Un jour à Gensokyo

Chapitre 42 : Les apparences sont parfois trompeuses

917 mots, Catégorie: G

Dernière mise à jour 16/06/2020 16:06

Les travaux avançant bien, Tom décida d’aller rendre visite à son amie : Marisa.


Il faisait chaud en cette journée de juin. L’été venait tout juste de commencer que les températures étaient déjà élevées. La marche fut éprouvante pour lui. Il marcha sous le soleil, jusqu’à la Forêt de la Magie. La couverture forestière permettait de conserver une zone relativement fraiche.

Il désirait ardemment revoir Marisa. Il allait lui demander quelques livres pour se perfectionner dans sa maitrise de la magie qu’il n’avait plus tellement l’occasion d’exercer.

La maison de Marisa était en vue. Il se retrouva à la porte. Il frappa comme à son habitude : trois coups de suites puis deux coups plus longs. Elle répondit d’entrée, ce qu’il fit. Marisa était assise dans son fauteuil, elle sirotait une tasse de thé. Tom s’assit sur le canapé d’en face et ils commencèrent à discuter.

La discussion dura toute la journée.


La pendule indiqua dix-huit heures puis sonna.

A cet instant, la porte s’ouvrit. Tom tourna la tête pour voir qui s’était. Son teint verdit quand il vit la personne entrée. C’était Marisa.

Il regarda successivement les deux Marisa et s’affala dans le canapé. La seule chose qu’il pouvait dire était «Fort bien». La deuxième Marisa entra. Elle Devint rouge de colère et hurla sur la Marisa qui était assise. Elle sourit et lui proposait une tasse de thé. La seconde Marisa haussa encore davantage le ton et la menaça. Elle utilisa le nom de Mamizou Futatsuiwa. Quand ce nom fut prononcé, celle qui était assise baissa la tête puis éclata de rire. Quand elle retrouva son calme, elle se leva. Une longue queue de raton laveur avec des bandes marron claires et marron foncées devint visible, elle était caché, prise entre son dos et le fauteuil. Tom ne comprenait toujours pas ce qui se passait. Il regarda la scène d’un air ahuri.

La fausse Marisa se transforma. La nouvelle forme avait les yeux et les cheveux marron clair coupés au niveau de la nuque, portait une petite paire de lunettes rondes sur le nez. Elle avait des oreilles et une queue de raton laveur avec une feuille sur la tête et portait un t-shirt marron clair et une jupe rouge-marron. Elle se présenta à Tom, elle se nommait Mamizou Futatsuiwa, une bake-danuki, une yokai tanuki. Tom resta sans voix, la scène l’avait fortement troublée.

Elle expliqua que c’était dans le but de faire une «petite farce» et que c’était tombé sur lui. Marisa commença à préparer une boule d’énergie. Elle comprit que c’était le temps de filé et s’enfuit avant que Marisa n’ait pu finir son attaque. Elle se retourna. Tom venait de tourner le l’œil. Elle le plaça correctement sur le canapé.


Il fut réveillé par l’odeur insupportable de la cuisson des champignons de Marisa. Elle entra dans la pièce et exprima son bonheur de le revoir en forme.

-C’est quand même incroyable. Tu affrontes des yokai et des fées. Il ne t’arrive rien alors que tu es logé dans le Royaume des Mort puis au Scarlet Devil Mansion, tu tombes dans son piège et sa suffit pour t’évanouir. Tu parles d’un héros. Dit-elle sur un ton mi-humoristique, mi-consterner.

-Je suis habitué à affronter certaines choses, pas d’autres. Répondit-il avec un léger sourie.

-C’est une habitude chez toi de t’évanouir dans mon canapé ?

-Faut croire.

Elle lui balança un coussin dessus et repartit dans son atelier.


Il faisait nuit. Tom s’accouda sur le cadran de la porte et demanda à Marisa s’il pouvait rester dormir. Il pouvait voir l’intérieur de l’atelier de Marisa. Il était plein à craquer de matériels magiques. Elle se leva de son tabouret et se retourna. Elle avait dans la main une fiole dont le liquide bleu brillait fortement. Elle ouvrit un placard. Des dizaines de ces fioles y étaient rangées. Elle y déposa la fiole et ferma le placard. Elle marcha vers Tom puis s’arrêta devant lui.

-Tom. Pourquoi veux-tu encore dormir ici ? Demanda-elle.

-J’aime bien dormir ici, c’est plus confortable que la cave de ma futur maison. Et puis, tu es là pour me protéger. Répondit-il.

-Je te croyais plus mature que cela.

-Je suis éternellement un enfant, comme toi.

-Moi, une enfant ? Que veux-tu dire ? Dit-elle en haussant le ton.

-Tu en as le caractère, c’est sûr.

Il cessa de se poser sur la porte et marcha vers la fenêtre du salon.

-Tom. Dis-moi la vérité. Demanda Marisa.

-La vérité est terrible à entendre : Je ne me sens pas en sécurité dans ma cave.

-Quoi ?

-J’entends des bruits de pas et quelque chose gratte à ma porte le soir. J’aimerais beaucoup dormir chez toi cette nuit.

-Et pourquoi pas avec moi pendant que t’y es ?

-C’est une proposition ?

Marisa se saisit d’un balai et frappa la tête de Tom avec. Il se retrouva au sol.

-Pour qui me prends-tu.

-Une apprentie magicienne qui vient de me frapper avec un balai en bambou. Aie.

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