Valeran, l'épicurienne du metal, à la découverte du monde

Chapitre 2 : Venir au monde, découvrir une autre vie.

3768 mots, Catégorie: G

Dernière mise à jour 04/10/2019 22:18

Le bruit des vagues, un flux et un reflux permanent, immuable et pourtant sans cesse différent. Venant lécher le sable, de plus en plus étant donné la marée haute qui s'amorçait. Je l'entendais alors que je comatais dans ma boite. Que s'était t'il passé? J'avais faim...depuis combien de temps n'avais je pas manger...je me souvenais peu a peu...il y'a eu cette tempête quand je me trouvais sur le bateau. Je sentais la boite bouger de plus en plus, le bateau ballotté violemment d'une vague a l'autre. Puis d'un coup, la boite a roulée, me secouant dans tout les sens, puis durant une poignée de seconde, je me suis retrouvée en lévitation avant d'heurter ce que j'ai compris comme étant l’océan. Ma boite était tombée du bateau ! Dans la panique, je me souviens avoir calfeutrer au maximum ma boite, espérant que l'eau ne rentre pas. J'étais terrorisé, je pensais que j'allais mourir.


Où suis je donc? Je me suis réveillée, cela signifie que je suis vivante? Il faut que je me lève, il faut que je sache, que je comprenne ma situation. Combien de temps suis je rester endormie? Je sens des raideurs au niveau de la queue et le dessus du dos, ce qui me laisse suggérer que la rouille commence a m'envahir...peut être une journée et demie. Il faut donc que je mange. Que je sorte de ma boite. Cela tombait bien, le métal que j'avais utiliser pour étanchéifier mon abri allait pouvoir m'offrir un repas. Tout juste de quoi tenir la journée mais c'était toujours ça.


Cela me pris un bon quart d'heure pour enfin sortir. Je ne me souvenais pas avoir mis une telle épaisseur mais ma fonderie interne m'en fut reconnaissante. Je pris un autre quart d'heure environ a dévorer chaque bout de métal de la boite. Une fois le tout ingurgité, je manifeste de l’intérêt à ce qui m'entoure. Comme je le pensais, ma boite a échoué sur une plage de sable plutôt grossier. Il y'avait une belle étendue herbeuse ponctué de bouquets d'arbres un peu partout. Mais ce qui retint surtout mon attention, ce fut une ligne épaisse tracée dans le sol. Si je me souviens bien, l'humain que j'ai côtoyer m'a dit que cela s'appelle un sentier. Autant le suivre, je finirais bien par trouver quelqu'un.


Je constate, alors que je m'enfonce dans les terres en suivant ce sentier, que la végétation est différente de mon île. Je ne reconnais même pas un quart des essences d'arbres et encore moins les plantes qui y poussent dans un désordre organisé. Et que dire des espèces de Pokemon qui y vivent. Seul les Cornebre et les Malosse me sont familier. Ils semblent tout autant surpris que moi de les rencontrer et quand je leur demande pourquoi, ils me répondent qu'ils n'ont jamais vu un être comme moi. Les Ferali n'existent pas dans leur région? Comment est ce possible? Sommes nous endémique de l'ile que j'ai quitter et qui commence déjà a me manquer?


En suivant le chemin, toujours le même, je constate que celui ci prend de la hauteur doucement. Ma fonderie qui me tient lieu d'estomac se rappelle à mon souvenir. Il est vrai qu'ayant régénérer ma peau victime de la corrosion, je suis arrivée a court de ressource plus tôt que je ne l'imagine. Où vais je bien pouvoir trouver du métal dans cette région dont je ne sais rien? Je n'aperçois aucun massif montagneux a l'horizon mais cela ne veut pas dire qu'il n'y a pas a manger. Et manger, c'est une priorité, encore plus au vue de mon régime alimentaire particulier. Tantôt le museau au ras du sol, tantôt en l'air, j'avance en guettant un signe, une odeur de métal qui me guide vers une veine ou un objet. Sais t'on jamais, des fois que cette région dispose de nid d'humains, vu leur tendance a posséder du métal, en tachant de rester discrète, je pourrais manger à ma faim.


Après une demi heure de recherche, le chemin m'offre une vue me permettant d'observer un large périmètre, surplombant la forêt alentours. Mon petit nez s'agite et il perçoit une odeur intéressante. Il ne s'agit pas d'une odeur dans le sol, l'odeur de métal est dans l'air. Je me dresse sur mes pattes arrières, cherchant la direction a prendre et mon regard accroche un scintillement. Un scintillement qui bougeait et se dirigeait vers ce qui pouvait ressemblait à une trouée dans les arbres. Ma vision ne me permet pas de savoir ce qu'il y'a la bas mais mon instinct me dit que je dois aller voir. Je descend donc précautionneusement mon surplomb, espérant pouvoir aller en ligne droite et trouver cette clairière prometteuse. Je trottine gentiment, j'ignore combien de temps vais je devoir cheminé ainsi mais je n'espère pas trop longtemps. C'est au détour d'un buisson que je rencontre un humain endormi contre un arbre. Figée par la peur, n'ayant pas envie qu'il me remarque, je l'observe quelques secondes mais il reste immobile. Coup de chance, son sac est un peu a l'écart et sur le moment, je suis pris d'une envie de fouiller dedans pour trouver a manger. Je me rappelle alors des leçons de mon père, il m'a appris a ne pas voler. Malgré ma faim, je laisse donc le sac et je continu ma route.

La nuit tombe, je n'ai avalé qu'une petite boite de conserve qu'affectionne les humains. C'est alors que je me retrouve sur un sentier étrange, plutôt large et presque noir. Il ne sent pas très bon d'ailleurs mais en revanche, au bord de celui ci, il y'a comme une barrière continue qui exhale une odeur des plus appétissante. De l'acier. Et aussi de l'autre coté du chemin, aussi loin que mon regard porte a droite comme a gauche, cette barrière continue de s’étendre. Comment les humains peuvent t'ils gaspiller autant de nourriture comme cela. C'est décider, je dors ici pour cette nuit et je refais mes réserves aux frais de cette barrière.


Mon estomac gargouille de contentement, il est enfin plein après avoir englouti trois mètres de cette barrière. Et tandis que je m'installe au pied d'un buisson touffu pour la nuit, j'en viens a faire le point. Ce n'était pas réjouissant. Perdue au milieu d'une région inconnue, sans aucun repère, sans savoir si c'était la région d'où venait cet humain en qui j'ai confiance. Oui j'ai encore confiance en lui, il n'est pas responsable de cette tempête qui a envoyé la caisse dans laquelle je me trouvais a l'eau. Pas plus qu'il n'est responsable de ma décision d'aller avec lui. Demain, je vais suivre ce chemin noir. Il est plus gros et semble plus important que celui de terre.


Voila, ma première nuit en solitaire est passée, paisiblement. Mon corps est bien reposé et revigoré. En guise de petit déjeuner, un peu de barrière en acier. Je veux être tranquille jusqu'à ce soir et ne pas m’inquiéter de voir la rouille m'affecter. Me revoilà donc a suivre un chemin plus large, mâchonnant une dernière bouchée de barrière quand un bruit attire mon attention. Un bruit qui se rapproche. Méfiante, je me cache dans un buisson et je vois passer quelque chose d'incongru. Est ce cela une voiture ? L'humain que j'ai rencontré sur mon île m'en a parler une fois, décrivant cela comme une grande boite de métal avançant grâce a un moteur et quatre roue et ce que je viens de voir passer y ressemble beaucoup. L'odeur aussi de cette voiture m’apparaît comme un festin qui me prendrait, a moi et a mon frère au moins une semaine pour tout engloutir.Et probablement un mois de repas avec tout les lingots que l'on pourrait faire avec. Je reprend ma route et a peine cinquante mètres plus tard, une autre. Puis une troisième et une quatrième. Cette route semble prometteuse et je me hâte de la suivre a travers la végétation, pour ne pas me faire remarquer des humains.


Un certain temps passe quand je vois des bâtiments a l'horizon. Ils me paraissent pas très grand ou haut mais il y'en avait beaucoup. Et plus je m'approche, plus je vois de voitures. Mon museau s'agite frénétiquement, je sens tellement de bonnes odeurs, d'autres moins bonnes mais ce nid d'humains ressemble bien a un petit paradis pour la dégustatrice que je suis. Mais comment rester discrète dans un milieu pareil ? En pleine nature, un buisson suffirait a me camoufler mais la, je n'ai pas l'impression que cette ville soit très boisée. Et où dormir ? Autant de question qui me font hésiter a entrer dans ce lieu. En même temps...curiosité et gourmandise m'ont souvent poussés vers l'avant. Et si j'avais quitté mon île,c'était bien pour aller a l'aventure et découvrir des choses.


C'est donc avec beaucoup de précaution que je finis par entrer dans la ville, comme disent les humains. Par souci de discrétion, je n'utilise que les petits chemins, me cachant dès que j'entendais un humain venir au coin d'un bâtiment. Je ne sais pas trop par où aller mais mon odorat lui ne savait plus a quelle source de nourriture me mener. Partout je sens du métal, partout j'en vois, je me dis que je pourrais passer ma vie ici sans jamais craindre de manquer de nourriture. Au moins, c'était clair, les humains connaissent le métal mais ils ne le mangent pas. Ils le transforment en plein de chose que je ne connais pas mais qui a mes yeux ne sont qu'autant de formes de friandises qui n'attendent que mon palais de gourmet.


Reste concentrée Valeran, ne te laisse pas distraire. Il y'a des humains partout, ils déambulent en se parlant, ne se doutant pas que je suis la, cacher dans un carton. J'ai une vue sur une rue animée et j'essaye de comprendre ce qu'il se passe, ce que je vois, comment fonctionne les humains. Après tout, ceux qui sont venus sur mon île m'ont bien étudiés aussi, chacun son tour. Je distingue assez rapidement les mâles des femelles grâce aux vêtements surtout et je comprends que les humains plus petits sont des enfants comme ils disent. Un certain nombre sont accompagné de Pokemon que je ne connais pas et les interactions que j'observe sont pour la plupart assez amical, ils ont l'air de bien s'entendre et de s’apprécier entre eux. L'humain m'en a parler il me semble. Ce sont des dresseurs mais les humains font appels aux Pokemon aussi pour tout un tas de chose dans ce que les bipèdes appellent des métiers ou des festivals mais je n'ai pas tout compris sur le moment.Ce genre de relation n'est pas pour moi cependant, il faut que je reste libre afin de pouvoir explorer a ma guise le monde. Dans un moment de calme, je sors de ma cachette, arpente une petite ruelle et une grosse caisse de couleur verte attire mon attention. Enfin surtout mon odorat. Ma gourmandise me perdra sûrement mais je me décide a fouiller a l’intérieur. Une minute me suffit pour comprendre ouvrir et je me glisse a l’intérieur, laissant le couvercle de cette boite se refermer sur moi. Je fouille un a un les sacs que j'y trouve, essayant d'ignorer les mauvaises odeurs pour me concentrer sur les bonnes. J'ignore a ce moment la qu’éventrer une poubelle n'est pas quelque chose a faire. J'ignore même ce qu'est une poubelle ni même que la boite dans laquelle je suis est une benne a ordure. Pour moi, ce n'est rien de plus qu'une grande boite avec du métal a récupérer et que les humains jettent bêtement. Au fur et a mesure, je laisse tomber au dehors mes trouvailles, des objets de fabrication humaine mais dont j'ignore le nom. C'est fou de voir tout ce métal gâché, il ne sera pas perdu pour tout le monde. Foi de Valeran, cela me constituera un bon repas pour ce soir, a condition de réussir a sortir tout cela de la ville.


Un certain temps plus tard, sortie de cette benne a ordure, je me dis que j'ai peut être un peu trop exagéré. J'en ai mis absolument sur toute la largeur de la ruelle. Réfléchie Valeran. Je décide de manger les plus petits objets. Les plus gros, je vais les transporter. En mangeant les petits morceaux, je remarque un petit bâtiment qui me semble abandonner. Il sera parfait pour cacher mes trouvailles, a condition qu'il soit vraiment abandonné. Terminant mon petit encas, je me mets au travail.


J'entre avec prudence dans la bâtisse, elle semble avoir connu des jours meilleurs mais pour moi, cela me convenait. Une dizaine d'aller retour me fut nécessaire pour tout amener. En attendant ce soir, ce lieu de stockage me suffit. En ressortant, je me fige. Un humain était devant la benne a ordure et il avait l'air pas content de ce qu'il voyait. J'avais du mal a comprendre, est il irrité de mon opération de récupération ? Quel mal avais je fait ? Le mieux, c'était d'attendre qu'il s'en aille.


Une fois parti, je sors de ma cachette. Ayant mon repas du soir, je m’intéresse moins aux diverses sources de nourriture et plus a ce qu'il se passe autour de moi. Ces routes et ces voitures par exemple. Leur circulation semblait obéir a un code dont je ne comprenais pas grand chose. Des traits blancs au sol délimitaient visiblement des chemins bien précis mais pourquoi il y avait des traits continus, des traits en petits morceaux ? Certains plus larges coupait même une partie de la largeur des routes. Et ces espèces de grand arbres de métal, a quoi correspond les couleurs qui apparaissent ? Au bout d'un moment, je fais le rapprochement. Quand c'est vert, les voitures avancent mais quand il passe au rouge, elles doivent s’arrêter. Ce qui correspond alors au droit de passage des voitures qui viennent a angle droit. Perplexe, je m’interroge sur l'utilité de tout ceci. Les humains ne sont t'ils pas capable de se réguler en bonne intelligence ?


Plus j'explore ce nid d'humain et plus ma tête se remplit de question. Comment cela pouvais en être autrement, nous sommes si différent eux et moi. Si seulement je pouvais trouver quelqu'un d'amical qui m'explique tout cela. Devais je seulement me montrer ? Ou plutôt, combien de temps avant que l'on me remarque ? Si mon espèce était complètement inconnue des humains, je peux donc être sure d'attirer la convoitise. Et la, adieux mes rêves d'explorations. Cette perspective me fit frissonner. Alors je me retourne pour disparaître parmi les petites rues mais surprise, elles n'étaient plus vide. Je sursaute alors quand un jeune humain plutôt petit et gros, les yeux marron et une touffe de poil dorée sur le crane, proche de moi dit a un autre grand avec deux cercles de verre devant les yeux sans poil sur le crane.



  • Oh regarde, tu as vu ce drôle de Pokemon, tu sais ce que c'est ?
  • Non pas du tout, c'est la première fois que j'en vois un comme ça. Il est plutôt beau et il a l'air cool en plus.
  • Tu crois que c'est un Pokemon sauvage ?
  • Je ne pense pas, cela doit être quelqu'un qui explore le monde qui l'a ramener d'un voyage, a Johto, cela n'existe pas cette espèce, tu le saurais si tu suivais en cours.
  • Oh c'est bon, ça va...hey attends ne t'en va pas, on ne veut pas te faire de mal !


Peut être mais je ne préfère pas prendre de risque et je m'esquive donc en courant. Mais ces deux petits diables me suivaient. Je ne voulais pas me montrer agressive envers eux pour leur faire peur. Et comme je ne connais pas la ville, je me retrouve bloquée dans une impasse. Me voilà bien arrangée. Et voilà que mes deux poursuivants me barrent le passage. Ils essayent alors de m'amadouer avec ce qu'ils appellent des poffins. Ils ne me paraissent vraiment pas méchant alors je m'approche et renifle la petite chose circulaire. Je ne sens rien d’appétissant et pourtant j'y goûte, sans trouver cela vraiment goûteux. Non vraiment pas, cela n'a pas de goût et je dois le laisser paraître car ils s'interrogent.


  • On dirait qu'il n'aime pas cela, pourtant tout les Pokemon aiment les poffins
  • Peut être celui la était mal fait, cela peut arriver. Attends on va voir avec mon Pokemon, sort un autre poffin


Et la, je vois apparaître d'une Pokeball – oui je sais ce qu'est une Pokeball grâce au groupe venu sur mon île – un Pokemon, une sorte d'oiseau, un Canarticho. Il me regarde, lui aussi ne me connais mais son attention est détourné par le Poffin dont il semble friand et le mange en quelque seconde, l'air content.


  • Tu vois qu'ils sont bons tes Poffins.
  • Alors pourquoi ce Pokemon n'aime pas cela ?
  • Tu sais, de la où il vient, il n'a jamais dut connaître cela ni être habitué a ce genre de goût.
  • Ah tu as sans doute raison...dis tu crois qu'il est de type acier ?
  • Tu dis cela a cause de sa couleur et son aspect ?
  • Bah ouais, cela me semble évident.


Et pendant qu'ils papotent, moi, je lorgne sur la petite boite en fer qui contient les Poffins mais il y'en a encore a l’intérieur. Et puisque je suis bien éduquée et qu'ils m'ont donnés de la nourriture, je me dois d'en faire de même. J'avise un tuyau qui traîne sur ma gauche et je m'en empare. Le Canarticho m'observe mais je me contente de faire rouler la barre vers les enfants. Ils me regardent alors que je me lèche les babines. Voyant leur incompréhension manifeste, le ramasse une extrémité de la barre avec mes mâchoires et croque facilement dedans, mâchonnant ce morceau avec facilité.


  • Waaaah tu as vu ça ? Il mange du métal aussi facilement qu'un morceau de fromage !
  • C'est clair ! Je n'ai absolument pas envie qu'il m'attrape un doigt !
  • Eh mais c'est peut être pour ça qu'il a pas aimé ton Poffin. Imagine qu'il ne mange que du métal ?


Ah voilà, ils finissent par comprendre. C'est bizarre quand on y réfléchit deux secondes. Eux, ils ne comprennent pas ce qu'ont dit mais nous oui. Encore un mystère.

  • Dit, on devrait le prendre avec nous et demain, le professeur Pokemon nous dirait qui il est.
  • Et si ce Pokemon appartient a quelqu'un ? Tu l'as dis toi même, c'est peut être un Pokemon d'une région lointaine qu'un explorateur a ramené, il va s’inquiéter de ne pas le voir revenir.


C'est alors que le Canarticho décide d'intervenir, visiblement déprimé des questions des deux petits d'homme, il vient vers moi et me demande.

  • Désolé, ils sont un peu turbulent et pas toujours intelligent mais ils sont gentil et plein d'enthousiasme, cela compense. Alors, tu n'es pas d'ici hein ?
  • Cela se voit tant que ça ?


Je souris a ma propre question et j'entendis les enfants chuchoter « Tu as entendu, il a dit Ferali, tu crois que c'est un lien avec la famille des Evoli »


  • Un peu – en riant – et tu ne sembles pas connaître grand chose aux humains. Sont pas méchant pour la plupart mais faut juste apprendre a les connaître...tu dois venir d'un coin perdu du monde pour ne pas connaître du tout les humains. Et tu débarques en plus dans une grande ville tu dois te sentir déboussolé, tu as un endroit pour dormir en sécurité ? Si non, tu peux venir chez mon tout jeune dresseur, tu seras a l'abri.
  • Et bien...je viens d'une très grande île oui mais il n'y a qu'une petite dizaines d'humains qui reste dans leur tout petit coin donc tout va bien. C'est une longue histoire mais pour résumer, je me suis fait remarquer, ils ont fait appel a un autre groupe d'humain, j'ai été curieuse et j'ai finit par les rencontrer. Je suis plutôt curieuse et l'humain qui est mon tuteur voulait me ramener pour m’étudier un peu. Mais sur le bateau, durant le voyage de retour, il y'a eu une tempête et ma boite est tombée a l'eau. J'ai dérivé longtemps et je suis arrivé ici, a une journée de marche. Quand a venir chez toi...j'ai mon repas qui m'attends pas loin et il me faudrait faire plusieurs trajets pour tout ramener.
  • Eh bah demandons leur, ils seront ravis de t'aider.


Et c'est ainsi que je me retrouve dans une petite maison proprette avec un coquet petit jardin dans lequel je range dans un coin mon repas du soir, sous le regard perplexe du Canarticho et de son dresseur, l'autre blondinet n'ayant put rester. Les parents me regardaient avec méfiance et je les comprenaient. J'essaye donc me montrer accueillante et sociable afin de les apaiser. Le Canarticho me demande alors.



  • Tu vas vraiment manger ce bric a brac de déchets métallique ?
  • Bien sur, cela me paraît délicieux, je sens de bonnes odeurs s'en dégager, tu devrais goûter tu sais.
  • Non merci, sans façon, régale toi va.


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