WEN

Chapitre 3 : LOON NOIL

1832 mots, Catégorie: M

Dernière mise à jour 08/11/2016 23:36

LOON NOIL

Loon avait mal. Il ne savait pas s’il pourrait arrivée chez lui avant de s’évanouir. La douleur était insupportable et tous ses membres lui fessaient un mal de chien. De toute sa vie, il n’avait jamais eu autant mal même après s’être battu avec les animaux de la forêt pour une proie. Il avait la tête qui lui tourné. Il n’arrêtait pas de tousser et cracher de sang. Il y avait du sang sur le chemin qu’il avait pris pour se rendre dans sa maison. Mais cela, c’était le cadet de ses soucis. Il avait des entailles sur les genoux et la tête les bras. Il craignait d’avoir aussi des côtes casées.

 Il avait encore deux kilomètres à parcourir pour arriver chez lui. Il s’était rendu au village pour échanger ses objets en bois pour pouvoir s’acheter des médicaments. Mais cela ne s’était pas très bien déroulé. Il s’avait que les villageois ne l’aimaient pas mais il ne se doutait pas que cette haine s’était transmise aux enfants.

 Cependant, quand on le frappait à mort, son regard avait croisé celui d’un garçon qui était à l’écart de ceux qui le battaient. Malgré les coups qu’il recevait, le regard de l’autre garçon l’avait fait oublier son martyr pendant deux secondes. Une chaleur de plaisir, de bien être l’avait traversé de la tête au pied. Il avait deviné que c’était son âme sœur. Mais trop honteux que son compagnon pour la vie le voie dans ce genre de situation sans pour autant se battre, il était parti sans regarder derrière lui. Il avait trouvé son âme sœur mais celui-ci était un humain mais pas comme lui. Il allait encore souffrir dans deux semaines. Il avait un compagnon mais celui-ci ne pouvait pas le soulager quand il en aurait besoin. La vie était injuste, pensait Loon. Au bout de deux heures, il arriva chez lui.

Pendant ce temps, Wen s’était transformé en léopard et suivait les traces de sang qu’avait laissé Loon derrière lui. Quand il arriva près d’un grand chêne ou une maison en bois était construite dans l’arbre, il redevint un homme et s’habilla avant de chercher un moyen de monter dans l’arbre. Il remarqua bien vite que c’était mission impossible. Il était impossible de monter dans cet arbre. Le tronc était glissant et les branche étaient trop en hauteur pour pouvoir les atteindre en sautant.

Alors, il regarda autour de l’arbre pour comprendre comment le propriétaire fessait pour y montait, c’est alors qu’il vit une échelle en corde attaché à une poutre de la maison. Là aussi c’était mission impossible de l’avoir. La maison était à une cinquante de mètres du sol. Il se creusait la tête pour trouver un moyen de monter dans l’arbre pour atteindre la maison quand des coutes de sang l’atteignaient sur le visage. Son sang ne fit qu’un tour dans ses veines en voyant cela. Il n’eut plus le choix, il fallait agir.

 

« _ Eh haut de l’arbre, je sais que vous êtes blessés. Je suis médecin. Mais je ne sais pas comment vous portez secours. Si vous m’entendez, dites moi comment venir vous aidez. Vous m’entendez ! criait Wen. »

Dans le semi inconscience ou il se trouvait, Loon entendit les paroles de son intrus. Il savait que c’était dangereux de laisser quelqu’un montait chez lui dans l’état ou il se trouvait mais il avait tellement mal que si l’intrus le tué, il souffrirait moins, se disait-il. Alors, avec un peu d’effort et beaucoup de gémissement de douleur, il détacha la corde et la laissa se dérouler jusqu’au sol pour permettre l’intrus de monter chez lui.

Soudain, il sentit des bras le soulever de terre et le serrer sur un torse robuste. Il perdit connaissance à ce moment là. Il ne supportait plus la douleur.« _ Merde. Il a du perdre beaucoup de sang. Il faut que je trouve un endroit pour l’allonger confortablement et l’ausculter comme il faut. »

 Il ouvrit la porte de la maison avec son pied et pénétra à l’intérieur. Il se dirigea dans une salle qui semblait être la chambre de son âme sœur. Il lui enleva son grand manteau qui couvrait tout son corps. Il découvrit un jeune homme plus jeune lui avec des traits très fin. On aurait pu le confondre facilement avec une fille. Il avait des longs cheveux blonds et la peau douce et pâle. Il le déshabilla complètement et le recouvrit d’une couverture qu’il avait emmenée de chez lui. Il parti à la recherche d’un récipient avec de l’eau. Il trouva une grande pièce avec des récipients en bois. Il en déduisit que c’était la cuisine. Il prit deux bols et une jarre d’eau et l’emmena avec lui dans la chambre de son patient. Il le nettoya d’abord les plaies de la tête puis les autres sur son corps. Pendant toute l’opération, il resta inconscient et ne réagis même pas. 

Loon ouvrit doucement les yeux. Il avait soif et faim. Il essaya de bouger mais une douleur lancinante courut dans tout son corps. Il poussa un gémissement douloureux. Des larmes commencèrent à rouler sur ses joues. Son souffle devint oppressant, il avait mal à chaque fois qu’il reprenait son souffle. Soudain, il sentit qu’on essuyait les larmes de ses joues. Et il entendit des bribes de paroles. Il réessaya d’ouvrir les yeux pour voir qui lui parlait. Alors doucement, il tourna les yeux vers son interlocuteur et ouvrit les yeux.Wen vit son compagnon essayait d’ouvrir lentement les yeux. Il se mit en face de lui afin de lui éviter de faire trop d’effort. Il lui caressa le visage avec amour. Son compagnon le regardait. Mais Wen doutait qu’il le voyait clairement. Son regard était flou.

« _ Salut ! Tu m’entends ? lui dit doucement Wen._ Oui, fit Loon faiblement._ Comment tu te sens ? demanda Wen._ Soif, faim, tellement mal, ajouta Loon en fermant les yeux._ Attends je vais te donner un peu d’eau. Wen lui donna un peu d’eau pour qu’il puisse se désaltérer la gorge. Je vais te donner des médicaments contre la douleur. Ils vont t’endormir un peu. »

Mais Loon s’était déjà endormi. Wen ne pouvait plus se détacher de son âme sœur. Il fallait qu’il ait un contact permanent avec lui pour s’assurer qu’il allait bien. Cela fessait trois jours que son patient était dans cet état. Il en avait profité pour aller chasser pour faire le plein de viande dans la réserve et cueillir des fruits aussi dans la forêt. Il connaissait la maison par cœur maintenant. De l’extérieur, elle paraissait petite mais de l’intérieur elle était spacieuse. Elle était composée de quatre chambres, une grande cuisine et un grand salon, trois douches installaient astucieusement, deux toilettes qui feraient rougir de rage les plus grands inventeurs.

Il avait trouvé des plantes médicales dans la forêt. Il en avait cueilli et les fessait sécher sur le toit de la maison. Il continuait de faire des médicaments même avec le peu de matériel qu’il avait en sa possession dans la maison. Le matin du cinquième jour son âme sœur se réveilla.

_ Ça va ! lui demanda Wen quand Loon ouvrit les yeux._ Oui. Loon regarda pendant un moment le garçon assit à son chevet. Il voulut se lever mais fut retenu par une grande main qui le poussait à s’allonger sur le lit._ Ho là ou tu comptes aller comme ça, lui dit Wen qui l’empêchait de se lever._ Faut que je me lève, dit Loon en rougissant. Il faut que j’aille au toilette._ D’accord, mais tu ne vas pas te sentir très bien en posant tes pieds par terre. Je t’y emmène. Wen le souleva dans ses bras et fit attention de ne pas toucher ses blessures qui étaient en bonne voie de guérison. Arrivé devant la salle, Loon voulut y entrer seul mais il ne tenait pas sur ses pieds. Alors, Wen entra avec lui.

_ Tu pourras te débrouiller seul ? demanda Wen. 

Loon essaya d’ouvrir sa braguette sans succès. Il était encore faible et le moindre petit geste qu’il  fessait, lui prenait toute son énergie. Wen se mit en devoir de l’aider.

 _ Ne … hummm fait pas aahh ça ! Je t’en prie ne me touche pas, souffla Loon en tremblant.

Wen regarda Loon pendant un moment puis lui dit :_ Pourquoi, tu ne veux pas que je te touche ?

_ Je ne pourrais plus me contrôler. Je finirai par te faire du mal. Tu es humain et crois moi-même dans cet état de faiblesse, je peux te faire beaucoup de mal.

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