Un jour à Gensokyo

Chapitre 53 : La voix du Paradis

901 mots, Catégorie: G

Dernière mise à jour 31/07/2020 18:09

Le feu brulait dans la cheminée. Il faisait nuit dehors. Tom sirotait un thé dans son salon, devant son feu. Cela faisait plusieurs jours qu’il ne s’était rien passé et qu’il était en convalescence. Ses combats contre Yuuka puis contre Mima furent terriblement éprouvants. On frappa à sa porte. Tom était étonné, il n’attendait pas de visiteurs. Il se leva et alla ouvrir. 

Face à lui, une jeune fille ayant les yeux rouges foncés, de longs cheveux bleus, portant une robe et des chaussures bleues, un tablier par-dessus sa robe et un chapeau bleu décoré de pêches. Elle portait sur le côté gauche une épée dorée. Elle dit qu’elle s’appelait Tenshi Hinanai et demanda si elle pouvait entrer. Il hocha la tête. Elle regarda le hall-couloir qui traversait le petit manoir. Il la conduisit dans le salon et demanda si elle voulait boire quelque chose. Elle accepta volontiers un peu d’eau. Il alla dans la cuisine chercher de l’eau. Tenshi regarda le salon. La pièce était relativement vide. Les meubles étaient là mais les décorations manquaient terriblement et les espaces de rangements étaient désespérément vides. Tom revint avec un plateau. Il le posa sur la table basse ronde qui faisait face à la cheminée. Il prit l’un des verres et la carafe. Il servit son invitée puis se servit un verre. Il lui demanda pourquoi elle avait frappé à sa porte.


-Vous êtes bien Tom ? Tom de l’Extérieur ?

-Oui. D’où vous me connaissez ?

-Je suis là pour vous.

-Pour moi ? Expliquez-vous.

-Je suis une céleste du Paradis et on m’a chargé d’une mission, vous concernant… en partie.

-Le Paradis ? Me concernant ? C’est à cause de la procédure d’exception de la Yama ?

-Oui. Vous le savez déjà, donc, je n’ai pas besoin d’en parler.

-Vous étiez là pour m’étudier, afin de savoir si je pouvais aller au Paradis, malgré ma procédure d’exception ? Demanda-il.

-Oui.

-Et quoi d’autres ? Vous aviez dit que vous étiez venue pour moi, du moins en partie. Qu’est-ce que cela veut dire ?

-J’ai aussi été chargé d’empêcher un yokai de vous utiliser.

-Huh, vous voulez parler de Yukari ?

-Oui. Elle vous a déjà contacté ?

-Presque. Dit-il en se relevant avant d’aller vers un bureau et fouiller dans les dossiers. Il retira une feuille, la lettre de Yukari. Il la donna à Tenshi.

-Huh. Intéressant. Vous savez donc pourquoi on m’a chargé de vous prévenir.

-Je pense qu’il y a plus que cela.

-Quoi ?

-Votre regard. Quand vous parlez d’elle, il change d’expression et je vois que vous ne la porter pas dans votre cœur, n’est-ce pas ?

-Ce ne sont pas vos affaires. Je veux faire d’une pierre deux coups. M’occuper de vous et me venger de …

-Vous venger ? Rien que ça. Il est tard. Je vous propose de dormir ici.

-J’accepte. Dit-elle avant de penser que cela lui permettrait de l’étudier un peu plus.

-Dans ce cas, veuillez me suivre, s’il vous plait. Dit-il en se levant.


Ils prirent le couloir et tournèrent au bout, montèrent l’escalier en bois. Au second étage, ils prirent le petit couloir menant à un long couloir qui lui aussi traversait la maison de part et d’autre et dont aux extrémités, il y avait des fenêtres. Il ouvrit la deuxième porte sur la droite. C’était une petit chambre, très confortable quoique encore bien vide. Il dit que c’était la chambre d’ami et que c’était là qu’elle allait dormir. Elle rentra sans dire un mot et il referma la porte. Il fit marche arrière afin d’aller dans sa chambre, la première porte. C’était une chambre deux fois plus grande que l’autre. Un grand lit pour deux personnes à baldaquin était le meuble le plus beau. Ses drapées était bleus nuit parsemés de points, représentant une carte parfaite du ciel du jour de sa naissance. Il aimait ce cadeau d’Eirin. Il ne savait d’ailleurs toujours pas pourquoi elle lui avait offert ce cadeau. Les couvertures étaient rouges écarlates, un cadeau de Remilia mais Tom pensait qu’il devrait bientôt les changer car elles commençaient à être usées (Sakuya lui avait dit qu’elles avaient plus de cent ans et qu’elles avaient connues une attaques de mites). Elle voulait lui faire un cadeau à moindre frais pensait-il. De chaque côté de son lit, il y avait un tapis rectangulaire jaune doré. Le lit était posé face à un une commode sur lequel était posé un miroir, celui-ci reflétait l’image du lit. Le lit était placé juste entre deux fenêtres qui étaient encadré par les montants en bois du lit. Il y avait quelques petits meubles par-ci par-là. De chaque côté du lit, il avait une table de chevet en bois avec un dessus en pierre, sur chacun d’eux, il y avait un chandelier à trois branches. Il regarda par l’une des deux fenêtres sur le côté de sa pièce, il regardait le ciel étoilé et pensait à sa journée de demain.


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