La vie n'est plus la même...

Chapitre 16 : Serait-ce une future alliée?

3470 mots, Catégorie: M

Dernière mise à jour 08/11/2016 05:52

Beth : Tiens, Papa. –lui tend les béquilles-

 

Enfin, Hershel était debout. Le voir marcher nous faisait plaisir à tous, et son sourire illuminait déjà notre journée à peine celle-ci commencée.

 

Hershel : Merci ma chérie.

 

Les béquilles dans les mains, Hershel fit quelques pas, et là, ce fut la joie pour tout le monde. Enfin debout, enfin en train de marcher après plusieurs jours sans avoir de bonnes nouvelles. 

 

Moi : Prends ton temps.

Hershel : Je voudrais sortir, tu m’aides, Athena ?

 

La tête dans la lune, je sursautais. 

 

Moi : Oh... –le regarde- Ouais, bien sûr. 

 

En allant l’aider à se relever, Hershel avançait en dehors de la cellule.

 

Moi : -aidant Hershel- Et Merle, il est où ?

Beth : Il a tenu à aider les autres.

Moi : -étonnée- Ça m’étonne de lui.

Beth : Shane lui a... Pour ainsi dire... remonter les bretelles... Et Merle a un peu prit peur.

Moi : Shane qui fait peur à Merle ? –ris- Grande première. M’enfin bref.

 

Nous sortions tous du bloc, Hershel à côté, tous les regards étaient désormais dirigés vers nous.Hershel : Nous y voilà.Moi : Vas-y doucement, va pas tomber.Le premier à parler fut Daryl, au loin, un énorme sourire aux lèvres.

 

Daryl : Hé, regardez qui est de retour. 

 

Maggie riait nerveusement en voyant son père. Rick sourit, et Glenn, du fond de la cour, hurlait comme un veau.

 

Glenn : RAVI DE TE REVOIR, HERSHEL !

 

Shane courrait comme un taré pour aller voir Glenn.

 

Shane : T’es inconscient de gueuler comme un veau ? Tu veux rameuter les rôdeurs, ou quoi ?

Glenn : Pardon.

 

Carl allait vers son père en souriant.

 

Rick : Viens, mon grand.

 

Une fois Carl avec son père, nous allions tous rejoindre les nôtres dans la cour. Mais un bruit perturbant vint perturber ce moment de retrouvailles.

 

Moi : C’est quoi ce bruit ?

 

Sans comprendre, des rôdeurs arrivèrent en nombre derrière nous, se ruant sur les premiers à leur merci. 

 

Moi : RICK !!!!

 

Rick se ruait sur les plus proches, les tuant au couteau.

 

Rick : Bordel, mais ils viennent d’où ???

Daryl : Le bloc de derrière, c’est le seul qu’on a pas nettoyé.

 

Pendant l’attaque, un autre événement vint nous perturber. L’alarme de la prison se mit à retentir, nous laissant tous choqués. Les rôdeurs arrivaient en masse, y compris aux grilles, ce qui fit courir plusieurs d’entre nous. 

 

Hershel : Détruisez les hauts parleurs ! Ça arrêtera l’alarme ! 

Shane : Bordel de merde, mais c’est quoi ce chantier ?

 

Tout le monde avait beau tirer sur les hauts parleurs, rien n’y faisait. L’alarme retentissait toujours autant.

 

Moi : MERDE ! Ça s’arrête pas ! Daryl, Shane, venez ! –à Rick- Rick ! Va voir Carol et la petite ! Et faites gaffe aux rôdeurs devant le grillage !

 

Rick s’exécutait, et nous suivions, Daryl en tête, Shane après lui, et moi fermant la marche. Arpentant les couloirs en quête de la source de bruit, nous étions perdus. Des rôdeurs à foison, nulle part où vraiment se diriger... BORDEL ! 

 

Shane : Ça vient d’où, ce merdier ?

Daryl : Y’a que les générateurs qui peuvent alimenter les alarmes.

Moi : Ils sont pas censés être coupés ?

Daryl : Alors, les générateurs de secours. Faut aller là bas ! 

 

Direction la salle des générateurs. Le bruit de l’alarme devenant insupportable, mes oreilles en souffraient. Une fois devant la porte, à trois forçant comme des brutes, rien à faire. La porte restait bloquée.

 

Shane : ET MERDE.

 

Daryl voulut y mettre un coup de pied, mais même lui ne fit pas sauter les gonds de la porte.

 

Daryl : J’ai pas assez de forces. Athena, viens m’aider.Un... deux... trois !

 

En quelques instants, la porte s’écroula dans un immense fracas, découvrant la salle. Rien ne semblait être anormal, jusqu’à ce qu’une silhouette suspecte commença à bouger dans un coin.

 

Moi : Prêts, les mecs ?

 

Tel un commando armé jusqu’aux dents, nous avancions prudemment jusqu’à découvrir un homme en tenue de prisonnier.

 

Daryl : Bouge pas ! 

 

Tous trois armés braqués sur l’homme, il nous fallut quelques secondes pour réaliser que ce n’était autre qu’Andrew.

 

Andrew : Et tu vas faire quoi, si je bouge ?

 

Daryl approchait, pas à pas, toujours arbalète braquée sur lui.

 

Daryl : Te buter d’une simple flèche dans la tronche, par exemple.

 

Dans le tumulte, Shane éteignit l’alarme, arme braquée sur Andrew. Rick et Axel firent leurs apparitions, se demandant ce qui pouvait nous retenir aussi longtemps.

 

Axel : -à Andrew- Qu’est-ce que tu fous là, toi ?

Andrew : Nom de Dieu, Axel, butons les, et barrons nous d’ici ! 

 

Rick braquait son revolver sur Andrew, la rage se lisant dans son regard.

 

Rick : Pas si vite. T’iras nulle part.

 

Malgré ça, le bruit s’étant arrêté, mes oreilles pouvaient enfin respirer... Façon de parler.

 

Moi : Putain, c’est pas trop tôt.

Shane : -me regarde- Tu crois pas si bien dire.

 

Rick prit Andrew violemment par le col, avant de le plaquer violemment contre une des machines.

 

Rick : -à Andrew- Alors, tu t’es cru malin en déclenchant les alarmes, histoire de rameuter tous les rôdeurs dehors ? Hmm ? RÉPONDS ! 

 

Andrew devenait blanc comme un linge. Autre façon de parler, étant donné la noirceur de sa peau.

 

Andrew : Je savais pas que vous étiez encore là !

Daryl : Connard ! Ça t’amuse de nous faire flipper, espèce d’enfoiré ?

 

Nous avions tous nos armes braquées sur Andrew, mais ce dernier ne détournait pas le regard d’Axel. 

 

Andrew : Regarde moi, mec ! Tu crois vraiment être en sécurité avec ces types ? Viens avec moi, j’ai un flingue, toi aussi, on se casse d’ici, mec !

Rick : Certainement pas ! Tu bougeras pas tant que je l’aurai pas décidé. 

Andrew : Axel, fais un choix. VITE.

 

Axel regardait partout autour de lui, et prenant son revolver, il le pointa sur Rick, en tremblant.

 

Moi : -les regarde- Putain, Grimes, réagis, BORDEL !!!!

 

Rick eut à peine le temps de se retourner qu’Andrew l’envoya violemment au sol avant de le frapper. Shane arriva à temps pour intercepter Andrew, le plaquant contre le mur, les yeux remplis de rage, tandis que j’aidais Rick à se relever.

 

Shane : Maintenant, espèce de tas de merde, tu vas m’écouter ! Tu vas me dire c’que tu fous ici, et pourquoi t’as déclenchée l’alarme ! Et fissa, j’ai pas toute la journée. 

 

Inconsciemment, le regard d’Andrew envers Shane me rappelait celui qu’avait Adam lorsqu’il n’avait pas sa cam.

 

Moi : Ça sert à rien d’essayer de le faire parler, vu sa tête de serial killer, il crachera pas un mot... autant en... MERDE... Rick, il a ton flingue ! 

 

En un instant, le temps semblait figé. Andrew pointait le revolver de Rick dans la direction de ce dernier, Shane qui tentait de l’intercepter, mais ce fut Axel qui mit fin au moment en tirant une balle pile entre les deux yeux d’Andrew, qui s’écroula au sol dans une mare de sang. Nous restions tous figés sur place, à contempler un homme qui était mort en voulant notre mort.

 

Daryl : Bordel... Encore un enfoiré qui voulait notre peau. Au moins, celui-là, il fera plus chier personne. Allez, venez, on se casse.

 

Laissant Andrew sur place, nous prenions chacun la direction de la sortie. Shane et moi étions main dans la main.

 

Shane : Ça va, ma belle ?

Moi : Ouais, mieux.

Shane : Cool. –m’embrasse-

 

Une fois arrivés dans le bloc, l’attroupement général généré nous fit perdre un peu nos moyens.

 

Hershel : Vous voilà, merci mon Dieu. D’où provenaient les alarmes ?

Rick : Andrew s’était caché dans la salle des générateurs. Il a essayé de nous faire chanter, mais Axel l’a abattu.

 

Carl se rua dans les bras de son père.

 

?? : En voilà d’autres ! 

 

Ouh là, soit j’plane à fond, soit y’a des gens ici.

 

Shane : Euh... C’est qui, eux ?

Carl : Je les ai trouvés pas loin de la laverie, on les entendaient crier. J’y suis allé, ils étaient encerclés de rôdeurs, j’l’ai aient sauvés.

Moi : -souris- Un héros, ce gamin !

Rick : Carl...

Hershel : Je serai bien allé avec lui, mais les moyens me manquent...

 

Riant du moment, la femme qui avait parlé dirigea sa voix vers moi.

 

?? : Eh, toi ! 

Moi : Hmm ? –me retourne-

?? : Toi, approche !

 

Shane m’avait vue.

 

Shane : Fais pas ça, bébé.

Moi : Beth, mon fusil, s’il te plaît.

 

Elle le fit, et en m’approchant, je découvrais quatre personnes, y comprit la fille.

 

Moi : Un problème ?

?? : Toi qui est une femme, tu sauras m’écouter, hein ?

Moi : Cause toujours.

?? : On est venus ici pour trouver refuge, car on était tous au milieu d’une forêt, et avec toutes ces choses dans le coin... C’était pas très sûr. L’une des nôtres s’est fait mordre...Oh oh.

Moi : Elle est où ?

 

Je braquais mon fusil à travers la porte.

 

?? : Non, ne tirez pas ! Je l’ai abattue ! 

 

Je baissais mon fusil en voyant le visage déconfit de l’homme. Un autre homme, plus trapu, vint devant moi.

 

?? : On vous veut pas de mal. On est pas là pour causer des ennuis.

Moi : -me retourne- Rick ?

Rick : Laisse le parler.

?? : On veut pas causer de problèmes, on est ici juste pour se cacher de tous ces monstres, là, dehors. On a trouvée la prison sur notre route, on ne pensait pas qu’il y avait du monde à l’intérieur. Je m’appelle Tyreese, voici ma soeur Sasha, et les hommes du fond, ce sont Ben et Allen.

Moi : Je m’appelle Athena, voici Rick, notre chef. Shane, Hershel et sa fille cadette, Beth. Carl, le fils de Rick. Et le bébé dans les bras de Beth s’appelle Judith, elle est la fille de Rick.

Tyreese : Merci de nous laisser la vie sauve.

Moi : On est pas des assassins. On ne tue que ceux qui nous veulent du mal. Nom de...

 

Je fis craquer bruyamment mon cou sans demander mon reste.

 

Moi : Désolée.

Tyreese : C’est rien. Comme on vous a dit, on veut pas causer d’ennuis, si vous voulez qu’on parte, on s’en ira.

Rick : Ça, c’est à nous d’en juger. Pour l’instant, vous restez ici, y’a de quoi manger, et vous soigner si besoin.

Moi : Rick, je peux te voir deux minutes ?

 

Nous partions un peu plus loin, et j’exprimais mon avis au shérif.

 

Moi : Je sais que j’ai pas vraiment mon mot à dire, mais je pense qu’ils peuvent être utiles. Tyreese est une force de la nature, ça se voit, et Sasha m’a l’air d’une fière combattante, malgré qu’aujourd’hui, leur forme physique soit pas au top. Et les deux autres pourraient aider à nettoyer le devant de la prison, non ? Qu’est-ce que t’en penses ?

 

Malgré mon avis, il restait songeur. Depuis l’arrivée de Merle, la confiance n’était pas au rendez vous.

 

Rick : Voyons d’abord s’ils sont tous de confiance. Qui te dit qu’ils ne viennent pas de Woodbury ?

Moi : J’en doute, on l’aurait su dès le début, même avec la femme mordue.

Rick : On les laisse là pour l’instant. Va voir dehors ce que font Daryl et les autres, moi et Shane, on va faire un tour en ville, les munitions manquent. Mais merci de ton avis, lieutenant.

Moi : Lieutenant ? –ris- C’est nouveau ?

Rick : -sourit- Ça te va bien, je trouve.

 

J’allais vers Shane pour lui dire de me revenir entier, ce à quoi il me répondit qu’il ferait en sorte d’essayer.

 

Hershel : Athena, peux-tu venir ici, s’il te plait, je dois examiner ta main.

 

Allant le voir, et enlevant le bandage, le résultat n’était pas, mais alors, vraiment pas beau.

 

Moi : Berk.

Hershel : Estime toi heureuse, avec la chaleur qui règne en ce moment, tu aurais pu atteindre un stade de gangrène bien avancé.

 

Je déglutissais à cette idée.

 

Moi : Je m’estime heureuse, alors.

Hershel : Ta blessure est plus propre qu’un sou neuf. Je pense que tu n’as plus besoin de ton bandage, désormais.

Moi : Très bien. Merci, Hershel. 

Hershel : -sourit- Je t’en prie. 

 

Rick et Shane partis, et moi allant dehors, une petite cigarette n’était pas de refus. En allumant une, Daryl me rejoint, s’asseyant tranquillement à mes côtés.

 

Daryl : T’en as une pour moi ?

Moi : Des menthols.

Daryl : En temps normal, je traite de blaireaux ceux qui fument des menthols, mais toi, je vais dire que tu es une petite loutre.

 

Hein ?

 

Moi : Une loutre ? –ris- C’est quoi ces conneries ?

Daryl : Ben quoi, c’est mignon, une loutre.

Moi : Oublie la loutre, Dixon. Non... une biche, c’est plus joli. 

Daryl : Je doute que Walsh apprécierait que je t’appelle ma biche.

Moi : C’est vrai. Alors, je vois pas.

Daryl : Tiens, tant que j’y pense, Merle te demandait tout à l’heure.

Moi : Merle ?

Daryl : Il a trouvé un sniper dans le mirador Nord, il est comme un gosse maintenant.

Moi : J’y vais.

 

Clope à la bouche, je me dirigeais vers l’arrière de la prison. Merle était toujours dans le mirador, descendant les rôdeurs qui entouraient les grilles. A peine montée qu’il me dévisagea.

 

Merle : Tiens, v’la la folle de la gâchette. 

Moi : Tu m’as demandée ?

Merle : J’ai vu comment tu te débrouillais avec ce machin, montre voir si j’ai pas halluciné.

Moi : Fais voir ça. Hmm... Sig Sauer... Bon matos.

 

En guise de cible, le premier rôdeur au cou à moitié tranché fut parfait. Un tir, une balle. Le rôdeur s’écroulait à terre.

 

Merle : Joli.

Moi : Faut bien survivre. Ici, c’est bouffer ou se faire bouffer.

Merle : Bien dit. T’aurais cartonné à la chasse.

Moi : Je chasse.

Merle : -rit- J’aurais du fermer ma gueule.

Moi : T’as décidé de te ranger de notre côté, au final ?

Merle : Y’en a certains que je peux pas encadrer, mais le reste, je les apprécie, et y’a mon frangin surtout.

Moi : Justement, fais-y attention à ton frangin, il a besoin que tu l’épaules, pas que tu fasses le con et qu’il te ramasse comme à chaque fois.

Merle : -soupir- Je retiendrais tes conseils, frangine.

Moi : Athena. 

Merle : ... Athena.

Moi : Si tu pars pas en couilles, tu feras un bon allié pour nous tous, et ça, ça ne sera que profitable pour nous, mon vieux. Allez, bonne séance.

Merle : Merci... Athena.

 

Je savais qu’au fond, Merle n’était pas un mauvais gars. C’est juste qu’il avait besoin de retrouver un esprit clair.

 

Moi : Salut Maggie.

Maggie : Agite pas ça sous mon nez, je t’en prie ! 

Moi : Peur de choper la peste bubonique, ou quoi ?

Maggie : Je ferais moins la maligne si j’étais toi, on sait jamais. 

Moi : On verra quand l’Anthrax se pointera ! 

 

En regardant vers l’entrée du bloc, deux hommes que je ne reconnaissais pas arrivèrent.

 

Moi : Tiens, ils sortent, eux ? –aux hommes- On peu savoir où vous allez ?

Allen : On nous a autorisés à prendre l’air. 

 

Ben ne nous fit aucun signe, le visage constamment au sol.

 

Allen : Excusez le, il a du mal depuis que Donna nous a quitté.

Maggie : Donna ?

Allen : Ma femme, c’est elle qui s’est fait mordre.

Moi : Désolée. Mais ici, ceux qui se sont fait mordre n’ont plus aucun espoir de survie, sauf si on prend parti assez tôt. Comme avec Hershel. Ou avec moi. –montre ma main-

Ben : Hershel... Le vieux clopinant ?

Moi : -ris- Ouais, le vieux clopinant. Profitez un peu de l’air, ça ne peut que vous faire du bien. –à Maggie- Tu as vue Michonne ?

 

Au loin, Michonne avança vers nous.

 

Michonne : Je suis là.

Moi : Ah génial. Viens avec moi, on va voir à l’arrière de la prison si y’a pas un trou à boucher ou autre chose, ok ?

Michonne : Allons y.

 

Une fois arrivées à l’arrière de la prison, le pronostic était confirmé. Le trou dans le grillage devait être la seule entrée par où le groupe de Tyreese était arrivé.

 

Michonne : Ils ont du arriver par là. –me montre le trou- Oh, c’est pas vrai...

 

Deux rôdeurs au loin, et Michonne en fit vite son affaire.

 

Moi : Joli katana.

Michonne : Merci, au moins, avec ça, je survis.

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