TWD : Au-delà de tout

Chapitre 44 : Hostilité

3036 mots, Catégorie: M

Dernière mise à jour 10/11/2016 09:48

Une fois que Brooke et Glenn revinrent de leur périple, les autres allèrent rapidement les voir. Ils étaient tous impatients de voir ce qu’ils purent dénicher. Néanmoins, devant le visage rouge de la jeune fille, Rick sut qu’ils avaient trouvé le jackpot. Le couteau dans sa ceinture, elle tenait les bretelles de son sac.

 

Beth : Il a l’air lourd…

 

Glenn aidant la rousse à retirer le sac : Oh oui ! Il sourit. Ils sont pleins !

 

Rick : Sérieux ?

 

Brooke essoufflée : Oh que oui ! Avec seulement trois bagnoles.

 

Lori : Si on peut trouver d’autres bidons, on pourrait en stocker.

 

Maggie : Tiens. Elle lui tendit une bouteille d’eau.

 

Brooke en la lui prenant : Merci. Elle but une gorgée et la passa à Glenn.

 

Hershel : Il t’en faut plus.

 

Lori : On en n’a pas assez pour ça.

 

Daryl : Mais c’est de la merde ! Regarde-la !

 

Rick : Calme-toi. Je suis d’accord mais Lori a également raison. Il nous faut économiser.

 

Carl : Mais il y a toujours les écureuils.

 

Glenn : C’est pas assez pour tout le groupe. Ce n’est pas personnel… Je sais que tu fais de ton mieux.

 

Daryl : Mm-hmm… Il y en a assez pour vous deux. Un chacun. Avec cette marche… Et chargée comme elle était…

 

Brooke : Merci…

 

Le chasseur leur fit cuir sa maigre chasse cependant que Rick chargeait les véhicules et mettait de l’essence avec Hershel. Dès que Glenn et Brooke eurent mangé, ce fut le temps de partir. Toutefois, elle partagea avec Carl et Beth. Glenn en fit autant avec Maggie. En définitive, elle n’eut presque rien pour combler son estomac noué de toute façon.

 

Il y eut de la tension dans l’air cependant qu’ils se rapprochèrent tous de leur voiture respective.

 

Les Grimes se faisaient la gueule. Carl en semblait abattu. Une fois de plus, ses parents se disputaient.

 

Rick : Quoi ?! Pourquoi tu me regardes comme ça ?

 

Daryl exaspéré alors qu’il enfourchait sa bécane avec Carol : Encore un drame… Plus fort pour signaler son impatience. Y’en a marre de vos conneries !

 

Carl : Laisse tomber…

 

Peu importe de quoi il parla exactement, il s’enferma dans la voiture de ses parents. La rousse s’apprêta à le rejoindre mais la conversation la piqua au vif…

 

Lori à la gueule de son mari : Tu prends mauvaise décision sur mauvaise décision. J’arrive toujours pas à croire que tu as tué Shane… Ton meilleur ami… Tu l’aimais comme un frère…

 

Rick crispé :

 

Lori : C’était l’un des nôtres…

 

Maggie : Je croyais que ça, c’était réglé.

 

Carol se rapprochant : On en avait parlé en effet et convenu que c’était pour le bien de tous. Daryl la suivit.

 

Hershel : C’était un danger pour nous tous Lori. Je ne voulais pas de lui proche de mes filles. Et tu devrais ressentir la même chose pour Carl et ton enfant à naître.

 

Lori eut un rire sans joie : C’est marrant ça ! Quand je parle de menace pour eux, on ne m’écoute pas.

 

Rick : Ce n’est pas la même chose et tu le sais.

 

Lori : Oh, vraiment ? Et si on parlait plutôt d’elle ? Huh ?

 

Brooke voyant son doigt accusateur pointé vers sa tronche : Si on parlait plutôt de toi ? Huh ? À la place ? On la regarda attentivement. Si tu ne pensais pas que ça pouvait dégénérer avec Shane, pourquoi lui dire de se tenir loin de toi, de Rick et de Carl ? S’il n’était pas une menace ? Pourquoi insister comme tu l’avais fait ?

 

Lori abasourdie : Comment tu peux savoir ? Soupçonneuse. Dans quelle circonstance il a pu t’en parler ? Accusatrice. Qu’as-tu fait avec lui ? Mm ?

 

Daryl explosa : Qu’est-ce que tu dis là encore comme conneries ?! Après ce qu’il lui a fait et insinuait vouloir lui faire ?! Tu crois qu’ils étaient proches comme ça ?!?!

 

Brooke cherchant à comprendre : Quoi ? Comme ça quoi ? Et vouloir me…

 

Daryl en colère la coupant sans ménagement : Peu importe Boo !!

 

Lori se reprit et se tourna vers elle : Comment tu sais tout ça ?!

 

Brooke se renfrogna : Tu devrais faire plus gaffe quand tu laves ton linge sale. J’étais sur le côté de l’église quand tu en as remis une couche avec Shane.

 

Rick : Attends une minute… Lor… Je croyais que c’était fini, il y a bien longtemps, entre vous deux. L’église… c’est pas si loin.

 

Brooke comptant sur ses doigts comme une enfant : Dix-sept jours.

 

Lori ignorant la remarque de son cher et tendre : Qu’est-ce que tu cherches à insinuer ? Hmm ?

 

Brooke : Sérieusement Lori. T’es quand même pas aussi conne que ça pour poser la question. Il était sur le point de partir. S’éloigner du groupe. De ta famille. Et toi, tu lui dis de rester comme quoi c’était pour le mieux.

 

Lori renfrognée : C’est quand même pas de ma faute s’il s’est imaginé…

 

Brooke la coupant sèchement : Moi, je le dis ! Toute cette merde c’est à cause de toi et de toi seulement.

 

Rick sur le ton de l’évidence : C’est sûr qu’il a pensé comme ça Lori.

 

Lori redirigeant sa colère contre lui : Évidemment, tu prends sa défense. J’en ai ma claque de tout ça Rick. J’en ai plus qu’assez de cette fille.

 

Les mâchoires du chasseur se crispa à cette phrase. Carol tenta de l’apaiser du regard mais sans succès. Il préféra s’éloigner… Avant de faire, de dire une connerie…

 

Brooke insultée qu’elle parle d’elle comme si elle n’était pas présente : Hé ! Je suis juste là !

 

Le traqueur marcha de long en large en serrant les poings. Carol espérait seulement qu’il pourrait se contenir encore un peu plus. Les Greene ainsi que Glenn voyaient bien que ça avait dégénéré, que c’était hors de contrôle. Les voix étaient trop fortes pour leur propre bien.

 

Lori comme si elle ne fut pas interrompue : Assez qu’elle tourne autour de Carl comme s’ils étaient amis.

 

Carl par la fenêtre : C’est parce qu’on l’est ! Alors, fous-lui la paix !

 

Lori ahurie : Et tu vois comment il me parle maintenant ? C’est sa faute à elle. Tu n’aurais jamais dû l’accepter parmi nous. C’était une mauvaise décision. C’est une monstrueuse imprudence que tu as commise là !

 

Dixon avait rongé son frein comme pas possible depuis le début de la conversation… Mais là, il perdit son sang froid. Il fonça sur la femme du shérif et…

 

Carol d’une main sur son bras lorsqu’il fut à sa portée mais… : Daryl, non… … sans succès.

 

… ne s’arrêta pas avant d’être à un pied de la femme brune.

 

Daryl, le coude droit replié et levé, pointa son index en direction de son visage : Tu ne vois pas à quel point tu as foutu la merde ?!?! Il ne prit vraiment plus garde au volume de sa voix rauque. Tu vas arrêter de faire chier ?!?! Tu vas foutre la paix à Brooke maintenant ! Elle est l’une des nôtres et je ne tolérerais plus que tu l’as traite comme tu le fais sans arrêt depuis que je l’ai ramené !

 

Rick se rapprochant de lui : Ça suffit !!!!

 

Il le repoussa pour qu’il s’éloigne de sa femme. Cette dernière fut choquée.

 

Lori la main droite sur son cœur : Ce n’est que maintenant que tu interviens ?

 

Rick : J’en ai assez de cette merde ! Mon choix. Ma décision. Mon commandement. Elle reste, point barre. Et je ne veux plus en entendre parler. Plus jamais !!

 

Lori : Ce n’est qu’une petite…

 

Daryl d’un calme olympien : Surveille tes paroles en ce qui la concerne.

 

Lori rigola : Oh, je vois ! Tu la protèges toujours autant… Pas étonnant quand on sait que tu la b…

 

Rick explosa : Mais ferme-la !!! Tu le laisses tranquille avec ça ?!?!?!

 

Dixon n’en revenait pas de ce qu’elle a voulu dire. Il se serra la tête à deux mains et s’éloigna à grandes enjambés. Il était sur le point d’imploser… De perdre pied…

 

Glenn paniqua : Walkers !!

 

Ce fut inévitable. Avec leurs hurlements d’enfer, ce n’était qu’une question de seconde pour que leurs portes ne s’ouvrent sur eux et déversent une armée de morts à leurs trousses. Ils n’en virent que cinq mais à n’en pas douter, ils étaient plus nombreux sous le couvert des arbres…

 

Rick les pressant de la main : En voiture !!!

 

Ils prirent place. Brooke embarqua avec les Grimes malgré tout cependant que Dixon agrippait le poignet de Carol.

 

Daryl se dirigeant vers sa moto en la traînant dans son dos : C’est une putain de garce stupide !!!!

 

La route fut assez longue et pénible. Ils roulèrent sans discuter. Brooke regarda par la fenêtre tout du long. Elle ne pouvait en supporter davantage. C’était intenable.

 

Brooke : Rick ?

 

Rick peu d’humeur à discuter : Quoi ?

 

Brooke : À la première occasion, pourrais-tu t’arrêter ?

 

Rick inquiet : Il y a un problème ?

 

Brooke : Je voudrais demander à Hershel si je peux voyager avec lui et Beth à partir de maintenant.

 

Carl se tournant vivement vers elle : Quoi ?! Pourquoi ?

 

Brooke le regardant calmement : À cause de ce qui vient de se passer. Je crois que ça serait mieux.

 

Rick : Je pense aussi que ça serait plus judicieux.

 

Carl fixant ses parents à tour de rôle : Est-ce que ça veut dire qu’on ne peut plus être amis ?

 

Ils répondirent simultanément.

 

Lori : Oui.

 

Rick : Non. Alors que sa femme le dévisageait. Vous pouvez être amis si vous le désirez.

 

Carl : Elle n’a pas à changer de voiture dans ce cas.

 

Rick : Elle doit changer Carl.

 

Brooke regardant son ami : C’est pas bien pour le bébé. Tout ce stress.

 

Lori ironique : Au moins, tu t’en soucis…

 

Brooke s’impatientant : Tu peux te garer maintenant ?!

 

Une nouvelle fois, il mit les clignotant et fit arrêter leur convoi.

 

●●●

 

Maggie cependant que Glenn s’arrêtait : Qu’est-ce qui se passe ?

 

Glenn en immobilisant son véhicule derrière celui du fermier : J’en sais rien.

 

Maggie : J’espère qu’il n’y a pas de problème.

 

Glenn la main sur la portière : Reste là. D’accord ?

 

Elle opina alors il descendit. Il avança en jeta des coups d’œil aux alentours.

 

Glenn à la hauteur de Hershel : Tout va bien de votre côté ?

 

Hershel : Oui c’est Rick.

 

Glenn : Je vais voir.

 

Beth : Tu nous diras ce qui se passe ?

 

Glenn : Mm-hmm…

 

●●●

 

Rick sortit de sa voiture et alla à la rencontre du chasseur et de son amie. Le jeune homme alla à leur rencontre.

 

Daryl : C’est à ce point ?

 

Glenn intrigué : De quoi vous parlez ? Parce qu’on est terrifié en arrière.

 

Rick : C’est Brooke.

 

Glenn : Qu’est-ce qu’elle a ?

 

Rick : C’est plus possible qu’elle voyage avec nous.

 

Glenn : Attends une minute ! Tu ne parles pas sérieusement de l’abandonner sur le bord de la route ?!

 

Rick : Bien sûr que non !

 

Carol : Elle préfère voyager avec Hershel et Beth.

 

Glenn : Ah ! OK… J’ai cru une seconde…

 

Daryl catégorique : Elle n’ira nulle part sans nous.

 

Rick : Tu peux retourner à ta voiture.

 

Glenn : Je les avertis ?

 

Rick : Pas la peine.

 

Se retournant, le jeune homme vit Brooke embarquer aux côtés de Beth. Après un dernier signe de tête aux autres, il retourna auprès de sa petite amie et lui expliqua tout. Cependant, elle avait compris d’elle-même. Rick rejoignit son propre véhicule et leur route reprit.

 

Par contre, quelques heures plus tard, Daryl dévia sur la gauche et ralentit à la hauteur du shérif. Lui faisant signe, le leader opina de la tête. Encore une fois, ce dernier donna le signal. Puis, ils s’immobilisèrent tous.

 

Rick passa la tête par la fenêtre : Quoi ? Tu as vu quelque chose ?

 

Daryl : Dans la forêt. J’ai vu quelque chose d’orange. Peut-être un campement.

 

Rick : Tu veux aller voir ?

 

Daryl : Mm-hmm…

 

Rick : Mais pas seul.

 

Daryl : Je prends Maggie.

 

Rick : Très bien mais avertis Hershel au passage.

 

Il acquiesça et prévint l’homme d’âge mûr. Il eut un regard pour la jeune fille exténuée de devoir se battre continuellement pour rester avec eux. Puis, il alla en bout de fil. Il y réquisitionna la jeune femme qui sortit armée de la machette de Glenn. Ce dernier tenait son couteau à la place, juste au cas où…

 

Ensemble, ils entrèrent dans les bois.

 

Daryl sur ses gardes, arbalète au poing : C’est pas loin.

 

Ils tombèrent sur un campement à sac. Les deux tentes étaient inutilisables. Les derniers occupants y étaient incrustés un peu partout. Fouillant leurs effets personnels, la jeune femme fit une découverte intéressante. Lui, rien d’utile qu’ils pourraient récupérer.

 

Maggie de retour à la hauteur du leader : J’ai trouvé des couvertures. Elles n’ont pas l’air chaud mais…

 

Rick les lui prenant : Tu as bien fait. Ça sera toujours mieux que rien.

 

Maggie : C’est ce que j’ai pensé. Il y en a sept ou huit à vue de nez.

 

Rick les serrant dans son coffre : Très bien. Je les distribuerais le moment venu.

 

Maggie : Mm-hmm… Il n’y en aura pas pour tout le monde.

 

Rick : Je sais. Je verrai plus tard.

 

Le secteur ne semblait pas des plus sécuritaires. Par conséquent, ils reprirent leur route. Malheureusement, ils ne savaient toujours pas où aller. 

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