Zenitia, ou l'île de la consécration (Arc 1)

Chapitre 20 : J-7

Chapitre final

3618 mots, Catégorie: K+

Dernière mise à jour 17/07/2017 23:34

Dernier chapitre du premier Arc : Le début des vacances !



Chapitre 20 : J-7


Précédemment : L’inspecteur Jenny fait un drôle de cauchemar qui s’avère réel et qui n’a pas l’intention de la laisser tranquille de sitôt… Au même moment, Sacha et John se font interroger par Beladonis. Après une discussion animée, ce dernier se rend compte de ce que ces ;deux-là peuvent lui apporter plus vivant que morts… A eux de lui montrer comment par la suite



— Pourquoi partir maintenant James ?

— Enfin Jessie, tu as entendu Xenos aussi bien que moi, non ? Tout ça n’était que du vent, du cinéma ! La Team Rocket, c’est fini ! Et ça fait bien longtemps !


James et Jessie étaient dans la forêt qui séparaient Saint-Trompette et Grupala. Cette forêt s’étalait de la plage jusqu’à un petit massif de montagnes. Eux étaient assis, adossés chacun contre son arbre, face à face. Plus loin, Miaouss gardait un œil sur le maire. C’était un nouveau jour, juste après le chaos provoqué à Grupala. Le soleil était tranquillement en train de se lever.


— C’est une fausse information ! affirma Jessie d’un air dédaigneux. C’est justement à ce genre de réaction qu’il s’attends ! Le boss a déjà payé Xenos, et lui a voulu nous envoyer bouler car il n’avait pas notre commande !

— Ça ne tient pas la route, il avait plus d’une centaine de Pokémons en stocks !

— Sauf les nôtres !

— Prouve-le moi !

— Enfin James, puisque je te dis qu’il ne les avaient pas ! s’énerva Jessie en tapant durement sur le sol. C’est qui le cerveau de la Team, toi ou moi ?!

— Je suis mon propre chef désormais…

— Ah ben c’est nouveau ça ! cracha Jessie avec mépris.

— Oui ça l’est, répéta James à voix basse. Il fallait bien que ça change après huit ans d’échec.

— Allons, ne me rabâche pas ça à la figure…

— Je n’en ai pas besoin, devina très justement James. Ça turlupinerait n’importe qui de se rendre compte qu’il a gâché sa vie durant huit longues années, à courir après un môme qui… qui… qui n’as rien demandé ! On a harcelé ce gosse pendant huit ans, pour le compte d’un homme qui nous as traités comme de la merde ! Ça fait combien de temps qu’on a plus de salaires, Jessie ?

— C’est l’argent qui te motivait ? répliqua-t-elle d’un ton sec et accusateur.

— Quatre ans, continua James sans l’écouter. Quatre ans qu’on est à la rue, sans domicile. On est des putains de sans-abris… ! Comment ais-je pu garder les yeux fermés aussi longtemps… !

— Mais enfin James, tu oublies tous les bons moments passés ensembles ? Tu vas laisser plus de huit ans d’amitié partir dans le vent à cause de ce Xenos ?!

— De l’amitié, hein… s’exclama-t-il ironiquement. Ou de la servitude… ! ajouta-t-il dans sa barbe.

— Tu exagères ! trancha-t-elle du ton autoritaire qu’il avait assez entendu. Trop, c’est trop. Tu as peut-être décidé d’oublier, mais moi je me rappellerais toujours des bons moments passés ensembles…

— Peut-être que j’oublie trop vite, finit-il par dire mollement. Mais tu es une femme suffisamment intelligente pour comprendre qu’il ne sert plus de courir derrière un objectif mort. Même si on capture ce Pikachu, qu’allons-nous en faire ? Le ramener au Boss ?! Il ne répond pas depuis hier soir ! Il nous as envoyé en mission loin, très loin de lui, comme ça il avait le temps de partir sans laisser de traces !

— Je t’interdis de parler du Boss de cette façon ! Il nous a tendus la main dans le moment le plus difficile de notre vie ! Sans lui…


Elle s’interrompit, avant de lâcher un gros soupir, la tête posée contre le tronc. C’est vrai ça, que seraient-ils sans lui… ? Qu’auraient-ils fait pendant huit ans se demandait James ? Il aurait sûrement repris l’entreprise familial : un business dans les canapés. Ses parents avaient fait fortunes avec cela. Il se rappelait gamin… Il vivait dans un grand manoir, avec vue sur la mer d’un côté, et vue sur le village de l’autre, du fait de leur position sur l’une des nombreuses collines de la vallée. Son père était toujours à l’usine, tantôt travaillant, tantôt trompant sa mère. Cette dernière restait à la maison, tantôt trompant son mari, ou déléguant le travail à ses servantes. Et lui était à la vitre de sa chambre avec ses jumelles fixées sur une maison vers l’extérieur du village, à travers une des fenêtres… Regardant une jeune fille aux cheveux bordeaux…


— Je serais morte, finit par répondre Jessie en hochant la tête.

— Je serais roi, énonça James presque en même temps d’un ton égal.


Ils se regardèrent tous deux, légèrement surpris. Puis James détourna le regard et se leva.


— Où tu vas ? lui demanda Jessie, une énième fois cette matinée.

— Quelque part… Mais je serais toujours là si tu as besoin de moi…

— Conneries, cracha-t-elle haineusement. Quand les gens partent, c’est pour de vrai. Et je le sais parce que j’en ais laissé pas mal partir… !


James épousseta son pantalon noir : il avait encore l’uniforme de police d’hier soir, qu’ils avaient volés à des officiers pour s’infiltrer. Puis il sortit deux Pokéballs de sa poche et libéra Vortente et Qulbutoké.


— L’aventure se termine là vous deux, soupira-t-il. Désolé, mais je dois partir.

— Ah ouais, carrément ?! ironisa Jessie en se relevant à son tour.

— Dis au revoir à Miaouss de ma part.

— Nous avons un maire à disposition, lui rappela-t-elle à voix basse, en jetant des rapides regards autour d’elle. Imagine toutes les possibilités.

— Tu n’as plus besoin de moi. Adieu Jessie.


Sur ces mots, il regarda une dernière fois Jessie d’un air neutre et partit entre les sapins.


— Tu ne peux pas faire ça ! Reviens !


Aucune réponse. James ne faisait que s’enfoncer dans la forêt.


— REVIENS ICI IMMÉDIATEMENT !!!


La voix de Jessie se répercuta faiblement dans le vide. Elle était seule. Abandonnée, comme lorsqu’elle n’était qu’une gamine. A croire que c’était son destin de repousser quiconque était trop proche d’elle. Le sbire de la Team Rocket, ou du moins l’ancien sbire, s’adossa contre un sapin, les yeux perdus vers la haute cime des arbres. C’est alors qu’elle vit un visage aux traits vagues dans les nuages : celui de Xenos. C’était à cause de lui que James était parti ! En ce moment, son seul objectif était de se venger, de la faire souffrir… ! Avec l’aide du maire sur lequel elle avait réussi à avoir l’ascendant, elle pourrait faire de grandes choses. Quant à Miaouss… Il pouvait rester avec elle, il n’était pas trop gênant et comblait les moments de vides.


Lorsque Jessie s’en alla, c’était la tête pleine d’idées de renommés, de richesses. James, lui, ne s’occupait plus de ses choses. Elle était d’ailleurs déjà sur le point de l’oublier. Ce qui l’excitait le plus maintenant, c’était de savoir à quoi pourrait lui servir le maire dans sa soif de pouvoir… !



o0o



Quelqu’un lui serrait la main… Elle le sentait. Une main fine comme la sienne, chaude et forte. Elizabeth connaissait cette main par cœur. C’est cette sensation qui la tira du rêve comateux qu’elle était en train de vivre. La jeune femme ouvrit les yeux brusquement, écarquillés dans le vide, la respiration haletante.


— Ellie !


Cassandra sauta vers elle et la serra dans ses bras. Elizabeth lui rendit son étreinte, aussi fort que possible, la tête dans ses cheveux noirs et frisés. Elle se trouvait dans une chambre d’hôpital, un peu froide à son goût. Et il était tôt le matin, d’après la lumière orangée qui filtrait à travers les rideaux transparents. Lorsque son amie la lâcha, Elizabeth put voir une jeune homme assis à sa droite, avec un Pikachu sur ses genoux.


— Sacha… murmura-t-elle en tendant la main vers elle.

— Salut Ellie, répondit-il avec un léger sourire, en serrant légèrement sa main. Comment tu te sens ?

— Super bien. Je ne me sens pas trop fatigué… Pourtant, je dois être sévèrement touchée si je me retrouve ici, n’est-ce-pas ?

— On ne sait pas, avoua-t-il en haussant les épaules. Mickaël nous a croisés en chemin et nous as dit où te trouver…

— Quel chemin ? Vous n’étiez pas censés… être partis affronter Xenos ? s’enquit Elizabeth, un peu perdus. Et Mickaël… il était… où déjà ?

— Il est resté dans l’avenue de la mairie, répondit Sacha, pensif. Je me demande pourquoi personne d’entre nous ne l’a retenu sur le coup. Ensuite, moi et Cassie… euh, Cassandra, on a retrouvé Xenos.

— Et alors ? demanda brusquement la brune en se relevant quelque peu. Vous l’avez eu ?

— En effet, affirma fièrement le dresseur. Mais je ne sais pas où il se trouve en ce moment… Est-ce que la police l’a capturé ? Ou bien est-il toujours dans la nature ? En tout cas, on lui as donné une leçon qu’il n’est pas près d’oublier !

— Waouh… Je veux entendre le combat dans ses moindres détails !

— Que s’est-il passé de ton côté Ellie ? enchaîna Cassandra, inquiète.

— Euh… J’ai suivi Primus jusqu’à la plage et…


Elle décida de leur raconter tout le combat, juste avant qu’elle ne tombe dans les pommes.


— Mais alors… je ne comprends pas pourquoi je suis toujours en vie… il avait l’intention de me tuer… !

— C’est là que le récit de Mickaël vient nous apporter des réponses, murmura Sacha en regardant Cassandra d’un air entendu.

— C’est-à-dire ?


Elle regarda intensément Sacha, en quête de réponse, mais c’est son autre amie qui se chargea de répondre.


— Il est arrivé sur les lieux peu après ton évanouissement. Il avait l’intention de te rejoindre le plus vite possible. Et là, il a vu un combat pour le moins… impressionnant, entre Primus et Noz.

— Noz ! Noz était là !?


Aussi surprenant que cela puisse paraître, le visage grave de son amie lui montra que c’était vrai. C’était donc lui son sauveur.


— Mike est resté jusqu’à la fin du combat. Il n’a pas vu grand-chose tellement c’était rapide. Les attaques fusaient de chaque côté et se heurtaient… On aurait dit un feu d’artifices meurtrier… Mais finalement, c’est Noz qui a gagné.

— Rassure-moi : Il se battait avec un Pokémon, n’est-ce-pas ?

— Oui… Enfin, ça aussi Mickaël n’en était pas sûr, répondit Sacha. Enfin bref, à la fin, il y a eu un flash lumineux qui a duré quelques secondes. A son terme, Noz était seul sur la plage, avec Elizabeth dans les bras, se dirigeant droit vers Mickaël qui était pourtant caché.

— Il lui a dit qu’il savait qu’il était là, qu’il était inutile de se cacher, continua Cassandra. Puis… il t’a donné à Mickaël et est parti en disant qu’il se reverrait sûrement un jour ou l’autre.

— Mike m’a sauvé… J’ai vraiment eu de la chance qu’il ait été là… !

— Il s’occupait de quelques trucs à la mairie, dit Sacha. Une fois fini, son Tropius est venu vers lui instinctivement. On ne l’a pas vu partir, mais ce devait être peu de temps après qu’il nous ait déposé à l’église. Grâce à ce dernier, il a pu filer vers la plage.

— Mais que faisait-il à la mairie… ?


Cassandra sortit alors de la poche de son mini-short en jean une boule de laine blanche et taché de suie, quelques fois troué. Il fallut un peu de temps à Elizabeth pour le reconnaître.


— Ton bonnet fétiche ! devina-t-elle, les yeux écarquillés.

— Il a dit que parmi les personnes qui avaient un couvre-chef… Il y avait ceux qui voulaient se faire beau, et ce pour qui ça comptait plus que le physique… Je ne sais pas comment, mais il a senti que ce bonnet comptait pour moi, alors…

— Il est resté pour le récupérer… comprit Elizabeth en se reposant sur son coussin. Je vois.

— Mais ce n’est pas tout… ajouta Sacha.


Soudain, la porte s’ouvrit brusquement et un boulet de canon entra à l’intérieur. Un visage malicieux, des dreadlocks, un bandeau jeune et vert. Il avait quelques bandages sur le corps, mais il se portait bien, en témoignait sa mine. C’était Mickaël ! Il portait d’une main une caisse de canettes fraîches, et de l’autre...


— JOLIFLOR !

— Hey Ellie, t’es réveillé ! s’écria Mike en se dirigeant vers elle.


Il s’approcha d’elle avec un grand sourire et tendit posa le Joliflor Shiny dans ses mains tendues de sa maîtresse. Le Pokémon plante agitait ses petits bras vers elle, tout sourire. Elizabeth était trop contente pour parler. Elle ne se contenta que de serrer son Pokémon dans ses bras. Ses joues se remplirent bientôt de larmes de joie.


— Comment… Comment ?!

— En fait, j’ai été bien aider. Et devine par qui ?

— Alors là… !

— Noz.


Grand silence. Les adolescents venaient de découvrir que Noz le avaient carrément aidé cette soirée, alors qu’il était censé être resté avec l’agent John au chevet de l’inspectrice Jenny.


— Encore ?! Mais il n’était pas censé être à la plage ?

— Laisse-moi reprendre calmement, décida Mickaël.


Il s’assit sur le lit d’Elizabeth, à côté de Sacha, et commença alors à leur expliquer.


— Tout d’abord, pendant que les autres partaient au combat, j’ai décidé de rester pour le bonnet de Cassie, mais aussi ton Pokémon, deux choses qui vous tiennent respectivement à cœur. L’un de mes Pokémons a failli mourir il y a à peine un jour et… je sais ce que ça fait de penser que c’est la fin. Je ne pouvais pas te laisser comme ça. Donc, je suis rentré dans la mairie encore fumante pour y récupérer le bonnet de Cassie. Sauf que j’étais au bord de l’étouffement, mes yeux piquaient, ma peau brûlait… J’allais mourir. Et c’est alors qu’un cercle jaune est apparu devant moi, qui semblait me montrer une pièce différente de celle dans laquelle j’étais. C’était comme un passage inter-dimensionnelle ou un truc du genre… Vous voyez ?

— A peu près… murmura Cassandra. Continue voir.

— Eh bien, vu que j’étais au bord de la mort, je me suis dit que je ne risquais plus rien de pire, et peut-être même que c’était une porte vers le paradis ! Alors je l’ai traversé.

— Et tu es allé au paradis ?! beugla stupidement Sacha le regardant avec des yeux ronds comme des bulots.

— Mais non idiot, tu vois bien qu’il est devant nous ! s’exclama Cassandra avant de pousser un soupir, les yeux au ciel.

— En effet, ce n’était pas le paradis, reprit Mickaël d’un ton calme. C’était un petit et vieux grenier poussiéreux. Et dedans s’y trouvait Noz et un Pokémon. Il était petit comme ton Pikachu Sacha. Il était de couleur violet et jaune, avec des petits bracelets jaunes aux cornes et à la taille… Perso, je l’ai jamais vu. Et puis ensuite, tout est allé trop vite pour que je m’en rappelle bien mais… il m’a dit qu’il avait sauvé les Pokémons qu’il restait dans la mairie en feu en les mettant dans une dimension parallèle. Ensuite, son Pokémon a ouvert un nouveau portail, et Noz m’a dit d’attendre un peu que les Pokémons en sortent tandis que lui allait sauver Elizabeth, car je cite « elle va très certainement mourir si elle est toute seule ». J’ai attendu, puis il y a eu un véritable flot de Pokémons qui est sorti du portail, dont le tien.


Nouveau grand silence. S’ils avaient bien compris, le Pokémon de Xenos avait mis les Pokémons en danger dans une autre dimension, en « stand-by », le temps de les faire revenir dans la réalité et en sécurité. Cela voulait dire que Joliflor était à la mairie. Il avait sûrement dû être téléporté du Q.G secret de Xenos à la mairie de la même façon qu’il l’avaient été jusqu’à ce qui semblait être les logements de l’homme d’affaire (cf chap 14).


— Viens ici que je t’embrasse ! s’exclama Elizabeth en tendant les bras vers Mickaël.

— Oh non, c’est normal, répondit-il en venant quand même prendre son câlin.

— Où t’étais en fait ? s’enquit alors Sacha.

— Il draguait l’infirmière, souffla Cassandra en hochant la tête. Je l’ai vu.

— Faux ! contra Mickaël sans donner pour autant de contre-arguments.

— Attendez deux secondes, s’exclama Elizabeth en s’essuyant les joues. Mike, Sacha et moi sommes des hors-la-loi, n’est-ce-pas ? Comment est-il possible que je sois accepté dans cet hôpital ?

-— L’hôpital accepte de sauver tout le monde, même les tueurs de série mondialement connu, l’informa Mike. Et puis… tu n’as pas lu le journal de ce matin ?

Avant même qu’elle ne puisse répondre, Cassandra agitait devant ses yeux le journal du matin avec en premier page l’image des quatre dresseurs, ainsi qu’en gros titre : « Oups ! ».

— Oups ?!

— Ils avouent leur erreur, expliqua Sacha en lui tournant la première page. Regarde, ils ont fait une interview avec le Grand Inspecteur Beladonis qui remit les choses dans l’ordre.


Les suspects sont désormais inconnus. On ne nous considère plus comme des terroristes. Et Xenos est introuvable.


— Comment ça ?

— Après notre combat d’hier, je l’ai fait traverser le mur de l’église. Mais les recherches n’ont rien données… Ils n’ont trouvé qu’un Pandarbare mal en point qu’ils ont relâché.

— Et ce Beladonis, il est avec nous ?

— C’est un ancien ami, enchaîna Sacha sous le sourire approbateur des deux autres. Il trouvera des boucs émissaires ! Juste le temps qu’on… se pose un peu. Après tout, c’est encore les vacances pour une semaine, n’est-ce-pas ? Toutes les activités de dresseurs sont en suspens.

— Et c’est tant mieux ! s’exclama Mike, les yeux dans le vide. Il parait que le Champion d’Arène de Grupala et vraiment chaud. Dieu sait ce qu’il aurait pu faire pour nous arrêter hier… !


La jeune fille brune acquiesça doucement. Finalement, tout était bien qui finissait plus ou moins bien. Et c’était largement suffisant pour elle, vu comme c’était parti. Elle avait de la chance d’être en vie, et elle allait bien en profiter !


— Bon, allez, on les boit ses canettes ! s’écria Elizabeth.

— Oh que oui ! Je n’attendais plus que ça !


Joignant le geste à la parole, Satoshi s’empara de deux canettes et en donna une à Pikachu. Il fut suivi des autres qui se servirent à leur tour et ouvrirent leur canette.


— Santé !


Et tous burent d’un trait, comme s’ils voulaient les enchaîner le plus rapidement possible. C’est vrai qu’il y avait encore beaucoup de questions qui subsistaient. Finalement, Sacha et Mickaël ne connaissaient Cassandra que de vue. Et puis, Elizabeth ne s’était pas encore exprimé sur sa trahison envers eux qui les avaient mis dans les problèmes. Elle semblait avoir un passé de voleuse derrière elle… Et puis, sa relation avec Xenos était plus qu’ambigüe… Quant à ses deux mafieux de leurs débuts d’aventures… Ils ressemblaient plus à des cheveux dans la soupe : ils ne faisaient définitivement pas partie de la clique de Xenos. Enfin bon, ils auraient tout le temps de leur poser ces questions. Une semaine, avant que tout redémarre, que les arènes s’ouvrent, et que les festivités commencent !




Fin du premier arc




Début du deuxième arc dans quelques semaines !

(je créerais une nouvelle fanfiction nommée pareille, avec (Arc 2) à côté ;) )


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