Double jeux.

Chapitre 1 : Chapitre 1 : Face cacher.

3214 mots, Catégorie: G

Dernière mise à jour 09/11/2016 20:55

Chapitre 1 : Face cachée. 

 

 

Allongée dans une prairie en fleur, elle était heureuse, épanouie. Ses longs cheveux couleurs ébène lui tombant jusqu'au niveau des reins, tapissaient l'herbe verte et donnait l'impression que la petite fille était à l'abri, dans un nid de soie. Habillée d'une robe à volent bleu turquoise, embelli par des rubans blancs, elle se roulait dans le vaste pré, riant à sa jeunesse, à sa vie si insouciante et douce. 

-Lise, viens-ici ma chérie !, appelait sa mère.

 Accoudée au rebord de la fenêtre de la petite maison familiale, Violette regardait sa fille s'épanouir, un magnifique sourire aux lèvres devant la pureté et la candeur de l'enfant. Une légère brise s'abattait sur le visage de la jeune femme, emportant ses longs cheveux noirs au gré du vent. Elle passait sa main sur son front pour libérer son tendre visage légèrement creusé par la vie, et laissant apercevoir ses pupilles d'un bleu pur et profond à la fois.La petite sautillait en rejoignant sa mère dans la cuisine. 

-Je suis là maman !, cri-t-elle.-Viens t'asseoir ici que je te coupe les cheveux, ils deviennent beaucoup trop long.-Nooon ! J'aime mes cheveux comme ils sont !, râllait-elle.-S'il te plaît, viens ici. 

Lise céda pour s'installer gaîment sur la chaise que sa mère avait retiré de sous la petite table ronde qui régnait au centre de la pièce. Elle gigotait pendant quelques secondes pour finir par se calmer laissant à Violette, le soin de lui couper ses longs cheveux. Les mèches tombaient une par une sur le vieux planché, abimé par le temps et le recouvrait tout autour de la chaise, trop grande pour l'enfant dont ses jambes se balançaient dans levide. La jeune femme  fredonnait des comptines pour enfant qu'elle apprenait depuis toujours à sa fille.

 -Maman ? Pourquoi je ne peux pas garder mes cheveux longs ? Je les aime bien comme ils sont moi, dit Lise d'une voix pleine de curiosité.

-Tu te rappelles qu'à partir de demain tu vas passée deux jours chez Monsieur Barry ?

-Oui, mais je l'aime pas lui ...

-C'est un homme très gentil, il faut juste que tu prenne le temps de le connaître, dit Violette d'une voix douce.

-Mais tu ne m'as pas dit pourquoi tu dois me couper les cheveux ?

-Contrairement à nous, monsieur Barry habite en ville. Tu sais dans ce pays les filles ne sont pas traités comme les garçons...

-Ah bon ? Mais pourquoi ?, dit Lise accroché aux lèvres de sa mère, enregistrant la moindre information.

-Je ne sais pas ma chérie... 

Sa voix avait soudainement changé pour devenir faible et triste. 

- Le roi pense que les femmes sont inférieurs aux hommes et qu'elle... 

Elle fit une courte pause dans ses explications pour reprendre en un souffle :

 -ne mérite de vivre...

 

 Le visage de la petite fille changea rapidement pour laisser apparaître une expression de surprise. Ses petits poings se serrèrent et ses lèvres se pincèrent, exprimant la frustration qu'elle ressentait. 

 

-Mais ce n'est pas juste !, s'exclamait-elle.

-Je sais ma chérie, je sais..., soupirait sa mère. C'est pour cela que tu devras faire semblant d'être un garçon à partir de maintenant, d'accord ?

-Non ! Je suis une fille moi !, rallait à nouveau Lise.

-En effet, mais je ne veux pas qu'il t'arrive du mal..., dit-elle les yeux embués par les larmes qui commençaient à couler lentement sur ses fines joues. Voilà, j'ai finis. Regarde comme tu es jolie. 

 

Violette tendait un petit miroir laissant sa fille, contempler sa nouvelle coiffure. Ses longs cheveux noirs avaient été raccourcis et remplacé par une coupe garçonne ébouriffé. Son visage était complètement libérer laissant apparaître ses joues rondes de l'enfance et ses yeux bleus, qu'elle tenait de sa mère.Lise était pétrifiée devant sa nouvelle apparence et des perles d'eaux salées se formaient aux coins de ses paupières.  Elle s'apprêtait à dire qu'elle détestait mais elle décida de prendre sur elle-même en voyant sa mère au bord des larmes. 

 

-De toute façon les cheveux longs ça donne chaud !, déclarait-elle un grand sourire aux lèvres laissant apparaître sa dentition. 

 

Violette saisis sa fille et la serra fermement dans ses bras. Lise sentait le cœur de sa mère battre la chamade sous sa poitrine. Elle n'aimait pas la voir dans cet état. C'est à ce moment précis de sa vie qu'elle se promit qu'elle ne ferait plus jamais pleurer une personne qu'elle aime. 

 

 

            Le lendemain matin, Violette avait réveillée sa fille de bonne heure. Après l'avoir habillé d'un jean et d'un simple t-shirt bleu, l'avoir faite déjeuner, elle l'avait accompagnée en ville jusqu'à la grande maison de monsieur Barry. Sur le chemin, Lise tenait fermement la main de sa mère en admirant le sol de gravier.Avant d'arriver à destination, la jeune femme expliquait à son enfant qu'à présent elle se nommerait Marc, du moins pendant les deux jours qu'elle passerait en ville. Elle la rassura également en lui certifiant qu'elle ferait le plus vite possible pour l'a récupérer et rentrer dans leurs paisibles petite maison.Lise approuvait en lui offrant un des ses magnifiques sourires, puis le moment décisif arrivaient et elle dut quitter les bras de sa mère pour s'installer dans l'immense demeure de monsieur Barry.   

 

            Installé au comptoir d'un bar, bondé de pirate en tout genre, il sirotait sa limonade plongé dans les souvenirs de son enfance. Il était vêtu d'une ample chemise blanche, trop grande et d'un pantalon noir, large, en jean. Une casquette bleue ciel renfermait son épaisse chevelure noire qui commençait à devenir trop longue à son goût et cachait par la même occasion son fin visage.  Une paire de lunette de soleil noir, cachait ses yeux de nature si profond.Marc, autrefois appelé Lise, depuis treize longue années, avait troqué sa vie de jeune fille épanouie pour une vie lugubre et salie par la mort. 

 

-Hey, toi !, l'abbordait un homme qui venait de rentrer dans le bar.

 

 Marc détourna son regard tout en continuant sa limonade, sans ne daigner répondre.

 

 -Bouge de là ! 

 

A ces mots le barman qui se tenait derrière le comptoir fit tomber le verre qu'il était en train se remplir de liquide, sans doute d'alcool. Marc ou plutôt Lise n'y prêtait attention et continuait sa limonade. 

 

-T'es sourd ou quoi ? reprit-il, la rage montant en lui.

 

 L'homme posa fermement une main sur l'épaule de  l'individu qui ne broncha pas face à ce contact. La brute resserra son emprise.

 

 -Dans ce cas, tu vas mourir.

-S'il vous plaît, si vous voulez vous battre faite le à l'extérieur !, suppliais le barman, lassé de devoir nettoyer les flaques de sang causer par les innombrables bagarres entre pirates ou ivrognes.  

 

Trop tard. L'homme saisis une longue épée accroché à sa ceinture et la leva pour la laissé s'abattre sur la jeune insolente. Il ne s'attendait sûrement pas à ce que ce geste serait le dernier de sa minable existence. Malheureuse pour lui, il n'eut le temps d'atteindre le crâne de sa futur victime, qu'il sentit son bras, puis son corps toute entier se pétrifier. Son corps entier c'était transformer en pierre. Toutes ces articulations, durcis, le faisait souffrir. Il succomba rapidement quand son cœur se transforma à son tour en une grosse pierre. Lise se leva tout en repositionnant ses lunettes sur son nez et  donna un violent coup de pied dans la statue d'un homme au regard envahit par la souffrance et la peur. Celle-ci se fracassa contre le sol, sous un bruit d'éclat accompagné d'une poussière grisâtre qui se dispersa entre les chaises et les tables du bar.Fière de son coup, l'assassin sortit sous le regard stupéfait de l'assemblé, accompagné de celui du barman qui ne mit que quelques secondes à se rappeler qu'il n'avait été payé.

 

 -Hey ! Attendez !, cria-t-il en vain.  

 

Cela faisait quatre longues années que ce genre de situation était entré dans sa routine. Tuer, n' était plus qu'une habitude pour lui ou plutôt elle. Lise Birdies allias Marc depuis treize ans était contrainte à se cacher sous une apparence masculine depuis sa tendre enfance. Mais cela faisait bien longtemps que cela ne l'affectait plus. Elle-même se considérait plus homme que femme.Comme chaque Lundi, elle se rendait au QG du gouvernement mondial, installé au centre de l'île. Un homme vêtu entièrement de noir l'a dirigea dans  un bureau ou un gradé dont on lui avait toujours refusé de lui divulguer son nom lui tendit une épaisse enveloppe qu'elle saisit fermement. Elle ne lâcha pas un  regard à son interlocuteur qui celui-ci afficha un air satisfait. C'est toute aussi silencieuse qu'elle quitta la pièce.

 

 -Je vais bien merci. Ce fut un plaisir de te reparler Marc, ironisait l'homme. 

 

Lise ne prêta attention a une telle provocation . Elle détestait cet homme mais l'amour de l'argent l'a poussait à ne pas démissionner de son poste de meurtrier au sain du gouvernement mondiale. Bien que la plupart du temps, elle agisse dans l'ombre, son nom résonnait dans toutes les têtes partout où elle faisait son apparition en tant que Marc.Elle finit par quitter la base pour rejoindre sa planque, située au sud de l'île,au bord d'une petite crique paisible , à lauré d'une vaste forêt tropicale. Arrivée à sa petite habitation en bois, elle lança l'enveloppe sur une table ronde et s'assit sur la seule chaise qui l'entourait. Elle retira sa casquette, qui lui donnait horriblement chaud, ce qui fut retomber ses cheveux noirs au dessus de ses épaules. Puis, elle déchira l'enveloppe pour en ressortir une multitude de dossier. Ces prochaines victimes. Elle les feuilleta en se demandant si cette fois elle allait tomber sur un gros gibier. C'était sa loterie de la semaine. Si elle avait de la chance, elle tombait sur un gros pactole et empochait le gros lot ou au contraire tombait sur le menu-frequin aux primes misérables. C'est une prime particulièrement élevée qui attirait son attention. La chance avait frappée. 200 000 000 de berrys, ni plus ni moins. Son nom ? Trafalgar Law . Elle avait déjà brièvement entendue parler du jeune pirate. Elle parcourut alors minucieusement son dossier pour y découvrir qu'on le surnommait " le chirurgien de la mort ". " Intéressant " pensait-elle. Elle put également apprendre qu'il était âgé de 24 ans et né le 6 octobre à North Blue . Il était capitaine d'un groupe de pirate nommé les "pirates du heart ". L'équipage est composé de deux hommes aux casquettes étranges, et d' un ours polaire , ce qui l'a surpris au point de vérifier à deux fois si elle n'avait pas halluciner . Équipage composé en particulier de médecin . Ce Trafalgar Law lui semblait des plus intéressant. Elle décida rapidement que sa première victime, ça serait lui .Elle saisis l'avis de recherche accompagnant le dossier et y planta violemment un poignard qu'elle gardait jusqu'à cet instant, dissimuler sous sa chemise.

 

 -Soit patient, nous nous rencontrerons bientôt, mon cher Trafalgar, disait - elle un sourire carnassier aux lèvres . 

 

Une envie de tuer s'encra dans son esprit . La cible était choisis, il ne restait plus qu'à la trouver . 

 

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         Le soleil, perçant par la fenêtre, avait réveiller la jeune femme de bon matin. Habituelle lève tôt, elle attrapa ses vêtements et se dirigea vers la sortie qui ne se trouvait non loin de son lit. Comme l'habitation était minuscule , elle ne possédait ni salle de bain , ni cuisine. Tout ses meubles étaient précisément placés dans la seule pièce de la maison. A l'extérieur, elle retira ses sous vêtements qu'elle avait garder pour dormir, et s'avança dans le vaste océan qui s'offrait à elle . Elle plongea et nagea sur une distance de quelques mètres. Bien qu'elle soit détentrice d'un mystérieux pouvoir, elle avait la capacité de nager , contrairement aux utilisateurs d'un simple fruit du démon. Capacité, qu'elle exploitait tout les matins en s'offrant quelques longueurs, ce qui avait le don de la d'étendre et de la réveiller tout en douceur. Libre dans cette étendue bleu turquoise, elle n'était nullement gêner d'être dénuder car la petite crique était abandonner depuis des années et plus aucun navire n'amarrait à cet endroit . En tout cas, c'est ce qu'elle croyait .

 

 

          Quelque part, a bord d'un sous marin jaune canaris, un ours polaire en combinaison orange, ornée d'un jolly Roger ressemblant étrangement à un virus, courrait dans tous les sens en hurlant. 

 

- Île en vue !!! Capitaine !! Île en vue !! 

- La ferme Bepo, on a compris ! , rallait un de ses compagnons, coiffé d'une casquette verte et portant une fine paire de lunette de soleil noir accompagné de la même combinaison que l'ours mais d'une teinte blanche crème.

- désolé..., s'excusait le dénommé Bepo en baissant son regard vers le planché du pont. 

- T'excuses pas ! 

- désolé... , recommençait- il, ce qui avait don d'énerver son coéquipier .

 Le chahu cessa quand le capitaine fit son entré. C'était un homme grand, mince, aux cheveux noirs ténèbres et aux yeux cendres enlacés de pronfondes cernes. Il était vêtu d'un sweat à capuche jaune, comme son sous-marin , et noir , décoré du même jolly Roger que sur la combinaison de l'ours et du reste de l'équipage. Il portait également un pantalon bleu clair tacheté en bas et un bonnet blanc moucheté. Ses mains et ses avants - bras étaient tatoués de symboles tribaux et sur ses phalanges, on pouvait lire les lettres " D.E.A.T.H" .À son épaule droite, reposait nonchalamment un long nodashi et sur ses lèvres régnait son éternel sourire fourbe. 

 

-Penguin ? comment se nomme cette île ?, demandait-il à l'un de ses subordonnés, lui coiffé d'une sorte de casquette- bonnet où les lettres "PENGUIN" y étaient inscrites sur la visière , surplombé d'un pompon rose. 

-elle s'appelle Sainte-Po, répondit l'homme à la casquette portant son nom en déchiffrant une carte où une île aux formes discontinues était dessinée. 

-Bien. Et sais- tu combien de temps le loge pose mettra à se recharger ? 

-Aucune idée. 

 

Le capitaine au bonnet moucheté finit par ordonner à son équipage d'amarer dans une petite crique tranquille où ils n'auraient aucuns ennuis avec les agents du gouvernement mondial installés sur l'île. Cinq minutes après leurs arrivés, Bepo se remit à hurler au grand désaroit de ses deux camarades. 

-Capitaine ! Il y a quelqu'un dans l'eau là bas !

 A cette nouvelle, tous se précipitèrent vers l'ours, qui se sentait soudainement entourer, y comprit le dit capitaine.La silhouette aperçu par l'ours polaire se rebâtit vers la plage laissant les trois hommes se trouvant sur le sous- marin complètement bouche-bée. 

-Waouh ! C'est une femme ..., s'exclama Penguin. 

- et elle est a poil !, repris son compagnon un filet de bave au coin des lèvres .

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