Nomad

Chapitre 2 : Chapter 2: A Charming stopover

2195 mots, Catégorie: T

Dernière mise à jour 13/10/2017 18:20

Chapter 2

 A charming stopover

 


J’ai roulé tout le trajet aux cotés de Half Sack, son surnom viens du fait qu’il ait qu’une couille, quand je dis qu’ils sont balaises pour trouver des surnoms à la con c’est pas des conneries.

On arrive à la périphérie de Charming, je reconnais le panneau en bois de bienvenue. J’ai pas mal trainé avec SAMCRO il y a quelques années de ça, je connais donc bien cette petite ville. En arrivant à leur clubhouse, je leurs dit que je préfère avoir un endroit un peu à l’écart pour loger. Je reste quand même en leur compagnie le reste de la journée, mais dès demain je vais me mettre à rechercher les trois fachos de merde. A la nuit tombée je m’enferme dans la piaule qu’on m’a filée, je suis crevé, pas envie de me saouler la gueule ou de m’envoyer en l’air. J’me couche juste sur le lit et écoute la musique, trop fort pour dormir mais je m’en fous, j’ai pas spécialement sommeil. Slayer, rien de mieux que du bon vieux metal, c’est pas la merde de maintenant coupées avec des platines ou des synthés, enfin bref je fais mon vieux con comme disait l’abrutis de prospect d’hier.

Le lendemain je me rend à Impeccable Smoke, un magasin de cigares dirigé par Ethan Zobelle un fils de pute à l’origine de L.O.A.N, la ligue des nationalistes américain, une organisation très liée au Nordics, en gros c’est le KKK sans les capuches et les croix. Je sais très bien comment une entrevue avec ce type va se passer, mais je dois aller chopper des infos.

Je gare ma Dyna sur le bord du trottoir, le model 2003, la Dyna a toujours été la Harley que je préférais conduire. Donc je coupe le moteur et je rentre dans sa boutique. Il y a une odeur de vieux tabac cubain qui ferait cracher ses poumons à un asmathique. Une blonde viens me voir, elle regarde mon cuir et fronce les yeux. Puis elle me demande ce que je veux sur un ton accusateur. Je lui dis que je cherche Zobelle. Elle me demande qu’est-ce que je lui veux. Je m’apprête à lui répondre mais un homme nous interrompt et dit à la fille de monter à l’étage. Elle lui répond «oui papa» et nous laisse. Papa ? Bon et bien la jolie petite blonde est une nazie et c’est la fille du führer de la région. Zobelle me dit qu’il ne me reconnait pas, je lui réponds que je ne fais pas partit de SAMCRO. Puis je lui dis que je recherche trois gars qui font surement partis des Nordics, je lui demande donc si il est au courant de l’arrivée de trois mec venant d’Arizona dans leurs rangs a Charmings. Il me répond froidement qu’il n’interfère en rien dans les affaire du gang, que ce sont des alliés à lui et c’est tout. Je ne m’attendais pas à avoir des réponses de ce gars, lui et les Sons sont loin d’être des grands amis. Je m’attarde donc pas plus ici et je sors. Au moment où je grimpe sur ma moto, un Pick up se gare devant moi et deux mecs en sortent. Il me fixe et je fais de même. Je reconnais à leurs looks qu’ils font partis des Nord’s. Crânes rasés, rangers et croix gammée ou celtiques en tatouages, difficile de se tromper. J’attends qu’ils rentrent dans la boutique et je me déplace dans la rue en face. Après un bon quart d’heure ils ressortent et charge le Pick up avec des caisses. Puis ils démarrent, j’attends qu’ils prennent un peu de distance et je me lance à leurs culs.

Ils filent à travers les montagnes du comté, je reste assez loin pour éviter qu’ils me repèrent tout en essayant de ne pas les perdre de vue. Ils entrent sur une propriété entourée par des clôtures, puis ils vont se garer vers une grange. Je me gare dans les bois qui encerclent le terrain et y pénètre discrètement à pied. Je garde mon cache poussière sur mon visage et mes lunettes de soleils pour éviter d’être reconnu et je laisse mon cuir sur les guidons. Puis, pour finir, je cale mon 45 dans mon dos, glissé dans ma ceinture. Après m’être rapproché d’eux, je les observe en train de décharger leurs camions. Les Nord’s sont connus pour leurs trafic de Méthamphétamine, mais je ne pense pas que ça soit ça que contient ces caisses, ils auraient été beaucoup plus discret sinon. Plusieurs membres du gang sont en train de les aider, j’en reconnais aucun, mes trois cibles ne sont visiblement pas là, mais je n’ai pas vraiment le choix, il faut que j’en choppe un et que je le questionne un peu. Le chauffeur du pick-up repart seul, son collègue reste visiblement à la ferme. Je me mets alors une nouvelle fois en filature. Il a l’air de se rendre aux abords de la ville, je le suis d’assez loin, mais j’accélère quand je le vois tourner dans une petite ruelle. Il s’y gare et va parler aux filles qui font le trottoir. Il doit probablement être leurs macs, les Nordics sont beaucoup impliqués dans les réseaux de prostitutions de Charming. Je remarque que le ton monte entre lui et une des filles, je me rapproche et j’entends qu’il lui reproche de garder plus de pognon que ce qu’il lui avait dit, il sort un canif de son froque et le colle sur sa poitrine en lui disant que c’est la dernière fois qu’elle essaie de l’entuber. Je me précipite sur lui et lui retire son bras avant qu’il n’enfonce sa lame, puis je lui colle mon poing dans la mâchoire, mes chevalières lui font voler ses chicots. Je le colle au sol et avec mon talon, je lui écrase la main qui tenais son couteau. Je me tourne vers la fille qui se faisait agresser et lui demande si ça va. Elle me répond ouais avec une hésitation dans sa voix, puis je lui dis de se tirer de là, qu’elle peut aller aux garage Teller-Morrow, qu’elle sera en sécurité là-bas. Elle me dit merci, puis me demande ce que je vais faire. Je lui réponds que j’ai deux trois choses à voir avec ce type, tout en appuyant un peu plus sur sa main avec ma pompe. Elle file sans s’attarder et me laisse seul avec cet enfoiré. Je le remonte par son col et plaque ma main sur son cou. Je lui demande alors les mêmes questions qu’a son associé. Si il est au courant de l’arrivé de trois Nord’s dans le coin et tout le reste…

Bien entendu il me répond rien, mais à sa façon de réagir je suis sûr qu’il sait des trucs, je n’ai pas le choix, si je veux qu’il cause je vais devoir le faire causer. Je sors mon poing américain de ma poche et commence à le menacer, il a pas l’air de vouloir l’ouvrir alors je le frappe au ventre, puis au genoux. Il finit par me dire qu’il a un truc à me dire. Je lui relève la tête et je lui dis que je l’écoute. Il me regarde, me sourit et me dit qu’il a bien aimé voir ma pute crier quand ils lui sont passé dessus, mais que c’était plus marrant de me voir moi crier moi à côté. Je le fixe et lui demande comment il est courant de ce qui s’est passé, il me répond qu’il a bien vu les gars que je cherche et qu’ils m’ont montré le joli film qu’ils ont fait cette soirée-là. Puis il ajoute qu’il pensait que j’étais mort. C’est vrai que ces trois abrutis m’ont laissé pour mort ce soir-là, mais je suis plus difficile à crever. Il continu à me sourrir avec ses dents restante pleine de sang. La rage me monte très vite à la tête. Je lui éclate ses genoux avec mon poing, il tient plus debout, je le fais tenir droit avec le mur derrière lui, puis il me crache du sang au visage. Je sors alors mon flingue et lui colle sur le front, je lui laisse une dernière chance et lui dit de me dire leurs noms et où ils sont. Il rigole et me dit qu’il ne crachera rien. C’est la première fois que je vois un de ces putains de néo-nazis être loyale à ce point, tant pis pour sa gueule j’appuie sur la détente et je lui fais sauter sa cervelle sur le mur. Il s’étale au sol. Je le relève en vitesse et le traine jusqu’à son pick-up, je le cale dans la bene et le couvre avec une bâche. Puis je vérifie de ne rien laisser qui puisse relier cet enfoiré a moi. Je rejoins ma Dyna et me tire en vitesse d’ici.


Je rejoins le clubhouse et voit la nana que j’avais envoyée ici, assise sur le trottoir en pleur. Je m’arrête devant elle et lui demande qu’est ce qui lui arrive. Elle me répond qu’elle est pas la bienvenue ici, qu’elle s’est faite dégagée et insultée par une vielle conne. J’ai de suite compris de qui elle parlait, c’est vrai que Gemma la «matriarche» de SAMCRO n’aime pas qu’on interfère dans sa famille et le club. Je lui dis que si Gemma lui a dit de dégager elle va pas la lâcher, elle ferait mieux de se tenir assez loin d’elle et donc du garage.  Elle me demande ce qu’elle va faire, que si elle traine a Charming elle risque de se faire buter par son mac. Je lui réponds qu’elle a plus à s’inquiéter de lui, que je m’en suis occupé. Elle me dit peut-être, mais qu’elle ne peut pas espérer retourner à son activité. Je lui dis que justement c’est le moment pour essayer de se sortir de ça. Elle a les larmes aux yeux et me dit qu’elle ne peut pas, qu’elle fait ça depuis ses seize ans et qu’elle pourra jamais s’en sortir, que c’est trop tard, elle va juste finir crever par un client insatisfait. Puis elle me demande si elle peut pas rester avec moi, que Gemma lui a dit que je créchait dans un appart pas loin. Je lui réponds que j’ai fait ce que j’avais à faire à Charming et que je vais quitter la ville dans la journée, je lui dis que je suis vraiment désolé. Je passe la grille du garage et je pose ma moto. Je me retourne et je la vois traverser la route, la tête baissée en train de pleurer. Je la regarde un moment s’éloigner sur le trottoir… fait chier, elle a raison, elle va jamais tenir. Je ramasse un casque sur une autre bécane et me dirige vers la sortie, putain j’avais dit que j’évitais de faire ce genre de conneries. Je sors du parking et je me dirige vers elle. Je m’arrête à son niveau et lui tend le casque. Elle me regarde étonnée, je lui dit «aller monte», elle me fait un grand sourire en s’essuyant les larmes et me dit merci beaucoup en enjambant la moto. Je lui dis demande si elle a une idée d’où elle veut aller, elle me dit qu’elle en sait rien du tout, je lui dis ok que moi je me rends vers le nord de l’état donc si sa lui dit. Elle me répond que là-bas ou ailleurs ça n’a pas vraiment d’importance. Je lui dis très bien, que s’est parti alors. Je lui dis enfin que moi c’est Rob et je lui demande son nom. Elle me répond qu’elle a l’habitude qu’on l’appelle Pam au boulot, mais que son vrai prénom c’est Alison. Je lui dis alors de s’accrocher, je démarre la Harley et on s’éloigne de SAMCRO.


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