Evan-escence

Chapitre 1 : Prologue

Catégorie: T

Dernière mise à jour 27/02/2009 22:40

 

Les personnages et tout l'univers de Stargate ne m'appartiennent évidement pas. En revanche la fanfiction qui suit sort tout droit de mon esprit torturé et ne peut être exploitée sans mon autorisation. Merci.
 
Evan-escence
 
Prologue
 
 
 
- Et bien, major, je vous trouve en pleine forme.
- Merci docteur Heigthmeyer.
- Avez-vous eu de nouvelles hallucinations ?
- Ce n’était pas à proprement parler des hallucinations madame, mais non, rien de telle ne s’est reproduit. (Fanfic: Huis-clostrophobie)
- Dans ce cas, je ne vois pas pourquoi je m’opposerai à ce que vous repreniez les explorations. J’en aviserai le docteur Weir, mais en attendant prenez soin de vous et n’abusez pas des somnifères que Carson vous a prescrits.
- Entendu. Au revoir madame.
- Au revoir major. 
 
 
***
 
 
- Docteur Weir, nous avons un appel du colonel Caldwell.
- Passez-le-moi dans mon bureau.
- Bien madame. 
 
Elisabeth Weir attend cet appel depuis plusieurs heures. En fait, depuis que le Daedale est à porté de communications radio. Il lui tarde d’avoir enfin des nouvelles de Sheppard et McKay. (Fanfic : Trafic)
- Colonel Caldwell, je suis ravie de vous entendre.
- Tout le plaisir est pour moi, docteur Weir. 
Pour le spectateur naïf ou simplement nouveau dans la galaxie de Pégase, cette conversation semble particulièrement polie voire presque mondaine. Pour celui qui au contraire connaît les deux interlocuteurs, cela prend une toute autre tournure. Ainsi cette conversation pourrait se traduire comme suit :
- Il était temps colonel, je commençais à m’impatienter.
- Si vous saviez comme cela m’indiffère ! 
Mais nos deux héros étant respectueux de la hiérarchie (reste à savoir laquelle) et bien éduqués, leurs conversations gardent un ton courtois en toutes circonstances. Certains disent que le colonel Caldwell aimerait qu’il en soit autrement, mais ceci est une autre histoire.
 
- Colonel, donnez-moi des nouvelles de mes hommes.
- Tout va bien docteur Weir. Le docteur McKay est égal à lui-même. Il bourdonne autour d’Hermiod, fourrant son nez dans des sous programmes dont on ignorait jusqu’à l’existence. 
Elisabeth ne peut s’empêcher de sourire à cette évocation. Elle visualise parfaitement le scientifique examinant des données que lui seul comprend et ponctuant ses découvertes de ho, de ha ou encore de… n’importe quoi !
Bref un génie en action. Un cocktail détonant avec Hermiod qui contrairement à McKay est plutôt avare de ses mots.
Caldwell poursuit ses nouvelles.
- Quand au lieutenant-colonel Sheppard il est encore en soins intensifs mais d’ici notre arrivée sur Atlantis, il en sera sans aucun doute sorti.
- Je vous remercie colonel d’avoir veillé à leur sécurité. Vos quartiers vous attendent, vous êtes les bienvenus dans la cité.
- Merci à vous Docteur Weir. 
La conversation se termine sur ces mots étrangement nouveaux entre Elisabeth et Steven. Peut-être finalement que la paix entre ces deux fortes têtes n’est pas si loin.
 
Elisabeth est justement plongée dans ce genre de réflexions lorsque le visage rayonnant d’un soldat se dessine dans l’encadrement de sa porte.
- Docteur Weir, puis-je entrer ?
- Major ? Que me vaut cette visite ? 
Le major semble pris de court. Il s’agite nerveusement.
- Avant la disparition du colonel Sheppard et du docteur McKay, vous m’aviez confié une mission d’exploration et… heu…
- Et ?
Elisabeth se reprend. Raide sur sa chaise, les coudes doucement posés devant elle et les mains jointent sous son menton, elle écoute le major. Elisabeth n’ignore absolument pas ce qui emmène le major dans son bureau. Ce n’est pas le genre de femme à oublier ses engagements. En revanche, c’est parfaitement le genre de chef hiérarchique qui adore se faire prier. Un peu comme toutes les femmes diront les mauvaises langues.
Le major hésite quand à la conduite à tenir.
Doit-il lui rappeler ses propos, sous-entendant qu’elle aurait oublié ses promesses, ou doit-il attendre que la dame daigne enfin parler ? Connaissant le docteur Weir depuis maintenant suffisamment longtemps, il préfère attendre gentiment qu’elle se décide et entame le dialogue de son propre chef. Une attente que le major agrémente de son plus beau sourire.
Petite ruse bien masculine, abusivement usitée par Sheppard, mais tellement efficace.
 
Elisabeth s’amuse un peu de la situation. C’est si bon de ne plus être sous tension. Les wraiths n’ont pas encore refait parler d’eux, Sheppard et McKay sont sur le Daedale et ne risquent donc pas de déclencher un nouveau cataclysme et le soleil est sublime en ce début de matinée. Elisabeth est d’excellente humeur, presque taquine. Cela fait si longtemps que ce n’était pas arrivé. Elle regarde le joli sourire qui lui fait face. Avec Sheppard, le major a formé le club des beaux bruns ténébreux. C’est du moins ainsi qu’elle les nomme en pensée. Cela la fait également sourire.
Oui, décidément, c’est une belle journée qui s’annonce.
- Je n’ai pas oublié ma promesse, major. Le docteur Heigthmeyer a donné son accord, je ne peux donc rien ajouter d’autre, si ce n’est bon voyage.
- Merci madame. 
 
Le major Lorne quitte le bureau du docteur Weir avec un peu du soleil qui réchauffe les cœurs. Ce qu’il ignore c’est que là où il va, il aura besoin de bien plus qu’un petit soleil pour se réchauffer.
Profitez bien de cette belle matinée, amis Atlantes, car les nuages arrivent et ils n’épargneront personnes !
 

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