La vie n'est plus la même...

Chapitre 7 : Il est temps de foutre le camp !

4232 mots, Catégorie: M

Dernière mise à jour 22/02/2016 00:43

Moi : -essoufflée- Tu veux me tuer ?

Shane : -rit- Non. Seulement te donner du plaisir et que t’en redemandes.

Moi : J’ai l’impression que ça t’excite quand je te frappe.

 

Il me regardait, amusé. Et son expression en disait long.

 

Shane : J’aime quand une femme me domine.

Moi : Haha ! Cinglé.

Shane : -soupir- Je dis que ce qui est vrai !

 

En nous levant du lit, toujours collés l’un à l’autre comme des aimants, Glenn, assis sur un tronc un peu plus loin, semblait assez inquiet.

 

Moi : Glenn ?

Glenn : Oh, je ne t’avais pas vue. –se frotte le cou- Alors... vous deux, vous... ?

 

Shane arriva derrière moi.

 

Shane : Y’a un problème ?

Glenn : Ouais, et même un gros. Les rôdeurs commencent à vouloir se barrer de la grange.

 

Nos sangs ne firent qu’un tour à cette annonce. Et vu le visage de Shane, ce dernier avait prit une décision dans l’immédiat.

 

Shane : Je vais les...

 

D’un seul mouvement du bras, je partais devant, avec la ferme intention que tout cela cesse une bonne fois pour toute.

 

Moi : Tu feras rien !

Shane : Pourquoi ça ?

Moi : -en marchant- Je vais m’en occuper, ça ne dure que depuis trop longtemps !

 

Fusil en mains, je traçais ma route vers la grange, dans l’envie que toute cette mascarade s’arrête enfin. Dale m’avait aperçue, et hurlait mon nom pour tenter de me stopper, mais ce n’est que quand Glenn hurla que je voulais ouvrir la grange que Dale descendit de son camping car. Lori arriva, déboussolée.

 

Lori : Shane, retiens la, merde !

 

Contre toute attente, ce dernier avait lui aussi son revolver dans les mains, et me suivait à la trace. Une fois prêts à ouvrir la grange, Rick, Hershel et Jimmy arrivèrent de la forêt, Hershel et Rick tendant tous deux un rôdeur au bout d’une perche. Voyant ça, Shane se mit à courir vers eux, furieux.

 

Moi : Qu’est-ce que c’est que cette connerie ?

Shane –à Rick- : Tu m’expliques ?

 

Hershel prit la parole, expliquant que les rôdeurs trouvés étaient coincés dans les marais, et qu’il les connaissait bien. Stop. Ça n’avait que trop duré. Je pris la situation en main.

 

Moi : Bordel de merde ! Hershel ! Vous nous faites vivre à côté d’une grange remplie de pourris ! Et vous osez nous dire que c’est sûr ? MERDE A LA FIN ! On a un gosse et une femme enceinte, vous réalisez ? On cherche une gamine qui est sûrement morte à l’heure qu’il est !

 

Je réalisais, bien que trop tard, que ma phrase allait choquer Carol. Mais il fallait se rendre à l’évidence, Sophia n’avait pas survécu. Nous en étions tous convaincus, sans pour autant le montrer.

 

Dale : Athena !

Shane : Elle a raison ! Vous croyez encore que la gamine est en vie ? 

 

Les rôdeurs tenus par Rick et Hershel se manifestaient davantage.

 

Shane : Elle est toute seule dans cette putain de forêt, sans arme, seulement ses jambes pour la protéger ! Elle est morte à l’heure qu’il est ! MORTE !

Andrea : Fermez la !

 

Alors, celle là, ce n’était vraiment pas le moment qu’elle l’ouvre, devant moi, en plus.

 

Moi : Non, toi, tu la fermes, et tu m’écoutes. Jusqu’ici, t’as pas fait grand chose pour le groupe, à part tirer sur Daryl comme une conne, et emmerder le monde ! Alors, ok, t’es une bonne tireuse, mais autrement, tu ne sers strictement à rien.

Dale : Arrêtez !

Moi : Shane, montre leur.

 

Chargeant son revolver, Shane prit place devant Hershel, visant le rôdeur qui agitait dangereusement ses bras vers lui.

 

Shane : Vous croyez vraiment qu’une personne malade continuerait de gesticuler après ça ?

 

Il tira trois fois dans la poitrine du rôdeur qui continuait toujours à se tortiller, Hershel ne disait pas un mot, choqué par la scène qui se déroulait sous ses yeux.

 

Glenn : Shane, t’es malade !

Shane : -à Hershel- Vous croyez vraiment qu’une personne malade continuerait de bouger et de respirer après ça ?

 

Il tira de nouveau trois coups dans le corps du rôdeur. Shane fulminait de rage, et moi avec. Rick prit la parole, tenant fermement le rôdeur à bout de perche.

 

Rick : Ça suffit !

Shane : Ouais, t’as raison, ça suffit.

 

Il s’avança pour tirer une balle dans la tête du rôdeur qu’Hershel tenait. Ce dernier n’en revenait pas, et s’agenouillait à terre, consterné, soutenu par Maggie, qui restait à côté de lui.

 

Moi : -à Shane- Trouve moi une pioche, je vais faire sauter ce verrou.

 

Il m’indiqua à droite, sans pour autant se retourner. Je prenais la pioche, et avec une force incontrôlable, le verrou se rompit sous mes coups.

 

Moi : Allez, approchez, bande de merdes ! Venez ! J’ai pas peur de vous !

 

Reculant de quelques pas, Daryl, T-Dog, Shane, Andrea, et moi étions en place pour descendre tous les rôdeurs qui se trouvaient dans la grange. Un par un, ils sortirent, et un par un, ils tombaient à terre sous nos balles. Maggie hurlait à la vue des corps qui s’accumulaient au sol, mais rien ne nous empêchaient de continuer le feu.

 

Shane : Fils de putes ! 

 

Dans un flot de balles ininterrompu, ce fut Daryl qui abattit le dernier d’entre eux. Consternés par la scène, nous étions tous choqués.

 

Moi : -essoufflée- Alors ? –regarde tout le monde- Qui avait raison ? Vous voyez tous ces corps ? Si ils n’étaient pas morts à l’heure qu’il est, ils auraient fini par nous bouffer tous ! Comme à Atlanta ! 

 

Je regardais vers Lori, qui était assise au sol, Carl dans ses bras, tous deux en larmes.

 

Moi : Lori, t’aurais apprécié de retrouver ton fils déchiqueté par ces merdes ?

 

Elle restait figée au sol, en larmes. Et ce fut au tour de Beth d’hurler de dégager le passage pour qu’elle puisse aller voir... sa mère ?!? Nom de Dieu... Elle se prosterna devant le corps de sa mère, mais contre toute attente, cette dernière se releva et agrippa la jeune femme par les cheveux. Dans un cri perçant, tout le monde se ruait sur Beth, et ce fut Shane qui réussit à l’extirper à temps, quand Andrea planta le rôdeur d’un coup de fourche en pleine tête. Beth ne remercia aucun de nous, et elle se remit à pleurer. Personne n’avait entendu le grincement de la porte avant que Glenn ne nous la montre du doigt. Nous nous attendions à tuer encore quelques rôdeurs, mais le spectacle qui allait se dérouler sous nos yeux nous figeait tous. Une dernière silhouette apparut devant nous, et cette silhouette n’était autre que celle de la petite Sophia. Mordue au cou, la fillette avait succombé à l’attaque. Se cachant les yeux d’un soleil visiblement trop fort, elle se dirigea lentement vers nous, esquivant avec une facilité déconcertante les corps jonchant le sol. Carol hurlait en courrant vers elle, mais Daryl la stoppa presque aussitôt.

 

Carol : SOPHIA !

Daryl : Reste là ! –la retient-

Carol : Ma petite fille... 

 

Dans un silence à glacer le sang, Rick s’approcha à pas de loups, main tendue, revolver chargé. D’un seul geste, il mit fin aux souffrances de la fillette, qui s’écroula lourdement à terre. Sous nos regards remplis de chagrin pour Carol qui avait perdue sa seule et unique raison. Lori la prit avec elle, tandis que nous nous occupions des corps, Shane et moi. Après tout, c’était la moindre des choses. Un peu plus loin dans le domaine, une fois tous les corps entassés, et prêts à être brûlés, Shane me prit dans ses bras après avoir allumé le brasier.

 

Shane : Tout va bien ?

Moi : -en regardant le feu- Ouais.

Shane : T’as eu du cran pour faire ça. T’es partie avant moi, et tu m’as devancé.

Moi : J’ai pensé à la sécurité de Carl. Jamais j’aurais cru que Sophia était là dedans.

Shane : Moi non plus... –soupir- Mais au moins, on a eu confirmation de ce qu’on disait.

 

L’un dans les bras de l’autre, nous restions dans un silence de marbre, jusqu’à ce que Maggie arrive comme une tornade, suivie d’Andréa qui semblait faire de même, et derrière, se trouvaient Dale et Glenn, qui eux, essayaient par tous les moyens de les stopper.

 

Glenn : Maggie, arrête !

 

Maggie arrivait vers nous, et me fusilla du regard, prête à limite me tuer.

 

Maggie : Vous êtes contents, maintenant, tous les deux ?

 

Ah, visiblement, elle nous parle à tous les deux.

 

Maggie : Vous avez salopé notre terrain, avec vos conneries ! Maintenant ma soeur est en état de choc, et mon père est introuvable !

Moi : Déjà d’une, on se calme...

 

J’essayais de calmer le jeu, et ça se retournait contre moi. La fille Greene qui me colle une de ces baffes... Alors là...

 

Maggie : Tu te crois où ? Vous êtes pas chez vous, ici ! 

 

Le regard que j’avais lancé à Maggie avait de suite fait tilté Shane.

 

Shane : Athena, fais pas ça...

 

Ni une, ni deux, je me ruais sur Maggie en faisant pleuvoir mes poings.

 

Shane : ATHENA ! 

 

Andréa se jeta sur moi telle une chienne en rage et se mit à me frapper à son tour. 

 

Moi : Salope ! J’vais te tuer !

 

Ce fut à son tour d’être ruée de coups.

 

Shane : Nom de Dieu ! –se jette sur moi pour me retenir-

 

D’un geste violent du bras, je retournais vers Andréa pour la frapper de nouveau. Mais Dale arriva, essayant de calmer le jeu tant bien que mal.

 

Dale : Andrea, lâche la !

 

Andrea me tirait les cheveux en me donnant des gifles. Mais je continuais de la tenir fermement, ses jambes bloquées, elle ne pouvait pas se relever.

 

Andrea : Lâche moi, salope ! 

 

La violence du coup qu’elle m’assena me fit tomber en arrière. 

 

Moi : Tu... tu paies rien pour attendre, espèce de pute.

 

Levant mes jambes pour revenir sur mes pieds, les trois hommes n’eurent pas le temps de faire quoi que ce soit qu’Andrea se retrouvait ko, allongée à terre, assommée nette par un grand coup de pied en pleine figure. D’un geste désinvolte, je lui crachais à la figure.

 

 

Moi : T’attaque jamais à la dernière représentante de la famille Willows.

Shane : Athena, mais t’es tarée ! T’aurais pu la tuer !

Moi : Rien à foutre, qu’elle crève. Cette pute a tout ce qu’elle mérite.

Dale : Je ne te permets pas de dire ça ! 

 

Ses mots m’avaient rendue pire qu’en rage. Et Dale savait que ce n’était pas bon présage.

 

Moi : Tu ferais mieux de la fermer ! Tu serais à ma place, je pense que tu détesterais qu’une nana veuille se farcir ton mec dans ton dos !

Dale : Souviens toi de Sheila.

Moi : Sheila était une toxico complètement dérangée. Je l’ai laissé faire.

Dale : Et elle est MORTE ! D’un coup de pied comme celui ci, que tu lui as donné.

Moi : Rien à foutre.

 

Voulant retourner à ma tente histoire de trouver un peu de silence, Maggie me suivit pour de nouveau m’administrer une violente gifle, avant de courir vers la demeure.

 

Moi : -me frottant la joue- C’est ça, dégage, morue ! Viens, je t’attends ! Espèce de lâche !

Maggie : -crie- Tu paies rien pour attendre !

 

Et elle s’en alla comme elle était venue. Dale se chargea d’emmener Andrea plus loin, tandis que Shane essayait de me raisonner, non sans mal.

 

Shane : Oh, oh, OH ! Athena, tu te calmes, merde ! Regarde toi, t’es pleine de bleus ! Fière de toi ?

Moi : Pardon ? T’as vraiment cru que j’allais me laisser tabasser comme ça ?

 

Sans comprendre pourquoi, son visage se fit tout blanc, et la moitié noire aussi.... Enfin, je ne le voyais plus que de moitié.

 

Shane : Ton oeil...

Moi : Quoi mon oeil ?

 

En le touchant, je comprenais mieux ma baisse de vision. Un bel oeil au beurre noir, bien gonflé. Trouvez moi un steak !!!!

 

Moi : Je vais chercher de la glace. 

 

Me dirigeant vers la maison, Shane restait de marbre, me laissant aller toute seule. Mais après quelques minutes, il avait fini par me rejoindre.

 

Shane : Je sais pas quoi te dire...

Moi : T’as vue la tête que j’ai, on dirait Elephant man.

Shane : Tu restes la plus belle à mes yeux malgré tes blessures, t’inquiètes pas.

Moi : Mouais.

 

En retournant vers la tente, Daryl s’y trouvait, étendu sur son lit.

 

Daryl : La vache ! La tronche ! 

Moi : J’avais remarqué, merci.

Daryl : J’ai appris ce qu’elles t’ont fait.

Moi : Je les ai calmées.

Daryl : Andrea est salement amochée.

Moi : Elle a tout ce qu’elle mérite.

Daryl : Vu comme ça.

 

Mais fatigue quand tu nous tiens... Je m’asseyais sur le lit, la tête qui me tournait énormément, et la sensation qui se répandait peu à peu dans mon corps me faisait plus de mal que de bien.

 

Moi : Appelle...

Daryl : Mmh ?

Moi : Appelle... Shane...

 

En une fraction de seconde, je m’écroulais sur le sol de la tente, convulsant comme une épileptique. Le seul bruit que j’avais entendu avant de m’évanouir était celui de Daryl appelant Shane à l’aide.Quand je me suis réveillée, je me demandais où est-ce que j’avais bien pu atterrir. Et qu’est-ce que faisait tout ces fils accrochés à mes bras. Merde. La douleur était telle que même la morphine ne me faisait pas effet.

 

Moi : Bon dieu... –essaye de me lever-

 

Daryl qui était à la fenêtre se retourna pour m’empêcher de me lever. Son visage ne m’inspirait rien de bon.

 

Moi : Il s’est passé quoi au juste ?

Daryl : Tu m’as foutu les jetons ! T’as convulsé, et franchement, j’ai eu vraiment la trouille.

Moi : Cherche pas à comprendre. Je réglerais ça avec Andrea plus tard.

 

C’était elle qui avait provoquée cette crise. Le coup qu’elle m’avait donné dans l’arrière de la tête avait sûrement dû endommager un nerf important. Mais qu’importe, maintenant réveillée, la vie reprenait son cours. Shane et Carl étaient endormis dans les bras l’un de l’autre, sous le regard mauvais de Lori qui était accoudée à la porte. Mais elle n’avait pas prononcé un seul mot. Ce ne fut que quand Shane se réveilla qu’elle quitta la pièce.

 

Shane : T’es réveillée, ma puce ? –m’embrasse- J’ai eu la peur de ma vie... –se frotte les yeux-

Moi : C’est rien. Je verrais ça plus tard.

 

Glenn prit la place de Lori.

 

Glenn : Salut.

Moi : Dégage.

Glenn : On s’inquiétait tous pour toi. Quand Daryl nous a dit ce qu’il se passait, on a flippé. Même Hershel est devenu blême.

Moi : Hmm.

Glenn : Oh, et... Maggie s’en veut pour tout à l’heure. Quand elle a su, elle a cru que c’était de sa faute.

Moi : Dis lui que j’aurais une discussion avec elle.

 

Il s’éclipsa en m’adressant un signe de tête. En regardant Shane, ce dernier m’aida à me lever, au moins, maintenant, les deux pieds au sol, je retrouvais mon entrain.

 

Moi : Merde, j’ai loupée la cérémonie pour la gosse... 

 

Dans un élan de tendresse, Shane me chuchota qu’il avait déposée une fleur pour moi sur la tombe. Je le remerciais d’un baiser, et de suite, pris Carol dans mes bras.

 

Moi : Navrée que tu ais découvert ça aussi brutalement.

Carol : Au moins, je n’ai plus de faux espoirs.

 

Sa phrase m’avait émue. Cette femme avait perdu son mari et sa fille, et nous tous étions les seules personnes qui lui restaient pour s’accrocher à la vie. En la regardant, je voulais essayer de lui faire comprendre que personne ne l’abandonnerait, mais elle l’avait visiblement compris autrement.

 

Carol : Je finirai par m’en remettre. Tu ferais mieux de te reposer. La journée a été rude.

 

Elle s’en alla, suivie de Daryl. Shane m’avait serrée contre lui, et la chaleur de son corps m’apaisait. Je regardais Carl, qui dormait toujours. Ce gamin était la gentillesse même, mais de voir ses parents se déchirer ne devait pas être facile tous les jours.

 

Moi : -montre Carl- Il dort ?

Shane : On va le laisser se reposer. Viens. Mais juste un truc d’abord.

Moi : Mmh ?

 

Il me prit dans ses bras et m’embrassa tendrement.

 

Shane : Me refais jamais ça, ok ?

Moi : Promis.

 

La journée s’était finie avec les chaleureuses excuses que Maggie avait tenu à m’adresser. Elle me mettait du baume au coeur, cette gamine. La nuit se fit douce, et blottie dans les bras de mon homme, mes rêves n’en avaient été que meilleurs. Le lendemain, à peine levée que Rick nous réveilla tous subitement.

 

Rick : -ouvre la tente- DEBOUT LA DEDANS !

Moi : Dégage, Grimes ! –lui balance un oreiller-

Shane : Avise toi de poser les yeux sur elle, Rick, et je te tranche une oreille.

Rick : Tu t’es bien tapé ma femme. –ris-

Shane : Enfoiré.

 

Tous levés, le parton nous attendaient au pied de guerre devant le camion. Toutes les armes disposées et alignées dans le coffre.

 

Rick : Aujourd’hui, c’est toi qui prends les rênes.

Moi : Pardon ?

Rick : Daryl m’a dit que tu pouvais tirer un daim à plus de huit cents mètres.

Moi : Et ?

Rick : J’aimerais bien voir ce que tu vaux. Shane est parti chercher du matos.

Moi : Il vient aussi ?

Rick : Un problème ?

Moi : Non, mais il manque une femme pour équilibrer.

Rick : Shane est parti voir si elle voulait venir.

 

Quelques minutes plus tard, Shane arrivait au volant du camion, Carol assise derrière lui.

 

Shane : Prêts ? Salut, mon coeur ! –m’embrasse-

 

Shane au volant, moi assise derrière avec Carol, et Rick place passager. Sur le chemin, nous discutions ensemble de l’avenir du groupe à la ferme. Après l’épisode de la grange, il était évident qu’Hershel et sa famille ne voudraient plus de nous très longtemps. Une fois arrivés, ce qui nous attendait devant nous fit vite repartir.

 

Shane : Qu’est-ce que...

Moi : Shane ! Marche arrière !!!!

 

Démarrant en trombe, et filant à toute allure vers la ferme, personne ne réalisait encore ce que nous venions de voir.

 

Carol : Qu’est-ce qu’on va faire ?

Rick : On a déjà une longueur d’avance sur eux, donc, on retourne à la ferme...

Shane : On prévient tout le monde, et on se casse de là !

 

Nous étions arrivés à la ferme plus rapidement que d’habitude. A peine sortis, Dale se dirigeait vers nous, inquiet comme tout.

 

Dale : Vous êtes déjà revenus de la chasse ?

Moi : Dale, y’a une putain de...

Shane : -hurle- MAGNEZ VOUS ! ON PLIE BAGAGE ! 

 

Les autres sortaient de leurs tentes en vitesse, s’inquiétant des cris de Shane.

 

Glenn : Qu’est-ce qui se passe ?

Shane : Il s’passe qu’une putain de horde se dirige vers nous, alors soit on fout le camp, soit on se fait tous bouffer sur place, si c’est ça que tu veux !

 

Rick prit directement les devants, en allant de suite prévenir les autres. Quand tout le monde fut sorti, la nuit était déjà tombée, mais tout le monde n’avait pas encore fini de rassembler ses effets personnels.

 

Rick : Lori ! Carl ! Tout le monde a tout prit ?

 

Tout le monde partait dans tous les sens, un vrai cafouillis. Mais là n’était pas le plus important. Du haut du toit du camping-car, Glenn scrutait l’horizon, à la recherche de la horde qui ne devait plus tarder à arriver.Glenn : Les rôdeurs !En montrant au loin, effectivement, les rôdeurs étaient là, prêts à pénétrer dans le domaine, à notre chasse. En quelques secondes, nous passions du stade de chasseurs à proies. Le temps était plus que compté à présent. Histoire de gagner ne serait-ce qu’un peu de temps, une idée nous vint à l’esprit, à T-Dog et à moi. En un regard, nous nous étions compris.

 

Moi : Rick ! Shane ! Faut foutre le feu à la grange !

Shane : T’es folle ? On va être pris au piège !

Moi : On prend les bidons d’essence, ils sont encore assez loin pour qu’on puisse passer avant eux. On enflamme la grange, ça nous laissera un peu de temps.

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