Quand tout commence mal.
1 ans plus tard.
Je me réveille en même temps que les rayons chaleureux du soleil. Je m’étire un long moment avant de me lever, un sourire sur les lèvres. Aaah, c'est aujourd'hui que je dois partir pour l'aventure ! En un an, j'ai pas tant changé que ça, j'ai toujours la même chevelure rouge flamboyante, plus longues que précédemment, et des yeux rouge écarlate. Je prend un sac de taille moyenne, met rapidement mes vêtements, préalablement plié, dedans. En tout, j'ai trois tenues : un débardeur noir avec un short Kaki et des bas camouflages. La deuxième tenue est constitué d'un sweet militaire, assortie aux bas, mais que je met avec un simple jean noir et un bustier de la même couleur en dessous. Ma troisième tenue comporte un t-shirt noir assez large avec un smiley rouge sanglant dans le dos, un short noir et des bas rouges, que je laisse sur le côté pour tout à l'heure. Je garde aussi ma paire de Doc noir et range les Rangers de la même couleur avec les vêtements.
Je range aussi les produits de nettoyages, un peu d'argent et de la nourriture avant de refermer une bonne fois pour toute le sac. Je prends le reste de vêtement et pars dans la salle de bain. En vingt minutes chrono, je suis fin prête ! J'en ressors avec les cheveux attaché en une queue de chevale, un large t-shirt noir légèrement décolleté, avec ce magnifique smiley dans le dos, un short noir déchiré aux extrémités et des bas rouges, s'arrêtant mi-cuisses, retenu par deux magnifiques dagues extrêmement tranchantes. L'une est grise, et a sur le manche et le fourreau des dessins de serpents, et l’autre est noire, avec de léger reflex mauves ainsi que des petites dents sur la lame, de quoi faire de dégâts. Pour finir, une paire de Doc Martens noir avec un petit canif caché dedans.
Je descends les escaliers en trombe, sautant les trois dernières marches. J'arrive rapidement dans le salon, mais Ed' n'est pas là. Je hausse les épaules, mange rapidement un morceau de viandes d'hier soir et sors à mon tour de la petite maison en bois, caressant la poignée du bout de mes doigts, comme des sortes d'adieu. Je me tourne, un grand sourire sur les lèvres, traverse les quelques mètres d'arbres et arrive dans la petite clairière. Je m'avance au centre et m'accroupis pour toucher de la paume de ma main l'herbe sèche. Le nombre de combats que j'ai passé ici, le nombre de discussion, assis avec Ed'. Il était compréhensif et s'asseyait toujours à un mètres de moi, ci ce n'était plus. Je lui ai raconté que j'étais en asile, et pourquoi. La seule réaction qu'il a ets, c'est un rire sadique. D'ailleurs, en parlant d'Ed, il est où celui là ?
Je me lève et tourne sur moi même, avant de voir une ombre, non loin de moi, adossé à un arbre. Je me précipite vers elle, un grand sourire sur les lèvres.
- Salut ! J'te cherchais.
- Je sais. Je te laissais dire adieu à cet endroit.
- Oh, merci. Je viens te dire adieu maintenant, en espérant qu'on se revois un jour !
- Ouais.
Il s'approche de moi et dépasse les 1mètre pour entrer dans mon espace vital. Par réflexe, je pose ma main gauche sur ma dague et recule d'un pas. Il ne bronche pas et continue de s'approcher, avant de se pencher doucement vers moi, les bras toujours croisé, et embrasse légèrement ma joue. C'était court, presque un souffle, mais agréable. En 365 jours de vie commune, il ne s'est jamais autant approché de moi, alors ce geste me surprend un peu. Je cligne plusieurs fois des yeux avant d'esquisser un sourire narquois.
- Je vais te manquer, Sensei ? ( Professeur )
- Bien sûr, mais je ne m'inquiète pas. L'élève est devenu grande.
Il passe affectueusement sa main sur mes cheveux avant de partir. Je souris légèrement, prend mon sac du bout des doigts et le passe sur mon épaule, l'autre main toujours sur ma dague. Je commence à marcher à travers la dense forêt, me battant quelques fois contre des ours géant, des panthère de 8mètre où encore des serpents très féroce, avant de continuer ma course. J'arrive en ville une heure plus tard. Je n'y suis allé que trois fois depuis que je suis ici. Le premier jours après mon arrivé, pour mon anniversaire et quelques jours avant noël. Et à chaque fois, j'ai le même sourire idiot sur les lèvres. Il y a des pirates, des chasseurs de primes, des Marines où encore des marchands, ainsi que des civiles, des familles, des touristes..
Je secoue vivement la tête et traverse une grande place avant d'entrer dans une taverne. Je pose mon sac sur un siège et m'assoie à côté.
- Qu'est-ce que je vous sert ?
Je lève la tête et tombe sur une homme, assez vieux, de légères rides au niveau de la bouche et des yeux. Il essuie un verre déjà propre avec un torchon blanc, comme s'il était une machine.
- Euh.. un Cola.
Il hoche la tête et commence à s'activer. Trente secondes plus tard, il est devant moi, avec en prime un verre plein. Je le regarde une nouvelle fois, et le voilà de nouveau avec son torchon. Une goûte de sueur se forme sur ma tempe, je bois une gorgé de Cola et me concentre sur les voix derrière moi.
* * *
Au bout d'une heure, je n'ai pas appris grand-chose. Seulement l'arrivée d'un équipage dangereux dont le capitaine serait « Eustass Captain Kidd » avec une prime de 315 000 000 de Berry. Ça pourrait être intéressant..
- Salut ma jolie, tu fais quoi tout seule ici ? Hurle une voix dans mon dos.
Je fini mon verre et paye le Barman avant de me retourner, lentement.
- C'est à moi que tu parle ? Je hausse un sourcil.
- Ouais ! Allez viens là !
Je me lève et me dirige d'un pas nonchalant vers mon interlocuteur. Arrivé à sa hauteur, je le toise d'un regard noir.
- T'es pas mal toi ! Il pose sa main sur ma cuisse droite, là où mon bas ne recouvre pas ma peau.
- Si tu dégage pas ta main de là dans la seconde qui suit, je te brise les os.
- Oh, mais c'est qu'elle se défend, la poulette ! Ris un des homme à côté de lui.
Je prend une fourchette sur la table et la lui plante en plein dans le front. J'attrape à la volé la main du premier pirate et la tord, brisant son poignet. Je prends en suite ma dague et lui plante la main sur la table. Je pose la mienne sur sa nuque et lui fracasse la tête dans le bois, avant de la lui tirer en arrière. J'ignore ses hurlements de douleur et lui murmure quelques mots à l'oreille, ce qui le fit taire une bonne foi pour toute. Je relâche violemment sa tête et retire ma lame, avant de l'essuyer et de la ranger dans son fourreau.
- Si quelqu'un d'autre à un problème, qu'il le dise !
Je regarde l'assemblé de pirates qui ne bronchent pas. Un sourire narquois se dessine sur mon visage quand je retourne prendre mon sac et sors lentement de la taverne. Je traverse quelques rues, monte sur un toit et m'y installe. Si je ne me trompe pas, c'est le port. Vu tout les bateaux pirates, c'est facile de repérer le coin.. Je croise mes bras derrière ma nuque, pose une jambe sur l'autre et ferme les yeux. J'adore la sensation du soleil sur ma peau, mais un bruit vient soudainement briser ma paisible sieste. Quel est l'enfoiré qui a osé me réveiller bordel ? Je me redresse et regarde le sol. Une dizaine de pirates sont en train de se battre, criant plus qu'il n'agissent. Un grognement s'échappe de ma gorge tendis que mon sourcil tic. Je me lève agilement et saute, retombant un genoux au sol, juste devant les hommes. Je me redresse lentement et plonge mon regard noir, où plutôt rouge dans ceux des pirates.
- C'est quoi tout ce bordel ?! J'peux même pas pioncer tranquille !
- Hey gamine, retourne jouer avec tes amis et viens pas nous casser les couilles, sinon on devra te faire du mal !
Je penche la tête avec un sourire sadique, ma main posé sur ma dague. Lui, je vais me le faire !
- Qu'est-ce t'as à me regarder comme ça ? Je t'ai dis de dégager !
- Hé..hé..hé.. Se sont tes dernières paroles, mon cher.
Sur ce, je lui fonce dessus à une vitesse impressionnante et lui tranche la gorge d'un coup sec. Une giclé de sang s'échappe de son cou tendis qu'il tombe à genoux et s'écrase par terre. Une marre de sang se propage à mes pieds, tendis que je lance un regard tout aussi sadique à ses hommes. Ils me foncent dessus, sabre et autres armes à la main, dans des cris de rage. J'esquive les deux premiers en sautant et cours vers eux pour venir leurs planter mes deux dagues dans le bas du crâne, en plein dans l'artère occipitale. Je me baisse pour esquiver une autre lame avant de bloquer une deuxième. En un mouvement rapide j'arrive derrière eux, je saute sur leur dos, un pied sur chacun d'eux et mes lames enfoncé dans leur gorgé, perçant la carotide. Je retire vivement les dagues et pousse les deux corps de mes adversaires qui tombent lourdement au sol. Je me retourne et range ma dague noir dans son fourreau, Trois autres pirates me fonce dessus, j'esquive une première lame et plante la mienne dans la nuque d'un deuxième type, qui s'effondre par terre. Je me penche et frappe le sabreur avec mon pied en plein dans le menton, ce qui le fait voler un peu plus loin. Je fonce en suite sur le troisième qui part en courant, saute sur son dos et lui plante ma dague dans la nuque, touchant l'artère vertébrale. Même s'il survit, et j'en doute, il ne pourra plus marcher. L'idiot ! Je retire la dague dans un bruit d'os brisé et me redresse lentement, toujours sur le corps de ma victime. Je marche sur sa tête qui s'enfonce dans le sol et m'approche des deux derniers. Je penche la tête sur le côté, un sourire sadique sur les lèvres. Mh.. comment je vais les tuer ? J'essuie ma dague grise et la range dans le fourreau. Ils paraissent soulagé, mais ça ne dure pas. Je me craque le cou et les phalanges avant de passer ma langue sur mes lèvres. Je pose ma main sur mon autre arme et la sort lentement. Il y a encore du sang dessus, et les petites dents luisent sous les rayons du soleil.
- Non, je vous en supplie ! Attendez, on peut s'arranger !
Je ne répond pas et leurs fonce dessus, avant de planter ma dague dans la temps d'un premier type, lui explosant littéralement le cerveau. Le deuxième part en courant, mais je le rattrape facilement et lui envoie mon pied dans la mâchoire. Il se relève avec difficulté et essaye de m'attaquer. J'esquive son poing en un saut et lui assène mon pied à l'arrière de la tête, l'envoyant dans le sol. Je m'assoie sur son dos et pose ma main sur son front, l'autre sur son menton, avant de lui briser le nuque d'un coup sec et efficace. Le bruit des os qui se casse me donnent des frissons, tendis qu'un sourire sadique se dessine sur mon visage. Je nettoie ma dague noir, nommée Shadow, et la range dans son fourreau, mais je vois l'un des hommes se relever. Mh.. je l'avais oublié celui là.
- Tu aurais mieux fais de faire le mort, Pirate.
- T'es qui à la fin ? Hein ?! Hurle-il, complètement paniqué.
Il me fonce dessus, sabre en main. Je soupire et esquive sa lame en sautant, avant d'arriver derrière lui. Il se retourne mais mon pied vient s'abattre sur ses mains, lui faisant lâcher son arme. Je sors rapidement ma dague serpents et la plante en plein dans son cœur, avec un regard sadique. Je la retire dans un bruit d'ossement, sûrement la sage thoracique, avant de la nettoyer une nouvelle fois et la range. Je regarde mes vêtement. Mh.. j'ai quelques taches de sang, sur les cuisses, et probablement sur les vêtements, mais comme ils sont noir, ça ne se voit pas. Je soupire avant de me tourner pour récupérer mon sac, mais deux home se tiennent devant, les bras croisés.
Le premier est assez mince, il porte une plaine et un casque intégral blanc et bleu clair sur la tête, avec plusieurs troues devant. Il a de long cheveux blond sauvage tombant dans son dos, pour fini leurs courses jusqu'à ses cuisses. Il porte une chemise noire à pois blanc et un col ouvert, laissant voir son torse avec un pantalon style Heavy Metal.
Le deuxième est plus grands et beaucoup plus musclé. Il ne possède pas de sourcil et des cercles noirs sont dessinés autour ses yeux.. Rouges. Il a de fines lèvres rouges foncé ainsi que des cheveux de la même couleur, à la forme d'une flamme. Il porte aussi une paire de lunettes de plongée, et son nez à une forme assez pointu. Je me plante devant eux et attends quelques secondes avant de prendre la parole.
- Vous voulez quoi ?
- Tu vas venir avec nous. Lâche le blond.
- Mh… où ?
- Dans une taverne.
- Pourquoi ? Nan parce que quand deux hommes viennent vous voir, pour vous dire de venir avec eux, dans une taverne, c'est un peu bizarre. Vous ne trouvez pas ?
- Pour boire un verre. Rétorque le Roux.
Je reste quelques secondes pensive, avant de déclarer :
- Ok, mais vous payez.
Il sourit narquoisement avant de s'écarter. Je prend mon sac et les suis jusque dans une petite maison en bois. Lorsqu'on entre, tout le monde cesse de parler. On s'assoit au fond de la pièce, et quand on eut enfin commandé, le bruit revient peu à peu.
- Bon, vous voulez quoi ? Je redemande à l’intention des hommes, qui n'avaient pas prononcé un seul mot depuis dix minutes.
- Tu vas venir dans mon équipage. Déclare le Roux.