La vie n'est plus la même...

Chapitre 51 : Encore un...

3978 mots, Catégorie: M

Dernière mise à jour 10/11/2016 09:58

Rick : Je sais pas ce qui m'a prit ce jour là. Mais je t'avoue que je m'en voudrais toute ma vie.Je réfléchissais à tout ça… Après tout, qui n'aurait pas pété les plombs dans une situation pareille ? Mais bon, après tout, je l'avais déjà cogné aussi, nous étions quittes, mais j'aurais quand même du mal à pardonner de sitôt.

Rick : -me regarde- Je suis désolé pour le bébé.

Moi : -soupir- Pas autant que moi. Et je ne suis pas sûre d'être la plus dégoûtée dans l'histoire.

Rick : Shane veut être papa depuis un moment, tu sais. Là, ça lui fout un coup, mais il sera là pour te soutenir, t'en fais pas pour ça.

Moi : Oh, j'm'en fais pas, shérif. -me relève- C'est juste que… J'aurais du faire plus attention.

Rick : Tu ne pouvais pas prévoir tout ça, c'est encore trop tôt.

Moi : T'as sans doute raison. On rentre ?

Rick : Ouais.

 

Sur le chemin du retour, rien ne paraissait étrange. Ce ne fut qu'une fois de retour dans la maison que les événements commençaient à se dessiner, les uns après les autres. Gabriel était sorti seul, Daryl et Aaron étaient repartis, Dixon ayant prit soin de me voir avant, me serrer dans ses bras et me dire qu'il reviendrait vite. Je ne savais pas où était Shane, mais Michonne manquant à l'appel, ils étaient sûrement en service. Sasha était dans la tour, Spencer s'assura que tout allait bien, et je me décidais à aller voir Tara. En arrivant dans la maison où elle était, ce fut Rosita qui m'ouvra la porte, me serrant dans ses bras en me demandant comment je me sentais. Abraham arrivait derrière moi, bouquet de fleurs dans les mains, et il me frottait amicalement l'épaule. Tara dormait toujours, et elle n'était pas la seule, Eugène aussi somnolait sur sa chaise, le pauvre avait subi trop d'émotions d'un seul coup.

 

Rosita : Asseyez vous.

 

Tanguant un peu, Abe m'aida à m'asseoir auprès de Tara, tandis qu'il alla s'asseoir auprès d'Eugène. Caressant les cheveux de mon amie endormie, je me réjouissais de voir qu'elle avait meilleure mine. Rosita fit exprès de faire tomber un plat quand Abe s'asseyait, ce qui eut pour effet de réveiller Eugène. Celui ci lança un regard noir au sergent.

 

Eugène : Salut.

 

Un silence de marbre régna à nouveau, mais Eugène l'interrompait vite.

 

Eugène : Elle m'a sauvé la vie. -regarde Tara- Elle m'a aussi ouvert les yeux sur mon implication dans certaines choses que je ne réalisais pas. Je vais me pencher sur ses choses une à une maintenant.

 

Je regardais toujours Tara qui dormait paisiblement. La discussion entre les deux hommes ne m'intéressait guère.

 

Eugène : Tu nous as amenés ici. Tout ce que j'ai fait, c'est pondre un bobard haut de gamme pour qu'une personne dotée de force et d'héroïsme mette à profit son talent. J'ai parié que c'était ce dont tu avais besoin.

Rosita : Athena, tu veux manger ? Il reste des œufs brouillés.

Moi : Sans façon, merci.

Rosita : Tu dois manger, c'est pas bon de jeûner après le choc que tu as subi.

 

Eugène fixa son regard vers moi, mais je ne fis qu'un hochement de tête à Rosita qui fit réchauffer une assiette.

 

Eugène : -à Abraham- Je t'en remercie. 

 

L'ambiance arriva en mode émotion, étant donné qu'Eugène se mit à pleurer.

 

Eugène : Je suis désolé. Je l'affirme de manière catégorique d'égal à égal.

Abraham: Je… suis désolé aussi.

Eugène : Purement et simplement inutile.

Abraham : Je t'ai presque tué.

Eugène : C'est vrai… Y'a ça.

 

Le silence qui régnait dans la pièce à chaque coupure était à vous glacer le sang. Tara dormait paisiblement tandis que Rosita écoutait la conversation, et que je ne bougeais pas, luttant péniblement contre les douleurs qui allaient et venaient comme bon leur semblait dans mon estomac.

 

Abraham : Ça va, lieutenant ?

 

Tournant mon visage vers lui, j'acquiesçais tout en me confrontant au visage interrogateur d'Eugène. 

 

Moi : Je vais aller prendre l'air, j'ai jamais trop aimé les… -regarde partout- Les hôpitaux.

 

L'air de dehors allait me faire le plus grand bien, et j'en avais rudement besoin après toutes les épreuves qui venaient d'arriver. Michonne me fit signe au loin tandis que Shane arrivait vers moi et me serrait dans ses bras.

 

Shane : Tu es sûre que ça va, mon coeur ? Tu ferais mieux de te reposer, tu es encore toute faible.

Moi : Ça va. -souris- Retourne travailler, Deanna va te mettre une fessée si elle voit que son shérif en second n'occupe pas son poste.

Shane : -m'embrasse- Il n'y a qu'une personne qui a le droit de mettre ses mains sur cette partie de mon corps.

 

Sa façon de plaisanter me faisait toujours autant rire quand je n'allais pas bien. Décidée à marcher, je vis Spencer ouvrir à Gabriel au loin. Cet homme ne m'inspirait plus du tout confiance. Faisant un signe à Spencer, il s'assura que tout allait bien avant de reprendre son poste. Décidée à me bouger avant la réunion, je filais vers la maison de Rick, où Michonne se rendait déjà. La réunion allait bientôt commencer, et une question était sur toutes les lèvres : Est-ce que Rick allait rester ?

 

Moi : Michonne !

 

Courrant vers elle, elle m'attendait, sourire aux lèvres.

 

Michonne : Comment tu te sens ?

Moi : Ça aurait pu être pire. Au fait, désolée pour tout à l'heure, je… 

Michonne : T'inquiètes, c'est oublié. Mais apprends à te ménager.

Moi : Tu vas voir Rick ?

Michonne : Ouais, on va parler un peu avant la réunion.

Moi : Je viens.

 

Une fois à l'intérieur, Rick était assis dos à nous, changé, et prêt à aller à ce fameux « meeting », comme certains disaient.

 

Moi : Rick.

 

Michonne s'approcha, me tenant par le bras, tandis que Rick tournait la tête dans notre direction.

 

Michonne : -à Rick- Prêt ?

 

Celui ci attendit avant de se lever, et engageait la parole.

 

Rick : Carol, Daryl, Athena, et moi… On a travaillé ensemble. Carol a prit quatre flingues dans l'armurerie. J'en ai encore un, elle aussi. On t'a menti, on ne savait pas comment tu allais le prendre, ce que tu ferais.

 

Il me lança un regard inquiet avant de poser sa main sur mon épaule, puis tendit un revolver à Michonne.

 

Michonne : Tu penses que j'aurais voulu t'arrêter ?

Rick : Tu m'as frappé par derrière.

Michonne : C'était pour toi, pas pour eux.

Rick : -s'approche d'elle- J'avais peur que tu m'empêches de le faire. Et j'avais peur que Shane le fasse aussi. Vous auriez pu.

Michonne : On n'a pas besoin d'eux ici. Je n'ai pas besoin de mon épée. Je pense vraiment que tu peux trouver un moyen. On peut trouver un moyen. -me regarde-

Moi : On le peut, oui. Mais on doit le trouver tous ensemble.

Michonne : Et si on ne peut pas… Je suis toujours avec toi.

Moi : -regarde Rick- Nous aussi, Rick, on est avec toi, malgré tout ce qui s'est passé. Shane est un têtu, mais tu restes son frère. Il sera toujours là, et je le serai aussi.

Rick : Merci.

Michonne : Quelque chose va arriver. Ne laisse rien arriver.

 

Il lui tendit le revolver une fois de plus, mais elle le refusa, et prit la direction de la sortie.

 

Michonne : -à nous- Ne soyez pas trop longs.

 

Rick et moi étions de nouveau seuls dans cette pièce, prêts à affronter les regards des gens d'Alexandria.

 

Moi : Je vais rejoindre Shane, on se voit à la réunion.

 

Avant de partir, et malgré que ça me déchirait le coeur, je lui déposais un léger baiser sur la joue gauche, avant de partir dehors. Le soleil était toujours là, et la douce brise me fit sourire tellement elle me faisait du bien. La nuit était déjà prête à tomber quand je regagnais notre maison, et trouvais Shane assis à la cuisine, sirotant un café avec Eugène et Rosita.

 

Shane : Voilà la plus belle.

Moi : -à Rosita- Comment va Tara ?

Rosita : Elle est stable. 

Moi : C'est bon signe.

 

J'allais m'asseoir sur les genoux de Shane qui finissait tranquillement son café. Eugène s'en allait vers les toilettes, et Rosita lavait les tasses une fois les boissons finies.

 

Moi : Prêts à ça ?

Shane : Pas vraiment le choix.

Moi : -le regarde- Comment vas ton nez ?

Shane : Douloureux, mais je m'y fais. Je vais pas en vouloir à Rick éternellement, c'est pas la première fois que je me prends une baigne. -rit-

Moi : -rit- Il s'en veut énormément, tu sais.

Shane : Je sais, ma puce. -m'embrasse- Je vais mettre mon pull, je reviens.

 

Il montait les escaliers, tandis que je prenais son manteau. La nuit promettait d'être longue et froide.

 

Rosita : Tu devrais prendre ton fusil.

Moi : Sasha sera dans la tour, ce soir.

Rosita : C'est un conseil que je te donne. Prends le, va y avoir un problème, je le sens.

Moi : Si t'insistes.

 

Je saisissais mon fusil au vol, tandis que mon mari descendait l'escalier, et me prenais par la taille pour aller dehors. La nuit déjà commencée, nous nous retrouvions tous à l'arrière de la ville, un feu de fortune ayant été fait pour réchauffer tout le monde. Personne ne manquait à l'appel, sauf Rick.

 

Deanna : Nous allons commencer.

 

Je m'asseyais sur une chaise, Shane prit celle à ma gauche, et Maggie s'asseyait à ma droite. 

 

Maggie : Est-ce qu'on peut attendre ? Des gens rentrent toujours. Glenn… Rick...

 

Deanna décida de l'ignorer et tourna de nouveau son regard vers la foule. 

 

Deanna : Nous allons commencer. Il fait déjà sombre. Nous allons parler de ce qu'il s'est passé. Pas le combat, pas ce qui l'a précipité. On fait avec.

 

Drôle de façon de « faire avec ».

 

Deanna : Nous allons parler de l'un de nos agents, Rick Grimes.

 

Je regardais Shane qui me caressait la main, l'ambiance de tribunal me faisait froid dans le dos.

 

Deanna : Nous allons discuter de comment il a volé ce pistolet, comment il l'a pointé sur la population. Et nous allons parler de ce qu'il a dit. J'espérais qu'il serait là.

Moi : Il va arriver.

Deanna : Je l'espère. Dans son intérêt.

Michonne : Elle a dit qu'il va arriver.

Carol : Je suis sûre qu'il sera là. Je suis sûre qu'on peut trouver une solution.

 

Pendant un long moment, Deanna se mit à énumérer les faits qui étaient arrivés lors de la confrontation entre Pete et Rick. Tout le monde écoutait attentivement, laissant le bois craquer dans le feu. La nuit était noire, aucun bruit aux alentours, mis à part la chouette qui devait être perchée dans un arbre. Quand Carol se leva, je me décidais à l'écouter.

 

Carol : Rick Grimes m'a sauvé la vie. Encore et encore. Il y a des gens effrayants dehors. Et il m'a sauvée d'eux. Les gens comme moi, les gens comme nous avons besoin de gens comme lui. Je sais que ce qu'il s'est passé hier soir était effrayant. Et je suis sûre qu'il est désolé pour cela. Mais peut-être devrions nous écouter ce qu'il a dit.

 

Elle se rasseyait, et laissait la parole à Abraham. Tellement perdue dans mes pensées, je n'entendais que le milieu de son discours.

 

Abraham : Autrement dit, il y a un vaste océan de merde dont vous ne connaissez foutrement rien.

 

Je le regardais, léger sourire aux lèvres, et il me le rendit. 

 

Abraham : Rick connaît chaque petit grain de parole de merde, et encore d'autre.

 

Deanna toisait Abe du regard, mais celui n'en fit rien, me laissant la parole.

 

Moi : Je sais très bien ce que vous tous penser, et je n'en ai strictement rien à foutre. Rick est un ami de longue date, même plus qu'un ami. Il fait partie de ma famille. C'est lui qui a rendu notre survie possible. Lui qui nous a toujours menés là où il fallait qu'on soit menés. Et nous en sommes là aujourd'hui, nous avons survécu, et nous survivrons pendant encore assez longtemps. Je sais qu'il regrette ses gestes, et mon mari et moi avons autre chose à penser que rechigner un homme qui nous a tant apporté alors que nous vivons dehors, sans toit au dessus de la tête.

 

Je me rasseyais, laissant les autres parler à leur tour. Shane me marmonna quelque chose à l'oreille que je compris à peine, étant donné le brouhaha ambiant. Ce fut ensuite Maggie qui prit la parole, se levant à nos côtés.

 

Maggie : Mon père respectait Rick Grimes. Rick est un père, aussi. C'est un homme bon, qui ressent les choses qu'il fait, les choses qu'il doit faire. Et chacun de nous qui étaient ensemble avant cet endroit… Peu importe quand nous nous sommes trouvés, nous sommes une famille désormais. 

 

Ses mots résonnaient comme une douce mélodie à mes oreilles. 

 

Maggie : Rick a commencé ça. Et tu ne veux pas l'arrêter. -regarde Deanna- Tu ne peux pas. Et tu ne veux pas. Cette communauté, vos personnes… cette famille… vous voulez en faire parti aussi. 

 

Deanna restait de marbre, et s'avança en prenant la parole.

 

Deanna : Avant que nous ne l'entendions de quelqu'un d'autre, je… -frotte ses mains- J'aimerais vous confier une chose pour garantir une totale transparence.

 

Étonnés de cette phrase, nous regardions tous dans sa direction. 

 

Deanna : Père Gabriel est venu me voir avant-hier. 

 

Je savais déjà que quelque chose n'allait pas être annoncé sous les meilleurs hospices.

 

Deanna : Et il a dit que nos nouveaux arrivants ne sont pas digne de notre confiance, qu'ils étaient dangereux, qu'ils feraient passer leurs intérêts avant ceux de la communauté. Et même pas un jour après, Rick semble démontrer toutes les choses que le Père Gabriel a prédit.

 

Celui là, s'il était encore en vie dans les jours suivants, il aurait un sacré bol.

 

Deanna : J'aurais espéré que Gabriel réponde présent ce soir. 

Jessie : Je ne le vois pas parmi nous, Deanna.

 

La jeune femme fit l'étonnement de l'assemblée.

 

Jessie : Du coup, vous ne faites que relayer des ouï-dires. Ça, c'est ma fille !

 

Jessie : L'avez vous enregistré en train de le dire ? 

Maggie : Il n'est pas ici. 

Deanna : Rick non plus. 

 

Une fois de plus, un silence gênant régna dans l'atmosphère, et Maggie s'éclipsa en s'excusant. Deanna reprit un discours interminable. Je l'écoutais à peine, me blotissant dans les bras de Shane qui me réchauffait. Mais nous fûmes tous surpris par l'arrivée de Rick, couvert de sang, et totalement paniqué. Sans réfléchir, je m'emparais de mon fusil. 

 

Rick : Il n'y avait pas de garde à la porte. C'était ouvert.

 

Tout ça ne présageait rien de bon. 

 

Spencer : -à sa mère- J'ai dis à Gabriel de la fermer. 

Deanna : -à Spencer- Go.Celui ci fila sans attendre. 

Rick : Je ne l'ai pas apporté. C'est entré tout seul. Ils le font toujours.

 

A la manière dont il parlait, Shane et moi nous doutions qu'il désignait des rôdeurs. Rick dévisagea Deanna et son mari. 

 

Rick : Les morts et les vivants. Car on est dedans. Et ceux qui sont dehors… ils nous traqueront. Ils nous trouveront. Ils essayeront de nous utiliser. Ils essayeront de nous tuer. 

 

Le silence régnait, et Rick regardait toute l'assemblée, portant son regard sur Shane, ce dernier se levant et allant rejoindre son frère. 

 

Rick : -main sur l'épaule de Shane- Mais on les tuera. On va essayer de survivre, et je vais vous montrer comment. -regarde Deanna- Tu sais, je réfléchissais… Je pensais au nombre d'entre vous que je vais devoir tuer pour sauver vos vies ? 

 

Tout le monde le regardait d'un air complètement chamboulé.

 

Rick : Mais je ne vais pas le faire. Vous allez changer. -regarde Deanna- Je ne suis pas désolé pour ce que j'ai dis hier soir. -soupir- Je suis juste désolé de ne pas l'avoir dit plus tôt. Vous n'êtes pas prêts, tous, mais vous devez l'être. Maintenant, vous devez l'être. La chance s'en va. 

 

Personne ne savait quoi dire, jusqu'à l'arrivée de Pete, complètement fou de rage. Shane me fit signe de brandir mon fusil, et je ne le quittais pas du viseur. Deanna e son mari n'y prêtaient pas attention, et je laissais Pete parler.

 

Pete : Vous n'êtes pas des nôtres !

 

Choqués de la scène, Pete tenait l'épée de Michonne dans les mains.

 

Reg : Pete, calme toi !

Pete : Va t'en, Reg.

Reg : Pete, calme toi !

Pete : Allez vous en !

Deanna : Reg… Reg…

 

J'avais la tête de Pete dans le viseur, et je ne le lâchais pas d'une semelle, tandis que la foule était prête à se défendre. 

 

Carol : -discrètement- Pas maintenant. 

 

Tout le monde était sur le qui vive, et Reg essayait tant bien que mal de stopper Pete. 

 

Pete : Eloignez vous ! 

Reg : Maintenant, stop, Pete ! 

 

Il poussa Reg dans la foulée et lui trancha la gorge. Deanna se rua sur son mari, et Abe et Shane se ruaient sur Pete pour le maîtriser à terre.

 

Rick : Athena !

 

Sans réfléchir, je tirais trois balles dans les parties les plus sensibles du corps de Pete : sa gorge, son coeur, et ses poumons. Il n'allait pas mourir tout de suite, mais il souffrirait atrocement. Rick arriva vers moi, et nous nous penchions au dessus de celui qui avait fait régner le chaos pendant trop longtemps. Deanna hurlait en tenant son mari, mais il était déjà trop tard pour celui ci. Après Aiden… Reg… la pauvre femme en avait plus subi en peu de temps que nous en plusieurs années. Reg rendait déjà l'âme, tandis que Pete essayait de protester, mais sans grande conviction. Deanna tourna son regard vers nous, et prononça une phrase que nous n'allions jamais oublier. 

 

Deanna : -nous regarde, Rick et moi- Rick… Athena… Faites le. 

 

Sans chercher à comprendre, ni même échanger un regard, Rick et moi tirions chacun une balle dans la tête de Pete, qui s'effondra au sol. La foule était complètement paniquée, mais Rick savait ce qu'il venait de faire, et moi aussi. Shane arriva vers moi, me prenant dans ses bras, et prenant l'épaule de Rick. Tout le monde criait, et deux voix nous firent stopper net.

 

?? : Rick ?

?? : Athena ?

 

Levant les yeux vers la source des voix, nous vîmes Daryl et Aaron accompagnés d'un homme noir, que Rick semblait visiblement bien connaître. Il ne me fallût pas plus d'une seconde pour découvrir de qui il s'agissait : l'homme dont Rick nous avait tellement parler dans les montagnes, celui qui lui avait sauvé la vie alors qu'il s'était retrouvé dans ce monde apocalyptique : Morgan.

Laisser un commentaire ?