Welcome in Darckness City

Le lendemain Claire fessait toujours la tête, on était dimanche, elle n’avait donc pas cours mais était resté enfermé dans sa chambre à bouder.

Vers 16h30, on sonna à la porte et des voix s’élevèrent du rez-de-chaussée, ses parents étaient là. Eve monta pour la prévenir et à contre cœur la jeune fille descendit. Ils se saluèrent et Mickaël les invita à s’installer dans le salon pendant qu’Eve et Shane restèrent dans la cuisine pour les laisser discuter tranquillement.

Mickaël se présenta aux parents de Claire. Il était comme d’habitude, calme, polie et claire dans ses paroles.

La mère de Claire était une femme aux yeux vers et aux cheveux châtains claire coupé au carré. Elle était de petite taille, plutôt mince et habillé d’un pantalon en laine avec une chemise à manche court blanc. L’attitude de Mickaël lui plaisait bien et elle le trouvait très polie et mature pour un garçon.  Mais elle avait les idées bien tranchées sur la collocation de Claire.

Son père, lui, était brun et avait les yeux marron. Il était habillait d’un costume beige et arborait un air sérieux et dur. Il n’avait pas l’air d’être quelqu’un de chaleureux. Il s’emblait furieux par la situation de sa fille.

Mickaël leur raconta toute l’histoire, Claire et ses problèmes avec Monica, sa rencontre avec elle et l’annonce qu’il avait posté sur Internet, sa réticence à avoir accepter la demande de collocation de Claire en sachant son âge.  Mais il ne pouvait pas laisser la jeune fille dans son état sans l’aider. Il leur présenta également Eve et Shane qui restèrent silencieux. Il expliqua qu’ils formé tous une famille et que Claire en fessait partie. Il appréciait beaucoup Claire et en tant qu’ainé il prenait ses responsabilités. Claire le laissait parler, trop en colère pour parler à ses parents. Elle en  était reconnaissante à Mickaël pour son soutien. Il jouer le parfais grand frère.  A la fin de son discourt le père de la jeune fille se tourna vers Shane qu’il regardait d’un air méfiant.

• Quel âge avez-vous, jeune homme ?
• 18ans, monsieur. Comme Mickaël.

Le regard de mon père passa de moi, à Shane puis à Mickaël et encore à moi.  Il finit par s’adresser à Mickaël.

-Vous voyez ? Comment voulez-vous que je tolère que ma fille vive sous le même toi que  deux jeunes garçons en pleine forme et majeur. Je ne vous connais pas et je ne sais pas ce qui se passe dans cette maison.

- Je comprends tout à fait, M Danvers. Mais vous pouvez me faire confiance, Shane et moi fessons très attention et ne permettrais pas que ce soit l’orgie chez moi, surtout en présence de deux filles dont l’une est majeur.

- Mais ça ne vous empêche pas de boire de la bière, alors que vous n’avez même pas l’âge requis. De plus vos deux amis et vous n’allez même pas à l’école. Je ne tolérerais pas que ma fille fréquente des personnes comme vous !  Elle ne restera pas ici, sous le même toit que deux garçons.  

Claire n’en pouvant plus se leva brusquement de sa place. Sa chaise tomba par terre dans un bruit sourd.  

• Arête papa ! Je ne suis plus une petite fille et mes deux amis ne sont pas des détraqués ou des délinquants comme tu le prétends. Je ne partirais jamais avec vous ! Maintenant vous pouvez partir d’ici !
• Je te pris de baisser d’un ton jeune fille, je suis encore ton père et n’étant pas majeur tu te dois de m’obéir ! Je ne supporterais pas ton insolence Claire. Arête ton caprice et va faire tes valises nous portons sur le champ. 
• Non !

Sa mère décida aussi de suivre l’argument de son marie bien sûr.

-Ton père a raison, ma chérie. Vivre sous le même toit que des garçons plus âgés que toi, c’est malsain. J’espère bien qu’il…ne s’est rien passé e qu’il n’en non pas profiter. Si non…

- Maman ! Shane et Mickaël ne sont pas comme ça. Ce sont mes amis et je ne vous laisserais pas dire des horreurs sur eux ! Ils m’ont toujours protégé et je leur dois beaucoup. Je reste.

M Danvers furieux de l’impertinence de sa fille lui infligea une gifle royale. C’était la première fois depuis des années qu’il osé la toucher. Une grosse marque rouge peignait la joue de Claire.

• Tu as jusqu’à demain pour faire tes valises, je viendrais te chercher vers midi. Chérie, vient on s’en va.

Mickaël raccompagna les parents de Claire et leur présenta encore une fois ses excuses. Le salon était silencieux, tous était très surpris par l’excès de colère de M Danvers. Les larmes coulaient sur les joues de Claire. Des larmes de tristesses mais également de rages. Eve tentait de la réconforter en lui disant qu’elle gardera contact et que tout irai bien. Le blond s’approcha d’elle et lui caressa la joue pour sécher ses larmes.

• Je désolé Claire. J’aurai aimé que ça se passe autrement. Mais on ne peut rien y faire. Regarde le bon côté des choses tu vas quitter Darckness City et tu seras plus en sécurité.

Il la serra dans ses bras. Lui aussi ça lui fessait de la peine de la laisser partir. Elle était comme sa petite sœur et il préférait la surveiller lui-même. La maison serait triste sans elle. Mais ils n’avaient pas le choix. Claire le serra de toutes ses forces comme à une Boué de sauvetage. Mickaël était le grand frère de la maison, calme et responsable. Toujours sage et rassurant.

Elle les lâcha et parti se réfugier dans sa chambre pour pleurer. Plus tard elle essaya de s’endormir mais rien à faire, c’était impossible. Elle voulait rester ici et penser au lendemain était trop douloureux et les larmes revenez brouiller ses yeux.

Soudain elle entendit le vieux parquet grincer et sa porte s’ouvrit à la volée. Surprise elle bondit de son lit et alluma sa lampe de chevet. Shane habillait d’un simple pantalon de jogging se tenait devant elle. Son torse était nue de tout t-shirt et laisser apparaitre son torse musclé, comme taillé dans la pierre et bronzé par le soleil. Il était magnifique. On aurait dit une statue Grec. Claire rougit face à ses pensées. Est-ce qu’il dormait comme ça ? Son visage devait être rouge tomate, mais heureusement pour elle, le garçon avait les yeux rivés sur le sol. Il faut dire que de son côté ce n’était surement pas mieux. Elle était vêtue de son pyjama qui n’était qu’une culotter et un vieux t-shirt emprunté à Mickaël, qui lui arrivait à mi-cuisse. Elle tira dessus mal à l’aise.

• Heu, Shane ?

Il leva enfin ses yeux bleu glace pour les planter dans les siens. Elle adorait ses yeux, il ressemblait à l’eau qui entoure les Iles paradisiaques du Pacifique. Elle pourrait s’y perdre pendant des heures.

• Tu dormais ?
• Non, pas du tout. Entre, assis toi.
• Il ne vaut mieux pas.
• Ok moi je m’assoie.

Un silence s’éleva dans la pièce. Shane semblait hésitant.

• Je… Claire je ne veux pas que tu partes.  Ni que tu sors seule dehors. Si jamais tu te fessais mordre par une sangsue je ne pourrais jamais me le pardonner.

Elle se rappela alors que pour la morsure c’était déjà trop tard. Mais elle effaça vite cette pensée, il ne devait pas savoir, surtout pas voir la marque sur son poignet. Elle vérifia discrètement que son pansement était toujours en place et le cacha derrière son dos.

• Promet le moi Claire.
• Je ne peux pas faire ça. Arrête de t’inquiéter pour moi. Et puis je ne suis pas ta petite sœur Shane !
• Je sais. Tu es la fille la plus têtue que j’ai jamais rencontrée mais je ne veux pas qu’il t’arrive quelque chose. Je ne veux pas te perdre toi aussi.

Il lui releva délicatement le menton, un sourire triste sur les lèvres sans la lâcher du regard. Il observa attentivement son visage au trait fin, ses yeux rouge si spéciale, ses cheveux doux et de couleur argenté. Cette fille paraissait si fragile, aussi délicate d’une fleur et pourtant son morale d’acier et sa force de caractère démontré tout le contraire. Il lui caressa la joue, puis les chevaux. Claire, elle, était complètement envoutée par les yeux bleus comme la glace du garçon. Shane s’approcha de son visage et posa ses lèvres sur les siennes. Il en avait envie depuis si longtemps. Claire ne le repoussa pas et au contraire elle passa ses bras autour de sa nuque pour le rapprocher d’elle. Shane tomba à genoux sur son lit. Il pressa un peu plus sa bouche contre celle de la jeune fille, qui l’ouvrit sous la pression. Il passa alors sa langue dedans pour aller chercher sa conjointe. La baisser devint plus fougueux, plus intense. Claire lui caressa les cheveux. Les cheveux de  Shane étaient si doux, comme du coton. Lui aussi l’enlaça plus fortement. Une douce chaleur s’empara de Claire, elle n’avait jamais ressenti une chose pareille et pour rien au monde elle ne voulait le lâcher. A cet instant précis elle sut que jamais elle ne pourrait le quitter, il était à elle comme elle était à lui.

Ils se retrouvèrent allongés, l’un sur l’autre, sur le lit de Claire, qui était complétement dans les vaps. Ils se séparèrent l’air leur manqué. Leur souffle était court et saccadé. Les yeux de Shane reflétaient le désir à l’état pur et la respiration de Claire se fit plus haletante.

• Claire je… je ferais mieux de retourné dans ma chambre avant de faire une bêtise.
• Non…heu…reste.
• Claire  tu as…
• Seize ans. Oui je sais tout le monde n’arrête pas de me le répéter en ce moment. Mais on s’en fiche Shane.
• Non. On  déjà assez de problème avec tes parents comme ça. Il ne vaut mieux pas qu’on aille plus loin pour l’instant.
• Dégonflé !

Shane éclata de rire, avant de l’embrasser une dernière fois avant de retourné se coucher dans son lit.

• Bonne nuit. Et réfléchit à ce que je t’ai dit.
• Bonne nuit.