Les Dragons et les Veilleurs

Chapitre 10

3607 mots, Catégorie: T

Dernière mise à jour 12/03/2017 12:36

- Vous allez bien, docteur Ziegler ?

 

- Pas vraiment, Genji. Il m’est désagréable de devoir aussi vite repartir au combat.

 

Angela se trouvait dans un transport d’Overwatch. À l’intérieur se trouvaient également Winston, Tracer, Reinhard, Torbjörn et Mei. Ils étaient partis dès l’annonce de l’intrusion perpétrée par Talon. Prise de vitesse par les événements, Angela avait accepté de venir. Mais maintenant, elle commençait à remettre ce choix en question.

 

Intervenir dans une région sans foi ni loi pour mettre en place une opération humanitaire était une chose. Entrer dans un pays souverain pour affronter des terroristes à la place des autorités locale en était une autre, bien plus lourde de conséquences.

 

- Vous n’êtes pas obligé de vous battre, lui dit Genji. Je suis sûr que les autres comprendront que vous préféreriez n’assurer des soins qu’une fois la mission finie.

 

- Plus je serais proche, plus je serais efficace pour soigner. Cela pourrait faire la différence entre une vie et une mort.

 

- Je comprends. Que vous soyez aussi dévouée vous honore.

 

- Merci Genji, dit Angela en souriant.

 

Voir le japonais se porter aussi bien était pour la docteure un grand plaisir. Il avait subi tant d’épreuves et tellement souffert. Pendant quelques temps, elle avait même craint que Genji ne mette fin à ses jours, dégoûté qu’il était par sa transformation. Mais maintenant, il semblait totalement guéri, tant physiquement que mentalement. Angela savait à quel point surmonter une mutilation était une épreuve difficile et elle était ravie que Genji y soit arrivé.

 

Un écran holographique apparut au centre de l’appareil, affichant le visage d’Etienne.

 

- J’ai les premiers rapports de terrain, annonça le français. Il y a quatre escouades d’agents de Talon, plus eux.

 

Les portraits de Reaper, Widowmaker et Sombra apparurent à l’écran.

 

- Est-ce que porter un costume noir ou violet est une obligation chez Talon ? demanda Tracer.

 

- Les preuves empiriques tendent à confirmer cette théorie, répondit Winston, très sérieux.

 

Cette réponse fit rire Mei, Tracer et Etienne, ce qui étonna le scientifique :

 

- Eh…qu’est-ce que j’ai dit de drôle ?

 

- On t’expliquera mon grand, lui répondit Lena. Continue, Etienne.

 

- Quatre escouades de passe-murailles sont également sur place et ont déjà engagé les forces de Talon.

 

- « Passe-muraille » ? demanda Genji.

 

- Les forces spéciales françaises, expliqua Torbjörn. Ils ont un appareil qui leur permet de traverser toute matière solide. Appareil que ces égoïstes n’ont jamais voulu partager avec Overwatch, acheva-t-il en bougonnant.

 

- Mais s’ils traversent la matière solide, commença Mei, est-ce qu’ils ne devraient pas s’enfoncer dans le sol ?

 

- Je suppose qu’ils ont effectué les calibrations nécessaires pour éviter que cela arrive, répondit Winston.

 

- Attendez, dit Angela. S’il y a déjà des soldats en train de combattre Talon, ne devrions-nous pas nous retirer et les laisser faire leur travail ?

 

- Mais doc, nous devons aller les aider ! s’exclama Tracer.

 

- D’autant qu’ils ont déjà perdu quatre des leurs, renchérit Etienne. Un tué par Sombra, un autre par Reaper et deux par Amélie.

 

- Qui est Amélie ? demanda Angela, surprise.

 

- Vous ne lui avez pas dit ? demanda Etienne aux autres, étonné.

 

- Hum…débuta Winston, nous avons été informés que l’agent de Talon connu sous le nom de Widowmaker serait en fait Amélie Lacroix. Elle aurait probablement assassiné elle-même son mari.

 

- Qui vous a appris cela ? demanda Angela. C’est toi, Etienne ?

 

- Non, répondit Winston, un peu gêné. C’est l’ancienne capitaine, Ana Amari.

 

L’expression sur le visage d’Angela passa d’une surprise totale à un profond ravissement.

 

- La capitaine Amari est vivante ! C’est merveilleux ! Où est-elle actuellement ?

 

L’embarras de Winston augmenta. Il répondit néanmoins :

 

- Il y a un tireur mystère qui accompagne Soldat 76. C’est elle.

 

- Soldat 76 ? Ce criminel qui a tué des employés d’Hélix et laissé des civils mourir ! Mais…pourquoi la capitaine Amari suivrait-elle un tel homme ?

 

Un mur de regards gênés et tristes fut la seule réponse qu’obtint Angela. Elle fronça les sourcils.

 

- Pourquoi ? répéta la docteure, d’une voix plus sévère.

 

- Soldat 76 est le commandant Jack Morrison, dit finalement Winston. L’ancien commandant Jack Morrison.

 

Angela se laissa tomber contre un siège, stupéfaite.

 

- C’est…c’est impossible. Il était militariste et encore plus têtu que moi. Mais il faisait toujours tout pour éviter les dommages collatéraux et jamais il n’aurait sacrifié quiconque pour atteindre un objectif. C’était un héros…un modèle…

 

- J’ai moi-même toujours du mal à y croire, ajouta Reinhard.

 

- Les preuves empiriques sont formelles, dit Winston. Il n’y a aucun doute possible.

 

- Mais sur le moment, on était aussi choqués que vous, dit Tracer, compatissante.

 

- Pourquoi est-il devenu aussi…violent ?

 

- Il cherche la vengeance, dit sombrement Winston. Pour tous les morts lors de la chute d’Overwatch.

 

- Cap’ m’a dit que cet échec l’avait fait souffrir plus que n’importe quel autre, ajouta Tracer.

 

- La triste vérité c’est que Jack n’a jamais connu une vraie défaite, dit Torbjörn. Que la première qu’il subit lui fasse péter les boulons, ce n’est pas si surprenant que ça…même si j’aurais préféré que ça arrive pas.

 

- À nous d’éviter de commettre les mêmes erreurs que lui, dit Reinhard.

 

- Pourrions-nous nous recentrer sur la situation actuelle ? demanda Etienne.

 

- Ce serait une bonne idée, approuva timidement Mei.

 

- Winston, tu dois faire annuler cette opération, déclara soudainement Angela, déterminée.

 

- Mais…mais, pourquoi ?

 

- Réfléchis, tu es en train de commettre les mêmes erreurs que Morrison à vouloir tout régler à coup de fusil. Et pire : tu agis comme Soldat 76 en voulant imposer ta justice alors que personne n’a demandé ton aide. Tout ce que tu obtiendras sera d’aggraver les dégâts de ce combat !

 

- Non, nous allons aider !

 

- Comme en Chine ?

 

- C’est différent !

 

- En quoi ? Encore une fois, toi et ton escouade allez perturber une opération de ceux qui sont déjà en train de s’opposer à Talon. Les soldats vont te tirer dessus, vous allez leur tirer dessus, il y aura des blessés pour rien et pendant ce temps Reaper atteindra son objectif !

 

- Mais nous venons aider ces soldats. Lorsqu’ils le sauront, nous coopérerons tous ensemble contre Talon.

 

- Non. Ils vont juste t’ignorer et t’attaquer. N’est-ce pas Etienne ?

 

- Ils vous considérerons comme des étrangers illégaux et ouvrirons le feu si vous refusez de vous rendre, admit l’intéressé, une pointe de honte dans la voix.

 

- Crétins de français, maugréa Torbjörn.

 

Winston eut pendant quelques secondes un regard triste. Angela savait qu’il était déçu de constater, une fois encore, la médiocrité dont pouvait faire preuve les humains. Puis le scientifique redressa la tête et arbora une expression déterminée :

 

- Je ne vais pas rester à rien faire pendant que Talon vole nos données et massacre des innocents.

 

- Winston, répliqua la docteure. Parfois il faut admettre qu’agir ne provoquera que plus de mal et qu’il faut laisser à d’autres le soin de s’occuper du problème. Je sais que c’est difficile pour toi mais c’est la vérité : tu n’aideras pas en combattant. Vas-tu aggraver le problème juste pour t’épargner la frustration de rester inactif ?

 

- Je suis resté six ans sans rien faire et le monde n’a fait que se dégrader. Je ne referai plus cette erreur !

 

Angela poussa un soupir en comprenant qu’elle n’arriverait pas à le faire changer d’avis.

 

- Alors ce sera sans moi, dit-elle.

 

- Doc ! s’exclama Tracer, choquée. Vous n’avez pas le droit de nous abandonner !

 

- Elle a le droit, dit Winston. Je ne forcerai personne à nous suivre.

 

Angela tourna son regard vers ceux présents dans la salle :

 

- Je sais que vous voulez bien faire et que c’est très difficile pour vous. Mais s’il-vous-plaît, n’intervenez pas. Votre présence ne fera qu’aggraver la situation.

 

Il était clair que Tracer suivrait Winston. Reinhard et Genji ne mirent pas longtemps à trancher eux aussi :

 

- Je ne peux pas rester inactif devant une injustice. L’honneur m’impose de combattre, dit le vieux croisé.

 

- J’ai déjà dit que j’avais une totale confiance dans votre sagesse, docteur Ziegler, déclara Genji. Je suivrai donc votre avis.

 

Mei hésita aussi quelques instants. Elle faisait peine à voir, déchirée de devoir choisir entre plusieurs de ses amis, tous des personnes qu’elle admirait.

 

- Désolée, Angela, dit-elle finalement. Mais je ne comprends pas comment agir pourrait être pire que rester inactif.

 

Torbjörn resta plusieurs secondes sans rien dire, pris dans ses pensées. Il semblait être en train de retourner le problème sous tous les angles.

 

- Bon sang, pourquoi faut-il qu’on en arrive là ? se plaignit-il. C’était plus facile quand j’avais juste à suivre les ordres. Mais c’est aussi dans ces moments que j’ai fait mes plus grosses conneries.

 

Il s’adressa à Angela :

 

- J’ai dit que j’aurais dû t’écouter dans le passé, doc, je le ferai maintenant.

 

Il se retourna vers Winston et ceux qui avaient choisi de le suivre :

 

- Et vous ferez bien de faire pareil, bande de jeunots sans cervelle ! Foncer sans réfléchir, ça mène rarement à des trucs bons !

 

- Je suis plus vieux que toi, rétorqua Reinhard.

 

- Dans ta tête, t’es encore un gamin de vingt ans, répliqua l’ingénieur.

 

- Je ne changerai pas d’avis, dit pour sa part Winston.

 

Le reste du voyage se déroula dans une ambiance pesante. La dispute avait coupé à tous l’envie de parler.

 

Ils arrivèrent non loin de l’ancienne résidence de Gérard. Sans un mot, Winston et ceux ayant accepté de le suivre débarquèrent. Grâce aux appareils présents dans le transport, Angela et les autres furent en mesure de suivre leur progression.

 

- C’est étrange, dit le scientifique. Les rues sont calmes. Or les combats devraient amener un certain niveau sonore.

 

- Mes informateurs m’assurent pourtant que Talon et les passes-murailles sont toujours en pleine fusillade, affirma Etienne, via le communicateur.

 

- Je n’aime pas ça, mon grand, dit Tracer au scientifique.

 

- Restez braves ! leur enjoignit Reinhard.

 

Personne ne les empêcha d’atteindre leur destination. Les fenêtres de la résidence étaient toujours ouvertes. Mei créa un escalier de glace pour leur permettre d’atteindre l’appartement.

 

- Les archives se trouvent dans l’armoire à chemises, les informa Etienne. Leur signal est on ne peu plus clair.

 

Mais, à l’intérieur du meuble, ils ne trouvèrent qu’un tag de peinture représentant un crâne stylisé, accompagné des mots « Désolée que vous soyez venus pour rien. Bisou. Sombra ».

 

- La peste ! s’exclama Etienne. Elle a piraté les rapports que je reçois ! Je vais compenser ça, donnez-moi un peu de temps !

 

- Vous êtes entrés armés et de manière illégale en territoire français, cria alors une voix, autoritaire et masculine. Rendez-vous maintenant ou nous ouvrirons le feu ! Il n’y aura pas de second avertissement !

 

- Nous sommes venus vous aider contre Talon ! répondit Winston. Je vous en prie, nous devons coopérer ! Ce sont eux la vraie menace, pas nous !

 

La seule réponse qu’il obtint fut une pluie de balles sortant des murs.

 

Mais Winston n’avait pas perdu en réactivité. Il déploya immédiatement sa barrière. Le champ de force entoura les agents d’Overwatch, les protégeant de la grêle de tir.

 

- Je savais que ça allait finir comme ça, dit Angela, dépitée.

 

Sur le terrain, les agents d’Overwatch ne pouvaient répliquer à leurs agresseurs, ces derniers étant invisibles derrière des murs, libres de tirer à volonté. De nombreuses fissures apparaissaient sur la barrière de Winston tandis que celle-ci s’affaiblissait dangereusement.

 

- Retraite tactique ! ordonna le scientifique. Reinhard !

 

L’imposant croisé déploya son propre champ de force, absorbant les tirs qui menaçaient les autres agents pendant que ces derniers s’enfuyaient par les fenêtres. Comme à l’aller, Mei créa un escalier de glace.

 

Mais un soldat, portant un insigne de lieutenant, surgit sur le flanc de Reinhard et tira de son fusil à pompe. La rafale atteignit le vieux vétéran de plein fouet et il chancela sous le choc. Toutefois, conscient que son bouclier était la seule protection entre ses camarades et une pluie de balle, il tint stoïquement sa position.

 

- Autrefois j’ai donné mon sang pour protéger votre pays, dit-il à l’officier. Et c’est ainsi que vous me traitez ?

 

- Il ne fallait pas franchir nos frontières, répliqua le lieutenant.

 

Il tira une seconde fois.

 

La douleur fit s’effondrer Reinhard qui chuta de trois étages et s’écrasa au sol. Ces blessures successives plongèrent le croisé dans l’inconscient.

 

- Oh mon dieu ! s’écria Angela, en se levant. Il faut que j’aille le soigner !

 

Elle ne fut pas la seule choquée par ce qui était arrivé au croisé.

 

- Reinhard ! s’exclama Tracer.

 

Il y eut un flash bleuté et elle se retrouva juste en face du lieutenant.

 

- Espèce d’ordure ! cria Lena en frappant.

 

Surpris de l’attaque, l’officier prit le coup de plein fouet. Cela le déséquilibra et Tracer le fit tomber d’un balayage. Une autre soldate sortit d’un mur et fit feu de son fusil d’assaut mais Lena s’était déjà repositionnée. Elle répliqua et son tir neutralisa le fusil. Nouveau flash, un troisième soldat se retrouva assailli par derrière et ne tarda pas à rejoindre le lieutenant au sol.

 

Puis la sergente sortit d’un mur juste devant Lena et l’envoya à terre d’un coup de crosse. Un second coup se dirigeait vers la tête de Tracer quand celle-ci disparut soudainement dans un grand éclat d’énergie bleutée.

 

Lena réapparut juste au bas de l’immeuble. Profitant de sa diversion, ses co-équipiers s’étaient éloignés vers le transport, Winston portant difficilement le corps de Reinhard. En un flash bleuté, Tracer les rejoignit.

 

De son côté, Angela s'était positionnée à la sortie du transport, prête à s’élancer à l’extérieur pour aller soigner Reinhard. Genji et Torbjörn la suivaient de près.

 

- J’ai localisé les archives ! s’exclama alors Etienne. Cette fois je suis sûr de leur position. Je vous envois l’emplacement, ce n’est pas très loin !

 

-Genji, Torbjörn, dit alors Winston. Je sais qu’après l’erreur que j’ai commise, je ne suis pas en position de vous demander quoi que ce soit. Mais il faut que vous allier récupérer ces archives ou tout cette opération n’aura servi à rien !

 

- Docteur Ziegler ? demanda le cyborg.

 

Angela prit une seconde avant de comprendre que Genji demandait son autorisation. Elle fut encore plus étonnée en remarquant que Torbjörn semblait aussi attendre son avis.

 

- Oui, allez-y, dit-elle machinalement.

 

Les deux hochèrent la tête et se dirigèrent vers les archives. Angela elle, grâce aux ailes de son armure valkyrie put rejoindre rapidement ses compagnons.

 

Fort heureusement, les soldats français, sans doute intimidés par le coup d’éclat de Tracer, avaient renoncé à une poursuite. La docteure put soigner Reinhard en toute sécurité.

 

- Il vivra, annonça-t-elle, soulagée. Mais il va rester inconscient au moins plusieurs heures.

 

- Retournons au transport, dit Winston, portant toujours le corps du croisé.

 

De leur côté, Genji et Torbjörn avaient avancé de toit en toit. Mais, arrivé à mi-chemin, une pluie de balle les force à se mettre à couvert. En contrebas une autre escouade de soldats français les canardait.

 

- Merde ! s’exclama Torbjörn. Eux aussi ont dû localiser les archives !

 

Il installa sa tourelle en criant :

 

- Vas-y, je me charge de les retenir !

 

L’arme automatisée se mit à faire feu, forçant les soldats à se cacher. Genji en profita pour reprendre sa route.

 

Il ne tarda pas à apercevoir une demi-douzaine d’agents de Talon, en position défensive autour d’un ordinateur et d’un appareil de stockage de données.

 

Genji fonça au milieu d’eux, sautant à une vitesse surhumaine. Les terroristes se mirent à tirer mais le japonais renvoya les balles de son sabre court. Sa vitesse et sa force de cyborg, associées à l’alliage moderne de son arme, lui permettait non seulement de bloquer les tirs mais de les rediriger vers la destination de son choix. Un agent de Talon fut ainsi tué par les propres balles de ses co-équipiers. Une autre ne tarda pas à s’effondrer à cause du sabre de Genji tandis qu’un troisième vit son fusil rendu inutilisable par une volée de shurikens. Le cyborg profita de ce coup d'éclat pour se positionner entre les terroristes et l'ordinateur, bloquant l'accès de ce dernier.

 

Mais soudain, Sombra abaissa son système d’invisibilité et apparut en plein milieu du toit. Sa main gauche, pointée sur Genji, dégageait des filaments violacés. Le cyborg eut une exclamation de surprise lorsque des dysfonctionnements se manifestèrent dans son corps.

 

- Désolée, amigo, dit Sombra. Mais ton frère sera très intéressé par les données que nous sommes en train de récupérer. Tu ne voudrais pas qu’il manque ça, n’est-ce pas ?

 

Genji s’attendait à ce que la hackeuse et les autres sbires profitent de son état de faiblesse pour l’attaquer et récupérer les archives. Mais il n’en fut rien.

 

- Et il ne voudrait pas que l’on te fasse du mal, ajouta Sombra. Ne t’inquiète pas amigo, nous ne sommes pas tes ennemis. Tu le découvriras très vite, finit-elle avec un clin d’œil.

 

Il y eu un bip au niveau des archives et, pendant une seconde, des filaments violets apparurent entre l’ordinateur et le gantelet de Sombra, passant à travers le corps de Genji. Cette dernière afficha un sourire satisfait et disparut dans un flash violacé. Les sbires de Talon se laissèrent alors tomber du toit pour disparaître dans les ombre de la nuit. Toujours diminué par le piratage, Genji ne put rien faire pour les empêcher de fuir. Puis, au bout de quelques secondes, il retrouva tous ses moyens, lui permettant de récupérer les archives.

 

Quelques minutes plus tard, tous les agents d’Overwatch se retrouvèrent dans leur transport.

 

- Quel désastre, dit Winston, contemplant le corps toujours inconscient de Reinhard. Je suis tellement désolé de ne pas vous avoir écouté docteure Ziegler. Heureusement que tu étais là, Genji et que tu as pu récupérer ces archives. Merci infiniment.

 

- Même si ces objets sont en notre possessions, Talon a pu extraire ce qu’il cherchait, répondit le cyborg. Ils vont pouvoir poursuivre leur plan, quel qu’il soit.

 

C’est avec ces sombres pensées en tête que les agents d’Overwatch entamèrent leur retour vers Gibraltar.

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