Un jour à Gensokyo

Chapitre 38 : Des visiteuses d’un autre monde

1019 mots, Catégorie: G

Dernière mise à jour 23/04/2020 21:02

La nuit fut courte. Tom fut réveillé par Tewi qui faisait du grabuge. Le Soleil n’était pas encore levé quand il sortit dans la cour pour prendre l’air. Il respira un grand coup puis rentra. Il marcha dans le long couloir central quand il tomba sur un petit guéridon avec un exemplaire du Bunbunmaru. Il le prit et alla dans la salle à manger. Il prit place sur l’une des chaises et commença à lire. A la lecture, il voyait bien qu’Aya exagérait dans ses articles. Il voyait son journal plus comme une sorte de magazine à sensation qu’un journal vraiment sérieux. Il lit la fausse donation au temple Hakurei, la «révélation» sur le secret du Scarlet Devil Mansion et la révolution féérique.

Il tourna les pages et tomba sur les pages des «bonnes affaires». Il lisait qu’il y avait une vieille ruine près du village des humains. A la lecture de cet article, il se souvint. Il devait aller là-bas. Il monta vite chercher ses affaires, laissa un mot et partit à toute vitesse.


Une heure et demie plus tard, il arriva à la localisation donnée dans le journal. Il suivit un petite sentier de dalle moussue jusqu’à la ruine. Elle était très grande et était sur le sommet d’une petite colline, le lac Brumeux était visible de ce point, ainsi que les fumées du village. Au nord du lac, une forme rouge était visible, c’était le manoir. La ruine semblait à l’abandon depuis longtemps. Il s’aventura à l’intérieur. La végétation avait envahi tout le bâtiment. Il manqua de trébucher sur une trappe qu’il ouvrit avec peine. Tom entra dans la cave. Les bouteilles d’alcools étaient empilées par centaines. Des caisses de papiers et de matériels d’écritures trainaient dans un coin. Il alluma une torche avec sa magie et tomba sur un squelette assit sur un fauteuil faisant face à un bureau, couverts d’écrits, d’observations, de documentations et d’autres livres. Un journal de bord était caché dans la poche du squelette dont les habits mités semblaient datés de la fin du XVIIIe siècle européen. Le journal était écrit en anglais et la dernière date était du 9 septembre 1886.

Tom fouilla la pièce et découvrit un flacon. Il était vide mais une lettre suivait ce flacon. Il s’agissait d’un «flacon de vie», un élixir rallongeant la vie. Il feuilleta le journal. Il découvrit que la première note datait du 7 mai 1786. Ce journal racontait la vie, les pensées d’un biologiste anglais du XVIIIe siècle, venu au Japon étudier les animaux et il s’est retrouvé à Gensokyo et quand celui-ci fut scellé, il resta bloquer. Il retourna de nouveau tout le sous-sol sans rien trouver d’intéressant. Il vit une poigné cachée en forme de chandelier accroché au mur. Il l’abaissa. Une brique se décrocha du mur et tomba. Tom éclaira l’intérieur de la cavité, il y mit sa main et en sortit une lettre daté du 8 septembre 1886. Il l’ouvrit. Il s’agissait de son testament et d’une demande à l’humain qui lirait cette lettre. Celle-ci indiqua que la maison fut protégée par un sort qui resterait actif jusqu’à l’ouverture de la cave. Tom en déduisait que c’était pour cette raison que les yokai ne venaient pas ici.

Il rassembla les affaires et les posa sur le bureau, prit une caisse vide et commença à poser les ossements du squelette à l’intérieur. Il remonta la caisse et la posa à l’extérieur. Il posa la main sur la caisse contenant le corps et remercia John Miltron «l’Etranger» pour la ruine.

Le reste de la maison contenait peu de choses.


Il travailla plusieurs heures pour déblayer la maison et enlever les plantes. Il vit au loin deux jeunes filles se promener. Il les appela. Elles s’approchèrent.

La première avait une chemise bleue ciel, jupe violette, portait une charlotte blanche et des mi-bas. Elle était blonde avec des yeux jaunes tendant vers le vert.

La seconde portait un chapeau noir orné d'un ruban blanc derrière la tête, un ruban rouge en festons ornant les bordures de sa veste blanche et de ses manches, et le bas de sa jupe noire était elle aussi piquée d'un ruban en festons blancs. Elle était brune avec les yeux noirs et transportait un livre ancien avec elle.

Tom eu une drôle de sensation. Il sentait qu’elle n’était pas d’ici. Il leurs demanda qui elles étaient. Celle portant une chemise bleue ciel disait qu’elle se nommait Merry Haan. La seconde répondait au nom de Renko Usami. Merry demanda si Tom ne venait pas du monde extérieur. Il demandait comment elle savait. Renko répondit qu’elles venaient aussi du monde extérieur. Tom resta bouche-bée. Après quelques instants, il reprit ses esprits et ils discutèrent.


Après plus d’une heure d’échange, les filles décidèrent qu’il était temps de partir. Merry proposa à Tom de revenir dans leur monde avec elle. Il déclina l’offre car il voulait rester et vivre ici. Merry s’approcha de lui et lui dit «N’oublies pas qui tu es». Il ne comprenait pas bien où elle voulait en venir. Elle répéta à nouveau cette phrase puis ajouta «D’où viens-tu ?» puis elle partit. Renko la rattrapa et elles disparurent en un instant.


-Pourquoi elle m’a dit ça. Je sais qui je suis : je suis Tom de … l’extérieur. D’où je viens ? Du monde extérieur. Ma famille, mes amis, ma vie d’avant : mes origines. Je ne viens pas de ce monde. Je l’ai rejoint par accident. Dois-je revenir chez moi ou vivre ici ? Se questionna-il en regardant un miroir brisé.

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