Collide of Eternal Horizon Tome 2 : Rift Ending
À Aurora, Tracer, Knack et Sally font face à de nouveaux ennemis, toujours plus nombreux. Malgré le soutien des défenses de la ville, ils ne font pas le poids.
Tracer assiste Knack comme elle peut. Le golem se fraye un chemin parmi les gobelins armés de gourdins, tandis que Tracer attire l’attention de leur nouvel ennemi.
Elle lui envoie une salve de tirs avant d’esquiver à toute vitesse afin de rester en mouvement, semblant se téléporter tout autour de lui. Il se protège des coups futiles tout en serrant les dents.
Ganondorf : Rhha, vous pouvez toujours vous battre, mais ce monde sera mien tôt ou tard.
Tracer : Tu peux toujours rêver !
Tracer le provoque et s’approche de lui à toute vitesse, prête à intervenir, mais Ganondorf l’envoie valser d’un coup de poing, la projetant contre un mur.
Ganondorf : Hors de ma vue, insecte.
Knack voit son corps être projeté devant lui.
Knack : Tracer !!
Elle se relève comme elle peut en grimaçant, lui montrant qu’elle va bien. Il la rejoint et se met en garde, prêt à la défendre le temps qu’il faudra.
Ganondorf s’avance d’un pas lent en dégainant son sabre. Knack se tient prêt à intervenir malgré la fatigue et les coups reçus. Il s’apprête à parer son coup à venir, mais quelque chose le prend de court.
Une jeune femme aux longs cheveux écarlates, vêtue d’une armure, s’interpose et vient bloquer le coup de sabre, sans sourciller.
Erza : Besoin d’un coup de main ?
Erza venait de revenir de mission juste à temps, une petite troupe de vingt soldats à sa suite. Elle dévisage ses deux alliés par-dessus son épaule et entame un duel face à Ganondorf.
À sa vue, Tracer écarquille les yeux d’émerveillement, retrouvant espoir.
Tracer : Erza !!
Erza : Vous vous êtes bien débrouillés, on prend le relais.
Knack se tourne vers Tracer, passant de l’une à l’autre d’un air confus.
Knack : Une amie à toi ?
Tracer : Oui, ne t’inquiète pas, c’est notre générale.
La mage en armure brandit son épée en avant et donne l’assaut, ses troupes sur ses talons.
Erza : En avant !
Ganondorf observe les membres de l’unité Gathering et fait de même, tandis que ses troupes surgissent d’une faille derrière lui.
Ganondorf : Vous ne faites que retarder l’inévitable.
Ganondorf : À l’attaque !!
Erza change d’armure grâce à son sort de transformation et enfile son armure du Purgatoire, une armure noire ornée de quelques piques semblables à des écailles, et brandit une grande épée dentelée vers son adversaire.
Elle le charge mais il parvient à bloquer le coup tandis que leurs armes s’entrechoquent.
Erza : Désolée, mais vous n’êtes pas autorisé à pénétrer dans cet univers.
Ganondorf résiste face à la force de la jeune guerrière, mais se voit tout de même dans l’obligation de reculer face au coup, ce qui ne lui plaît clairement pas.
Ganondorf : Rhaa…
***
Piégé en Enfer, Eddie, accompagné de Darboros et Aradia, se rend dans les montagnes où une ancienne alliée a trouvé refuge. Alors qu’ils arrivent au pied d’une imposante colline aux roches rouge sang, Aradia regarde Eddie, sceptique.
Aradia : Tu es sûr de toi ?
Il hésite un instant puis se lance, montant les marches naturelles qui s’offrent à lui.
Eddie : Souhaitez-moi bonne chance.
Une fois arrivé au sommet, il fait face à une femme habillée d’une tenue moulante et d’une longue cape à capuche de la même couleur.
Elle lui tourne le dos et semble léviter au-dessus du sol alors que plusieurs symboles de couleur blanche volent autour d’elle. Ses longs cheveux blancs tombent dans son dos et un vieux grimoire est ouvert devant elle.
Eddie voit qu’elle a l’air concentrée et décide de rester à bonne distance, tout en l’interpellant d’un ton amical.
Eddie : Toujours en train de feuilleter ce vieux bouquin, hein ?
Il observe le vieux grimoire en face d’elle, se remémorant de vieux souvenirs.
Eddie : Depuis qu’on a quitté Ethernia, tu ne l’as pas lâché d’une semelle.
Elle le coupe tout en levant un œil contrarié, sans se retourner.
Death : Va droit au but… Que veux-tu ?
Il est pris de court par son ton tranchant, mais il s’y attendait. Il se dandine d’un pied à l’autre tout en essayant de préparer sa demande.
Eddie : Eh bien, je sais que tu m’as dit à de nombreuses reprises que tu voulais rester neutre dans tout conflit, et que je devais te laisser tranquille…
Eddie : Mais là, j’ai vraiment besoin de toi.
Death pousse un long soupir. Elle referme le grimoire et retombe sur ses pieds tout en se tournant vers Eddie.
Death : Quand vas-tu comprendre que je n’ai pas de temps à perdre avec tes bêtises ?
Elle le toise de ses yeux gris sombre aux iris blancs, semblant lui faire la leçon, une fois de plus, et pointe le grimoire qu’elle tient en main.
Death : Je te rappelle que je suis la gardienne des âmes, de la réalité, ainsi que de l’Ethermicron.
Death : C’est une énorme responsabilité que je ne peux ignorer.
Eddie détourne le regard, cherchant ses mots avec soin.
Eddie : Cette fois, c’est différent… Connais-tu Belzébuth ?
À sa question, elle se calme un peu, puis lui répond comme si ça paraissait évident.
Death : Le seigneur des failles ? Oui, il est né peu de temps après ton départ. Pourquoi ?
Elle n’était clairement pas ouverte au dialogue, mais Eddie se rapproche, espérant la faire changer d’avis.
Eddie : Il menace de détruire la réalité à laquelle tu tiens tant. Afin de me tuer, sur ordre du Diable.
À cette information, Death fronce les sourcils, pensive, mais prend la menace à la légère tout en levant les yeux au ciel.
Death : Il veut te tuer ? Ha, rien d’étonnant.
Eddie : Comment ça ?
Voyant son air perdu, elle soupire et vient lui expliquer ce qu’il a manqué ces quinze dernières années.
Death : Depuis que tu es parti, cette cage qu’est l’Enfer l’a rendu fou.
Death : Cet endroit n’est plus aussi sûr qu’avant, depuis son accession au trône en tout cas.
Eddie se sent coupable et baisse la tête.
Eddie : ...Je n’étais pas au courant pour la malédiction.
Son ancienne amie le remarque, et voyant son air penaud, s’approche pour le rassurer.
Death : Ne fais pas cette tête… Je vais t’aider.
Eddie la dévisage d’un air surpris, ce qui lui décroche un léger sourire taquin.
Death : Il est vrai que j’ai juré de protéger cette réalité coûte que coûte. Tu as donc bien fait de me prévenir.
Eddie relève la tête et l’imite.
Eddie : Mh, ce sera l’occasion de faire équipe comme au bon vieux temps, hein ?
Son sourire en coin s’élargit face à son enthousiasme, mais elle le met tout de même en garde afin qu’il ne se fasse pas de fausses idées.
Death : Oui, mais je te préviens, c’est seulement pour cette fois.
Il comprend et lui adresse un signe de tête, prêt à rejoindre les autres.
Eddie : Merci... Mais avant qu’on parte, j’ai un petit truc à régler.