Recueil de One Shot sur l’univers Shadow hunter

Chapitre 1 : La brûlure du désespoir

892 mots, Catégorie: G

Dernière mise à jour 05/05/2019 14:57

Premier One-shot de ce recueil, pour ce mettre en appétit.

Ires court mais il est parfois inutile d'en faire beaucoup pour faire passer ses intentions.


Ce passage écrit à la première personne est une vision de l'esprit d'Alec à la suite du départ de Magnus, fin de l'épisode 20 Saison 3 de la série Shadow Hunter.

Bonne lecture, et n'hésitez pas à commenter.


La brûlure du désespoir.


Je le vois disparaître dans ce portail et je résiste à l’envie de le retenir, d’attraper sa cheville, de l’embrasser… Je ne fais que le regarder s’envoler sans rien dire, sans être capable d’esquisser un seul geste. Le portail se ferme et mon monde s’écroule, il vient de me dire Oui, il vient d’accepter de me supporter pour le reste de ma vie, puisque lui me survivra c’est plus qu’une certitude, et moi je le laisse partir sans rien dire, sans rien faire.

Je m’approche de l’endroit même où il a disparu essayant de ressentir les restes de sa présence si précieuse à mes yeux, voulant trouver les particules d’air qu’il a respirer pour garder un peu de lui en moi. Je ne fais que m’écrouler, mes jambes refusant de me supporter d’avantage.

Je sens les larmes couler sur mes joues, j’ai envie de hurler à la terre entière ma douleur et mon désespoir, le souffle reste bloqué dans ma gorge. Je sais que Jace est là, je suppose que Izzy et Clary ne sont pas loin non plus, la seule chose qui me relis à cette terre ravagée par le feu c’est le lien runique qui m’unis à Jace. Alors évidemment je le ressens, je sais qu’il ne me veut que du bien mais je ne peux que fixer le ciel et prier.

Je concentre toute mes forces pour diriger mon esprit sur les anges, et je pris, je les supplies d’aider l'être qui, en quelques mois, m’est devenue totalement indispensable. Quand j’ouvre les yeux de nouveau c’est pour admirer les ondes bleu dans le ciel, la magie de magnus, reflet exact de la couleur de mes yeux. Il a réussi, je souris faiblement trop fier de lui pour ne pas le montrer. Mais au fond je ne veux qu’une chose, qu’il revienne et je sais que ce n’est pas possible, on ne revient pas d’Edom sans en être appelé.


Je sens mon esprit lâcher prise, je perds pied complètement. Tant pis, plus rien n’a d’importance, il ne pourra pas revenir, pas sans moi… Je dois aller l’aider mais comment ? Comment un simple Shadow Hunter pourrait-il aller à Edom pour ramener un sorcier… J’ai conscience de pleurer, je sais que je suis au sol, je sens que Jace me tiens dans ses bras, mais je n’en ai rien a faire, je veux qu’on me laisse seul, je veux aller le rejoindre.

Je comprends qu’il me transporte, je n’en pleure que d’avantage, je veux rester la-bas, je veux qu’on me laisse la ou il a disparu. Je veux être là à son retour, je sais qu’il reviendra alors je ne bougerais pas tant qu’il ne sera pas de nouveau devant moi… Je t’en prie jace, mon frère, ramène moi sur ce balcon, laisse moi l'attendre. Qu’on me permette de ne vivre que pour celui que je viens de perdre, par les anges, je vous en prie, ho gardiens de nos pouvoirs, accordez moi la force de me battre pour lui !


Je ressens la sensation familière des draps sous mon corps, je prends conscience que je suis dans une chambre au moment où Jace essais de dénouer mes doigts de sa chemise, je le laisse faire, comprenant qu’il veut que je le lache pour un instant. il me pose, et reviens m’enlacer quelques secondes après, je sais que lui ne me laissera pas seul. Et même si ce ne sont pas les bras que je voudrais, je ressens son étreinte et m’apaise imperceptiblement, utilise-t-il notre lien pour alléger la douleur de mon désespoir, peut être, je ne sais pas vraiment, ou plus exactement je ne veux pas savoir. Tout ce que je voudrais ce sont ses bras couleurs caramel, ses yeux d’ambre liquide qui savent si bien me déshabiller, le contact de son corps contre le mien et la sensation si particulière de sa magie sur ma peau.

Les larmes continues de couler sur mes joues, humidifiant les draps et les bras de Jace. J’attrape ce que l’on me tends par réflexe et l’accroche comme une bouée de sauvetage, comprenant de quoi il s’agit en un instant, j’enfouis mon visage dans les plis de ce morceau tissu si doux, hume ce parfum que je connais par coeur, l’odeur de mon sorcier de fiancé. Ils viennent de me donner un T shirt appartenant à Magnus. Je ne suis plus un enfant qui à besoin d’un doudou et pourtant, je me sens partir, et grâce à cette encre je me laisse sombrer sans craintes en marmonnant :

Magnus…



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