucieuse.

- On n'a pas le choix, soupira l'ancien tireur d'élite.

Une lumière aveuglante se répandit soudain sur l'île. Le Triangle de Feu était de nouveau en action, couvert de flammes dévorantes. La clarté soudaine les éblouit.

- Qui est-ce que c'est, cette fois ?

Des cris, des injures et des entrechoquements d'armes redoublés s'élevèrent de la petite ville qu'ils avaient quittée quelques minutes plus tôt. Des échanges de coups de feu fournis retentirent. Dans cette scène éclairait comme en plein jour, l'indécision se reflétait sur les visages des trois Mugiwaras. Plus que jamais ils auraient eu besoin d'un capitaine pour prendre une décision.

- C'est la Marine. Cette fois, c'est sérieux.

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Les deux hommes ne firent pas attention à la luminosité qui enveloppait l'île. Killer était trop occupé à déguster sa proie, celle-ci trop occupée à résister à son assaillant. Les lèvres du blond effleuraient avec légèreté les abdominaux du vert. Il les lécha langoureusement, obtenant une tension encore plus grande du Mugiwara.

- Je sais bien que tu sais en profiter, n'est-ce pas ?

Il glissa le pantalon de l'autre le long de ses hanches, toucha avec insistance la bosse qui s'était formée, résultat de ses attentions. Il exerça une pression sur le membre déjà gorgé de sang, ce qui fit grogner l'ancien pirate, autant de haine que de plaisir inavoué. Killer lâcha les poignets du vert, qui s'écroula au sol avec un bruit sourd. Il lui attrapa les cheveux et le tira en arrière, le forçant à s'agenouiller.

- Suce-moi.

Il approcha le prostitué de lui, et le laissa le déshabiller sommairement. Les gestes de l'homme étaient saccadés, sa gorge nouée. Ces mots, ils les entendaient quotidiennement. Deux mots qui le rabaissaient encore. Il coula un regard vers la forme immobile de Sanji. Un sentiment qu'il n'avait pas eu depuis sept, huit ans peut-être refit son apparition. Une larme de rage coula le long de sa joue lisse.

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