Un jour à Gensokyo

Chapitre 64 : Le spectacle

885 mots, Catégorie: G

Dernière mise à jour 04/09/2020 21:53

Les jours passèrent et Tom s’interrogeait de plus en plus. Depuis son arrivé en Gensokyo, il avait rencontré beaucoup de monde et était sûr d’en rencontrer encore mais il s’interrogeait sur la, relative, sympathie des personnes qu’il avait croisé, envers lui: Pourquoi Keine s’était-elle occupée de lui trouver un professeur ? Pourquoi Remilia puis Patchouli ont accepté de l’accueillir puis de lui apprendre la magie ? Et avant, pourquoi Youmu et Yuyuko avait accepté le fait qu’il vienne habiter quelques jours chez elle ?

Tom se posait des centaines des questions sur toute sa vie depuis son arrivé. Il regarda par la fenêtre de son salon du premier étage. Il soupira. Il sentait que sa vie était destinée à être bien plus, que les autres l’avaient sentie mais pas lui mais il préféra écarter cette hypothèse, trop incroyable même pour Gensokyo, le pays fantastique.


Il était en train de voler sur le balai de Marisa qu’il avait «emprunter». Il se dirigeait vers le sud, il voulait explorer la colline situé au sud de chez lui, en face de la montagne.

Quand il atterrit, il fit envoler quelques brins de muguets fanés. La colline était un endroit assez venteux, il faisait frais et Tom appréciait cela. Il ne supportait pas la chaleur, ni un soleil trop fort et appréciait cet endroits à la fois venteux et légèrement ombragé. Il cueillit des brins de muguets non fanés et les sentit avant de les mettre dans l’une de ses poches de sa chemise.

Il vit quelque chose non loin, il s’approcha et vit une jeune femme assez bizarre. Elle avait les yeux de couleur argent, les cheveux blonds, vêtue d'une chemise violette foncée et d'une jupe rouge. Elle portait un ruban rouge dans ses cheveux et était accompagnée d'une poupée minuscule qui était semblable à son apparence. Elle ne semblait pas être humaine. La créature se tourna vers elle et s’approcha doucement vers lui. L’instinct de Tom lui conseilla de se méfier d’elle, il recula d’un pas et se préparait à saisir son katana. Elle s’arrêta et commença à parler.


-Je me nomme Medicine Melancholy. Dit-elle.

-…

-Je vous demanderais de bien vouloir partir sur le champ, dans le cas contraire, ce champ de fleurs sera la dernière chose que vous verrez.

-Vous êtes une yokai. Une poupée, je dirais. Je ne me trompe pas ?

-Quoi ? Je vous ai demandé de partir.

-Je ne partirais que quand vous m’aurez répondu. Vous êtes bien un yokai-poupée ?

-Oui mais je ne le répéterais pas encore une fois. Part…

-Pourquoi ?! Cria-il.

-Je n’aime pas les humains. Répondit-elle.

-Moi, je n’aime pas les araignées.

-…

-Ecoute, je suis sûr de savoir ce qui t’es arrivé.

-Non, c’est faux.

-Tu es une poupée-yokai soit une Tsukumogami. Tu ne sembles pas beaucoup aimer les humains donc les humains qui te connaissaient t'ont maltraités ou abandonnés. Tu sembles avoir été abandonnée dans le coin puisque tu sembles bien t'y plaire. Tu vois, je peux deviner ce qui t'es arrivé et je peux t'offrir mon amitié. Tu vois les humains ne sont pas tous pareils.

-Si, ils le sont tous !


La yokai avança d’un pas menaçant vers Tom. Un nuage commença à émaner d’elle. Il remonta sur son balai et s’envola. Il était triste pour elle, lui-même appréciait la solitude mais pas le fait de n’avoir personne, ni parents, ni amis.


Il vola bas juste au-dessus du chemin quand il remarqua quelqu’un. Il se posa et alla la voir. Il fut troublé par la personne qui se tenait devant lui. Elle avait de longs cheveux rose pâle, des yeux vides, de la même couleur. Elle portait une veste bleue en plaid, fermée par des boutons de haut en bas, en forme d'étoile rose, d'un rond jaune, un triangle vert et une croix violette. Elle avait également un nœud rose au niveau du col. Sa jupe rose lui descendait aux chevilles et prenait la forme d'une citrouille, où plusieurs visages y étaient représentés. Une demi-douzaine de masque tournait autour d’elle. Elle ne semblait pas émettre la moindre émotion, ce qui troublait Tom.


-Bonjour. Dit-elle pendant qu’un de ses masques se plaça devant son visage.

-Heu, bonjour, mademoiselle…

-Kokoro, Hata no Kokoro.

-Je suis Tom et je suis heureux de vous rencontrer.

-Moi aussi.

-Et tous ses masques qui tournent, c’est…

-Ce sont mes émotions, je ne peux pas les exprimer normalement. Après tout, je suis une menreiki.

-J’espère au moins que vous savez faire du théâtre Nô. Disait-il en plaisantant.

-Oui, je suis même très bonne pour cela.  Dit-elle en tentant d'exprimer un sourire.


Ils continuèrent de discuter pendant quelques instants avant que chacun ne reprennent sa route. En vol, Tom se disait qu’avec les rencontres d’aujourd’hui, il pourrait faire un spectacle ou un truc dans le genre.

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