Les humains sont la cause à effet
Chapitre 1 : Le commencement de la fin
1639 mots, Catégorie: G
Dernière mise à jour 02/07/2018 14:19
- Chapitre 1 : Le commencement de la fin
PDV Extérieur:
Un vacarme à vous faire lever d’un bon,ainsi que des hurlements la réveilla comme chaque matin depuis maintenant trois ans. Le major de son unité gueulait à plein poumon et ça résonnait dans toute la caserne d’Atlanta.Les typiques «A vos ordres major Tyler » retentissait dans tout le couloir. Sélia ouvrit les yeux et se leva tranquillement. Et oui, depuis quelques mois elle avait été promu colonel des forces spéciales du 4éme RHFS. Unité qui consistait à éliminer les gens qui parlait trop ou posait de trop gros problème au gouvernement. Sélia avait donc le privilège de gambader partout et quand elle le voulait, ainsi que de faire la grasse matinée. Mais avec ces hurlement et ces pas pressés qui résonnaient dans les couloirs, on ne peut pas dire qu’elle le pouvait réellement.En entendant la voix du major Tyler, elle comprit que cette journée n’allait pas être comme les autres. Elle s’habilla en quatrième vitesse,prit ses armes et sortit en direction de cette voix si familière.
Tyler : «On se bouge soldat, ceci n’est pas un exercice », hurlait-il sur les deux pauvres sergents qui se trouvait en face de lui.
Sélia : «Et beh on peut dire que tu sais parler au nouvelle recrues, major » ! Dit-elle avec un grand sourire.
Tyler : «Sélia ! Qu’est ce que tu fais là ? Je te croyais en permission loin d’ici !
Sélia : «Quel accueil ! Je peux toujours partir vu que t’as pas l’air d’être content de me voir ».Lança t-elle avec un regard froid, et cette dernière prit la direction opposé, quand une main agrippa son bras.
Tyler la regardais d’un regard rempli de peur et de tristesse. Il lui murmura à l’oreille : «Ça a dérapé comme on le pensait Sélia ».
Et là, tout se mis à se bousculer dans sa tête. Elle ne le regarda pas non, elle était bien trop occupé à tourner et retourner tout ça dans son esprit afin de mettre au point un plan pour se sortir vite les fesses d’ici.
Sélia : «On peut pas rester là! Kirk putain faut qu’on dégage d’ici et vite fait » ! Hurla t-elle.
Tyler : «J’ai reçu des ordres Sélia. Je dois amener ce joli petit monde récupérer les civils qui reste dans un périmètre de 100 km. D’ailleurs colonel Trust,je suis sous vos ordres pour cette mission. » Lâcha le major avec enthousiasme.
Sélia : «Si c’est bien ce qu’on a appris au CDC lors de notre dernière mission, on est mort, major » ! Cracha Sélia d’un ton sans appel.
Tyler la fit pivoter pour la faire rentrer dans une chambre vide de toute affaires. Apparemment certains soldats avaient prit la fuite en entendant les infos sur cette épidémie de cannibalisme.
Tyler : «Écoutes je sais ce qu’on a vu et entendu, je m’en rappel comme si c’était hier, mais on est militaire avant tout, et on a un devoir envers ces civils ».
Sélia : «Merci Kirk je me rappelle très bien de mon engagement envers l’armée, mais là, c’est surréaliste tu vois. A peine on aura mis un foutu pied dehors, qu’on se fera bouffer, et eux en premier » dit elle en désignant la porte derrière lui pour lui rappeler les soldats qu’il envoyait à la mort.
Tyler : «On fait ce qu’on a à faire, et si on a trop de pertes et que sa tourne mal, on se mettra en mode survivant et on s’en sortira. Sélia, toi et moi, on est entraînés pour ça, on s’en
sortira ensemble » lui dit il en lui prenant le visage entre ses mains.
Elle lui envoya en signe de réponse un simple sourire, faible, mais un sourire qui voulait quand même dire oui. En la regardant d’aussi près, il ne l’avais jamais trouvé aussi belle. Cette femme brune aux yeux d’un vert émeraude à vous faire pâlir sur place. Elle n’était pas très grande, et elle était encore si jeune, Kirk savait qu’elle avait fêté ces 28 ans il y a quelques jours seulement. Et de plus avec ses habits militaires et ses cheveux noués en une natte elle était tout simplement la plus belle femme qu’il n’avait jamais vu.
Selia de son côté le regardait aussi, cet homme blond à la carrure d’un parfait sportif. Très grand, très musclé et le coeur sur la main. Elle s’était toujours demandé ce qu’il foutait dans cette unité où la seule chose qu’on leur apprenait était de tuer des gens trop encombrants pour la société, discrètement et vite, sans en laisser aucunes traces. Elle voyait dans ces yeux le regret de tout ces meurtres, mais aussi l’envie de continuer malgré ça. Mais là, tout ce qu’elle pu lire dans son regard à cet instant, c’était elle. Comment il la regardait, avec l’envie de la voire survivre.Tyler la sorti de ses pensées.
Tyler : «Tu as exactement 75 soldats sous tes ordres colonel, à toi de jouer. »
Sélia : "Comme si c’était un jeu, cool, moi qui ai jamais été très console ça va être une réussite je te le dis. »
Tyler : »Ais confiance Sélia, moi je crois en toi. » Avoua ce dernier.
Waouh ces mots allait résonner longtemps dans sa tête. Jamais,au grand jamais, on ne lui avais dis ça. Pas même ses parents, surtout son père. Sa mère était juge dans un grand tribunal, ce qui lui coûta de se faire assassiner trois jours après avoir envoyer l’un des plus gros dealer du pays derrière les barreaux. Et son père... son père, cet homme qui ne la regardais même pas, qui ne rentrais qu’une fois par semaine et qui lui gueulait dessus si elle n’avait pas été acheter sa bouteille de whisky. En repensant à cet homme, soudainement, Sélia eu l’immense envie qu’il se fasse dévoré par ces cannibales. Il ne méritait pas plus.
Tyler : «Ils sont tous réunis dans la cour ,tiens ton tawlkies Sélia, on perd pas de vue notre objectif, sauver le plus de civils possible et on les amènera ici. On va créer un camp de réfugié, tu va voir, ça va marcher. »
Sur ces dernières paroles, Tyler parti en bas rejoindre les soldats en attendant les premiers ordres de son colonel préféré. Selia se dirigea vers sa chambre, régla son tawlkies sur la même fréquence que Tyler. Elle ouvrit un placard, où, au fond se trouvait une boîte noir scellé par un cadenas. Elle l’ouvrit et sorti son arc que sa mère lui avait offert pour ses 7 ans. Depuis ce jour, elle n’avait jamais cessé de s’en servir, toujours partit gambader en forêt. Elle se remémora la tête que faisait sa mère quand elle lui ramenait des lapins morts. Elle se faisait punir, mais rien ne faisait, Sélia retournait dès le lendemain dans cette magnifique forêt afin de perfectionner son art de la chasse et de la montée des arbres.
Tawlki : »Colonel ici Major Tyler vous me recevez ? »
Sélia : «5 sur 5 major ».
Tyler : »Ne bougez plus, restez où vous êtes,le camp est infesté, terminé. »
Le camp infesté ? Comment était ce possible bordel ?Et Tyler ?Elle n’allait certainement pas le laisser comme ça et attendre qu’il y reste. Elle attrapa ses flèches au passage, sa ceinture de couteaux et couru en bas de l’immeuble afin d’appréhender la situation. Elle traversa le couloir sombre, les générateurs on dus être coupé volontairement pensa t-elle. Se dirigeant vers les escaliers pour atteindre la cour, elle aperçut Tyler courir vers elle et hurler.
Tyler : On s’arrache, putain il y a plus rien a faire pour eux ! Hurlait ce dernier.
Sélia ne se fit pas prier quand elle aperçut la masse de cadavres répugnants derrière lui. Elle courut aussi vite qu’elle n’avait jamais couru pensa t-elle. Elle vérifiait fréquemment que Tyler la suivait bien. Certes, ils étaient militaires de métier, mais personne n’était préparé à faire face à 75 cadavres prêt à vous bouffer vivant. Il traversèrent ainsi toute la caserne pour arriver enfin à la sortie. Deux avions de l’armée passèrent au dessus d’eux. Se faisant comprendre tous les deux, ils prirent leurs jambes à leurs coups pour partir s’enfoncer aussi loin que possible dans la forêt qui se présentais devant eux. Les avions lâchèrent le napalm au dessus de la caserne s’en suivit un brouhaha qu’aucun des deux militaires ne voulu accepter. Le camp d’Atlanta était tombé. Et eux,ils étaient là, dans une forêt, reprenant leurs souffles du mieux qu’ils pouvaient tout en prenant compte du merdier qui venait de commencer sous leur propre caserne.