Une vie avec un sociopathe

Chapitre 12 : The Game Is On !

1476 mots, Catégorie: G

Dernière mise à jour 04/01/2018 16:44

Nous étions de retour à Baker Street une semaine après mon réveil. John venait en tant que médecin personnel, pour m'éviter les allers et retours à l'hôpital pour de futiles examens de routine. J'avais obligé Sherlock à dormir pendant que je m'occupais de remettre de l'ordre dans le salon. Les garçons m'avaient informé que j'étais restée plus de trois semaine à St Bart, que j'avais fait plusieurs rechutes dans un inconscient total et deux arrêts cardiaques, je n'avais pas eu plus de précisions que cela.


Aujourd'hui John ne pouvais pas venir pour vérifier la blessure à cause d'une urgence à la clinique. Il avait donc envoyé un collègue à sa place.

«-Bon la cicatrice n'a pas l'air de bouger, c'est bien. J'imagine que John vous l'a déjà dit mais, aucun sport n'est-ce pas, pour éviter qu'elle se ré-ouvre, ni de choques émotionnels, pour votre cœur.

-Oui, John a déjà dit tout ça.

-Je sais, mais j'insiste. Aucun sport... De n'importe quelle sorte.

  L'infirmier m'a lancé un regard rempli de sous-entendus. Evidemment j'avais compris ce qu'il tentait de dire sans mot, contrairement à Sherlock qui regardait la scène depuis son fauteuil, les bras croisés. J'ai souris à l'infirmer.

-Ne t'en fait pas pour ça.»

Le jeune homme à rit silencieusement mais j'ai pu capter son sourire en coin de lèvre. Il s'est relevé après avoir pris ma tension. Nous a salué et est parti.


Je me suis levée pour me diriger vers la cuisine, histoire de faire du thé. Quand au même instant Sherlock s'est mis à marcher dans la même direction que moi et à attrapé la théière.

«-Sherlock, je peux encore faire du thé tu sais.

-Oh, c'est ce que tu comptais faire ?

-Ne joues pas les idiots, tu ne fais jamais le thé.

Le détective s'est tourné vers moi, un grand sourire aux lèvres pendant que l'eau chauffait.

-Je sais, mais je peux bien en préparer de temps en temps, surtout que tu n'es pas en état.

-Ce que tu peux être têtu quand tu t'y mets ! Je me suis assise à la table, adressant un sourire taquin à Sherlock. Je te dis que je vais bien. Mais je m'ennuie tellement que je pourrais faire comme toi et tirer dans ce pauvre mur juste pour comprendre pourquoi est-ce que ça te détend autant !

Sherlock à continué de préparer le thé, posant deux tasses sur la table et versant le liquide brûlant dedans.

-Au moins, tu comprends comment je me sens lorsqu'il n'y a aucun meurtre à résoudre !

-Pas faux, et c'est horriblement nul ! D'ailleurs, je comptes bien retourner au Yard demain, ils doivent avoir besoin d'aide.

-Oh non, n'y penses même pas, je te l'interdis et John te tuerait.

-Mais Sherlock ! Je pourris ici, je ne peux même pas vous accompagner sur les enquêtes toi et John, laisse moi au moins aller au Yard ! Je resterais dans les bureaux si tu veux !

Le détective à soupiré, à sourit et s'est assit.

-Très bien, mais je préviendrais Lestrade.

-Merci !!»

-------------------------------------

_Sherlock PDV_



    Mon téléphone a sonné, annonçant un nouveau message. À cette heure, ça ne pouvait être que Lestrade, John était à la clinique, Mary aussi et ils ne m'envoient jamais de textos lorsqu'ils ont besoin qu'on leur garde Rosie, c'est dommage. J'espère seulement que ce ne soit pas Wendy qui ai un problème.

    Hypothèse confirmée: c'est bien Lestrade et mieux encore, c'est pour une affaire ! Un double meurtre, ressemblant à un homicide qui date de deux semaines, parfait !

    Par réflexe, j'envoie un message à John, dès fois qu'il n'ait pas de patients ou juste l'envie de venir. Mon manteau, mes clés, un au revoir vif à Mrs Hudson, et un taxi.


  Arrivé sur place, j'aperçois une petite silhouette près du ruban de police: John.

«-Pas de patients à la clinique ?

-Oui, et puis ça f'sait un bout de temps que je t'avais pas accompagné, non ?

-C'est vrai. Ça t'as manqué n'est-ce pas? J'ai souris, comme un idiot...

-Encore une fois, il n'y a que toi qui trouve une scène de crime attirante, Sherlock. Sourire rendu, agrémenté d'un rire. Définitivement, ça lui avait manqué.

-Excusez-moi, c'est une scène de crime, la ruelle est inaccessible, vous n'avez pas le droit d'être ici messieurs. Un homme en combinaison blanche s'est approché de nous. Merde, la police scientifique est déjà là, quelle bande de boulets... 

-Nous travaillons ici, l'inspecteur Lestrade a fait appel à nous.

-Je ne pense pas, le DI ne fait pas appel à n'importe qui. Avez-vous quelque chose attestant de ce que vous dites ?

-Non, mais puisque je vous dit que-» Pauvre John, il essaye toujours de faire comprendre au gens poliment...

    Comment des gens qui sont de la police 'scientifique' peuvent-ils être aussi stupides ? Ne nous ont-ils jamais vu depuis le temps ?


«-C'est bon, laissez-les passer. Je sais pourquoi ils sont là. Je fixais toujours l'homme lorsque la douce voix qui venait de ma gauche a parlé.

-Ah, vous voyez. Wendy ?! T'étais pas sensée rester au Yard ?

-Oh arrête de te plaindre, vous seriez restés ici encore longtemps sans moi.

-Lestrade serait venu.

-Non, John, il nous a pas accompagné. Il n'y a qu'Anderson, Donovan, et moi aujourd'hui. C'est par là, grouillez-vous les scientifiques ont déjà commencé.»


   Wendy nous a marché devant nous. Nous nous sommes arrêtés. Elle m'a donné uniquement les noms, elle sait que j'aime déduire tout le reste de moi-même.

   Henri Pink, 49 ans, marié, divorcé et re-marié. Étendu en tenue du dimanche avec deux magnifiques ouvertures sur le torse. Plusieurs côtes cassées, hématome à l'arrière du crâne.

  Jarod Pink, fils de l'homme au gros ventre allongé à ses pieds, 15 ans. Adossé au mur, en boxers, les mêmes blessures que son père, plus des hématomes aux genoux. Ses ouvertures sont la cause de la mort.


«-John ? J'ai donné un regard mon ex-colocataire, puis aux corps pour lui faire demander qu'il s'avance et me donne son avis.

-Je pense pas pouvoir ajouter plus que ce que tu as déjà compris si ce ne serait qu'ils sont morts depuis au moins sept heures et que le plus vieux, Henri, dégage une odeur horrible.

-Ai-je encore pensé à haute voix ?

-Oui, chéri. Et d'ailleurs tu le fais souvent mais c'est mieux, ça nous évite de te demander tout, tout le temps.

-Bon et bien on a fini alors, envoie le corps à Molly. Nous, il faut qu'on trouve pourquoi ils ont été déplacé et où ils ont été tué.

-Ça par contre, tu nous l'a pas dit. Meurtre, sûr ?

-Oui Wendy, sûr. Comment auraient-ils pu se fracturer les côtes seul puis tendre les bras pour se poignarder ou s'entre tuer ? Et au passage- 

-Tiens, Freak ! Tu nous dit quoi cette-

-Oh la ferme Donovan !!» 


   La réaction de mes deux compagnons ne s'est pas faite attendre, John et Wendy ont pratiquement hurlé à l'unisson. C'est drôle comme, contrairement à moi, ces deux là s'attardent à l'écouter et à la rembarrer. C'est pourtant devenu une habitude pour eux de dire 'la ferme' à Donovan, alors pourquoi continuait-elle à venir tenter de nous insulter ? Sur cette interruption, le sergent est repartie de là où elle venait, sans finir sa phrase, en marmonnant quelque chose d'incompréhensible.


«-Je disais donc, le père n'est clairement pas mort des coups de couteau.

-Si tu le dis. J'appelle Molly, les scientifiques lui enverront les corps. Je rentre au Yard, on se voit plus tard.»  


    La belle brune à agité doucement la main dans notre direction avec un magnifique sourire pendant que John et moi commencions à avancer. Au bout de quelques pas, avant de passer le ruban jaune, par réflexe j'ai lancé un regard derrière moi, pour tomber sur Wendy qui s'était tournée au même instant. Nous nous sommes souris, avec des sourires d'idiots, on venait tout bêtement de griller l'un en train de mater l'autre. Je lui ai donné un clin d'œil, elle y a répondu avec un sourire encore plus grand, plus charmeur.

    J'ai rejoins John, qui m'attendais derrière le ruban. En vu du sourire qu'il m'adressait, je pouvais facilement dire qu'il n'avait pas raté une miette de cette petite scène. Un taxi, direction 221B Baker Street, nous avons une enquête à mener.


THE GAME IS ON !

Laisser un commentaire ?