La vraie vie de l'autre coté du monde - Tome I

Chapitre 1 : Il faut planter le décor...

7871 mots, Catégorie: G

Dernière mise à jour 19/11/2016 11:21

L'histoire se déroule à notre époque, au début du XXème siècle et plus précisément au Japon. Le monde est comme nous le connaissons à l'heure actuelle sans grands changements majeurs.

Nous retrouvons Seiya Kanie, un élève en seconde année de Lycée. En soit, ce jeune homme est un bon élève, même un élève honorable.

Du point de vue physique, il possède une taille idéale pour son âge de 16 ans et qui est de 1,75 m, avec des cheveux courts bruns foncés ainsi que des yeux d'une agréable couleur or sur un visage harmonieux et aux traits fins tout comme son regard. Au bout du compte, c'est un jeune homme assez séduisant qui, d'une certaine manière et à la sienne, se démarque du lot. Sur le plan de la personnalité, il est de nature assez discret et très calme même si il peut parfois se montrer arrogant envers ceux qui l'entourent, ce qui fait qu'au final il n'ait pas beaucoup d'amis autour de sa personne, toutefois les rares amis qu'il ait à ses côtés sont loyaux.

Malgré sa nature discrète et son apparente arrogance, il est assez populaire auprès des filles de l'établissement et même en général, bien qu'à l'heure actuelle il n'est jamais sorti avec l'une d'entre elles car tout simplement il ne se voit pas engagé dans une relation.

Ce petit problème semble parvenir de son arrogance mais aussi son petit côté narcissique. C'est pour cela qu'il reste célibataire et il en est au courant lui-même, ce qui l'embarrasse assez, même si ce problème semble cacher une toute autre réalité sur un passé que personne ne connaît hormis lui et sa famille, si toutefois il était encore en contact avec elle.

Cependant, il ne faut pas se fier simplement à la couverture d'un livre.

Bien que Seiya possède ces quelques défauts qui lui font pourtant assez de l'ombre, il se révèle débrouillard, investi et passe même pour quelqu'un d'incroyable aux yeux de certains. Il est très travailleur et se trouve être très loyal et d'une extrême confiance envers les personnes qu'ils jugent aptes à en bénéficier. En d'autres mots, on pourrait le considérer comme un commandant rationnel, un tacticien au coeur de glace mais aussi, à un artiste passionné, quelqu'un qui sait ce que la foule désire et qui est polyvalent dans tous les domaines avec une certaine expérience, surtout dans le domaine artistique, capacités sans doute liées à son passé, ce qui au final lui donnait un certain charme qui lui permettait là encore de sortir du lot.

Ce passé n'était autre que celui d'un enfant star, un enfant vedette ayant tourné dans quelques films à succès. Cependant, pour des raisons un peu vagues, alors qu'il se trouvait au sommet de sa carrière en tant que jeune acteur, certaines peurs lui survinrent, notamment celle des hauteurs. Du jour au lendemain, il était une proie possible aux vertiges. D'après certains psychologues, ces peurs viendraient du fait que ses parents comptaient énormément sur lui, et par sa propre peur de les décevoir ou encore de perdre sa popularité à cause de la pression énorme qu'il subissait.


C'est d'ailleurs peu de temps après ces changements que ses parents divorcèrent avant la mort de sa mère, et c'est pendant cette même période qu'il décida de changer de nom de famille, au départ Kyūbu, pour passer à celui que l'on connaissait actuellement, Kanie, se retirant ainsi complètement du monde du show business dont personne n'avait connaissance hormis sa grande sœur, seule personne de sa famille qui fut toujours présente pour lui, en substitut de la mère décédée et du père envolé.

En parlant de sa famille juste plus haut, il n'a pratiquement plus de contact avec celle-ci, sa mère ayant disparu, et son père qui faisait silence radio. Cela fait désormais des années qu'il n'avait pu le voir, si bien qu'il ne cherchait même plus à reprendre contact avec lui. Il se complaisait dans sa petite vie maintenant tranquille et banale, à l'abri des projecteurs depuis que tout le monde l'eut oublié, en partie grâce à son changement d'identité. Il vit cependant avec sa grande sœur, Aisu Kyūbu, qui est aussi son gardien et qui prend tellement son rôle à cœur que l'on pourrait plus penser qu'il s'agit de sa tante.


Même si Seiya est assez peu concerné par la gente féminine en dépit de son succès éminent, ce dernier avait une jeune demoiselle en esprit, jour après jour. Qui était-elle ? Il s'agissait tout simplement de la ravissante et somptueuse Tokisaki Kurumi qui occupe le poste de Présidente du Conseil des étudiants dans son lycée. Mais, fidèle à lui-même, il n'en disait mot et préférait se taire à ce sujet, notamment à cause de ses problèmes de personnalité cités plus haut. Par ailleurs, il était loin d'être le seul jeune homme de l'établissement qui n'avait d'yeux que pour elle. C'était bien d'ailleurs la seule fille pour laquelle il éprouvait de tels sentiments, bien qu'il appréciait également son amie d'enfance qui se trouve être la déléguée de sa propre classe, la jeune et ravissante Itsuka Kotori.

Pour le moment, il préférait poursuivre sa vie des plus ordinaires en restant dans son coin, comme c'était le cas actuellement ou nous le retrouvons dans la rue, marchant calmement et en solitaire en direction de son lycée, paré de sa tenue de lycéen, sa chemise blanche à cravate rouge avec sa grande veste noire aux bords blancs et le sac à dos sur les épaules. Une autre journée ordinaire qui s'annonçait, à rester en retrait et à suivre les cours sans trop de difficultés en attendant le prochain test où il y obtiendra une excellente note sans broncher.


-Je vais bien m'amuser, comme d'habitude.



-Soudain il entendis alors une voie douce et gracieuse derrière lui, alors qu'il pensait être seul.


-Tiens. Kani kun. Tu es bien matinal aujourd'hui.


Après avoir entendu cette voix dans son dos, il s'arrêta en cours de marche et se retourna calmement derrière lui pour voir de qui il s'agissait. *

Il agissait alors de la ravissante et gracieuse présidente du conseil des élèves, Tokisaki Kurumi en personne, en chair et en os. On pouvait facilement user de cette expression avec la jeune fille tout simplement a cause de sa popularité dans le lycée entier. En effet, la jeune femme n'avait pas que le oste le plus important pour une étudiante au seins du lycée. Elle était également doué dans tout les domaines. Du moins dans les mémoires, personne ne l'avait vu échouer ou éprouver des difficultés quelques part, dans quelques matières, activités ou artisanat que ce soit. La jeune femme était très ferrue d'histoire et était un véritable livre de contes et d'histoire du monde, de n'importe quelle époque. Un bel œil de couleur rouge bordeaux pour le droit, et un autre tout aussi sublime de couleur dorée pour la gauche donnait a la jeune fille qui avait en effet des yeux vairon un aspect encore plus désirables. Ajoutons a cela de superbes cheveux fins et soyeux comme aucune autre fille dans l'école, qu'elle coiffait sois en deux couettes égales de chaque cotés, nattés au bas de celles ci, sois avec un coté plus grand que l'autres et qui tombait jusqu’à la taille. Elle laissait également en n'importe quelle temps une raie sur le coté gauche qui cachait de moitié voire totalement selon la coiffure son œil doré et qui lui donnait alors un coté timide et réservée encore plus attirante et mignonne. La femme dont l'home était secrètement amoureux avait également un corps pour ainsi dire parfait, si l'on devait extrapoler sans etre cependant hypocrite. Sa poitrine était bien sur d'une taille on ne peux plus normale mais était présente, sous la chemise blanche fermé par un nœud rouge, celle ci recouverte de sa veste noire a coutures blanches de son école. Ses jambes étaient parfaitement représentées par ses bas noirs ainsi que sa jupe bleue. Toute les filles de l'école l'adulait pour ce corps, cette voie et cette attitude de rêve. Aucun vêtement ne lui allait pas semblait il et la jeune femme savait les marier a merveille. Quand a la gente masculine, elle l'adulait également mais pas vraiment pour les mêmes raisons. Tout les garçons de l'école rêvaient dans leur rêves d'avoir une petite amie pareille, et même l'avoir elle en petite amie. Mais la jeune femme était connus pour sa rigidité au histoires et relations amoureuses. Aucun garçon n'avais eu la chance de voire l'intérieur de sa maison ou meme, celui de son coeur. Elle métait un point d'honneur a rester seule, ou plutot ne s'intéressait pas a ce genre de chosep our la simple et bonne raison qu'elle n'en avait pas l'envie, mais aussi pour son poste de présidente. Au niveau familliale, la jeune fille en parlait peux, comme du reste de ses relations dans le cercle privés. De nature très impliquée dans tout ce qu'elle entreprent et réussis, elle est d'une douceur et d'une gentillesse absolue, pardonnant a chacun mais toujours avec justice et impartialité en expliquant au fautif lesdites fautes. Mais tous savaient que la présidente ne devait pas être provoqués. Que ce soit la président ou juste Tokisaki Kurumi, la jeune femme cachait sous sa douceur des crocs acérés et n’hésitait pas a les sortir quand on abusait d'elle et de son indulgence. Heureusement pour tous, elle ne le faisait que très rarement et le faire envers des élèves conduisait a chaque fois pour l'accusé une exclusion de l'école. Aujourd'hui encore, elle se rendait a l'école a pied, croisant parfois sur sa route le jeune homme qui venait au lycée aussi tôt qu'elle, obligée et tenue d'y arriver dans les premiers a cause de son poste et sa fonction.


Comme toujours la jeune femme vint se mettre tout a coté de lui pour marcher et faire la route avec lui quand elle le croisait, tenant son sac a deux mains devant elle. Bien sur pour la jeune fille cela ne montrait aucun signe d'affection particulier. Elle était également connue pour accompagner au sens figuré mais aussi propre par moment les élèves de l'école et l'aider du mieux qu'elle pouvait. Un des traits de caractères que l'homme appréciait chez la femme. Elle regarda alors la route devant elle, conservant ce sourire comme passif, tout le temps présent a n'importe quelle moment et qui la rendait encore plus radieuse. Ses cheveux cachait de moitié son oeil doré, se laissant voire entre ces fines mèches de cheveux.


-La journée comment par un beau ciel bleue. Elle sera surement radieuse tu ne pense pas ?


Même dans cette situation, avec la seule et unique fille pour laquelle il éprouvait des sentiments amoureux, il restait fidèle à lui-même. Il ne montrait aucun signe d'affection ou autre, ni même de gêne. Là encore devions nous remercier son calme imperturbable mais aussi son narcissisme qui le forçait à montrer une certaine fierté. Sa compagnie lui faisait plaisir toutefois, juste qu'il ne le montrait pas, se montrant comme sans émotion lorsqu'il continuait de marcher à côté d'elle en regardant devant lui avec ses deux yeux agréablement dorés.

Comme dit, n'importe quel autre élève serait prêt à tuer pour être à sa place en ce moment même, mais lui, de l'extérieur, il semblait n'y éprouver aucune satisfaction ou une quelconque joie. C'était la chose la plus normale et anodine du monde, si bien que lorsque certains le voyaient agir ainsi en compagnie de la ravissante jeune femme, ils ne comprenaient absolument pas sa réaction.


-Peut être, peut être pas. Des nuages peuvent venir n'importe quand. De toutes façons les journées se ressemblent toutes pour moi.


-Dans ce cas tu devrais trouver un club ou une activité a pratiquer. Les journées te semblerait moins vides sans doute.


Une autre voie, plus forte et aiguë arriva alors a nouveau dans leur dos.


-Impossible ! cet idiot n'a personne avec qui faire quelque chose !


Soudain la présidente sentit alors un grand coup dans son dos, ou plutôt que quelque chose lui sautait dessus. Elle garda alors son petit calme en riant doucement.


-Voyons Kotori....tu t'accroche encore a moi comme ça hihi...


Sa deuxième amie, ou plutot une des rares qu'il pouvait qualifier d'amie apparut alors bien devant eux, tenant sa veste rouge dans la mai gauche, ayant une sucette en bouche tenue par la droite. Il s'agissait bien sur d'Itsuka Kotori. Cette jeune fille était assez opposée a son amie d'enfance Kurumi. Tout comme a Seiya. De nature intrépide et casse cou, la jeune fille ressemblait par moment a un garçon manqué avec ses coups de pieds d'enfer enflammés et ces braillements au moindre signe de mécontentement. Au même titre que la présidente les garçons la respectait d'une certaine manière pour ceux qui la connaissait, étant bien moins connus que son amie mais le restait cependant pour passer beaucoup de temps avec elle. Mais sa réputation était quelques peux différentes. La gente masculine savait simplement se tenir droit avec elle et ne pas la contrarier. Ce que les filles du lycée admiraient, se rangeant parfois derrière la petite taille de la fille qui n'hésitait a faire sa lois contre les "pervers" comme elles les appelaient par moment et qui lui valait un rappel a l'ordre pr moment par son amie. Mais la jeune tigresse restait cependant fille, et a ce titre possédait beaucoup d'attraits de son sexe. Un compliment mal placé ou un geste pouvait la géner et la rendre rouge comme ses cheveux en un instant, tout comme la mort de la personne qui avait fait cela. En parlant de cheveux la jeune femme avait comme son amie des couettes, mais faites directement a la base de la chevelure, par deux rubans noirs et rouges dans les cheveux. Ceux ci allaient de pair avec ses yeux rouges flammes, si clairs qu'ils tiraient sur le cuivre par moment quand ils brillaint au soleil. Sa petite rendait également son corps plus petits pour ses formes. Elle avait encore son lycée de collégienne et n'avait pas vraiment de sex appeal pour parler séchement. Mais certains garçons l'aimait comme cela. Comme la petite Itsuka Kotori, petite et mignonne mais qui n'avais nullement besoin d'aide. Aujourd'hui encore elle portait l'uniforme de sa classe. Une jupe rouge avec de la dentelle blanche en dessous de celle ci, tenue par une ceinture noire a la taille. S bas quand a elle était en fait ses bottes qui remontaient jusqu'au dessus des genoux, retroussés, noir a bandes rouges sur l'horizontales de l’ourlet, la encore de la dentelle blanche sortant de celles ci. Enfin elle portait une chemise blanche avec dans sa poche droite son téléphone duquel dépassait la peluche de tigre qu'elle y avait accroché, faisant mine a l’animal d’être vivant et de sortir de sa poche. Et elle avait une cravate noire, a bords rouge et épinglés sur le bord de celle ci.


En devinant bien de qui il s'agissait, notamment par son action ainsi que par sa petite voix charmeuse et sa manière, notre jeune homme poussa un léger soupir d'ennui sur le chemin. Il avait l'habitude de ce genre de réflexions mais il n'en tenait jamais rigueur et ne s'en montrait jamais touché, comme si cette dernière glissait sur une surface des plus glissante avant de s'échouer. Là encore, il ne sortait pas du personnage que tout le monde connaissait.

Par ailleurs, il était bien le seul garçon et même la seule personne tout simplement qui osait lui dire le fond de sa pensée et qui n'hésitait pas à se confronter à elle sans montrer le moindre signe de peur ou d'anxiété, tel un véritable mur de pierre glacée. *


-Génial, il ne manquait plus que le garçon manqué. Le compte est bon désormais.


La jeune fille répliqua alors fièrement face a cette parole


- hin ! moi au moins les gens parlent devant moi ! pas dans mon dos !


Et il répondit tout aussi fièrement à sa manière, de son calme immuable en montrant toujours son indifférence totale.

Contrairement à certains et en l'occurrence certaines je me fiche bien de ce que les gens pensent et disent de moi. Je ne m'énerve pas pour un rien en braillant comme un ours dès que l'on me fait une remarque qui me contrarie.


-Et ben tu devrais par moment !


La encore Kurumi intervint alors doucement pour apaiser les deux adversaires.


-C'est bon. Kani kun est assez grand et responsable pour se débrouiller, Kotori. Tu devrais le savoir depuis le temps que tu passe avec lu, n'est ce pas ?


La fille gonfla alors les joues en le pointant du pouce derrière elle


- hin ! justement je passais mon temps a le défendre quand il était gosse ! &


Et c'est à ce moment qu'intervinrent son penchant narcissique ainsi qu'arrogant qui firent leur apparition dans un sourire assez énonciateur à l'encontre de la jeune fille devant lui. Il ne voyait pas les choses du même point de vue.


-Personnellement je me rappelle davantage d'une fillette qui venait se réfugier dans mes jambes parce que les garçons s'amusaient à lui tirer les couettes.


Elle prit alors un air piquée au vif en serrant le poing face a lui.


-Si on doit sortir les albums de famille je peux aussi avoir mes armes !!


-Moh, arrêtez donc de vous battre tout les deux....


Cependant, maintenant qu'elle avait ouvert les hostilités, il n'était pas prêt de lâcher, du moins sans avoir le dernier mot. C'était son petit plaisir, de la faire rôtir une fois qu'il l'avait bien piqué.


-Fais attention à ce que tu dis, Kotori. Je ne voudrai pas que le poids de tes armes fassent s'écrouler ton petit corps.


La présidente s'avança alors devant eux en regardant le jeune homme de coté, conservant cet air mignon et sensuel


-Kani kun. Cela suffit j'ai dit. Tu sais comment est Kotori si tu continue


Il savait que la ravissante présidente allait intervenir, et pour les raisons que lui seul connaissait mais aussi parce qu'il savait quand s'arrêter, il acheva ce petit lancé de pic avec une nouvelle victoire haut la main. Il baissa légèrement le visage d'un léger sourire satisfait les yeux fermés en continuant la route.


-C'est bon, j'ai gagné. Mais comme toujours c'est elle qui a ouvert les hostilités, je n'ai fais que lui rappeler qui était l'aîné.


La petite repris alors une marche rapide.


- Hin ! t'a rien gagné du tout ! idiot !


Elle partit alors sous le petit regard souriant de Kurumi.


-Pour cela au moins elle a raison. A chaque fois que je dois cesser vos querelles tu dis cela simplement pour l'ennuyer. Demo, les arguments de chacun était valables.


Elle le regarda alors.


-Avoir la dernière action ne signifie pas remporter la bataille, Kanie kun.


Ce dernier continuait de marcher calmement avec son petit sourire satisfait aux lèvres. Il releva le visage et rouvrit les yeux pour laisser à nouveau voir ses yeux d'or qui allaient assez de pair avec son expression fièrement contrôlée.


-Dans une bataille la dernière action est décisive. C'est sur elle que s'achève les hostilités, comme aux échecs. Le dernier coup est l'échec et mat où la reine de l'adversaire se fait prendre d'assaut pour mettre un terme à la partie.


-Démo...il y a des cas ou la blessure infligée auparavant donne des blessures irrémédiables sur le vainqueur qui finit par périr lui aussi. Alors a quoi bon risquer sa vie et la perdre dans la bataille si l'on est seul a s'y risquer, et si on ne peux pas voire les fruits de notre travail.


Elle fut alors interpellés par les voie de ses camarades qui l'appelaient alors au portail. Quand elle les vit et qu'elle se rendis compte que l'école était juste en face d'eux elle leur fit signe et pressa le pas en regardant l'homme.


-Je dois y aller, monsieur le stratège en herbe. A plus tard.


Elle partit alors au pas de course avant de se remettre a marcher lentement devant lui et rentrer dans la cour ,entourée de ses amies.

Quant à lui, pendant un court instant, il stoppa sa marche pour la regarder en se tenant droit, sans qu'elle ne le remarque ou même sans que personne ne le remarque. Son sourire s'estompa peu à peu au fur et à mesure qu'il l'avait dans son champ de vision, elle ainsi que ses amies.

Après quoi, il reprit sa route pour pénétrer dans l'enceinte de l'établissement afin de pouvoir rejoindre sa salle de cours, mais seul. C'était plus ou moins comme ça que se passait toutes ses journées. Il était certes populaire, mais aussi populairement solitaire. Hormis les deux jeunes femmes, la plupart de ses déplacements et de ses activités, il les faisait seul, et on ne pouvait pas vraiment dire que la chose le dérangeait, il en avait une certaine habitude et se complaisait assez dans son petit confort quotidien, enfermé dans sa bulle. C'était ce petit côté à l'écart qui faisait également en partie son charme auprès de la gente féminine.

Il en profita par ailleurs pour se pencher davantage sur les dernières paroles que venaient de lui dire la ravissante présidente du conseil avant de le quitter et qui sur le coup, lui fit prendre un petit sourire, non pas cette fois-ci élégant mais tout ce qu'il y avait de plus normal, comme satisfait. *


-Le stratège en herbe ? Je pencherai davantage pour le manager assidu.


Quand l'homme rentra dans sa salle de cours pour s’asseoir a sa place, il se fit de suite aborder a nouveau par son amie Kotori, plaquant sur sa table un journal qu'elle avait dans son sac, un grand sourire au lèvres avec sa petite dent pointu qui sortait.


-né né Kanie ! mitté ! ils disent que le festival de manga aura lieux ce week end ! si on y allait ensemble ?!


Sans me daigner jeter un regard sur le journal il lui répondit sèchement d'un ton calme en regardant devant lui pendant qu'il préparait ses affaires pour le cours à venir. *


-Hors de question.


La petite prit alors des yeux blancs d'incompréhension.


- hééééé ??!! pourquoi ?! d'habitude tu viens toujours !


-Tout simplement parce que je préfère occuper mon temps à faire des choses plus intelligentes qui en valent la peine et non pas à des enfantillages pareils.

Il prit ensuite le journal posé sur sa table, non pas pour le lire mais pour le lui tendre. Il le gênait pendant qu'il préparait sa table. Là encore, il se montrait complètement insensible avec son tempérament assez glacial.


-Reprends le, il me gêne.


La jeune fille elle reprit alors en serrant des dents avant de repartir d'un coup, vexée de cette action si froide sa part.


- Seya espèce d'idiot !!


En voyant la jeune fille littéralement refoulée au yeux de tous les autres filles de la classe regardèrent alors le jeune homme maintenant d'un air accablé.


- Kanie kun a encore envoyé balladé Itsuka chan....

- alors que c'est une des rares a lui parler

- quelle garçon froid et asocial..il rejette tout le monde..

- sauf la présidente....quelle serpent...


Puis le professeur rentra alors dans la salle et tout les élèves repartirent a leur place dans le calme.

Il se souciait guère des réactions qu'il venait de susciter et des remarques que l'on pouvait faire à son égard. Là encore il en avait l'habitude, et il faut dire que même au début il ne s'en retrouvait pas touché. Du début à la fin il était de glace sans ne rien laisser transparaître.

Son professeur arrivé, sa table et sa fourniture étaient déjà prêtes, paré pour prendre le cours calmement comme à son habitude sans trop avoir à se fouler. Il était sûr de soi. Par ailleurs, il ne semblait pas beaucoup se soucier de la réaction de son amie, bien qu'il avait lancé un regard en sa direction pendant son départ, montrant peut être un petit signe d'intérêt envers elle et sa réaction.

A la pause du midi, alors que la grosse partie des eleves partaient pour manger entre amis, Kotori passa rapidement a coté de son "ami" si l'on pouvait dire, toujours vexé, ce qui était normal.


- Comme t'a pas l'air heureux d'avoir de la compagnie aujourd'hui je vais manger avec la présidente ! Bon repas tout seul crétin !


Elle sortit ensuite vivement de la salle pour partir rejoindre la présidente en laissant le garçon en plan.

Comme tout à l'heure, il l'avait regardé partir un instant calmement sans montrer le moindre signe de compassion. Puis sans s'en préoccuper davantage, il commença à ranger ses affaires dans son sac en poussant un petit soupir d'ennui les yeux fermés. *


-Que je sois seul ou pas de toutes façons..


Ses affaires bien rangées dans son sac, il en sortit ensuite un bento avant de le poser sur sa table et enlever son couvercle. Ce bento avait été comme toujours préparé par sa grande soeur qui s'occupait de lui et chez qui il vivait, bien qu'il était assez mature et en pleine possession de ses moyens pour être apte à s'occuper de lui-même tout seul.

Mais sa situation familiale n'était pas pour l'arranger même si personne hormis lui ne le savait pas.

Même Kotori n'était pas au courante de son passé familial, de ce qu'était devenu ses parents et surtout de son passé d'enfant star. Il avait tout simplement gardé le secret en prétextant que ses parents étaient toujours en voyage d'affaire, en toute occasion. Elle l'avait toujours connu comme le garçon qui vivait avec sa grande soeur et qui était, elle aussi, bien l'une des seules personnes pour qui il montrait une certaine affection.


-Ça a le même goût.


Comme convenus Kotori était partit manger son bento avec sa grande amie Kurumi. Les deux filles etaient alors sur le toit du lycée, dans un coin de celui ci. Comme toujours le peux de personne qui étaient sur le toit étaient à moitié en train de regarder et admirer la jolie jeune fille, toujours calme et douce face à son amie qui dévorait son plat en grognant *


-Celui la....je lui propose encore de venir avec moi comme chaque année et il refuse !


-Hihi...demo comme chaque années il finira par revenir te dire oui.


Kotori releva alors vivement le visage.


- Je m'en fiche ! Qu'il aille se faire voire ! J'en ai marre de son attitude solitaire ! Si il veux rester seul sa me va !


-Demo il a besoin de toi, Kotori.


Elle regarda alors Kurumi curieusement a cette remarque. Pourquoi un garçon si froid aurait besoin d'une fille si chaleureuse et active comme lui ? Meme étant amis d'enfance la petite tigresse avait bien du mal a rester auprès de lui et ce depuis toujours.


- Hé ?


-La présidente plissa tres légèrement les yeux en prenant un sourire un peux plus grand.


-Tu est la bouée qui le maintient encore dans la société. Il ne le montre pas mais il t'aime beaucoup. C'est pour cela qu'il finit par revenir toujours. Il ne mord pas la main qui le nourris, si je peux m'exprimer ainsi. Et il sait que outre ses propos tu l'a toujours défendus.


La petite tigresse repris son plat d'un air boudeur, peux en accord avec ses propos.


-Il cache vachement bien alors...comme tu dis.


Kurumi vint place sa main devant sa bouche pour rire.


-Ne t'en fais pas. Tu sais comment il est.


Puis le soir venus, les deux amis sortirent du lycée ensemble , se séparant sr le trottoir de celui ci.


A plus tard, Kotori.

.

-Haï ! A demain présidente !


Après l'avoir regarder partir quelques instants, Kotori commença elle aussi a prendre la route.


- Yosh, allons y.


Alors qu'elle venait tout juste de prendre la route, elle put apercevoir à une petite centaine de mètres devant elle une silhouette d'homme qui lui était familière. Pour cause, cette silhouette était celle du jeune homme qui l'avait bien vexé quelques heures auparavant et qui avait fini par manger son repas de midi seul, une fois n'est pas coutume.

Il marchait devant lui toujours calmement, sans faire attention aux passants qui l'entouraient. Il regardait devant lui, loin à l'horizon avec la teinte légèrement orangée du soleil qui se reflétait dans ses yeux dorés pour leur donner une couleur encore plus ravissante.

Il rentrait visiblement chez lui en faisant la route seul pour une fois. En effet, la mignonne Kotori le raccompagnait souvent, ou plutôt il la raccompagnait souvent comme le feraient de bons amis comme chien et chat, mais il arrivait parfois, comme aujourd'hui en l'occurrence, que les événements de la journée firent que les deux jeunes gens partaient chacun de leur côté.

Quand elle le remarqua après quelques instants, elle ne dit rien de plus si ce n'est froncer les sourcils.


-( Qu'il rentre seul celui là !)


Et lui bien évidemment, ne la remarqua non plus du fait qu'il était déjà loin à l'avant. Il continua de marcher comme si de rien n'était en regardant où il mettait les pieds. Il affichait peut être son calme glacial comme à son habitude, mais contrairement à ce qu'il laissait penser, il était humain, et il pensait à sa dernière interaction assez houleuse avec son amie. Dans le fond, ça le tracassait un peu.

Cette subtile inquiétude se montra sous un léger baissement de tête et un fin plissement des yeux à peine perceptible. Tout compte fait, il était capable d'éprouver des remords lui aussi.

Et alors qu'il fut rentrer chrz lui, le lendemain matin, la journée recommença alors. Mais cette fois ci le jeune lycéen n'avait pas eu la chance d'être accompagné par sa cher présidente. Celle ci avait du partir avec Kotori pensait il. C'était hélas, avec lui, assez fréquent. La jeune fille partait tot a l'école accompagnee de la petite tigresse quand Kanie renfrognait cellle ci. Et cela arrivait assez souvent. Non seulement il se privait lui même de son amie d'enfance et presque seule amie mais aussi de son amour secret.

Comme à son habitude il marchait donc seul dans la rue, sur le trottoir et bien évidemment seul. Et, comme toujours et fidèle à son habitude, il ne se montrait pas plus accommodé que cela, ou affligé par l'absence de son amie ou encore de la seule femme qu'il eut aimé jusque-là.

Il marchait le plus calmement du monde en direction de son lycée pour y suivre une autre journée banale et ennuyante, et bien sûr en solitaire. Pour lui, qu'il soit seul ou accompagné était la même chose, du moins il s'en persuadait sans daigner prêter oreille à ce que lui disait son cœur.

Une fois qu'il fut rentrer dans sa classe après être arrivé au lycée, il put voire Kotori déjà assise, sortant tranquillement ses affaires avant que celle ci ne se fasse aborder par quelques camarades de classe. A cela il pus la voire prendre un sourire en compagnie de ses camarades. Il la voyait alors avec un sourire qu'elle bait rarement en sa compagnie.

Il la regarda calmement depuis sa place et sa table déjà "dressée". Unr fois de plus il ne dit rien et ne fit aucune action, il se contenta simplement de la regarder elle et son sourire, entouré de ses camarades un moment. De toutes façons il en avait bien le temps, ce n'est pas comme si on se bousculait à sa propre table pour sa compagnie. Il savait toutefois bien qu'elle prenait rarement son sourire lorsqu'elle se trouvait avec lui.

Il abandonna alors une fois de plus sans même avoir essayé, poussant simplement un léger soupir d'ennui les yeux fermés, parlant d'une voix plus basse pour lui-même. *

De toutes façons si j'y allais tout le monde partirait et ça la mettrait encore plus de mauvaise humeur.


- Durant la pause du matin, alors que la sonnerie retentit a nouveau la jeune fille se leva de table rt partit seul hors de la classe.


Puis de façon surprenante elle entendit la voix du jeune homme, de son "ami", sa voix toujours calme et monotone porteuse d'un certain ennui quotidien à quelques mètres derrières elle.


-Kotori.


Elle se retourna curieusement au son de cette voie, devant la porte de la classe avant de prendre un petit air farouche quand elle vit de qui il s'agissait.


-quoi encore..


Il s'agissait bel et bien de Seiya qui fit quelques pas de plus avant de s'arrêter devant elle de son air calme et plat ordinaire. De là il mit la main dans la poche de son pantalon avant d'en sortir deux billets et de les lui tendre.

Quels étaient ces billets ? Tout simplement ceux nécessaires pour pouvoir prendre part au festival dont raffolait la jeune fille et qui allait se dérouler ce weekend. D'où il les sortait ? Personne ne le savait non plus. Mais ce qui était sûr c'est qu'il les possédait et qu'il semblait vouloir lui offrir. *

Tiens. Prends les.

Elle les regarda un instant avant de remettre son regard sur lui.


- mais...et toi ?


Sans même répondre à sa question il les glissa dans la poche supérieure de sa chemise blanche avant de se remettre en marche en passant à côté d'elle le plus calmement du monde. Cela-dit il semblait avoir une petite idée en tête.


-Comme ça tu pourras y aller avec la personne de ton choix.


-Elle haussa alors un peux la voir, hésitante.


-Mais..!


Elle baissa lentement le visage d'un petit air triste trognon, regardant sa jupe sans trop savoir quoi dire a haute voie.


- Moi c'est avec avec Seiya que je veux y aller..


Il fit quelques pas de plus en s'éloignant, tout en prenant un certain sourire satisfait. Il avait atteint son objectif. Il se retourna ensuite vers elle de ce même sourire narquois et un tantinet arrogant comme il lui arrivait de temps à autre. Il feintait l'ignorance.


-Tu as dis quelque chose ?


-Rien du tout...


Elle rangea les deux billets et lui tourna le dos. Visiblement comme dans beaucoup de cas, le garçon était le seul à trouver cela drôle.


- Je demanderais à Kurumi de venir avec moi si elle est libre


C'est alors que son sourire un poil arrogant le quitta. Au bout du compte son choix ne semblait pas être celui qu'il avait prévu et il ne lui faisait pas vraiment plaisir. Il s'était attendu à autre chose, à une autre personne, surement à lui.


-Très bien.


À son tour il lui fit dos pour rebrousser chemin et se mettre en route de sa table calmement avec son visage sans émotion et transparence.


-Vous devriez bien vous y amuser.


La journée se derouoa ainsi, continuant son cours normal et monotone. Mais celle ci comme parfois etait froide. Kotori était encore une fois lassee de l'attitude de son ami, et n'en pouvait plus. Comme le disait Kurumi la situation finissait par se rétablir mais les nerfs de la tigresses s’épuisaient peu a peu.

Et comme toujours, le jeune homme se montrait insensible comme tout le monde le connaissait. Il suivit les cours de la journée, à la fois concentré et ailleurs même si il n'en pâtissait jamais sur ses résultats.

Pendant un cours, il regardait à travers la fenêtre calmement de son regard fin. Il devait maintenant songer à quel allait être son occupation du weekend, lui qui n'avait pas vraiment à travailler et qui pour le coup, n'avait plus vraiment de sortie de prévue.


-(Qu'est-ce que je vais bien pouvoir faire à la fin de la semaine..je ne peux plus aller au festival so..wakaranai kedo.)


La journée avec la sonnnerie touchait alors à sa fin. Les élèves commencèrent à faire leurs affaire tandis que Kurumi, qui abait finis plus tôt que la classe de Seiya arriva alors pour venir auprès de Kotori. L'homme pus alors entendre leur conversations de loin.


-On y va, Kotori ? Ou bien veux tu attendre Kanie Kun ?


La jeune fille baissa le visage d'un petit air


- Hia...j'en ai marre de lui...et l'ecole m'ennuis de plus en plus...


La présidente la regarda curieusement. Cette phrase l'intriguait assez e la part de la jeune fille. Elle qui d'habitude était toujours de si bonne humeur.


-Tu en a marre ?


-Haï...je vais retourner voire la fédération.


-Maintenant ?


Alors qu'il venait seulement de finir de ranger ses affaires et qu'il s'apprêtait à se lever pour s'en aller, il se retrouva captivé ou plutôt intrigué par leur début de conversation qui prenait une tournure assez étrange. Calmement il se rassit sur sa chaise sans ne rien faire de plus, se contentant de rester à sa place pour continuer d'écouter sans se faire apercevoir avec discrétion. Quelque chose avait retenu son attention.


-(La fédération..?)


- Haï !


Elle se leva alors d'un coup en la regardant d'un air décidée.


- Tu viens avec moi ?


La jeune fille quand a elle, regarda ailleurs d'un air quelques peu décontenancée sur une proposition si soudaine. Seiya ne savaient pas de quoi elles parlaient mais la présidente semblait hésiter.


-Je ne sais pas...c'est si soudain Kotori...


- C'est bon ! Moi je m'en vais ! J'en ai marre de ce monde !


*Elle commença alors à partir rapidement suivis par Kurumi forcée de la suivre avec de grands yeux, prise de court.


-Kotori..attend s'il te plait !


Les deux jeunes filles sortirent alors de la salle en quatrième vitesse.

Quelque chose dans les paroles de la jeune fille avait attiré en particulier son attention, lui faisant même prendre un air assez méfiant et intrigué avec son calme à toute épreuve.


-(De ce monde..?)


Rapidement, laissant sa curiosité prendre le pas sur tout le reste, bien la seule chose de son cœur qu'il laissait s'exprimer, il se leva de sa chaise et saisit son sac. De là, il quitta sa table en vitesse ainsi que la salle de cours pour gagner le couloir dans l'espoir de les retrouver du regard.

D'une certaine manière, il sentait comme lui venir une inquiétude à l'égard de sa jeune amie. Il ne savait pas ce qu'elle avait voulu dire par là mais il craignait peut être aussi le pire pour elle, d'où en partie sa filature. *

Ils les vit alors au bout du couloir prendre l'escalier pour descendre. Ils les suivis alors discrètement, gardant une certaine distance avec elle pour les suivre jusque dans le bois derrière l'ecole. Les jeunes filles passèrent par une encablure dans la grillage de la cour qui donnait sur les premiers arbres de la foret en pénétrèrent à l'intérieur de celles ci *

Pendant un bref moment il se cacha derrière un arbre qui se trouvait sur la route en s'y collant à son dos. Il les regardait faire, toujours avec méfiance, intrigue, et inquiétude. En effet, cette partie de la forêt était d'ordinaire interdite, et il devait y avoir des raisons.

Déjà inquiet depuis son départ pour son amie, il l'était d'autant plus qu'elle s'enfonçait, et il l'était maintenant pour les deux jeunes femmes, dont son amour secret.


-(Pourquoi est-ce qu'elles vont ici, c'est interdit. Si jamais il leur arrive quelque chose ou qu'elles se font attraper..)


Écoutant un certain instinct protecteur, car oui, d'une certaine manière, même s'il ne le montrait jamais, il veillait sur la jeune fille aux longs cheveux rouges, et en l'occurrence à la ravissante jeune femme aux longs cheveux noirs qui l'accompagnait, il quitta son arbre rapidement et reprit sa marche qui ressemblait davantage à une course, discrète et furtive.

À son tour il passa par l'ouverture dans le grillage tout en prenant note de cette même ouverture qui vraisemblablement était l'oeuvre d'une intelligence humaine, pour continuer de les suivre dans la furtivité en se demande continuellement ce qu'elles comptaient faire mais aussi où elles se rendaient.

C'est alors qu'après quelques minutes de marche, s'éloignant de plus en plus de l'école si bien que les arbres les entourèrent de part et d'autre, les jeu'e femmes s'arrêtèrent devant un et imposant chêne. Il devait etre la depuis un bon siècle vu sa taille et sa prestance. Les deux femmes se baissèrent alors au niveau des larges et hautesracines de l'arbre et se mirent face à un trou, ou une sorte d'entrée dans le tronc de l'arbre qui semblait aller sous celui ci. Les deux femmes s'y rendirent alors à quatre pattes et après quelques instants le jeune homme n'entendis plus aucun bruit à part le bruissement des feuilles.

Une fois qu'il n'entendit plus rien autre que le bruits des feuillages dansants, il fit quelques pas en direction du chêne imposant et majestueux en regardant plus précisément son tronc. Il était perdu et intrigué face à cet évanouissement soudain. Plusieurs questions lui venaient en tête si bien qu'il les prononça faiblement à voix haute. *


-Où sont-elles passées..?


Toujours le plus calmement du monde bien qu'il restait dans l'incompréhension, il s'approcha du grand arbre qui lui faisait face et par lequel, ou plutôt dans lequel venaient de disparaître les deux femmes.

Pendant qu'il s'approchait il en profitait pour le regarder de bas en haut, constater de sa magnificence et observer son écorce grâce à laquelle il pouvait deviner que ce dernier avait déjà du vécu, ce qui le rendait assez curieux d'ailleurs. On aurait dit que l'on essayait de le cacher, de le dissimuler. *


-Un arbre aussi âgé devrait être classé et facile d'accès au public..


À force de s'approcher il arriva au pied de celui-ci et remarqua la petite entrée qui semblait mener à ses profondeurs. Il s'en retrouva d'autant plus curieux car il ne sentait aucune présence alors que les deux jeunes femmes venaient d'y passer. D'ordinaire il pourrait les voir tout simplement.


-Il n'y a personne. Et je ne parviens pas à voir plus loin. C'est étrange..


Sa curiosité le poussa à bout et il se mit à quatre pattes au sol avant de s'enfoncer dans la cavité assez large pour laisser passer une personne comme il y a quelques dizaines de secondes. Tout en s'enfonçant dans l'obscurité et la pénombre des entrailles du grand chêne il regardait d'un côté puis de l'autre en espérant y trouver un repère. Il n'éprouvait cependant aucune peur ni aucune crainte, seules sa curiosité et son inquiétude dissimulée pour les deux jeunes gens avaient la primauté. *


-Kotori ? Kurumi ?


Soudain il pus alors sentir que les feuilles sous ses bras et ses jambes qui tapissaient le sol commencèrent alors a sombrer et emporter son corps lentement, tel des sables mouvants. L'homme tenta laors bien de se débattre mais en vain. Les plantes et les feuilles autour de lui l'enracinait et le trainait sans possibilité de s'échapper vers le fond. Il se demandait bien ou, quand ses son visage fut a quelques centimètres du sol, ses plantes pouvaient mener. Oup lutot, il ne se posait pas vraiment la question si il était logique. En effet ce genre de chose amenaient aune morte certaine. Mais il pouvait ressentir un doute l'envahir quand son corps n'était plus présent pour lui. Il ne sentait plus ses jambes ou ses bras, ni son torse ou sondos. Ses os ne lu ifaisait plus mal ou ne lui provoquaient plus de sensations. Ils n'avait plus que le visage encore bien vivant avec certitude, seule chose encore a la surface.

Même dans cette situation, il gardait son calme. Du moins, il ne se laissait pas aller à la panique et était réaliste. Rien ne servait de crier ou même de se débattre davantage. Tout d'abord parce que son corps était totalement entravé, mais aussi parce qu'il n'y avait personne aux alentours, personne pour l'aider et le secourir. Crier, hurler comme un forcené ne servait à rien.

Par ailleurs, il était bien trop occupé par cette sensation bien étrange, celle de ne plus sentir son corps si ce n'est son visage encore à l'air libre. Il se sentait tout simplement flotter. Cette sensation qu'il n'avait jamais senti auparavant et qui lui était inédite l'intriguait grandement, plus que tout. Elle occupait tellement son esprit qu'il n'avait même plus tête à essayer de se libérer, surtout que sa tentation serait sûrement vaine. Il ne savait pas ce qui lui arrivait, ni même s'il allait s'en sortir bien que étant donné l'avancée des choses, la réponse était assez évidente.

Pour la première fois, il montrait une expression bien autre que son expression calme et froide habituelle. Il avait désormais les yeux grands ouverts de stupéfaction en essayant de trouver un quelconque repère en hauteur pour y placer son regard, mais rien, il était dans le parfait inconnu.*


-(Je ne sens plus rien..c'est comme si mon corps était paralysé..une neurotoxine..? Depuis quand un chêne est vénéneux..? Vais-je mourir...?)


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