Une vie avec un sociopathe

Chapitre 7 : Etape une

734 mots, Catégorie: G

Dernière mise à jour 02/11/2017 12:10

_SHERLOCK PDV_


C'est la première fois que Wendy s'énerve au point de quitter l'appartement. Et pourtant, beaucoup de personnes savent à quel point je suis insupportable.

Je suis retourné dans le salon. John était toujours endormi, Rosie était endormie aussi, allongée sur l'abdomen de sa mère.

Je me suis tourné vers le miroir au dessus de la cheminée. J'y avait accroché le mot de la poche de John et les messages que j'avais gribouillés sur un bout de papier. La solution était simple, peut-être trop pour être du niveau de Jim Moriarty ? C'est peut-être pour ça que je n'ai pas trouvé directement ?

Une école.

Connaissant les tendances de Moriarty, une école abandonnée ou inoccupée.

Mais laquelle ?


Une sonnerie. Un message. Ce n'est pas mon téléphone, c'est celui de Wendy.


« Salut Sherli !! J'ai quelque chose qui t'appartient Tu as 6 heures ;) »


Wendy.

Ma Wendy.

J'ai senti mon cœur s'écrouler, fondre, se briser. Je dois la trouver. Maintenant.

J'ai commencé à réfléchir, encore une fois.


"Haut Niveau"... "Langage"...

Une université littéraire ? Bilingue ?


«-L'ENVELOPPE !»


Oui, je venais de hurler dans le salon alors que Rosie dormait. Mary n'a pas tardé à me le faire remarquer avec un 'Chuuut !' plutôt sévère.

J'ai ouvert l'enveloppe. 5 grains de riz. Une photo

Oh non... Ça recommence.


Comme il l'avait fait la première fois qu'il a voulu me mettre réellement au défi. Je connaissais déjà les règles du jeu, je vais devoir résoudre cinq de ses énigmes, -problèmes, jeux-.

Appelez-ça comme vous voulez.

Une fois les cinq résolus, il y en aura en fait un sixième qui me permettra de récupérer Wendy, comme une clé, -un trophée-.

Appelez-ça comme vous voulez, encore un fois.

Attend, mais avec qui je parle ? Je commence à débloquer sévère là...

   La photo est une photo de Scotland Yard. Elle ne date pas beaucoup: le verre de la porte de droite est fissuré, il n'a été cassé que la semaine dernière. Elle est de bonne qualité. Papier photo classique, peu cher.

   Mon premier réflexe à été de prendre mon téléphone pour appeler Graham... Gordon, Geoffroy ?

   Ça prendra trop de temps, autant y aller directement.

«-Où vas-tu ?

-Scotland Yard. Je t'enverrai un message.

-Ok, fait attention.»

Clés. Porte. Taxi. Paiement. Scotland Yard. Enfin...


«-Lestrade ?! Où est Lestrade ?

-Tiens, le taré est de retour. Qu'est ce que tu veux si tard que ça ?

-Pas tes affaires. Où est ton chef de district ?

-Dans le bureau d'Anderson.»

   Lestrade était en train de passer un savon à son 'chien renifleur'. Pour une fois !

«-Graham. Problème.

-Greg ! Je m'appelle Greg.

-On s'en moque ! Bouge !

Nous sommes allé dans le bureau de Lestrade.

-Alors, depuis quand le grand détective vient à Scotland Yard pour ses 'problèmes' ?

-Parce que Mes problèmes vont vite, très vite devenir les Votre.

-Quoi ?! Tu peux t'expliquer ?

-James Moriarty. Il est de retour, encore. Et...

-Attend ce mec est pas sensé être mort ?

-Si. -Comme moi d'ailleurs...- Évite de m'interrompre. Et il a déjà drogué John, l'a largué dans Londres pour que j'aille le récupérer et maintenant il a Wendy. Je sais, en partie, où.

-Et en quoi ce sont les problèmes des flics que tu trouves 'trop stupides' ?

-Tu te souviens des photos avec les cinq 'Bip' ?

-... Oui.

-Il s'amuse à recommencer. Et la première image est le bâtiment de Scotland Yard.

-Ok... On fait quoi ?

-On passe tout le bâtiment au peigne fin pour vérifier si il n'y a pas de bombe cachée. Et sinon je suis sensé recevoir un appel de quelqu'un qui parle pour Moriarty.»

   Il a donné l'alerte sans donner de détails. Juste 'cherchez une bombe, si vous en trouvez une appelez les démineurs.'


Trente minutes de recherches. Rien et une heure en moins sur mon compte à rebours.


Lestrade revient, essoufflé. Il a visiblement traversé tout Scotland Yard juste pour venir me chercher dans son bureau. 

Pas besoin de parler, ils ont trouvé une charge d'explosifs.


Une sonnerie. Un message. Une nouvelle énigme.

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