Mon ange (De Sumi Lys)

Chapitre 3 : Chapitre 3 : La blancheur

7024 mots, Catégorie: T

Dernière mise à jour 13/05/2020 19:40

Il n'y a rien de plus beau à contempler que la naissance d'un nouveau jour. Où l'on se voit tel qu’on est, on comprend que notre âme est petite en face de l'univers infini.

Des nuages de couleurs gris mettaient en valeur le bleu de la mer. Comme si c’était un métal liquide. On pouvait voir l’orient qui se rapprochait de l'horizon de l'eau.

Dans la confusion éveillée, le liquide explorait les nuances de l’arc-en-ciel, en culminant dans le reflet de l'éther.

La mer entière montait et descendait dans le flamboiement de la force et l'harmonie. Elle disait tout et se taisait, faisant vivre le ciel et le tuant.

La mer et le ciel se transforment en aube en accord avec l'univers.

La brise marine formées les vague et se briser contre les rochers de la baie.

Une petite fille de 4 ans, regardait fasciné l'océan après son superbe spectacle de couleurs qui pris le reflet turquoise.

Plusieurs troupeaux de ROUCOOL volaient. Elle rattrapa le chapeau sur la tête avec ses mains, empêchant le vent de le faire volé.

Sa robe blanche s’agitait sous la pression de l'air et ses cheveux noir brillants flottaient suivant le même cours de la brise.

Elle lâcha un rire enfantin. Le tissu vaporeux de sa robe s’élevait autour d’elle comme des nuages blancs.

– Maman !-S'écria la petite excitée, en se retournant sur le balcon.

La silhouette exquise d’une jeune femme apparut en faisant de l’ombre avec sa main, car le soleil lui arrivait sur le front.

La jolie femme qui semblait à peine avoir franchi la barrière des 20 ans, se tenait à côté d'elle. Elle portait une robe moulante noire qui soulignait sa forme mince et incurvée à la perfection. Ses cheveux, qui avaient une teinte foncée de rouge, étaient recueillis sur sa tête dans une sorte de chignon, à partir du-quelle plusieurs mèches tombait d'une manière désordonnée sur ses épaules nues.

–Regarde maman! Je vole! -Dit la jeune fille qui tournait dans le vent, et qui faisait tourner le tissu blanc de sa jupe autour d'elle.

La jeune fille se pencha-Tu as l'air d’un petit ange, Soleil. Mon ange.-Elle posa son front sur le sien et l’enveloppa de ses bras. On pouvait voir le contraste de leur peau.

La jeune femme était légèrement bronzée, sa peau avait un teint brun séduisant.

La petite fille était beaucoup plus pâle. Ses cheveux longs noirs, étaient divisés en petites boucles, qui soulignaient la blancheur immaculée de sa peau douce.

Leur œil était pareil : Large, exotique, comme l'océan Bleu qui s'ouvrait devant elles.

-Soleil, nous devons y aller. Nous devons prendre l’avion.

-Encore 1 minute, Maman...- Elle se détacha de l'étreinte et tourna son visage vers l'eau- La mer est si belle.

-Je sais, princesse. La jeune femme souriait ...-Mais à Azuria tu pourras profiter de tout cela aussi.

La petite fille saisi la main que sa mère lui donnait et marchait à côté, ses doigts tenant le bord du chapeau sur sa tête douce.

Elles entrèrent dans la maison, où quelques valises attendaient patiemment.

Le bruit intermittent d'un téléphone agréable retentit dans l'air du matin. La jeune fille leva le visage et essaya de savoir d’où venait le bruit.

Elle découvert le mobile clignotant sur une surface en bois sculpté.

Il le prit et l'apporta à son oreille:

-Allo? 

-Ondy? 

-Oui. Violette c’est toi? 

- Bien sûr, que c’est moi. Ou tu es bon sang?

La jeune fille ferma les yeux et soupira: -Nous sommes toujours là ... Nous ne sommes pas encore parties à l’aéroport.

- Et qu’est-ce que tu attends? 

-C’est encore trop tôt, notre vol part dans deux heures.

- Mais Ondy ... Tu sais comment est le trafic à cette époque de l'année ... tout le monde revient de vacances et les routes deviennent impraticables.

Ondine l’interrompu: -Je sais. Je sais.

-Ouais, je sais que tu sais... Maintenant, passe-moi ma nièce.

La jeune fille lâcha le mobile-Soleil, tante Violette veut te parler.

La petite arriva en courant et pris le combiné:

-Tante Violette.

La voix parue alors plus douce- Bonjour princesse ... Comment se sont passées tes vacances? 

-Très bien, maman m'a appris à nager dans la mer.

Il y eu un cri - Comment, dans la mer? 

-Oui, j'ai bien aimé ... J'ai appris à plonger avec maman.

Le cri strident retentit encore- Quoi...?

Ondine pris le téléphone, -Eh bien, Oui. Je dois raccrocher, un avion nous attend ... Rendez-vous à 8 heures.

-Mais ...

La jeune femme appuya sur le bouton et coupa l'appel. Elle se tourna vers sa fille:

-Je pense qu'il ne fallait pas le dire à ta tante ...

-Tante Violette est collante... Elle a besoin d’un petit ami…

- Soleil!- Dit Ondine les yeux grand ouvert - Où tu vas chercher ces idées ?

-Toi aussi tu en as besoin, maman.

Elle tomba presque à la renverse – Soleil !-Cria elle en éventant ses joues rouges.

La petite fille se mit à rire pendant quelque seconde, puis redevenue sérieux. Elle courut s'accrocher à ses jambes:

-Je ne te prêterai pas, Maman...Je ne permettrai à personne de te prendre ...

–C’est bon de le savoir. -Ondine caressait ses cheveux noirs tout en souriant.

Soleil appuya sa tête sur ses jambes... Tu n'es qu'à moi, maman ...

Loin ...

Il été midi et un garçon en regardait sa montre avec agacement.

Il ajusta ses lunettes noires sur ses yeux en amandes et se pencha en arrière dans le siège de l'avion.

Il glissa ses doigts dans ses cheveux noirs épais avec impatience.

Il était grand, à en juger par sa taille. Mince avec une musculation puissante.

Il était énergétique et apparemment au courant de l'attraction qu’il réveillait chez le sexe opposé, puisqu’il ne cessait pas de montrer son sourire de séducteur a toute les filles qui l’observaient.

L'ombre d'une barbe d’un jour, lui donnait le visage d’un Don Juan, et un aspect véritablement irrésistible, malgré ses 22 ans. (N / A: j'entends par là que, malgré son jeune âge il est très bien vu).

–Chers passagers nous vous informons que nous allons atterrir à Jadielle, nous vous demandons de bien vouloir régler la ceinture, pour plus de sécurité à l'atterrissage. Merci beaucoup. -Dit la voix aiguë d'un agent de bord qui faisait écho dans les haut-parleurs.

Enfin nous arrivons... Je ne peux plus attendre pour retrouver ma famille. Quatre ans loin d’eux ont fini par me montrer combien ils me manquent et que j’ai besoin d’eux. Le jeune homme hocha la tête pendant cette conversation avec lui-même.

Quelques minutes plus tard, il ouvrit les yeux, l’aéroport de Jadielle avait était rénové.

Le jeune homme pris son sac de voyage gris dans une main et son blouson en cuir noir dans l'autre. Il se mit à marcher derrière les gens qui descendaient. Il descendit un escalator presque automatiquement, sans prêté attention aux yeux féminin qui se posaient sur lui.

Il se perdu momentanément dans la foule.

- Excusez-moi ? -Quelqu'un lui saisit le bras.

Il se tourna pour répondre à une jolie jeune femme brune souriante.

Il sourit.

- Oui?

-Nous sommes venus sur le même vol. -Elle s'assit en face de lui.

-Ah ... oui, je me souviens. Je peux vous aider?

La jeune fille se mit à rire, puis se lécha les lèvres lentement, et lui donna une carte:

-C'est mon numéro de téléphone.

Le garçon lui lança un regard charmeur, qu’elle n'a évidemment pas vu en raison de ses lunettes noires:

-Merci.

-Appelle-moi par mon nom : Tsadé.-Comme elle était apparue, la jeune femme disparu rapidement de sa vue.

Le garçon mit la carte dans la poche de son jean bleu et continua à marcher. Jusqu'à ce que 3 personnes le reconnaissent et courent jusqu’à lui.

La première fut, une dame d'âge moyen qui jeta ses bras autour de son cou.

-Sacha! Mon fils ... enfin de retour à la maison.

Celui-ci essaya d'échapper au baiser de sa mère-Oui maman. Tu m’étouffes…Laisse-moi respirer s’il-te-plait.

Délia regarda le visage du garçon devant lui, des larmes de joie coulèrent de ses yeux maternels. -Sacha tu as tellement changé ... L'air de l'Italie, t’as fait du bien ...- Elle lui enleva ses lunettes et le repris dans ses bras. -Je suis heureuse que tu sois de retour.

-Moi aussi, je suis heureux d'être revenu.

Un homme plus grand avec des cheveux plus longs, lui tapota l'épaule. Sacha se retourna, et souriant avec étonnement -Jacky! Mon ami... Toi aussi tu as changé!

-Et toi alors !-Répondit il.-Tu as l'air d’un vrai Casanova.

Il lui fit une étreinte amicale, jusqu'à ce que l'écho d'un enfant attire l'attention du nouveau venu. Il se sépara de son ami, avant de rencontrer une jeune femme avec plus ou moins le même âge que lui, avec des cheveux noirs élégants contenus en un demi-queue de cheval. Elle portait une robe de plage et des tongs vertes. Ses yeux bleus le regardèrent pendant quelques secondes, puis tombèrent sur la tête d'une jeune fille dans ses bras.

Sacha couvert sa bouche avec une main et recula, laissant tomber tout ce qu'il avait. Il a ensuite montré son visage souriant et sans attendre courut à sa cousine.

- Melody. -S'écria il en lui donnant un gros baiser sur la joue.

La petite regarda la scène un peu impressionné, et laissa entrevoir un léger sourire et ne décolla pas ses yeux du jeune étranger.

-Salut Sacha. -Répondit la jeune femme à son salut.

- Pour l'amour de Dieu. Tu m'as laissé 2 ans sans nouvelles. –Répondit- il, en se tournant vers sa cousine et Jacky. Puis, sans avis il prit le bébé des bras de la jeune fille et à s’éloigna de quelques centimètres.

– Tu n’as pas oublié ta nièce Aislin ?

- Comment pourrais-je oublier cette petite poupée –Sacha regarda la petite fille et sourit à la grimaces, qu’elle lui fit. -Dans la dernière photo que vous m'avez envoyé ce n’était qu’un petit bout de chou rose charmant ... mais maintenant, au cours des mois c’est déjà une belle petite fille ... Encore un an et tonton Sacha s’occupera de faire peur aux garçons qui s’approcheront de toi.

Melody rit – Mais elle n'a que 2 ans! 

-Et pour effrayer ses fiancés je pourrais te donné un coup de main, comme je suis son père. -Dit une voix.

- Jacky !

–Avec mon aide c’est sûr. Évidemment, je ne permettrai à personne de profiter d’elle sur... 

- Sacha !

–Ont dirais deux homme de la préhistoire -Déclara Mme Ketchum.

Sacha haussa juste les épaules et commença à marcher avec Aislin dans les bras, tandis que le reste de sa famille le suivait par derrière.

-Certes, ta fille et ta copie conforme, Melody. Cheveux noirs et raide, la peau blanche.

-Et les yeux de tante Délia ...

–C’est Vrai. Espérons qu’elle ne prenne pas son caractère.

-Sacha Ketchum !

-Je plaisante, maman. Je plaisante.

Jacky interrompit la conversation, en ouvrant la porte de sa Renault Megane verte.

- Où allons-nous?

-Au Bourg-palette.

-Ehmmm, Maman ... -Dit Sacha en regardant la dame qui voyageait à côté du siège du conducteur. -Je ne vais pas pouvoir rester à la maison ...

- Pourquoi?

Le garçon se racla la gorge plutôt mal à l'aise:

-Parce que ... Je ne serai pas seul ... La semaine prochaine, ma copine vient ...

– Ta copine ? Demandèrent simultanément Melody et Mme Ketchum.

-Oui, ma petite amie. Qu’es qu’il y a d’exceptionnel? 

–Tu ne nous as jamais dit que tu avais une fiancée...- Dit Tracey.

-C’est parce que je l’ai rencontrée il y a 5 mois ...- Sacha fit un clin d'œil à sa nièce qui était éclaté de rire-Même Aislin aime l'idée d'avoir une tante.

Melody grommela: -Elle en a déjà une.

Sacha échangea un regard avec sa cousine, puis tourna la tête.

- Et comment s’appelle-t-elle ?-Demanda délia.

-Aleesha Lowe... On s’est rencontrés lors de ma visite à Londres.

- Londres? 

-Oui, à un concours ... elle était une des organisatrice et moi j'étais un invité spécial ...- Le jeune homme se tourna vers la jeune fille qui se trouvait à côté de lui –Qu’en pense tu, Dy? 

Elle secoua la tête -C'est ta vie. Je garde mon opinion.

Sacha pinça ses lèvres.

–Ecoute fils...-Dit Délia.

- Oui, maman? 

- Est-ce Aleesha et toi... heu... vous... vivez ensemble? 

- Bien sûr! C’est ma petite amie.

Jacky rigola.

- Quelle est cette nouvelle tendance de vivre ensemble sans mariage.- La voix de la mère de Sacha semblait un peu exaltée.

–Je ne suis plus un gamin. J'ai 22 ans et je peux faire de ma vie avec qui je veux, maman.

- Ne me parle pas comme ça, jeune homme !

Melody souleva sa fille, et posa son menton sur sa petite tête, puis échangea un regard avec Jacky à travers le rétroviseur.

*************************************

Ondine caressait les cheveux longs noirs de Soleil, qui était couché avec sa tête sur ses genoux. Avec ses petites mains sous sa joue rouge, elle souriait à la chaude caresse.

À plusieurs reprises elle soupira, regardant son ange dormir précieusement.

Elle regarda par la fenêtre de l'avion, les nuages et le ciel commençait à peine à mourir. La jeune femme assise dans le siège rembourré, essayait de ne pas se laissait allée.

Ça faisait 4 heures qu’elle voyageait.

Elle ferma les yeux, appréciant le plaisir de ce moment donné. Elle pensait au moment où elle avait presque perdu le bébé à l'accouchement.

Ondine observa Soleil en se souvenant de ce qui s'est passé il y a 4 ans ...

L’obscurité et le froid se confondaient.

Des voix étranges et lointaines, qui soudainement commençaient à partir. Une forte odeur fraîche et des mains se posaient sur son front.

Ondine soudain ouvert les yeux, étonné de ne pas reconnaître où elle était. Elle se trouva couché sur une civière, vêtue d'une robe bleue d'hôpital, ses cheveux cachés sous un bonnet de la même matière. Une aiguille intraveineuse attachée à son bras qui lui donné un liquide transparent.

Plusieurs personnes portaient un masque et semblaient tourner autour d'elle dans un mouvement lent.

–Elle s’est réveillée!-Dit quelqu’un.

Tout le monde se tourna vers Ondine.

–Tu te sens bien petite ?- Demanda la voix amicale d’une femme.

- Où suis-je? Mon bébé ...

–Ça fait 2 heures que nous essayons de vous réanimez... Regardez, nous ne sommes pas allés nous coucher. Votre situation semble très compliquée, vous avez perdu beaucoup de sang et ce serait dangereux de faire une césarienne .Nous craignons que l'anesthésie vous endorme pour toujours...

Ses yeux se remplirent de larmes les yeux - Qu'est-ce que ça veut dire?

Les médecins la regardèrent pendant une seconde, puis le médecin qui avait commencé à parler continua:

-Il est à craindre que vous ou votre bébé mourriez pendant l’accouchement... Votre sœur m'a demandé de vous sauver la vie ...

Ondine sanglotait-Non ... s'il vous plaît sauvez mon bébé. J'ai déjà eu l'occasion de vivre.

Le docteur lui serra sa main pâle et froide. Son sourire la réconforta.

-Nous ferons tout notre possible pour préserver votre vie à tous les deux. C'est notre travail ... mais nous avons besoin de votre aide.

-Oui ...

- Avez-vous la force nécessaire pour un accouchement normal ?

- Dr Weaver ...- Dit une autre voix masculine. Une grande silhouette s’avança. -C’est une fille. Elle vient juste de récupérer de son malaise, et elle a perdu beaucoup de sang. Est-il prudent de l'exposer à un effort de ce genre? De cette façon, nous pouvons perdre les deux…

–Docteur Harwort ... Je connais les risques de ma décision ...

-Mais ...

Ondine grinça des dents en raison des douleurs qui recommencèrent à se faire sentir:

-Dr ...-Dit-elle faiblement:- Je suis prête... essayer.

- Vous en êtes sûr ?

La jeune fille essaya de sourire, mais seulement se mordit les lèvres et serra les doigts:

-Oui…

Pour une période de temps, elle fit tout ce qu'il lui dit et inspirait et expirait.

Mais bientôt, les contractions ralentirent ses efforts. Elle ne pouvait pas les contrôler et ne trouvait pas le temps de respirer.

Elle commença à penser que c’était inutile. Que ce que le chirurgien avait dit était vrai. Des larmes coulaient sur ses joues.

-Je ne peux pas ... Je ne peux pas ...- la jeune fille tomba épuisée.

Quelqu'un lui serra la main avec bonté.

-Si vous pouvez ... Je sais, que vous pouvez le faire ...

Ondine laissa échapper un cri de douleur.

Elle rassembla ses dernières forces, ignorant la contraction, et réussi à pousser cette créature qui s'accrochait à elle.

Un doux gémissement s'échappa de sa gorge quand elle trouva le petit paquet rose que le Dr tenait dans ses bras. Un cri fit alors éruption ce qui fit rire toute les personnes présentes.

Un soulagement énorme ému Ondine. Enfin, le visage qu'elle avait envie de voir, était maintenant sous ses yeux.

-C'est une fille ... Une belle petite fille.

Elle réussit à sécher ses larmes, les gouttes de sueur tombaient de son visage, se mêlant à eux.

Une infirmière venue lui déposé dans ses bras le corps chaud de son bébé.

- Je savais que tu pouvais-Dit l’infirmière en lui souriant.

-Merci.

-J'ai une question pour vous,... Comment se sent-on quand on est Maman?

Ondine regarda le visage exquis de son nouveau-né. Ses joues ressemblaient à des pétales de rose, ses longs cils noirs. Sa peau était blanche et lisse.

-C'est un sentiment merveilleux ...- Répondit elle a voix basse en essayant de ne pas trembler- Je n'ai pas de mots pour décrire ce que je ressens ... Je sais juste que je voudrais revivre ce moment plusieurs fois.

Elle sourit, ne s'attendant pas à une autre réponse- Félicitations. Et comment appelez-vous cet ange?

-Soleil.

- C’est beau nom Soleil.

Ondine soupira soulagée quand elle ouvert les yeux. De retour dans le monde de la réalité.

- Maman? 

La jeune femme s'inclina. Soleil la regarder de près.

- Qu'est-ce qu’il y a princesse?

Le petit tendu la main et couvrit Ondine de baisers.

-On est bientôt arrivées?

-Bientôt, je pense

Soleil s'assit et appuya sa tête sur l'épaule de sa mère. La petite, était déterminée à protéger sa mère de tout un chacun.

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Jacky croisa les bras et s’appuya contre le mur, à regarder Sacha qui jouait avec Aislin.

Sa propre apparence n'avait pas beaucoup changée. Ses cheveux n’étaient pas aussi longs qu’avant mais pas aussi courts que son beau-cousin. Il portait une chemise grise et un pantalon noir.

-Maintenant, Sacha à une fille.- Rit-il.

Le concerné se retourna, ils étaient complètement seuls dans la chambre.

–Elle est belle tu sais? J'espère sincèrement qu’elle tira de toi, Jacky ... Une autre femme dans la famille comme Melody, ça pourrait être catastrophique ... J'ai peur de ta femme, pourquoi elle n’est pas plus mature que toi? Toujours à me harceler, me surveiller des yeux, savoir ce que je pense et…

Jacky se racla la gorge.

-Celui qui a besoin pour grandir ici, c’est toi Sacha !- Hurla une voix derrière Jacky.

Le jeune homme fut étonné, et se donna un coup sur le visage:

-Melody ... Tu n'étais pas avec ma mère bien-aimée?

-Je suis débout en face de toi : Et tu ne me vois pas ?

Jacky rit et pris sa fille dans ses bras, il la leva, un changement de couche s’imposait.

–Je crois que nous avons à parler cousin. Tu ne penses pas?

Sacha nota le ton méchant de la jeune fille.

-Je ne suis pas là pour un interrogatoire.

-Juste une question ...

- Laquelle ?

– Une petite amie ? Vraiment Sacha ?

Il souffla. Je savais que ça viendrait de cette façon.

- Quel est le problème?

-Tu ne peux pas aimer quelqu’un alors que tu aimes une autre personne !

-J’aime Aleesha !

Melody le regardait fixement, comme si sa vie en dépendait. Ses pupilles incroyables variaient dans un ton bleu ciel.

- Vraiment? –Objecta-t-elle.- Alors ... Pourquoi tes yeux disent le contraire? 

-Mes yeux ne disent rien parce qu'ils ne peuvent pas parler ...-Répliqua Sacha.

La jeune femme soupira tristement.

-Sacha ...

– Pourquoi tu fais ça? Pourquoi ...?

-C’est toi qui remue le couteau dans la plaie, c’est toi qui parle d’elle...

Il ferma les yeux et demanda une voix rauque: - Eh bien? Qu’est que tu sais...?

–Pas beaucoup de chose. L’arène d’Azuria n’est plus gérée par les sœurs williams... Ondine vit à l'étranger ... Pierre ne donne pas d’informations aussi facilement.

-Elle t’a appelée?

-Non.

Sacha eu un rire amer: - Et c'est ton amie? Elle n’est même pas venue pour ton mariage.

–Elle avait ses raisons... Ce n’est pas à moi de la juger. Pour moi, elle est toujours mon amie, ma cousine et la tante d’Aislin

Le jeune homme a continua : -Eh bien, elle a continué sa vie et je continue la mienne... Je lui souhaite toute la chance du le monde …

Melody le prit chaleureusement dans ses bras, laissant tomber sa tête sur sa large poitrine.

-Je suis content que tu sois là, cousin ... ça m’as manqué de ne plus me battre avec toi...

Il lui rendit son étreinte. Et sourit- Tu m’as manqué aussi, toi et ta psychologie bénie ...

-En parlant de psychologie, tu ferais un bon père…

-Moi ?- Sursauta Sacha comme si on l’avait piqué avec une aiguille.

–Tu joue avec Aislin ... C'est ta nature, tu aimes les enfants.

-Pour l'instant je n'ai pas d'enfants ... Et je suis trop jeune pour faire face aux couches et aux biberons ...

Elle se mit à rire. Je paierai beaucoup pour te voir !

-T’es méchante.

Melody le serra plus fort qu'avant.

- Qu'est-ce qu’il te prend ?- Lui demanda il, pour cette soudaine affection.

-Je viens de trouver quelque chose en toi qui me donne un grand espoir pour l'avenir ... Peut-être que tu le connais et que tu ne veux pas l’admettre ...

-Je déteste quand tu parles dans un langage codé…

-Et je déteste quand tu ne comprends pas le sens...

 

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-Tante Daisy ?

La jeune blonde se retourna elle était dans la cuisine en faisant 6 tasses de café. Soleil était en avant avec ses mains derrière son dos.

-Qu’es ce qu’il y a princesse?

La petite fille balançait un pied. On pouvait voir qu'elle était un peu nerveuse.

- Je peux te poser une question?

-Bien sûr, Soleil. Que veux-tu savoir?

-Tu promets de ne rien dire à maman ?

Daisy devenue sérieuse. -Promit, se sera un secret entre nous deux. D'accord?- Elle regarda les tasses de café fumante. -Je vais d’abord porter sa au salon. Attend moi ici ...

La petite fille regarda la jeune femme partir avec le plateau, en ferma la porte derrière elle.

Elle monta sur un tabouret et posa ses coudes sur le comptoir. Elle attrapa une mèche de ses cheveux longs et la regarda.

-Je suis la princesse. -Déclara Daisy, elle prit une chaise et s’assit en face d’elle.

Soleil lui montra la belle boucle noire soutenu dans ses doigts un peu inquiète:

-Tatie ... Pourquoi mes cheveux ne sont pas de la même couleur que maman? Pourquoi ils sont raides alors que moi j’ai plein de boucles?

Elle sourit avec compréhension –Viens ici.- Dit-elle avec tendresse. La petite fille venue et s’assied sur ses genoux. Elle lui fit un long baiser sur son front.

-Tes cheveux sont très beaux...

- Mais regarde, ils ne sont pas comme maman! Elle est si belle et je… -Soleil se tut.

-Tu es belle mon ange. -L’interrompit Daisy –Ta mère ne te le répète pas tout le temps ?

-Oui, mais ...

-Ecoute ...- La jeune femme prit une profonde inspiration avant de poursuivre. Elle savait que si elle parlait Ondine ne lui pardonnerait jamais. Toute la famille était strictement interdite de parler du père de Soleil. Mais les questions de l'enfant se succédaient avec une fréquence croissante:

-Tu as cette couleur de cheveux parce que ... C'est comme ton père.

Ces yeux larmoyants semblaient s’éclaircir:

- Mon papa a les cheveux comme ça?

-Ouais.

Soleil sourit pendant quelques secondes puis redevint sérieuse:

-La dernière fois que j'ai demandé à maman pour mon papa, elle se sentait très triste et puis elle s’est mise à pleurer ... Tante Lily m’a dit de ne plus en parler que parce que maman est triste … et je ne veux pas qu’elle pleure.

-Tu aimes beaucoup ta maman. Pas vrai ?

-Oui tante Daisy. Je me sens mal quand maman est triste, parce que ses yeux deviennent brillants et elle part dans sa chambre pleurer. Mais je m’en rends compte ... Je sais qu’elle pense à mon papa quand elle pleure.

Daisy serra les lèvres: Oh, Ondine ... Je pensais que le cauchemar était terminé…

-Et même si je lui fais beaucoup de bisous, elle ne s'arrête pas de pleurer ... Tante Lily est venu l'embrasser et ensuite l’a laissé tranquille ... Pourquoi tante Daisy? Mon papa ne veut pas de moi ?

Mon petit ange, ton père ne sait même pas que tu existes ... – Pensa la jeune fille en regardant le visage de sa nièce.

- Qu'est-ce que ta mère te dit toujours?

-Que papa nous aimait beaucoup, mais qu’il a dû partir.

-Oui Soleil. Maman et moi ne te mentons pas, ton père t’aime beaucoup. Tu me crois ?

La porte s'ouvrit et le beau visage d'une jeune femme aux cheveux roux, les observa:

- Pourquoi vous chuchotez vous deux ?

- Maman !

-Hey, Ondine.

Soleil sauta de Daisy et couru dans les bras de sa mère.

-Ma princesse et moi, allons dormir.- Dit Ondine-Demain, nous avons une longue journée, et le changement nous attend…

- Pourquoi ne pas rester ici pour quelques jours?

-Désolé, Daisy ... mais il n'y a rien de mieux que d'être à sa maison.

-Mais c'est ta maison.

Ondine arqua un sourcil – Azuria n'est pas un endroit sûr pour nous et ce depuis longtemps elle a cessé d'être ma maison. -Elle se tourna et retourna d’où elle venait, elle quitta sa famille et se retira pour dormir.

Elle resta près du lit de Soleil jusqu'à ce qu'elle ait fermé les yeux.

Elle embrassa affectueusement sa joue et la recouvert d'une couverture. Il alluma une petite veilleuse qui jetait une lumière tamisée et après quelques minutes pour contempler son sommeil, s'en alla, fermant la porte doucement.

Sa chambre individuelle était, comme elle l’avait laissé près de 10 ans.

Ondine sourit après avoir vue ces photos de petite fille. Quand elle avait cet aspect si négligent et peu féminin.

Elle sourit encore plus de se rappeler ses manières brusques et le comportement qui était plus digne d'un garçon plutôt qu'une fille.

Au fil du temps son caractère avait changé. Elle avait également appris à se comporter comme la dame qu’elle était, et d'exploiter sa beauté jusque-là restée cachée.

Elle se rappela le visage de tout le monde quand elle était apparue habillé en fille.

Ondine laissa échapper un petit rire doux pour recréer la scène dans son esprit.

Puis ses yeux tombèrent sur un portrait, qu’elle n’avait jamais mis là.

Il s'arrêta, le prit dans ses mains et le regarda exaspéré.

- Qu’est-ce que ça fait ici?

La photo montrait, un garçon aux cheveux noirs, prendre par la taille une fille aux longs cheveux roux. Les deux avaient un large sourire. De toute évidence il profitait de ce moment agréable.

Ondine regarda l'image, ne voulant pas penser que c’était elle sur la photo.

-Daisy aurait dû s’en débarrasser.- Grommela-t-elle ...- Je ne veux pas que ces choses tombent entre les mains de Soleil.

Cependant, malgré ses propres mots, elle ne pouvait s'empêcher de regarder dans le miroir du passé.

Elle se mordit les lèvres ... -Sacha ...- Murmura-t-elle par inadvertance.

Elle ferma les yeux hermétiquement et subitement mit le portrait entre quelques livres sur le bureau.

Elle poussa un soupir et changea de vêtements pour porter quelque chose de confortable pour dormir.

Elle mit une chemise de nuit sur son corps et elle se coucha sur le matelas large.

Elle tendit le bras et éteint la lumière. Elle posa sa tête sur l'oreiller et tira la couette, des chevilles jusqu'à la taille.

Les souvenirs agités révèrent dans son esprit... Pourquoi cette vague de nostalgie?

Elle cligna des yeux. Ondine pouvait se voir debout au milieu d'une belle salle.

Il faisait nuit ...

Une robe de soie blanche, décrivait parfaitement les lignes exquises de son corps. Sa jupe ample et vaporeuse arrivait à ses pieds.

Le décolleté, laissant ses épaules nues, permettait de deviner les coins audacieux et mystérieux de sa poitrine.

Sur sa tête un grand nombre de petites roses blanches rejeté une couleur crème sur ses longs cheveux rouges. Melody avait pris soin de placer chaque fleur dans ses cheveux, en prenant toute la matinée pour le faire.

Ondine mis sa main sur sa gorge, elle pouvait sentir sous ses doigts, son pouls qui battait à toute vitesse.

Elle était nerveuse. Très nerveuse.

Elle jeta un coup d'œil sur le grand lit qui était devant elle. Cela ne faisait qu'accroître sa tension. Elle se mordit la lèvre inférieure avec impatience.

Sa féminité serait testée en quelques minutes.

-Ciel ... Pourquoi j’ai si peur?

Elle laissa échapper un gémissement. La terreur et la curiosité empêché le contrôle principal des émotions de son corps.

Après tout, elle n'avait que 16 ans! Elle ne savait presque rien de la vie ...

La porte s'ouvrit derrière son dos. Elle se mit à haleter sans se retourner.

Quelqu'un était entré. Les pas s’arrêtèrent derrière elle.

–Ils sont tous partis...- dit une voix masculine dans un ton très naturel.

–Ah…-Répondue Ondine sans se retourné car elle savait qui était derrière elle.

Rien ne se passa pendant quelques secondes. Ensuite, elle sentit un souffle chaud dans son cou et des bras puissants autour de sa taille.

-Enfin seuls ...- Murmura la même voix sur un accent doux.

Il l’avait surprise, les joues de la jeune fille était légèrement rouge en même temps, son cœur battait la chamade. Il se tourna pour se retrouver face à face avec elle.

Sacha était incroyablement beau dans sa chemise blanche, les deux premiers boutons était détachés partie révélatrice de sa poitrine ... Le pantalon noir, modelé les muscles puissants de ses jambes. Et ses cheveux noirs courts étaient bien peignés. 

- Qu'est-ce que l’amour?

Ondine remarqua l'intensification des joues roses. Elle évita son regard.

-J'ai peur ...- Murmura elle.

Elle l'attendait à rire, mais Sacha pris son visage dans ses mains et le porta à son visage.

-Ondy ... si tu veux on le fait plus tard ... Ne te préoccupe pas de ça. -Il parlait doucement et regarder ces deux bleu-vert qui avait une certaine appréhension.

Elle pencha la tête -Ce n'est pas ...- Elle soupira-Eh bien ... Je pense que ... J’ai peur de ne pas répondre à tes attentes ... Je ...

Sacha mit un doigt sur ses lèvres –J’ai un très grand respect pour toi.

Ondine le regarda. Il semblait si sûr de ce qu'il faisait… Lentement elle ouvrit ses lèvres et se mit doucement à embrasser le doigt qui continué à toucher un coin de sa bouche délicieuse.

Le garçon poussa un gémissement doux, en sentant la chaleur enveloppant le dessus de sa main.

-Ondy...

-Oui ... Oui Sacha…-Elle rougit encore plus. -C'est notre nuit de noces…

– Tu en es sûr? Je ne veux pas faire pression sur toi.

Elle été profondément affligé. Mais pour lui, elle semblait plus belle et angélique que jamais.

Il leva les yeux et se concentra sur son propre, mal à être courageux.

Sacha pressa doucement jusqu'à ce qu’Ondine laisse tomber sa tête sur sa poitrine. Il caressa son dos, en embrassant ses cheveux parfumés.

-Je vais prendre soin de toi ...- Il passa un bras autour d'elle et la tirant vers lui. Elle se pencha pour répondre à ses lèvres roses, qui étaient entrouverte.

Avec un soupir avides Sacha l'embrassa doucement, comme s'il cherchait à absorber la confirmation qu'il cherchait. Dans la fusion de leurs bouches il lui fit une longue caresse.

Ondine croisa ses bras derrière son cou et lui rendit son baiser avec passion, et passa ses doigts dans ses cheveux noirs et soyeux.

Avec un talent sensuelle qu’elle ne savait pas qu’elle possédé, elle se sépara de ses lèvres et couru avec la pointe de sa langue sur les contours de sa bouche.

Sacha ne s'attendait pas à cela d’elle et pour un moment, il ouvrit les yeux impressionnés. Ensuite, il les referma, pour recevoir à nouveau, la poussée douce de sa langue.

Elle poussa un soupir quand elle ressentit en réponse le souffle masculin dans son cou en provoquant un picotement sur sa colonne vertébrale. Il dessina la ligne de son menton avec ses lèvres laissant une traînée de baisers humides sur sa gorge et les épaules. Et avec une lenteur douloureuse explora chaque centimètre de son beau visage, Ondine cru qu’elle perdait connaissance.

Elle ne s’était jamais sentie comme ça. C'était comme si la chaleur et l'électricité fondait en elle, créant un tourbillon d'émotions et de sentiments pour elle inconnu.

Un sentiment envahi Sacha en sentant, le parfum délicieux émanant d’Ondine, qui doucement les laissa abandonnés à eux-mêmes. Ils partagèrent ensemble, ce moment d'harmonie.

Mais, à ce stade était trop ...

Il remarqua toutes les parties de son anatomie de femme, surtout quand elle fut collée contre sa propre poitrine.

Quand elle respirait, ses "poumons" s’élevaient involontairement, et créèrent une séparation entre son décolleté, puis redessiner les courbes sobres de sa poitrine.

Ce fut presque douloureux ...

-Je t’aime ...- murmura la jeune femme à côté de son oreille.

-Je t'aime aussi ...- dit-il avant de glisser ses mains sur sa taille pour trouver les boutons de la robe.

Ondine eu un léger frisson, quand elle sentie les boutons de sa robe s’ouvrir. L'air de la nuit commençait à s'infiltrer entre, la soie exquise et sa peau.

Une honte douce colora ses joues après s’être aperçue que la robe allait bientôt révéler sa taille élancée devant lui. Elle ferma les yeux, les lèvres de

Sacha tracé un chemin à partir du jusqu'à son oreille, et ensuite trouva sa bouche pour un baiser plus profond, plus intense, plus urgent que jamais.

Il termina en relâchant le dernier bouton et la robe tomba finalement à ses pieds pour la découvrir complètement.

Sacha ne put trouver de mots pour décrire sa beauté. Ondine était belle. Son corps était parfait.

Elle remarqua son embarras et la gêne qu’il lui causait. Il regarda son visage rougir.

- Il ne faut pas avoir honte ...- Il embrassa sa joue doucement ...- Tu es une belle femme-Il entoura ses bras autour de sa taille, et la souleva jusqu’au lit.

Il l’a posa doucement, tandis qu'elle enlevait sa couronne presque desséché de sa tête. Ses cheveux étaient libres et ils tombaient par-dessus ses épaules en désordre.

Sacha dû admettre que sa peau lisse était comme un aimant puissant aux caresses de ses lèvres et de ses doigts. Il l'embrassa, tandis qu'elle tomba en douceur sur les draps.

Il lui chuchotait des choses sans cesser de l’embrasser.

La jeune fille sourit à ses paroles et a son amour tendre. Elle n’avait plus peur ...

- Je reviens...

Ondine revint alors à la réalité.

Sa chambre individuelle apparaissait de nouveau devant ses yeux.

Elle couvert sa tête très embarrassée ...

- Dieu. Mais à quoi je pense?- Dit-elle à voix haute.

Elle mit l'oreiller autour de son cou, peu importe qui l’avait entendue.

Elle ressentait de la peine... et autres chose.

La voix de Sacha résonnait encore dans son esprit:

- Je reviens...

Ondine souffla et mit la tête sous l'oreiller.

Eh bien, il avait tenu sa promesse, non seulement avec soin. Mais cette nuit-là était devenue la plus belle de toute sa vie.

**************************************

–Ce n’est pas vrai Sacha…

Melody tira les rideaux lourds qui gardé la pièce sombre. Le soleil est venu en torrents.

-Sacha lève-toi. On doit y’aller ...

-Sors d'ici Melody.- dit une voix-Je veux dormir encore 2 heures.

- Mais il est 8 heures!

–Raison de plus... Pourquoi tu me réveilles à cette heure le matin?

Elle le frappa. Il s’était couché avec les mêmes vêtements de la veille!

-Tu m’as demandé de t’accompagner à Jadielle tu ne te rappelles pas?

Sacha grogna juste avant d'ouvrir les yeux-... Je n’ai pas de voiture pour y aller…

- Prend celle de Jacky…

– Pourquoi celle de Jacky? Je veux la mienne…

-Je ... Lève-toi !

-Hé mais je suis en caleçon !

-Tu n'a rien que je ne connaisse pas ...

***********************************

Ondine alla dans la salle de bains pour sécher ses cheveux avec une serviette. Elle se regarda dans le miroir pendant un moment:

Elle avait une chemise sans manche noire qui faisait autocollant sur le dessus de son corps. Une jupe courte, faite de deux morceaux transparents dans des nuances de fond vert et bleue, qui enveloppaient ses hanches un peu mal à l'aise.

Elle se regarda d'un œil critique et secoua la tête légèrement peu contente de ce qu’elle voyait. Elle quitta la salle avec une paire de sandales noires à la main.

Dans la cuisine, Daisy se servait une grande tasse de café. Elle leva un sourcil quand elle vit sa sœur entrer:

–Tu vas a la pêche ?- Interrogea elle avec ironie.

Ondine ignora ses commentaires et mit ses sandales à talons hauts sur ses pieds.

–Café s’il -te-plait…

-D’abord on dit : Bonjours Daisy, tu as bien dormi ? Aurais-tu la gentillesse de me faire un café ?- Murmura la jeune blonde en prenant le café.

-Comme tu dis...-

Daisy mit la tasse et une assiette de toasts en face d'elle.

- Tu sors ?- Interrogea la jeune femme.

-Oui –Dit Ondine en prenant une petite gorgée- Je vais à Jadielle, je voudrais acheter quelques petites choses.

- Pourquoi pas ici?

-Parce que je veux aller à Jadielle car il me faut une voiture. Et je veux l'acheter là-bas.

–Depuis quand tu conduis ?-Demanda Daisy surprise.

Ondine mordit dans le pain grillé et donna à sa sœur un regard sévère, un de ceux qui intimidaient quiconque ose le contredire.

- Tu veux venir avec moi? –Ajouta elle en passant à côté de son précédent commentaire- Je te laisse après à ton travail.

Daisy se tourna vers l'horloge sur le mur -Si j'ai le temps. Hey, Ondy ...- ses yeux tombèrent sur une alliance d'or très fine sur son annulaire gauche. Elle fut surprise parce qu'elle ne l'avait jamais vu.

- Oui ...?

La jeune fille soupira ...Je lui dis ou pas...?

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