Un jour à Gensokyo

Au travail, se disait Tom. Il avait décidé de commencer les travaux de sa nouvelle maison. Il termina de nettoyer les ruines et de la désherber. Une fois ce travail accomplit, il pouvait voir la structure de la maison, ou plutôt ce qu’il en restait. Il inspectait ce qui restait des pièces, dans le but de découvrir leur utilité. La base de la maison, qui était carrée, avait conservé l’empreinte d’une cuisine, d’une salle à manger, d’un grand salon avec une grande cheminé, un long couloir-hall qui traversait toute la maison, à chaque extrémité de ce couloir, il y avait les restes une porte et un perron. Il donnait également sur un espace où se trouvait la trappe du sous-sol, un escalier et les reste d’un cabinet situé sous les marches de celui-ci. Une petite bibliothèque complétait le rez-de-chaussée. Le second étage était presque totalement ruiné. Il ne restait plus qu’une pièce dont le but semblait désormais impossible à connaitre.

Tom commença les travaux par couvrir le rez-de-chaussée par un toit temporaire. Il fit le tour de la maison et découvrit un petit atelier. Il y trouva des haches, des scies, des marteaux, des clous, une serpe, un filet à papillons, des tonneaux, des bocaux vides et une collection de fleurs séchée où une fée faisait la sieste. Après avoir demandé à la fée de partir, il prit une hache et partit aller couper du bois.

Couper du bois fut bien plus dur qu’il ne le pensait. Lors de sa première tentative, la lame se décrocha lorsqu’il prit son élan. La seconde tentative se termina par la cassure du manche en bois quand il essaya de retirer la lame de l’arbre. La troisième tint coup. Elle lui permit d’abattre un petit arbre, juste avant le coucher du soleil. Il décida qu’il s’en occuperait de lui le lendemain.

Au lever du soleil, il était déjà à pied d’œuvre. Il avait pris la scie et commençait à scier la buche en deux. A ce moment-là, un bucheron passa près de lui. Celui-ci lui demanda s’il avait besoin d’aide. Tom avoua qu’il avait effectivement besoin d’aide. Ils se mirent donc tous les deux à l’ouvrage. Ils discutèrent pendant leur travail. A la fin de la journée, il avait enfin ses premières planches.

Le lendemain, il alla au village pour demander de l’aide. Il avait besoin d’un menuisier. On l’orienta vers une petite maison près de l’entrée nord. Le jeune homme qui tenait la boutique familiale expliquait qu’il avait trop de travail pour le moment. Tom était bien embêter. Il ne pouvait pas faire ce travail lui-même. Keine s’approcha et entra dans la discussion. Elle demanda au menuisier-charpentier de s’occuper de ce travail, qu’elle payera pour le dédommagement. Après hésitations, il afficha un sourire suspect. Il accepta la demande de Keine et alla lui donner un billet où était noté le coût du dédommagement. Tom remercia Keine et lui dit qu’il la remboursera. Elle dit que ce n’était pas grave. Puis elle s’en alla.

Pendant l’attente du charpentier, il commença les travaux légers. Il consolida des murs, en abattit certains, en posa d’autres grâce aux matériels présent dans l’atelier. Il posa une petite clôture en bois et enleva les derniers morceaux de restes dans la maison.

Le lendemain matin, le charpentier s’était présenté. Ils commencèrent le travail. Il dura toute la journée. Ils posèrent un plafond temporaire, commencèrent à poser le parquet et à refaire les murs.

Les jours suivants, il revint. Le travail avança progressivement. Puis un tailleur de pierre s’occupa da la partie en pierre de la maison. Il dalla également la cuisine, les perrons et posa un nouveau chemin de dalles.

Le rez-de-chaussée était terminé. Il fallait maintenant s’occuper du second étage et meubler. Il espérait que les travaux allaient bientôt être terminés car il avait mal au dos à force de s’occuper ainsi de sa maison.