Illusion

Chapitre 12 : Chapitre 11

Catégorie: G

Dernière mise à jour 10/03/2010 21:38

 

 

Je courrai depuis des heures je crois, j’avais perdu la notion du temps. J’avais tellement peur que je ne m’arrêtai pas de courir pour peu que cette bête immonde ne me pourchasse.

Je devais m’être perdu car je me retrouvai au fin fond de la forêt recouverte d’arbres devant, sur les côtés et derrière moi. La nuit commençait à tomber, je décidai d’arrêter ma course folle et de m’assoir par terre.

J’essayai de me calmer et de faire le point sur les évènements dont j’avais été témoin depuis l’accident de voiture. L’arrivée des Cullen dans ma vie avait vraisemblablement modifié la tranquillité de celle-ci. Bref, Phoebe calme toi, me répétai-je à longueur de temps. Etant dans la forêt en pleine nuit sa n’arranger pas les choses.

Je pensai à mes parents, à leur vie, leur rencontre, leur amour, … Ceci me remontais un peu le moral, mais pas très longtemps quand je pensais qu’à leur enterrement, je n’étais pas là, j’étais à l’hôpital pendant les funérailles ainsi je voulais absolument y aller, lorsque j’aurai de quoi m’offrir un billet d’avion, histoire de leur faire un adieu digne de ce nom et un hommage. Mes parents m’avaient tous laissées en héritage, la maison, les meubles, tout, mais n’étant pas majeure je n’ai aucun droit sur mon héritage jusqu’à mes 18 ans où je pourrai décidai de vendre, louer ou vivre dans ma maison.

Des bruits de pas attirèrent mon attention et me sortirent de mes pensées, je me levais d’un bond du sol prête à m’enfuir s’il s’agissait d’une bête, comme chez les Cullen. La chose sortit du buisson et à ma grande surprise se n’étais pas un chien géant qui voulais ma peau, c’était tout simplement Edward.

 

  • Edward, mais que fais tu ici ? demandais-je
  • Eh bien, je te cherchais, on s’inquiète tous là bas, dit-il en désignant la maison du doigt
  • Ah bon ?! Comment m’as-tu trouvé ?
  • Je … je … c’est une longue histoire, viens on rentre, me dit-il en me tirant par un bras
  • Non, non

 

Je me débattais tant bien que mal, il avait une poigne de tous les diables. Une fois dégagée, je me rassis par terre, les larmes aux yeux, Edward s’assis près de moi.

 

  • Très bien si tu ne veux pas rentrer, alors je reste là avec toi,
  • T’es pas obligé, dis-je en sanglotant

 

J’avais tournée la tête pour ne pas qu’Edward me voie pleuré, en moi-même j’étais très contente de ne pas restée seule dans la forêt noire. Il tourna ma tête d’un geste très élégant et déterminé, mes larmes ne se retenaient plus, elles coulaient à flots. Il me regardait telle un animal meurtri, je souri intérieurement à cette idée. Il essuya une de mes larmes avec ses doigts gelés et me serra contre lui. Je me lâchais complètement, tous mes sentiments sortirent, la peur, la tristesse.

 

  • Chuttttttttt, me dit-il

 

Nous sommes restés ainsi quelques heures.

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