Ashley Vidiaz

À Valentine.

Je relève brusquement la tête et me cogne au front de Annabeth.

-Ça va ? me demande cette dernière.

-Un peu brusque comme réveil mais ça va, oui merci, je répond. Vu la tête qu tu as fait quand j'ai ouvert les yeux, il se passe quelque chose de bizarre, je me trompe ?

-Effectivement, pendant que tu dormais, ton bungalow s'est construit.

Je me redresse sur mon lit.

-Je peux le voir ? Steuplééé !!!

-Oui, bien-sûr, suis moi !

Je sors de mon magnifique lit et me dirige vers les toilettes pour me changer. Je me dépêche et ressors. Annabeth me regarde à nouveau bizarrement.

-Quoi encore ?!

-Comme tu es pressée de voir ton bungalow et c'est normal, j'imagine que tu as oublié de te coiffer ?

-Oh non !!

J'attache mes cheveux en queue de cheval vite fait bien fait et m'empresse de suivre Annabeth qui est déjà sur le pas de la porte. Je jette au passage mon pyjama sur le lit qui disparaît.

L'air est frais sur mon visage. Les gens que je croise ne dévisage plus comme hier. Tant mieux, j'en avais marre d'être dévisager comme une alienne. Ils ont même l'air d'être préoccupé par autre chose. Je suis tellement excitée que je ne sais pas où poser mon regard. Puis enfin, je le vois. Mon bungalow. Bon après, c'est moi qui m'occupe de toutes les corvées mais ça n'a pas d'importance. Pour la 1ère fois de ma vie, en contemplant mon bungalow, je me sens chez moi.

-Ben, qu'est-ce que tu as ? m'interroge Annabeth. Vas-y ! Rentre dedans, enfin !

Je sors de ma torpeur et avance d'un pas ferme vers mon nouveau chez-moi. Je m'arrête juste devant pour contempler la façade. Elle est époustouflante. C'est incroyable à quel point les attributs des deux déesses vont-elles bien ensemble ! Je ne m'attarde pas trop et rentre dans le bungalow. Là encore, je suis émerveillée : le bungalow est petit, certes, mais confortable. Je reste sur le pas de la porte tellement je suis impressionnée. À ma droite, il y un porte manteau gris et rose, magnifique. Sur le mur s'étale une rangée de livres. Je m'approche doucement et effleure le dos des livres. Il y a des livres de grecs anciens, d'histoire, d'architecture mais aussi, à ma grande joie, des romans à l'eau rose comme je les aime. Au fond de la pièce se dresse un immense dressing comme j'en ai toujours rêvé. À sa droite il y un paravent discret et à sa gauche, mon lit. Presque semblable à celui dans lequel j'ai dormi cette nuit, à quelques différences près : le lit est une place contrairement à l'autre ; il est entièrement gris sauf les draps : la house de couette est parsemée de colombes et de chouettes sur un fond rose et le tais d'oreiller est rose également. Je contemple la pièce une nouvelle fois. Puis, je remarque un angle sur le mur gauche ainsi qu'une porte. Je m'avance et ouvre la porte. C'est la salle de bain. Je referme la porte et m'assoie sur lit. J'entends la voix d'Annabeth qui dit :

-Alors, contente ?

-Entre et juge par toi-même ! je lui répond joyeusement.

Annabeth entre dans le bungalow et s'exclame :

-Waouh ...

Instinctivement, son regard se porte vert les étagères de livres.

-Je peux ?

-Bien-sûr, sers-toi !

Elle s'avance vers les livres et en tire un.

-Comment re-dessiner l'Olympe sans se prendre la tête ? s'exclame-t-elle.

Elle se tourne vers le plafond et grogne :

-Maman ! Tu aurais put me le donner, quand même quand j'ai re-dessiner l'Olympe !

Pour toute réponse, le livre s'ouvre et le visage d'Annabeth s'adoucit.

-Bon, ça va j'ai compris ...

Intriguée, je m'approche d'elle et regarde la photo du "nouvel Olympe" comme indique la légende de la photo.

-Cette photo date de la semaine dernière ! Or ça fait a peu près deux ans que j'ai dessiné les plans de l'Olympe !

Je ris même si je ne comprends pas tout.

-Dis-moi Annabeth, pourquoi le pin sur la colline, s'appelle le pin de Thalia ?

-Ça remonte à très longtemps. À l'époque, mes meilleurs amis étaient une fille dénommée Thalia Grace et un garçon qui s'appellait Luke Castellan. Je les ait rencontrés dans la rue car j'avais fugué de chez moi. Je ne supportait plus ma belle-mère et mes demi-frères. Elle me disputait tous le temps pour rien et le pire c'est que mon père ne prenait pas ma défense et donnait raison à ma belle-mère. Alors, comme je te l'ai dit, j'ai fini par fugué. Heureusement, j'ai rencontré Luke et Thalia. Nous avons vécus un moment comme enfants des rues. Et puis, Grover un satyre, nous a trouvé. Il nous a expliqué qu'on était pas des enfants comme les autres et qu'il connaissait un endroit où nous serions en sécurité avec d'autres enfants comme nous. En apparence, ça nous amusait de jouer au enfants des rues mais, au fond, on rêvait tous les trois d'un vrai foyer. Alors, on a accepté. Le chemin pour aller à la colonie a été long et semé d'embûches. Et puis, quand on est enfin parvenu à la colline, on s'est fait prendre en chasse par des montres. Des cyclopes. Comme il se rapprochaient, Thalia a fait une diversion sans prévenir pour nous permettre d'atteindre la colonie. Malheureusement, le cyclope l'a tuée. J'ai entendu son cri pile au moment où nous passions l'arche. J'ai voulu aller au près d'elle quitte à mourir avec elle mais Grover et Luke m'ont retenu. Ils m'ont dit qu'on ne pouvait rien faire. J'ai quand même continuer à crier son nom pendant qu'elle agonisait et Zeus, son père, a eu pitié d'elle et la transformée en pin. Une barrière magique a alors émanée du tronc de l'arbre, provoquant une barrière magique qui empêcherait les éventuels monstres d'entrer à la colonie en souvenir d'une jeune fille qui s'était sacrifier pour ses amis. Voilà. Tu as ta réponse.

-Waouh ... je répond. Quelle histoire. Et qu'est-ce qui est advenu de tes autres camarades ?

-Luke, lui a eu une triste fin. Il a été sous l'emprise de Chronos durant la guerre des Titans et est mort finalement en héros pour sauver ses amis et le monde entier avec. Grover, lui, est toujours en vie et a été notre compagnons de quête à Percy et moi. Il est aussi un fidèle ami. Thalia quand à elle est la cheffe des Chasseresses d'Artémis.

-Attends, je l'interromps, elle n'est pas sensé être les racines d'un arbres ou quelque chose comme ça ?

-Et bien pour être tout à faite honnête, l'été de nos 13 ans, Grover, Percy et moi on a fait une quête pour récupérer la Toison d'or parce que Luke avait empoisonné le pin de Thalia, sur ordre de Chronos. Les défenses de la colonie étaient au plus bas. Et on s'est aperçut que la Toison avait "marcher" au delà de nos espérances : elle avait réveillé Thalia.

-Vous en avez de ses histoires !

-Mouais. Bon, il est l'heure de déjeuner, tu viens ?

-De déjeuner ?!

-Quand on se lève à 11h, on assume !

-11h ?! Mais c'est que j'avais sommeil, moi !

-Bon, tu viens ?

-Avec plaisir !

Une fois arrivée au pavillon-réfectoire, je remarque qu'il y a un garçon que je n'avais pas remarqué hier. Il mange à la table de Chiron. Il a les cheveux couleurs d'ébène et des yeux vert. Il trop beau.

-C'est qui le nouveau là-bas ? je demande à Annabeth.

-Il est arrivé cette nuit vers 2h du matin. Il s'appelle Daniel je crois.

Je le fixe longuement et au bout d'un moment, il pose son regard sur moi. Son visage s'illumine. Il me fait un signe de la main. Je détourne le regard gênée et m'installe à la table des Aphrodites.

-Je peux m'installer ici ? je demande à Piper la conseillère en chef des Aphrodite.

-Ouais, bien-sûr, sœurette, assis-toi là ! T'es notre sœur après tout !

-Merci !

Ça me fait chaud au cœur de savoir que j'ai réellement une deuxième famille ici. Et en plus, tous le monde m'a super bien accueillie. Je crois que je vais m'y plaire ! Je mange gaiement mes petits pois en me disant que je vais tout de même restée ici toute l'année si c'est possible. En plus, je ne serais pas seule parce que Tobias déteste son beau-père. Il m'avait parlé de fuguer dans la cour à 9h le jour où Annabeth et Hazel sont venues nous chercher. Je reviens à la réalité car Piper me regarde d'un air bizarre.

-Mais qu'est-ce qu'il y a encore ?

-T'as pas mangé depuis 3 jours ou quoi ?

Je regarde mon assiette et m'aperçoit qu'en l'espace de 5 minutes, le temps de ma rêverie, j'ai englouti mes petits pois, ma côtelette de boeuf et mes pâtes trois couleurs.

-Si tu manges trop vite, m'avertit une fille qui devait avoir a peu près l'âge de Hazel, tu vas avoir mal au ventre.

-Lacy a raison Ashley, me dit Piper. Ne te rends pas malade le jour de Capture-l'Étendard ! En plus, j'ai négocié avec Chiron, cette fois les Aphrodite pourront être dans l'équipe rouge ! On t'aura avec nous ! Tu ne seras pas partagée entre deux équipes !

-Attends, de quoi tu parles ?

-Capture-l'Étendard, ça consiste à attraper le drapeau de l'équipe adverse. Il y a l'équipe bleue et l'équipe rouge. Normalement, les Aphrodites sont dans l'équipe bleue et les Athéna dans l'équipe rouge. Mais comme tu es une Aphrodite et une Athéna à la fois, à partir de maintenant, on est dans l'équipe rouge. Ça se passe dans les bois et presque tous les coups sont permis sauf s'entre-tuer, évidemment. C'est Chiron l'arbitre.

-Est-ce que Daniel sera dans l'équipe bleue ? je demande.

-Il est Indeterminer pour l'instant, donc il va dans le bungalow des Hermès et les Hermès sont dans l'équipe bleue. Oui. Pourquoi ... ?

-Ben, ça me plairait bien de l'affronter.

Piper fait un rictus et se met à réfléchir :

-Tu le fixes depuis tous à l'heure ; il est beau gosse ; tu demandes à l'affronter, élémentaire ma chère Lacy ! Ashley est amoureuse !

Lacy glousse et toutes les Aphrodites lèvent le nez de leurs assiettes le sourire aux lèvres. Mon visage s'empourpre :

-Je ... non ... je ne suis pas ...

-Tu bégaies ! m'interromps un garçon. Ashley est amoureuse !

-Mitchell ! Arrête ! Tu la perturbes ! lance Lacy.

Mais toute la table se mets à scander :

"Ashley est amoureuse ! Ashley est amoureuse !"

Bientôt tous les pensionnaires les imitent et j'enfouis ma tête entre mes mains. C'est pas possible ! Il m'arrive vraiment toutes les misères du mondes !! C'est vrai, j'avoue, je suis amoureuse de Daniel. Mais je le connais à peine ! Au bout d'un moment, Chiron lèvent les mains et les cris s'arrêtent.

-Bon, dit-il, il faut préparer la partie de cette après-midi de Capture-l'Étendard. Sur la demande de leur conseillère en chef, les Aphrodite passent désormais dans l'équipe rouge. Les Apollons sont dans l'équipe bleue du coup. Je vous rappelle qu'il est interdit de mutiler ou tuer un pensionnaire, une driades ou un arbre. C'est bien clair ?

Les pensionnaires hochent la tête mais Chiron dirige son regard vers les Arès et les Héphaïstos.

-Bien, vous pouvez vous retirez et vous organisez avec vos équipes. Que les meilleurs gagnent !

Les pensionnaires se ruent vers la plage.

-Les rouges avec moi ! s'écrie une fille.

C'est Clarisse la conseillère en chef des Arès. Elle était là hier soir. Un flot de pensionnaires la suit. Ça doit être la cheffe des rouges. Annabeth court à côté d'elle. Une fois que tous le monde est là, Annabeth prend la parole.

-Comme Ashley est nouvelle, qu'elle n'a pas encore reçu d'entraînement mais qu'elle à la guerre dans le sang comme chaque enfants d'Athéna, je propose de la mettre au poste d'attrapeur de drapeau. Des objections ?

Personne de bronche.

-Bon, reprends-t-elle, je couvrirai ses arrières. Je te laisse continuer Clarisse.

Cette dernière ce met à distribuer des ordres. Je ne l'écoute pas. Bientôt, les bleus nous rejoignent et Chiron donnent le départ. Je fonce derrière Annabeth qui fonce à toute allure.

-Je sais où est caché leur drapeau !

Elle dégage de notre piste tous les pensionnaires qui ont la mauvaise idée de s'y mettre en travers. Elle manie l'épée avec une telle aisance que j'en suis envieuse et impressionnée.Mais, bon elle doit avoir plus de 10 ans d'entraînement derrière elle, alors c'est normale. Elle me fait penser à Diana la princesse des Amazones dans Wonder Wowan, le nouveau celui qui est sortis cette année. Si les dieux grecs existent, pourquoi pas les Amazones ? Il n'y a pas de raison. Nous débouchons sur une clairière. Le drapeau y est planté tous seul. Trop facile. Non, il doit y avoir quelqu'un dans les arbres.

-Les copieurs !! s'exclame Annabeth. C'est notre technique de le planter tout seul et de se cacher dans les arbres ! Bon, fait attention et bats-toi bien, mais surtout, rapporte le drapeau ! Tiens, je donne une épée pour te défendre. La moitié du camp compte sur toi !

Super encourageant comme phrase ! Je m'avance doucement dans la clairière. Il n'y a pas un bruit. J'arrive jusqu'au drapeau. Il me reste trois pas à faire quand un personnage saute d'un arbre.

-Salut Ashley !

-Daniel ?!

-Et oui comme tu le vois, je suis défenseur du drapeau. Bon, on le fait ce combat ? Je me suis dit que mon père me revendiquerait si je gagne ce combat. C'est comme si c'était fait ! Vu l'adeversaire que j'ai en plus !

-C'est ce qu'on va voir ...

Je me concentre sur le combat. Et puis, soudain il y a comme une carte au sol. Une carte de stratégie. Mon regard va vers une branche cassée là-bas. J'échafaude dans ma tête un plan. Il faut que je l'attire vers la branche cassée.

-À ce qui paraît, tu as deux mères divines ? me lance Daniel. Tu pourrais me dire lesquelles ?

-Tu le sauras bientôt !

Il commence à rire et baisse sa garde. J'en profite pour me rapprocher du drapeau. Je regarde ses pieds. Son lacet est défait. Génial. Voyant qu'il est déconcentré, il se remets en garde. Je recule pour faire mine d'être bloquée. J'attrape le drapeau au vol et cours en direction de la branche cassée. Il me suit. Parfait. Au moment où il atteint la branche, je la décale légèrement et comme je l'avais prévu, son lacet se coince dedans. Il dérape et s'étale par terre. Les pensionnaires éclatent de rire. Je me retourne et m'aperçoit que tout le camp presque, nous observe. Je pose délicatement mon pied sur son torse pour le bloquer et déclame haut et fort :

-Ne t'avise jamais de sous-estimer ton adversaire.

Les pensionnaires m'applausissent. Je me retourne une deuxième fois. Annabeth lève le pouce. Au bout de quelques secondes, elle me désigne Daniel. Je pose mon regard sur lui. Une hache et un pic vert trône au-dessus de sa tête. J'ajoute :

-Ton père a beau être le dieu de la guerre, l'une de mes deux mères à c'est celle de la stratégie guerrière. Donc, je gagne toujours.

J'enlève mon pied de son torse et brandis, souriante, le drapeau bleu.

À l'arsenal, Annabeth me montre où se rangent les épées. Je place la mienne. Je suis tellement fière de mon exploit de tout à l'heure ! Je vais pour sortir de l'arsenal quand je me cogne à Daniel.

-Tiens, Daniel, ça va depuis tous à l'heure ?

-J'avoue que tu m'as surprise Vidiaz. Mais fait attention à l'avenir : je suis un fils de Arès et je ne t'épargnerais pour rien au monde.

-Houlà ! J'ai peur !

Je m'apprête à sortir une nouvelle fois quand Piper et Lacy me bloque le passage. Me voyant en compagnie de Daniel, elle fredonne Love to love to Baby en posant leurs armes et repartent l'air de rien.

-Tu ne m'as pas dit de qui tu étais amoureuse. Ni qui est ta seconde mère .

-Ma seconde mère c'est Aphrodite. Et à part les Aphrodites, personne ne le sait.

-Allez, steuplé, dis-moi de qui t'es amoureuse.

-Bon, viens.

Je l'entraîne dans un petit coin pour être tranquille.

-Bon, voilà la personne dont je suis amoureuse c'est ... c'est hyper gênant de le dire !! Et puis, si j'en parle à toi en premier et pas à Tobias, il va me faire la tête ! Je ne veux pas prendre le risque de lui faire de la peine !

-Envoie-lui un texto ! Et attends qu'il te réponde pour me le dire.

-Les téléphones sont interdits à la colonie, ça attire les monstres ! Je vais plutôt lui envoyer un message-Iris.

-Un message-Iris ?!

-C'est le système qu'utilisent les demi-dieux pour communiquer sans être repérés par les monstres. Annabeth m'a expliqué le concept sur le chemin du réfectoire ce matin. Je repère un lavabo. Je suis les instructions d'Annabeth et crée un mini arc-en-ciel. Puis, je lance le drachme qu'elle m'a donné et demande à voir Tobias.

-Écarte-toi du champ ! Si il te voit il va s'énerver !

Daniel s'écarte vivement. L'image de Tobias apparaît.

-Qu'est-ce qu'il y a ?

-Comme tu es mon meilleur ami, tu es en droit de savoir de qui je suis amoureuse.

-Ne t'inquiète pas ! Je ne le dirais à personne !

-Dit-le aux pensionnaires si ça te chante, de toute façon, il ne vont pas tarder à le savoir !!

-Alors, c'est qui ?

-C'est Daniel, je lui chuchote.

J'entends Daniel reculer et percuter les armes. Non, mais quel boulet celui-là !

-Y'a quelqu'un avec toi ? J'ai entendu du bruit.

-Non, c'est juste les autres qui rangent leurs armes.

-Bon, sérieux, t'es amoureuse de lui ?!

-Ouais et alors ?

-C'est pas que je l'aime pas mais il me paraît louche.

-Je ne vois pas pourquoi tu dis ça ! C'est un mec génial ! Ah, je sais, t'es jaloux !

-Non ! Mais, si tu sors avec lui, sache que je serai derrière toi si il t'importune ou il te fait de la peine.

-T'inquiète !! C'est un mec bien !! Je l’apprécie vraiment !

-Tu l'apprécie tellement que tu lui écrases le torse à Capture-l'Étendart !

-C'est un jeux ! Bon, je te laisse ! Les autres vont commencer à se demander ce que je fabrique.

-Salut.

L'image disparaît. Je me retourne vers Daniel. Il sourit.

-Alors c'est de moi que tu es amoureuse ?

-Ouais.

-Ça tombe bien parce que depuis le réfectoire, moi aussi je suis amoureux. De toi évidemment. J'ai cru que tu m'appréciais mais j'ai douté tout à l'heure. Mais comme tu as dit à Tobias, c'est un juste un jeu.

Je reste sans voix. Il m'aime.

-Alors, tu veux bien sortir avec moi ? me demande-t-il radieux.

-Bien-sûr !

Il me dépose un baiser sur la joue et entrelace nos doigts comme le font les amoureux.

Je ne me suis jamais sentie aussi heureuse.