Alola ! Les vacances de la Méga-Évolution !

Chapitre 30 : L'Amorce

3284 mots, Catégorie: G

Dernière mise à jour 06/04/2019 09:22

- Vicky ? insista désespérément Manon en tirant la sous-directrice par la manche, en tentant une nouvelle fois de la faire réagir.


Pour toute réponse, la jeune femme ramena brusquement son bras contre elle pour lui faire lâcher prise, avant de le laisser à nouveau pendre mollement le long de son corps.


Qu’est-ce qui était en train de se passer au juste ! Elle avait la désagréable impression d’avoir été entrainée malgré elle dans une sorte de jeu aux codes étranges dont elle aurait été la seule à ignorer les règles…


De plus en plus inquiète, la jeune fille se mit à parcourir rapidement le laboratoire en quête d’une issue, mais n’en trouva aucune.


Qu’est-ce qu’elle espérait… après tout, ils se trouvaient en-dessous du niveau de la mer…


- Tu n’as pas à avoir peur.


Cet homme en blouse blanche en face d’elle ne lui était pas totalement inconnu. Elle avait certainement dû le remarquer au détour d’un couloir en raison de son aspect quelque peu singulier.


- Je… ! Qui êtes-vous ? Et…et qu’est-ce qui se passe ! l’interrogea-t-elle en s’efforçant de paraître aussi assurée que possible.


L’homme aux airs de scientifique rehaussa ses lunettes, encadrant un regard dur et froid et fit mine d’avancer jusqu’à elle.


- Rima ri ! s’interposa Marisson en toisant l’inconnu d’un air menaçant en guise d’avertissement.


L’homme se stoppa et déclara calmement :


- Je me nomme Nikolaï et en tant qu’humble serviteur de la science, je cherche à mettre en lumière tout le potentiel des créatures fascinantes qui nous entourent. Et pour cela, je sollicite ton aide, dit-il en la regardant droit dans les yeux.


- Que… mon aide…? répéta la dresseuse débutante, qui n’avait plus qu’une seule envie : attraper Marisson et décamper en vitesse.


- Vous allez trop loin Nikolaï ! Laissez cette enfant en dehors de ça ! s’écria Beladonis, indigné, à terre, en tirant sur ses liens. Elle n’a strictement rien à voir avec vos ambitions malsaines !


- Le fait est, mon cher, que vous vous trompez et que vous le savez pertinemment, rétorqua le scientifique d’un ton monocorde.


- Vous aider… mais comment...? demanda Manon d’une voix tremblante en reculant discrètement pour atteindre la poignée de la porte dans son dos.


- Je t’expliquerai tout cela le moment venu, reprit Nikolaï en lui tendant la main. Commence déjà par me rejoindre, d’accord ?


Non ! Surtout pas !


C’était ce que lui criait le regard alarmé de l’agent de la Police Internationale.


- Je… Non ! s’exclama-t-elle aussitôt en forçant sur la poignée qui refusait de céder. Je ne veux suivre personne qui emploie des méthodes pareilles !


- Voilà qui est fâcheux … en considérant que je ne m’abaisserai pas à employer la manière forte, tu ne me laisses pas le choix… affirma-t-il froidement en pianotant sur le dispositif dans sa manche.


Sans qu’elle ait eu le temps de la voir venir, Vicky s’anima brusquement et s’empara d’un scalpel oublié sur le plan de travail à sa gauche avant de le pointer contre son propre larynx.


- Que… ! A…arrêtez ! Qu’est-ce que vous lui avez fait ! se récria la jeune fille horrifiée.


- Du calme, je te promets de la libérer très bientôt. Pour cela, tout ce que tu as à faire, c’est de me rejoindre, d’accord ?


Désemparée, Manon ne pouvait détacher les yeux de la lame acérée prête à pénétrer dans la chair fine au moindre geste.


- Viens à moi, maintenant, ordonna Nikolaï dont l’impatience commençait à transparaître.


Comme pour souligner ses propos, la sous-directrice appuya légèrement la pointe tranchante contre sa gorge. Une goutte de sang perla à la surface de sa peau immaculée et glissa le long de son coup pour se perdre dans le col montant qu’elle arborait.


- Non ! éclata une voix, l’arrachant à sa léthargie.


- Rima…ri…ma…


La rouquine sursauta, se tourna immédiatement vers la source du bruit et en resta muette d’effroi.


Un homme gigantesque, aux airs de marin endurci, à la peau tannée, au torse nu et saillant, paré d’un tatouage unique et démesuré emprisonnait son précieux Marisson, inconscient, de sa main droite.


Le Pokémon plante avait certainement profité de l’inattention du scientifique pour se glisser sous la table et tenter de défaire les liens qui entravaient l’agent du P.L.O.U.C.


Hélas, il s’avérait maintenant que le chercheur machiavélique n’était pas venu seul….


- Bouhahaha ! Bien essayé la crevette ! s’exclama le géant d’un air inquiétant. Mais mon gadget en a bien assez sous le pied pour t’ faire roupiller sec ! affirma-t-il en jonglant avec un petit appareil de la taille d’un pointeur laser.


- Non, arrêtez ! s’écria Manon impuissante. Rendez-le-moi !


- Pour ça, y va falloir obéir l’affreuse ! rétorqua l’homme au tatouage en resserrant lentement sa prise sur le hérisson endormi. Enfin, après tout, je ne vois pas ce qui nous empêcherait de t’réserver le même traitement, déclara-t-il en amorçant un pas dans sa direction et en pointant le dispositif sur elle.


- Non, l’interrompit Nikolaï en abaissant son bras. J’ai besoin d’un esprit pleinement éveillé et intact.


- Pff… v’là bien un truc d’intello… j’ vois pas pourquoi y faut toujours tout compliquer avec les types dans ton genre, et tu vois, j’apprécie pas ça des masses…


Les deux hommes se toisèrent durant plusieurs secondes avant que Nikolaï ne coupe court à cet échange en déclarant d’un ton glacial :


- Peu importe, tu es sous mes ordres, tu n’as pas voix au chapitre.


- Rah ! Écoute moi bien l’binoclard ! s’emporta le colosse. Le seul à qui j’ai des comptes à rendre c’est mon boss ! Mon boss et personne d’autre, pigé ?


- … Hu fu ! 🎵


Une jeune fille vêtue d’un uniforme entièrement noir et d’une capuche pourvue de cornes venait de faire irruption dans la pièce, mettant un terme au début d’esclandre. D’un bond gracile, elle se hissa sur l’un des plans de travail et annonça d’un air mutin :


- Les préparatifs sont terminés… ! 🎵


- Parfait, acquiesça Nikolaï. Tu as pu récupérer ce que je t’ai demandé ?


La nouvelle arrivante hocha la tête en gloussant et lui remit un mystérieux contenant cylindrique.


Tandis que le chercheur rangeait l’étrange objet dans sa poche, la jeune fille en noir poursuivit :


- …Le type qui le gardait… près du portail… Il était trop bruyant, déclara-t-elle replaçant une mèche de cheveux mauves derrière son oreille. … Hu fu ! 🎵 J’ai dû… l’endormir… ajouta-t-elle d’un ton inquiétant.


Le scientifique rétorqua, à nouveau penché sur son écran :


- Fais tout ce qu’il te semblera nécessaire.


Au bout de quelques secondes, le chercheur releva les yeux et avança vers Manon, acculée contre la porte désespérément close.


- Il est l’heure, annonça-t-il en lui retendant la main.


Paniquée, la jeune dresseuse regarda tour à tour la sous-directrice, retenue en otage dans son propre corps, Beladonis, entravé et réduit à l’impuissance et enfin, Marisson, prisonnier de l’implacable poigne du géant.


Il n’y avait plus rien n’à faire… si elle se rendait maintenant, peut-être qu’au moins, ses alliés seraient épargnés…


À contrecœur, la rouquine avança courageusement jusqu’au marin en tentant de refréner les tremblements qui l’agitaient et de museler l’alarme qui lui hurlait de s’arrêter à chaque pas.


Elle n’avait pas peur. Face à eux, elle refuserait de l’admettre.


- Non ! Manon, reste où tu es ! lui cria l’agent de police en se démenant pour rompre les liens qui lui sciaient les poignets. Vous n’êtes qu’une bande de monstres. De monstres et de lâches !


Résignée, la jeune fille se positionna face au colosse et déglutit. Puis, en plantant son regard dans le sien, elle tendit les mains en direction de son Pokémon.


- Rendez-le moi, répéta-t-elle fébrile.


L’homme ricana, dévoilant d’impressionnantes rangées de dents et déclara d’un air satisfait :


- Brave petite.


Il lui remit son partenaire, parti pour le pays des rêves. Elle le serra contre son cœur avant de le mettre à l’abri dans sa Poké Ball.


Elle ne les laisserait plus s’en prendre à lui.


On lui attacha ensuite les mains derrière le dos et on la força à s’agenouiller aux côtés de Beladonis.


- Simple précaution, lui indiqua le scientifique.


Puis, Nikolaï se dirigea vers Vicky et ôta de ses mains l’objet tranchant, avant d’appuyer sur une nouvelle commande.


- Chose promise, chose due...


La sous-directrice émergea brusquement de la transe dans laquelle elle avait été plongée et s’écroula sur le sol.


- Vicky…! s’écria Beladonis, inquiet.


Heureusement, la jeune femme ne tarda pas à reprendre conscience et se redressa tant bien que mal.


- Que… ? émit-elle complétement désorientée en parcourant le laboratoire du regard.


- Bon retour parmi nous, ma chère, l’accueillit le scientifique. Je tiens à vous remercier personnellement pour les services rendus. La science vous doit beaucoup.


- De quoi parlez-vous ? Et… ! comment êtes-vous entrés ici ?! Seuls Saubohne et moi-même sommes habilités à accéder aux laboratoires secrets sans autorisation…! La sous-directrice se tut un instant et réalisa. D’ailleurs, comment se fait-il que vous soyez ici ? J’étais pourtant certaine de vous avoir vu quitter… en hélicoptère…


- Vicky ! l’interpela l’agent du P.L.O.U.C. en la tirant de sa réflexion. C’est un piège ! Il faut immédiatement appeler des renforts ! Ces individus sont dangereux !


- Beladonis …? s’exclama la jeune femme, incrédule, à la vue de son collaborateur ligoté. Et… ! Manon ?!


- Bien, les coupa le chercheur en se penchant sous la table aux coins tronqués pour s’emparer d’une mallette métallique. Mettons-nous en route sans tarder.


- Je... je ne sais pas à quoi vous jouez, gronda Vicky, d’un ton qui contrastait avec sa bienveillance habituelle, ni quelles sont vos véritables intentions, mais je vous somme d’arrêter immédiatement ce non-sens ou je n’aurai d’autre choix que de prévenir la sécurité ! l’avertit-elle en se relevant et en se saisissant de son émetteur radio.


Pourtant, à son grand étonnement, l’appareil refusait d’afficher le moindre signal.


- Que...! Mais, c’est...!


- Vous pouvez toujours essayer, cependant sans couverture réseau, je doute que vous y parveniez...


- Comment...? demanda Vicky bouche bée.


- Comment? répéta calmement l’homme en blouse blanche. Disons simplement que je contrôle en temps réel une bonne partie du complexe. Tout cela, bien évidemment, grâce aux codes d’accès que vous m’avez gentiment transmis... Ceci ne constitue qu’une petite partie de votre large contribution.


Cette dernière révélation laissa la jeune femme sans voix.


- Vous...! Vous n’avez donc aucun scrupule ?! Aucune morale ?! s’exclama-t-elle, suffoquée, les traits tordus par une indignation telle qu’elle en devenait presque inexprimable.


- Je ne me targue nullement d’employer les méthodes les plus étiques, soyez-en sûre, répliqua le chercheur impassible. Mais après tout, ne dit-on pas que la fin justifie les moyens ? Et il se trouve que j’ai faim, faim d’une connaissance nouvelle, jamais acquise dans l’univers tout entier, dans le nôtre comme dans ceux restants ! s’exclama-t-il, le regard animé d’une lueur de folie.


Les mots restèrent en suspens, plongeant la pièce dans une atmosphère glaciale.


- Vous… vous n’êtes pas le vrai Nikolaï… émit finalement Vicky d’une voix tremblante.


Le scientifique rehaussa ses lunettes avant de la toiser d’un air condescendant.


- Si par « vrai », vous entendez le « Nikolaï » de cette réalité, alors je ne peux que vous donner raison.


De cette réalité ?! Qu’est-ce que cela pouvait bien signifier ?


Véritablement perdue, Manon se livrait chaque minute un peu plus à la peur de l’inconnu qui l’étreignait.


- Sur ce, je me dois de vous quitter, conclut Nikolaï en remettant l’étrange mallette à sa subordonnée. Transmettez mes salutations à ce cher Saubohne lorsqu’il se réveillera. Lui aussi s’est révélé, certainement bien malgré lui, être d’une aide précieuse.


- Non ! s’écria Vicky catastrophée. Restez où vous êtes ! Je vous interdis … !


- Adieu, se contenta-t-il de déclarer en appuyant sur la commande à son bras.


Manon crut entendre le marin ricaner juste avant que sa vision ne se brouille et que l’atmosphère aseptisée du laboratoire ne cède la place à un environnement tout autre, en une fraction de seconde.


Elle inspira, par sa bouche encore grande ouverte d’avoir crié, une bouffée d’un air nouveau, aux senteurs sucrées et florales.


Le paysage autour d’elle n’avait rien de familier, et pourtant, il lui semblait que son corps tout entier avait l’urgence de fuir cet endroit au plus vite.


Un vallon encaissé, aux parois stratifiées, ornées à quelques rares endroits de joyaux de verdure, le ruissèlement d’un cour d’eau qu’elle devinait en contrebas, le mélodieux chant des Plumeline, les longues grappes de glycines mauves, accrochées à d’épais enchevêtrements de racines…


Quels sombres secrets pouvait abriter un tel paradis ?


Puis, la jeune dresseuse se retourna pour faire face à une gueule noire et béante, taillée à même la roche.


Un frisson glacé lui parcourut l’échine et son cœur s’enveloppa à nouveau d’une peur poisseuse.


Elle avait sa réponse…


- Ne t’inquiète pas, d’accord, je sais comment nous sortir de ce pétrin.


Manon sursauta et avisa l’homme à côté d’elle.


- M…Monsieur Beladonis ? bredouilla-t-elle, choquée.


Que faisait-il là, lui aussi ? Nikolaï n’avait pourtant sollicité aucune autre aide que la sienne.


L’agent lui intima de parler moins fort, aussi, elle reprit à mi-voix :


- Pourquoi vous ont-ils enlevé vous aussi ? Et… où est-ce qu’on est… ?


L’homme haussa les épaules et détailla le décor enchanteur avant de rendre son diagnostic :


- Nous nous trouvons au Jardin de Poni… et pour le reste… je ne saurais te répondre… déclara-t-il, la mine défaite.


Poni ! Il avait dit Poni ?


Le regard de la jeune fille s’illumina.


Alain ne devait pas être loin ! Si elle parvenait à s’enfuir, alors, peut-être que… !


- C’est vrai ? Vous avez vraiment un plan pour nous libérer ? l’interrogea-t-elle pleine d’espoir.


- Oui, rétorqua l’homme en fronçant les sourcils, juste comme Nikolaï avançait dans leur direction. Cependant, il va falloir te montrer très courageuse, d’accord ? termina-t-il nerveusement.


Le scientifique se stoppa devant eux et inclina la tête vers le bas pour regarder Beladonis dans les yeux.


- Que de souvenirs, n’est-ce pas ?


- Je ne vois pas de quoi vous voulez parler et encore moins ce que vous attendez de moi, alors… !


- Je pense que vous le savez parfaitement, là n’est pas le problème, l’interrompit le chercheur. Non, je dirais plutôt que vous vous refusez catégoriquement à l’envisager…


L’agent de la Police Internationale grogna avant de s’écrier d’un ton acerbe :


- Qu’est-ce que vous en savez… ?! Je ne vois pas… !


- Aussi, puisque vous persistez, je vais aller droit au but, le coupa Nikolaï d’une voix cinglante : j’attends de vous que vous nous conduisiez jusqu’au fond de la Caverne Coda. Ou, en d’autres termes, que vous nous conduisiez jusqu’à lui.


Manon sentit l’homme à ses côtés tressaillir.


Il lui jeta un regard en biais et murmura pour lui-même :


- Par Arceus… non…


Cependant, l’agent du P.L.O.U.C se redressa vaillamment et déclara :


- Peu importe vos intentions, vous n’obtiendrez rien de moi.


L’homme en blouse blanche acquiesça avec un léger sourire en coin qui n’augurait rien de bon…


- Bien, j’aurai au moins essayé…


À nouveau, le scientifique appuya sur l’effroyable commande à son bras.


- Non… ! Je… ! Aaaah !


Beladonis s’écroula dans la poussière en grimaçant de douleur, luttant contre les limbes qui menaçaient d’engloutir son esprit.


Tétanisée, Manon ne savait que faire et assistait à tout cela impuissante, les larmes aux yeux.


Au bout d’une minute, qui lui parut durer une éternité, l’agent cessa de se débattre et s’immobilisa sur le flanc avec un grondement étouffé.


- Parfait… Maintenant relève-toi, lui ordonna Nikolaï d’un air satisfait.


L’homme accéda à sa demande et attendit, immobile, la tête basse.


- Il est temps d’y aller, déclara le chercheur en prenant le chemin de la caverne. Courtney…


Sa subordonnée gloussa et vint à sa rencontre.


Manon eut un mouvement de recul mais la jeune fille en noir fut plus rapide et l’agrippa violemment par le bras.


- Non ! Non ! cria la rouquine en pesant de tout son poids pour rester à terre.


Cependant, malgré sa silhouette menue, cette « Courtney » disposait d’une force surprenante. Cette dernière parvint à la hisser sur ses pieds, malgré ses vaines gesticulations et lui intima d’avancer.


La jeune dresseuse fit son possible pour rester immobile en résistant à la poussée exercée dans son dos.


- … ASSEZ ! s’écria sa ravisseuse en la saisissant par les cheveux.


La Kalosienne laissa échapper un petit cri de douleur et tenta de repousser le bras qui la retenait prisonnière.


Courtney tira pour la rapprocher davantage et lui susurra d’un ton menaçant :


- Sois gentille, d’accord ? Ou je vais… être obligée de te punir…🎵


À la sensation d’un objet inconnu appuyé contre son omoplate, Manon se figea.


La pression cessa soudain et un grésillement inquiétant, suivi d’une détonation retentirent derrière elle.


Terrorisée, elle ferma les yeux et serra les dents, prête à encaisser la douleur… qui ne vint pas.


- … Quelle gamine insupportable… 🎵… Tu as intérêt à te tenir tranquille… ou sinon… Tu as compris… hu fu ! 🎵


La subordonnée de Nikolaï relâcha sa prise et la poussa en avant.


Aussitôt, Manon se retourna pour apercevoir un étrange pistolet braqué sur elle.


- Maintenant… avance 🎵, lui ordonna Courtney, la main sur la gâchette, faisant apparaître un petit arc électrique.


La mort dans l’âme, la rouquine avança jusqu’à l’entrée de la faille et inspira profondément pour s’imprégner une dernière fois de l’atmosphère paisible du jardin, avant de plonger dans la froide obscurité de la caverne. 

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