La vie n'est plus la même...

Chapitre 6 : Des rôdeurs, tu dis?

3747 mots, Catégorie: M

Dernière mise à jour 10/11/2016 01:21

Elle s’en allait avec son gros panier de linge. Me laissant aller à plaisanter de nouveau avec Shane, tandis qu’une odeur vont taquiner mes narines.

 

Moi : -sens- Ça sent bon, c’est quoi ?

 

Rick me fit signe de la terrasse, en montrant Daryl qui faisait griller quelque chose. Je pris Shane par la main, en lui sommant que je crevais de faim, et une fois devant le feu, je constatais avec étonnement que les lapins étaient toujours là.

 

Moi : C’est quoi ?

Daryl : De l’écureuil.

Moi : Eww. Et les lapins, t’en fais quoi ?

Daryl : Je les garde pour ce soir. L’écureuil, c’est mon quatre heures.

Moi : Bon appétit ! 

 

Bon, moi, j’ai faim, je vais me forcer à manger autre chose que cette petite bête toute cramée qui était autrefois mignonne.En regardant le feu, Shane me donna un léger coup de coude pour me dire que les hommes semblaient avoir besoin de lui. Me donnant un baiser passionné, il s’en allait vers la maison.

 

Carol : -de loin- Complémentaires ! 

 

Elle s’en alla un peu plus loin. Dale vint me voir, fusil dans les mains. Mon tour de garde était venu. Je lui fis part de mon envie de manger, et me demandant de prendre mon temps, je repensais à la boite de conserve à demie ouverte dans la tente. Je m’empressais donc d’aller la chercher pour finir de l’ouvrir et dévorer son contenu. Du chili con carne. Froid ou chaud, je mange quand même. Gare à celui qui sera derrière moi. Une fois mon repas sommaire englouti, et filant vers le camping car, Dale m’affublait d’un regard que je ne lui connaissais que trop bien.

 

Dale : Alors, toi et Shane, vous...

 

ET c’est parti pour le speech moraliste.

 

Moi : Dale.

Dale : Je ne fais que constater, Athena. J’espère que ce sera la seule et unique fois qu’il te fera souffrir.

Moi : Il a suffit d’une fois, mais au moins, il ne pourra pas me faire souffrir autant qu’Adam m’a fait souffrir en mourrant.

Dale : Athena.

Moi : J’en ai assez entendu. Daryl est toujours là ?

Dale : Oui.

Moi : Super. Et Carol ?

Dale : Un peu plus loin, au puits. Et elle aurait bien besoin d’un coup de main, apparemment.

Moi : Je vais l’aider, je prendrais le tour de garde de Rick.

 

Descendant fissa du camping car, je m’en allais vers le puits où, effectivement, Carol semblait nécessiter d’un coup de main.

 

Moi : Attends, je vais t’aider. 

 

Je prenais les deux bidons d’eau, et elle, son panier de linge.

 

Carol : J’aurais pu le faire, tu sais.

Moi : Je suis toujours prête à donner un coup de main, tu sais bien.

 

Une fois le linge ramené ainsi que les bidons, je remarquais que le terrain semblait bien vide.

 

Moi : Où sont les garçons ?

 

Glenn était sur le camping car.

 

Glenn : Partis entraîner les autres au tir.

Moi : Merci Glenn.

 

Prenant la casquette de Shane au passage, je retrouvais les gars au sommaire stand de tir qu’ils avaient aménagé pour entraîner les plus novices au tir. Posant la casquette sur la tête de l’officier, Rick me salua poliment, tandis que mon flic de copain m’enlaçait. 

 

Andrea : Y’a des chambres pour ça.

Shane : Ferme la, Andrea, concentre toi.

Moi : Bien dit.

Shane : Tiens, ma puce, tant que t’es là, on a placée une boîte à un kilomètre, mais personne n’a réussi à l’atteindre avec un fusil de précision, tu te sentirais de l’avoir ?

Moi : Sans problème. C’est comme demander à un chien de ramener le journal.

 

Rick s’en alla s’assurer que la boîte était à bonne distance. Armant mon fusil, je pris place dans l’herbe, ayant prit soin de positionner mon sniper sur trépied, et l’avoir stabilisé. En attendant le signal du shérif, je craquais mes os, me détendais un maximum, et une fois le signal lancé...Shane : En trois coups.Je laissais le vent caresser ma peau, et en à peine plus de temps qu’il n’en faut pour le dire, je tirais un à un les trois coups dans la boîte de conserve, qui, au bout de la troisième balle, avait finie par tomber à terre.

 

Shane : De l’excellent boulot. Tu n’as pas bougé d’un pouce, tu fais un excellent sniper, ma belle. 

 

Au loin, Rick leva les pouces en l’air, et montra la boîte qui arborait trois énormes trous.

 

T-Dog : Joli !

Moi : Quinze ans de chasse, c’est comme le vélo. Ça peut pas s’oublier.

 

Tout le monde continuait l’entraînement, et tandis que Rick revenait, Shane colla son front au mien, et dans un murmure, me demanda une faveur.

 

Shane : Dis moi, toi, je crève de chaud, et une douche en heureuse compagnie me ferait du bien.

 

Je riais discrètement, mais à vrai dire, il paraissait plutôt sérieux.

 

Moi : Sérieusement ?

Shane : J’ai l’air de plaisanter ?

Moi : ...

 

D’un seul regard, l’officier avait de suite compris que c’était ok.

 

Shane : Rick, je te les laisse.

 

Le shérif se mit à rire.

 

Rick : File, salopard !

Shane : J’te revaudrais ça.

 

Dans un mouvement de tête, Rick se mit à hurler sur les autres pour gagner un peu de concentration. Main dans la main, partis vers la maison, et une fois arrivés dans la salle de bains, je fermais la porte à clé pour avoir l’intimité qui nous manquait.

 

Shane : Vas-y, je te rejoins.

 

L’appel de l’eau brûlante se faisait ressentir, et une fois mes vêtements enlevés, je me glissais sous la chaleur de la douche, Shane me rejoignant rapidement.

 

Shane : Joli tatouage. –me caresse le dos- J’parie que tu as hurlé comme une fillette.

Moi : Pff.

Shane : J’rigole. Méchante cicatrice, par contre.

Moi : Mordue par un chien quand j’étais gamine.

Shane : Oh merde.

Moi : Heureusement que mon frère était là.

Shane : Putain, n’empêche, ce que c’est bon une bonne douche brûlante.

Moi : Je te le fais pas dire.

 

D’un coup, Shane se retourna pour me regarder.

 

Shane : Bébé.

Moi : Huh ?

 

Il me souleva telle une plume pour me coller gentiment contre la paroi de la douche.

 

Moi : Shane...

Shane : J’te force pas si t’en as pas envie.

Moi : C’est pas ça... Je...

Shane : Dis moi.

Moi : Je... Oh, et puis merde, après tout, qu’est-ce que j’ai à perdre.

 

Effectivement, sans perdre une minute, je penchais ma tête pour l’embrasser fougueusement, ce à quoi il me répondit par une étreinte plus forte, mais tendre à la fois.

 

Shane : Tu te sens prête pour ça ?

 

J’acquiesçais pour me laisser étreindre sous l’eau bouillonnante. Nos corps ne faisant qu’un, la passion du moment n’aurait laissé personne de glace. 

 

Moi : T’arrêtes pas...

Shane : J’en ai pas l’intention.

 

Durant tout ce moment, je n’avais de cesse de resserrer notre étreinte. Sentir sa peau contre la mienne me procurait un tel sentiment de bonheur, que le fait d’interrompre cela m’aurait attristée.Une fois posée à terre, Shane me regardait, ses yeux de braise mêlés aux miens.

 

Moi : ?

Shane : Je...

Moi : Chuuut... –l’embrasse- 

Shane : J’ai bien l’intention qu’on recommence, si tu es d’accord.

Moi : Seulement si t’es sage.

Shane : -rit-

 

Une fois séchés, et rhabillés de vêtements propres et sentant bon la lavande, nous arrivions tous dans le salon, où Rick nous attendait, accoudé à la cheminée.

 

Rick : Il faut qu’on parle. TOUS.

Moi : Hershel n’est pas là ?

Shane : On t’écoute, vieux frère.

 

Rick nous regardait tous à tour de rôle, son oeil inquisiteur scrutant le moindre de nos mouvements.

 

Rick : Comme la plupart d’entre vous le savent, maintenant que Carl est rétabli, Hershel veut que nous quittions sa propriété dès que possible.

Andrea : Quoi ? Mais c’est absurde !

Rick : Etant ses invités, nous n’aurions pas d’autre choix que de se plier à sa volonté. Mais...

T-Dog : Y’a un « mais » ?

Moi : Y’a toujours un « mais ».

Rick : Lori, dis leur.

Lori : Je... je suis enceinte.

 

Comme attendu, la réaction des membres du groupe ne se fit pas prier. Tout le monde serrait Lori dans ses bras, sauf moi, Shane, et Andrea. Allez savoir pourquoi, tiens. L’annonce étant faite, Rick en conclut qu’il ferait son possible pour convaincre Hershel de nous laisser encore un peu de répit dans son domaine.Daryl vint me rejoindre pour me proposer d’aller chasser, ce à quoi je répondis par un grand sourire. Shane ayant été appelé par Dale pour le nettoyage des fusils du groupe, je le laissais donc aller à ses occupations, tandis que Dixon et moi partions une fois de plus en forêt.Arrivés dans notre coin à gibier habituel, il fallait croire que cette fois-ci, la viande n’était pas au rendez vous. MERDE !

 

Daryl : -tire- Et un écureuil ! 

Moi : Joli.

Daryl : Dis moi, je sais que t’étais au courant pour la grossesse de Lori, mais j’ai pas pu m’empêcher de remarquer que t’avais tirée une tronche pas possible. Quelque chose t’inquiète ?

Moi : Elle va mettre un môme au monde dans ce merdier.

Daryl : Joue pas à ça avec moi, ma caille.

 

Le moment redouté de parler de ce problème me pendait au nez.

 

Moi : Je suis stérile. Je peux pas avoir de gamin. Depuis la naissance de mon neveu, tout ce qui touche aux bébés m’atteint comme une balle en plein coeur. Et, avec Shane, c’est pas pareil...

Daryl : J’vais te dire un truc.

 

A peine le temps de réagir qu’un énorme daim se dressait devant nous. 

 

Daryl : Toi, si tu finis pas dans mon bide... –le suit- Fils de pute ! –cours-

Moi : Dixon !

 

Quelques instants après, en cherchant Daryl, je l’avais aperçu en bas d’un talus, une flèche lui transperçant l’épaule. CHIOTTE.

 

Moi : Bouge pas, je vais chercher quelqu’un !

 

Aussitôt dit, aussitôt fait. Prenant une inspiration, je me dirigeais vers la ferme à tout allure en hurlant le prénom d’Hershel une fois arrivée à la demeure. Ce dernier sortit en trombe, accompagné de Rick.

 

Moi : -essoufflée- Daryl...

Hershel : Où est-il ?

Moi : Il... il est...

Rick : Calme toi.

Moi : -reprenant mon souffle- Daryl est à la rivière, blessé avec une flèche dans l’épaule.

 

Ces mots prononcés, Rick se précipita vers la rivière, suivi de Shane et de Glenn. Mais ils furent vite stoppés.

 

Andrea : -du haut de la caravane- UN RODEUR !

 

Les trois hommes se mirent à courir vers la silhouette qui se dessinait au loin. Faisant de même, je n’étais arrivée qu’à mi-chemin quand je m’étais aperçue que c’était bel et bien Daryl qui était là. Sans réfléchir, je retournais vers Andrea pour lui hurler de ne pas tirer, mais trop tard. CETTE CONNE A TIRÉ SUR DARYL ! Pas possible de la laisser seule avec un flingue, celle là !

 

Rick se mit à hurler à la mort quand Dixon s’écroula à terre. Courrant aussi vite que possible, Rick et Shane avaient agrippé Daryl par les bras, ce dernier n’ayant que peu de forces.

 

Andrea : -arrive en courant- Merde... Daryl...

Shane : La prochaine fois, Andrea, ne fais rien ! 

Moi : -en rage- Espèce de pute !

Andrea : Daryl...

Rick : Ecartez vous ! 

 

Tous de retour au domaine, Patricia s’empressait d’ouvrir la porte pour que les hommes puissent déposer Daryl dans une des chambres. Hershel le prenait directement en charge, Patricia derrière lui fermait la porte.Plusieurs heures après, nous étions tous toujours dans la salle, quand Hershel sortit de la chambre, nous demandant de bien vouloir passer un par un pour aller voir Daryl. Sommant Rick d’aller parler à Hershel, j’allais doucement vers la chambre, frappant doucement contre l’encadrement. 

 

Moi : Hey, comment tu te sens ?

Daryl : Comme j’en ai l’air.

Moi : -m’assieds sur le lit- J’airais du t’aider.

Daryl : T’as fait ce qui te semblait juste. Faut pas t’en vouloir.

Moi : Daryl.

Daryl : Laisse. Approche. –m’embrasse le front- Tu sais quoi ? Merle. Je parie qu’il adorerait te connaître.

Moi : On aura l’occasion de se croiser. –clin d’oeil- Repose toi.

 

En sortant de la chambre, je laissais ma place à Carol, et aperçus Rick discutant avec le patriarche Greene.

 

Shane : Comment il va ?

Moi : Ayant vu un daim, et étant transpercé avec une de ses flèches, on peut dire qu’il revient de loin.

Shane : Apparemment, il aurait vu Merle en hallucination, mais c’était un rôdeur qui essayait de le bouffer, et c’est ça qui l’a fait se relever.

Moi : Merde.

 

Je me blottissais contre lui, ses bras autour de ma taille, quand Glenn nous appela tous les deux.

 

Moi : Glenn ?

 

Ce dernier nous emmena devant la grange, et s’arrêta devant la porte. 

 

Glenn : Rick a tenu que vous soyez les derniers au courant.

Shane : Accouche, bordel !

Glenn : C’est rempli de rôdeurs là dedans.

 

Ce fut un choc. Apprendre que notre groupe, avec un enfant et une femme enceinte, vivait à quelques mètres d’une grange remplie de rôdeurs, c’en était trop.

 

Moi : Tu te fous de nous ?

Glenn : Montez, vous verrez.

 

Il montait deux à deux les marches de l’échelle, Shane le suivit, moi en dernière. Une fois tous en haut, il n’avait effectivement pas menti. Une bonne vingtaine de rôdeurs tendaient les bras vers nous, essayant de nous attraper, bien qu’ils étaient à deux mètres en dessous. Révoltée. C’était le mot pour décrire mon impression. J’étais révoltée de voir un spectacle pareil.

 

Shane : Putain, non mais ils comptaient garder ça secret ?

Moi : Je te jure que je vais les raisonner, moi, le papy et sa clique ! 

 

En y regardant de plus près, j’aperçus des carcasses d’animaux qui jonchaient le sol. 

 

Moi : Non, mais ils les nourrissent en plus ? Bordel...

Shane : Merde... Putain, mais c’est des cinglés ! 

 

Les rôdeurs étaient plus que réactifs à la colère de Shane, ce qui le mettait hors de lui.

 

Shane : C’est ça, fils de putes ! Vous avez les crocs, mmh ? C’est pas moi qui sera votre dîner, bande de trous du cul !

Moi : Ils se rendent compte qu’on a un gamin ? Carl est là, avec nous, et ils laissent ces ordures là, sans penser qu’ils pourraient réussir à se barrer ? 

 

Décision prise, il est temps que ça cesse. Pas le temps de redescendre les marches, je saute directement à terre, Glenn était choqué.

 

Glenn : Athena, t’es cinglée !

 

Enervée et en furie, je fonçais comme une fusée vers le domaine. C’était sans compter sur Rick qui, m’ayant vue, courrait vers moi pour me stopper d’un bras.

 

Rick : Athena, je sais ce que t’as vu, mais Hershel croit qu’ils sont malades.

Moi : Je m’en cogne ! C’est pourri de rôdeurs là dedans ! Et ils osent dire que cette ferme est sûre ?

Rick : -me retient- On verra pour le nettoyage plus tard ! En attendant, Daryl a déjà retrouvée la poupée de Sophia, c’est déjà une bonne piste.

 

Je soupirais à l’idée de devoir me taire.

 

Moi : ... Rick, ton fils, t’y penses ? Il est dans un lit, il se remet de jour en jour, et d’ici quelques secondes, ou heures, ou jours, il peut se faire bouffer, merde ! 

 

En parlant avec le shérif, je n’avais pas vu que Shane et Glenn étaient derrière nous.

 

Rick : Shane, calme la, vu le regard qu’elle me lance, je ne vais pas tarder à me ramasser un poing en pleine figure.

 

Shane me prit par la taille d’un seul coup.

 

Shane : Calme toi, ma belle, on s’occupera de ça, t’en fais pas. En attendant, on va se coucher, tu veux bien ? Je suis claqué.

 

Je soupirais en acquiessant.

 

Moi : Tu as une cigarette ?

 

Il me tendit un paquet.

 

Shane : Sers toi.

 

J’allumais paisiblement ma copine de tabac, et en rangeant le briquet dans ma poche...

 

Shane : Joli briquet... mais attends voir, ce serait pas ton tatouage ?

Moi : Tout juste. C’était un cadeau de mon père à Adam. Et mon frangin me l’a filé sur son lit de mort, et en souvenir, je me suis fait tatouer le dragon.

Shane : -sans voix-

Moi : Quatorze heures de travail.

Shane : Ah quand même.

Moi : Ouais.

 

Arrivés devant la tente, Shane m’enlaçait tendrement la taille pour me poser délicatement sur le lit.

 

Shane : Dis moi, tu crois qu’on peut retenter l’expérience de tout à l’heure ? 

Moi : Shane, je crois que...

 

Avant que je puisse lui dire que nous nous étions trompés de tente, Andrea nous le fit vite savoir.

 

Andrea : Je suis là, les chauds lapins.

Shane : Merde.

 

Donc, une fois dans notre tente...

 

Shane : Alors, on en était où ? Ah oui... Je te disais que j’aimais ton corps... 

 

Il enleva ma veste doucement, pour couvrir mon cou de tendres baisers.

 

Shane : Ta peau...

 

Il se mit à soulever doucement mon t-shirt pour glisser ses mains sur mon ventre.La voix de Dale parut à nos oreilles comme une crépitement douloureux.

 

Dale : Carol ?

Shane : BON DIEU !

 

Il me fit rire à gorge déployée. Je m’approchais de lui en glissant mes mains sur son visage.

 

Moi : Et moi, j’aime ton visage... ta peau aussi... 

 

Je glissais lentement mes mains sous sa chemise, frôlant ses muscles des paumes de mes mains.

 

Moi : Et aussi et surtout... ça !

 

Lui collant mes mains aux fesses, je ne m’attendais pas à ce qu’il réagisse aussi promptement.

 

Shane : Wohoh ! Entreprenante, mmh ? –me porte- Ça me plait assez, ça.

 

Tout en m’embrassant, nous nous allongions sur le lit pour repartir dans des élans passionnés.

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