One Shot, One Piece

Chapitre 17 : Portgas-D-Rouge : Amour Sincère

1024 mots, Catégorie: G

Dernière mise à jour 01/05/2020 17:08

One-Shot : Amour Sincère.


PDV Rouge :


Aujourd’hui, lundi 1 er Janvier, est une journée très ensoleillée. Je me dirige, avec beaucoup de difficulté, vers le centre hospitalier le plus proche. Depuis ce matin 6h, pétante, le petit être qui sommeillait en moi veut montrer son bout du nez. Les contractions sont de plus en plus intenses et plus dures à supporter. Après deux heures de marches, j’arrive enfin au centre hospitalier.


Je me dirige vers l’aile dédier à la maternité et hurle a qui veut entendre que je suis sur le point d’accoucher. Quatre infirmières arrivent en courant et me prennent en chargent. Je m’assois sur un fauteuil à roulette et souffle pour faire passer l’horrible contraction qui pointe son museau. Mes doigts se cramponnent sur les accoudoirs du fauteuil et me retiens d’hurler de douleur.


Je sens mon enfant s’enfoncer dans le bassin et par instinct je le retiens en fermant le plus possible mes cuisses. L’une des infirmières me hurlent qu’il ne faut pas que je fasse ceci, mais je lui réponds d’un ton, un peu froid :


« -Si je ne le fais pas, j’accouche directement dans le couloir. »


J’entre dans la salle d’accouchement puis m’allonge sur le lit. L’infirmière qui m’a hurlé dessus me dit que mon enfant est déjà bien engagé dans mon bassin, et qu’il va bientôt sortir. Je continue de souffler mais plus vite que précédemment. Une jeune femme vient contre moi, en me prenant délicatement ma main droite, et me dit d’une voix très réconfortante :


« -N’ayez pas peur ! Tout va bien se passer ! »


Ma peur s’apaise un peu mais est toujours présente.


« - Et si quelque chose se passe mal …  Je suis sûre qu’elles feront tout pour arranger ça. Me répétais-je inlassablement dans ma tête. »


La chipie me dit, avec délicatesse, qu’il faut que je suive chaque directive qu’elle m’ordonne de faire. Ai-je trop le choix ?! Non. Si je n’avais pas eu peur d’accoucher toute seule, j’aurais accouché chez moi.

Après deux minutes d’intense poussés et d’innombrables prises d’air, mon bébé est enfin sorti. La jeune femme me prévient que la chipie va faire les premiers soins d’un nouveau-né. J’hoche la tête et sens tous mes muscles se décontractaient avant de sombrer dans les limbes de la fatigue.


Je me réveille dans une chambre au couleur orangée. Mon corps me tiraille de douleur mais s’est encore supportable. Je tourne mon visage à la recherche de mon bébé, qui est entrain de dormir paisiblement dans son berceau en bois. Souris devant ce spectacle magnifique qui s’offrent à mes yeux. Le reflet orangé de la pièce fait ressortir à merveille sa peau blanchâtre.


Mon ouïe capte des bruits de pas dans le couloir. On frappe doucement à la porte blanche. Je dis d’une voix douce et fatiguée :


« - Entrée. »


La jeune femme qui m’a accompagné pendant mon accouchement entra avec un tout petit sourire. Je connais ce genre de sourire qui ne dit rien de bon pour moi ou mon enfant.


« -Comment vous sentez-vous ?!, me dit-elle en s’approchant de moi. 


-Fatiguée, très fatiguée ! Répondis-je en me tournant sur le côté gauche.


-Je comprends. Je suis venu vous voir pour savoir le prénom de votre enfant ? »


Elle sort de sa blouse blanche un bout de papier avec un stylo. Chaque effort que je fais me fatigue de plus en plus. Mon regard se bloque sur mon bébé et demande :


« - C’est une fille ou un garçon ?


-Un garçon…


-Son prénom sera Ace … Portgas D Ace, déclarais-je en souriant. »


Elle l’écrivit sur le bout de papier avant de le mettre sur le berceau en bois. Je sentais que ma fin était proche. Avant que l’infirmière ne disparaisse à l'embrasure de la porte, je lui demandais si je pourrais avoir une feuille et un stylo. Celle-ci me répond positivement. Quelque minute plus tard, elle revient avec ce que je lui avais précédemment demandé. Après qu’elle est parti, m’assois avec difficulté sur le lit. J’attrape le truc ou l’on met les plateaux repas et commence à écrire.


« … Je quitte la vie mais je te laisse tout l’amour que je porte en moi. Je sais que tu le garderas comme ton bien le plus précieux. Que tu sauras le protéger et le transmettre un jour à tes enfants. Ainsi, ma mort n’aura pas été inutile. Je te laisse le meilleur de moi-même. Et j’emporte avec moi le souvenir de tout le bonheur que tu m’as donné.

Tu grandiras et tu pleureras en pensant que je t’ai abandonnée. Mais tu sentiras ma présence dans la lumière de l’air, dans l’éblouissement du soleil sur une vague, dans la clarté des chandelles. Je serai partout, et nulle part. Tu n’auras pas de mère plus fidèle que moi. »


Je pleure. Pousse le truc des plateaux repas et prend Ace, qui dort encore. Je l’allonge à côté de moi, plis la lettre avant que moi-même je m’allonge en gardant la lettre entre mes doigts. Mon cœur ralentit par la fatigue accumulé pendant plus de vingt mois. Je pose une dernière fois mes lèvres sur son joli front lisse et lui murmure :


« -Je t’aime Ace … »


Je souris et plonge dans les limbes de la mort.


-END-


Bonjour, voici un petit one-shot sur Portgas D Rouge. J’espère que cela vous a plu ? Les prochains OS sortiront bientôt.


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