Le nouveau monde de Shuraiya

Chapitre 6 : Le cri du cœur

846 mots, Catégorie: G

Dernière mise à jour 07/10/2018 13:06

Cela faisait plusieurs jours que nous étions sur cette terre sans vie. Quant à vous dire combien exactement, je ne le pouvais pas. Depuis que nous étions ici, mes amis et moi avions perdu la notion du temps. Nous ne savions même pas où nous étions, ni où nous devions aller, ni comment faire pour revenir dans notre monde d'origine. Pour résumé, nous étions complètement perdu et dans tous les sens du terme. Mais amis et moi, avions réussi à établir un petit campement avec des morceaux de troncs d'arbres, des brindilles et quelques cailloux que nous avions trouvé sur le chemin. Les brindilles nous ont servies à faire une cabane... Bon pas très solide, mais assez pour tenir. Elles nous ont également servis à faire le feu avec les cailloux qui nous ont aussi aider à délimiter la zone de feu. Les morceaux de troncs d'arbres, nous servaient de bancs. On ne savait pas non plu, si c'était le jour où la nuit, mais comme nous étions fatigués, nous avions décidé de nous reposer. Ikuto et Utau dormaient dans notre cabane et moi, je n'arrivais pas à dormir. J'étais assise sur l'un de nos bancs de bois et je regardais le feu, perdues dans mes pensées. Je n'arrêtais pas de pensé à mes petits shugos charas et à ceux de mes deux amis. N'en pouvant plus de retenir ce que j'avais sur le cœur depuis que Shuraya les avait enlevés, je finis par craquer et me mis à pleurer à chaude larmes. Soudain, j'entendis des bruits de pas, derrière moi.


-Amu ?


Je me retourna et vit Ikuto, qui affichait un air étonné, puis, il sourit tendrement.


-Il me semblait bien, avoir entendu quelqu'un pleurer.

-Ikuto...


Le frère de ma meilleure amie d'enfance, vint s'asseoir à côté de moi.


-Que se passe-t-il ? Me demanda-t-il, en me regardant tendrement.

-Je... Je pensais pouvoir tenir. Je... Je m'étais promis de... de ne pas craquer...

-Tu sais, parfois, ça fait du bien de pleurer.

-Je sais... Mais... Mais... Je me suis dit que si je... Je ne pleurais... Pas, je... Serais plus forte... Et j'arriverais à les sauver.

-Mais qui a dit qu'on échouerait ?

-Personne mais... Rends-toi, à l'évidence ! Nous sommes perdu au beau milieu d'une terre qu'on ne connait pas. Et on a, à peine de quoi manger. Comment veux-tu qu'on s'en sorte ? J'ai peur, Ikuto...

-Fais-moi confiance. On finira par trouver un indice et on s'en sortira. Je ne t’abandonnerais jamais et je serais toujours là pour te protégeais. Alors tu n'as pas avoir peur, quoiqu'il arrive, je serais là pour toi. C'est une promesse.


Je regardais Ikuto étonnée par ses propos. Puis, sans savoir ce que je faisais, je me jeta dans ses bras. Je pleura, tête et poings contre son torse.


-A... Amu ?!

-Merci, Ikuto... Merci infiniment !

-Y a... Y as pas de problème...


Je sentis les mains hésitantes d'Ikuto, se posaient sur ma tête et mon dos. Il me serra un peu plus contre lui. J'écarquilla les yeux et je rougis.


-Tu... N'as plus rien à craindre, tant que je suis là.

-Ikuto... Je... Merci pour tout ce que tu fais.

-Avec plaisir.


Je me détacha doucement de son étreinte et le regarda droit dans les yeux.


-Et pour l'échange dont parlait Shuraya on fait quoi ?

-Comme je l'ai dis tout à l'heure, jamais, je ne t'abandonnerais. Donc, il est hors de question qu'on te livre à lui. Mais tout ça, on en reparlera tous les trois, demain. Dis-moi plutôt, d'où tu connais cet imbécile ?

-Tu pourrais pas l'appeler par son prénom, au moins une fois ? Et je n'ai pas très envie d'en parler pour le moment. Maintenant, si tu n'y vois pas d'inconvénients, je vais aller dormir. Merci encore, de m'avoir réconforter et bonne nuit.

-De rien, c'est normal. Bonne nuit à toi aussi.


J'entra dans la cabane, m'allongea et m'endormit aussitôt.

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Le lendemain, lorsque je me réveilla et que je sortis de la cabane, je vis Ikuto et Utau assis sur nos bancs de bois. Ikuto avait le dos tourné et ma meilleure amie d'enfance leva la tête.


-Ah, Amu ! On t'attendait ! Viens t'asseoir avec nous.


Je m’exécuta.


-Bon, maintenant que tout le monde est là, on peut commencer la réunion. Annonça Ikuto.

-La... réunion ? Quelle réunion ? Demandais-je.

-On ne peut plus continuer à avancer à l'aveuglette. On est presque à court de provisions et d'eau. Et vu le peu qu'on a trouvé en chemin, ça m'étonnerait qu'on en trouve beaucoup. Il faut donc qu'on réfléchisse à un moyen de savoir où on va et où on doit aller.

-... Ikuto ? Appelais-je, abasourdie parce qu'il venait de dire.

-Notre discussion d'hier soir, m'a fait comprendre qu'avancer à l'aveuglette, finirais par nous perdre !

-... Je vois ! D'ailleurs je dois te remercier de m'avoir écouté hier soir. Ça m'a fait du bien de pouvoir me confier à quelqu'un sans crainte.

-C'était avec plaisir. Me répondit Ikuto en me souriant.

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