Collide of Eternal Horizon Tome 2 : Rift Ending

Suite au coup bas de Belzébuth, Eddie se retrouve propulsé de nouveau en Enfers, contre son gré.

Il contemple les rivières de lave du paysage face à lui et sourit d’un air supérieur.

Eddie : Plan B, tu dis ? Il me suffit de me re-téléporter.

Il lève sa main pour activer le sort de téléportation, mais lorsqu’il claque des doigts pour l’activer, seule une faible étincelle apparaît, sans plus.

Eddie : Hum… Bizarre, la téléportation ne marche pas.

Eddie : Ne me dis pas qu’il peut bloquer les passages entre les mondes…

Il soupire face à cette situation, puis descend la colline d’un air résolu, prêt à trouver un autre moyen pour rentrer.

Eddie : Bon, je vais devoir faire avec.

Eddie : Commençons par retrouver les Hellbreakers.

***

Pendant ce temps, à Aurora, la situation empire. Tracer et Knack sont submergés par les ennemis, ceux-ci étant devenus trop nombreux pour qu’ils puissent les contenir.

Tracer tire dans toutes les directions, dos à dos avec Knack, qui enchaîne les coups de poing. Le nombre de droïdes, gobelins et autres créatures diminue, mais le nombre de failles ne cesse d’augmenter.

Tracer : Ils sont trop nombreux !

Tracer : Et comme par hasard, il faut qu’elles soient toutes en mission aujourd’hui… Argh !

Alors qu’elle se plaint de leur faible nombre d’effectifs, un orc parvient à lui entailler le bras, lui causant une blessure assez profonde.

Knack se retourne face à son cri mais la voit disparaître avec un flash bleu. L’instant d’après, la tête de l’orc explose sans que ce dernier ne comprenne ce qui lui est arrivé.

Tracer se tient derrière lui, blaster tendu avec un léger sourire triomphant.

Tracer : Et non, retour en arrière, mon chou !

Voyant qu’elle va bien, Knack lui sourit et retourne à son poste. Elle venait d’utiliser sa capacité à retourner dans le temps, ce qui lui a permis d’esquiver le coup à temps.

Knack : Pas mal.

Tracer : Et t’as encore rien vu !

Elle le salue d’un geste de la main et repart à l’attaque en un éclair, une traînée bleutée la suivant partout où elle va.

Alors que Tracer et Knack reprennent un peu le dessus, Sally les soutient en activant les défenses d’Aurora. Plusieurs tourelles émergent du sol de la place de l’Azura Tower et commencent à mitrailler les ennemis.

Sally : J’active les canons. J’espère que ça nous permettra de reprendre l’avantage.

Tandis que chacun se bat du mieux qu’il peut, une brume verte sombre envahit les abords de la ville. Une importante vague de gobelins en tout genre approche de la place centrale, suivie de près par un homme imposant.

Il est vêtu d’un habit en tissu élégant et s’avance d’un pas lent en sortant de la brume. Il serre un important katana dans sa main droite, et de longs cheveux roux attachés ornent son visage verdâtre.

L’armée de gobelins avance au rythme de la brume, tandis qu’un rire sinistre envahit le champ de bataille.

Tracer : Euh… c’est quoi ça ?

Tracer remarque la situation et voit l’imposante silhouette s’arrêter aux abords de la place, un sourire ornant son visage.

Ganondorf (Zelda: ToTK) : Encore un royaume futile qui se dresse sur mon chemin ? Je ferai en sorte qu’il n’en reste rien.

Les troupes à ses côtés poussent des cris incompréhensibles et se ruent vers l’Azura Tower. Tracer l’aperçoit au loin et se met directement à couvert, observant leur nouvel ennemi avec inquiétude.

Tracer : Ah, ça craint…

***

En Enfer, Eddie est assis au point de rendez-vous des Hellbreakers, passant le temps comme il peut quand deux silhouettes arrivent enfin au bout du pont.

Aradia, l’elfe à la peau verte et aux longs cheveux de la même couleur, et Darboros, dont le visage est dissimulé sous une grande capuche noire.

À leur arrivée, Eddie se lève et les dévisage, rencontrant les yeux jaune vif de l’elfe.

Aradia : Ravie de te revoir en un seul morceau, patron.

Eddie : Oui, moi aussi. Merci pour votre aide pour l’histoire du portail.

Son regard passe de l’un à l’autre d’un air interrogateur. Il jette un œil derrière eux, mais personne d’autre n’est présent.

Eddie : D’ailleurs… vous n’êtes que tous les deux ?

L’elfe échange une légère grimace avec son collègue avant de répondre à Eddie.

Aradia : On peut dire que les choses se sont corsées pendant la bataille. Siron et Oragmus vont bien, mais ils doivent se remettre de leurs blessures.

Eddie : Et Hélio ?

Darboros, le mage à la grande tunique noire qui semble flotter sur le sol, s’avance afin d’expliquer ce qu’il s’est passé.

Darboros : Lors de l’affrontement contre les forces de Bane, le Diable a forcé le passage pour Belzébuth et en a profité pour emmener Hélio.

Darboros : Nous n’avons rien pu faire ; il était trop puissant.

Eddie baisse la tête et se gratte le menton.

Eddie pense : Est-ce que c’est ça son plan B ? M’emmener en Enfer, puis m’attirer jusqu’à lui avec Hélio ?

Aradia : Eddie ?

Il secoue la tête et les regarde de nouveau, se concentrant sur l’instant présent.

Eddie : Non, rien. Je réfléchissais… À cause de Belzébuth, les téléportations sont bloquées.

Eddie : Je ne peux donc pas aller chercher des renforts pour secourir Hélio.

À son arrivée, une idée était restée en suspens dans un coin de son esprit. Visiblement, il allait devoir s’y résoudre.

Eddie : On n’a pas le choix. Je vais devoir aller lui demander son aide.

Aradia le regarde, visiblement surprise. Elle sait de qui il parle et se doute de ce qu’il va se passer.

Aradia : Tu n’y penses pas sérieusement ?

Remarquant qu’elle a parlé sur le coup, elle se reprend et continue d’un ton plus calme et respectueux.

Aradia : Sans vouloir te manquer de respect, tu sais très bien comment ça s’est passé la dernière fois que tu y es allé.

Malgré ça, Eddie a l’air décidé. Il se tourne vers l’autre rive et se dirige avec détermination vers une colline au loin.

Eddie : Oui, mais cette fois, il y a des enjeux qu’elle ne pourra pas ignorer.