Une nouvelle vie
Encore une journée toute seule, mes parents sont partis dans une ville dont je ne me souviens plus le nom et ma sœur est à un anniversaire. Cela faisait 1h que je regardais la pluie tambourinait sur la fenêtre de la cuisine. Soudain, on frappa à la porte. Qu’est-ce qu’ils ont oubliés, les clés ? Non elles sont là… Pff, à tous les coups c’est maman qui a oublié son portable… J’allai ouvrir la porte. Lorsque je l’ouvris, je ne vis pas ma mère, comme je m’y attendais, mais sept personnes, en cape noire, trempé de la tête aux pieds. Méfis-toi ma vieille, se sont des personnes en noirs…
-Je peux vous aider ?, demandais-je poliment.
-Nous cherchons de quoi nous abriter, répondit le plus grand d’entre eux.
Je ne peux comme même pas les empêcher de rentrer, ils sont trempés!!!
-Bon, rentrez, je vous en prie, répondis-je.
Ils entrèrent l’un après l’autre et je crus entrevoir des yeux rouges sous une des capes. Je devinai aussi tôt ce qui se passait. Si mon intuition ne se trompait pas, j’avais à faire à des créatures plus dangereuses qu’un ours.
-Dites, je peux vous poser une question ?
-Oui, bien sur, ma chère, répondit le plus grand.
-Pourquoi des vampires, si élégants que vous, sont venus se perdre dans une ville comme celle-ci ?
-Qu’est-ce qui te faire dire cela ? Demanda l’homme de tout à l’heure
-Premièrement, j’ai vus deux yeux rouges, sous la cape d’un d’entre vous et deuxièmement, vous n’avez pas cherché à nier ce que je viens de dire.
Le plus grand abaissa sa cape, suivit des autres. Je découvris des visages qui reflétaient l’élégance et la beauté ainsi que la puissance.
-Bon, alors qu’est-ce que vous faites là ? Demandais-je, si vous cherchez à manger, allez plutôt dans une prison, comme ça, vous ne tuerez pas d’humains innocents.
-Ne t’inquiète pas, nous avons déjà mangés.
-D’accord, asseyez-vous et donnez-moi vos capes, je vais les mettre à sécher.
Ils me donnèrent leurs que j’étendis sur le séchoir de la salle de bains à l’étage.
Lorsque je redescendis, ils avaient préparés du thé.
-J’espère que ça ne te déranges pas, mais on a fouillé dans tes placards et on y a trouvés de quoi faire du thé. Et j’y ai rajouté de la rose, dit-il.
-Merci, dis-je en prenant une tasse qu’il me tendait, au faite, je m’appelle Virgnie, mais appelez Ginny, enchanté de vous connaître, ajoutais-je en tendant la main à l’homme.
Il m’agrippa ma main comme si elle renfermait un trésor, les autres autour se figèrent et me regardèrent. L’homme prit un air étonné.
-Qu’est-ce qu’il y a ? Demandais-je.
-Je peux lire dans les pensées par un simple toucher mais avec toi, je ne vois rien, c’est comme avec la fille Cullen…
-Vous avez dit Cullen!!!Dis-je en arrachant la main et en sautant de la chaise
-Oui, pourquoi, les connaîtrais-tu ? Demanda-t-il.
-Je reviens, dis-je en montant les escaliers quatre à quatre.
Je revins quelque instant après avec un étui de violon. J’ouvris la pochette avant d’où tomba un livre.
-Lisez le résumé, dis-je en tendant mon livre, est-ce que vous seriez les Volturi, par hasard ? Demandais-je.
-Oui, répondit un garçon d’à peu près le même âge que moi.
Je sortis de ma poche un bout de papier et un stylo et le lui tendis.
-Je peux avoir un autographe, s’il-te-plaît ??
-Pourquoi ?
-Si vous êtes les Volturi, alors tu dois être Alec, n’est-ce pas ?
-Euh, oui…
-Chouette, tu es mon personnage préféré dans ce livre, dis-je en montrant le livre que tenait Aro, enfin, je suppose que c’est lui.
-Ce livre raconte l’histoire de Bella et d’Edward, expliqua-t-il aux autres.
-Oui, et dans ce livre, les Volturi sont les « méchants », parce qu’il veulent tuer Bella, mais pour moi, vous avez raison, parce que lorsqu’on a un secret, il faut tous faire pour le protéger, mais si j’ai raison et si vous pensez comme cela, alors je devrais mourir aussi, dis-je en soupirant, enfin c’est pas très grave, je suis si heureuse d’avoir rencontrer les Volturi, rajoutais-je, je souris et en sachant ce qui allait m’arriver, une larme coula sur ma joue.
-Ma petite, tu me fais de la peine de penser ainsi, tu pourrais d’abord nous raconter ce que tu sais sur nous, me dit Aro.
-Oui bien sur, vous êtes Aro et vous pouvez lire les pensées d’une personne par un simple toucher, avec vous, il y a toujours Marcus et Caïus, ce dernier n’as pas de pouvoir spécial, et Marcus peut repérer les relations entre deux personnes. Dans votre garde, il y a Jane, Démétri, Félix et Alec. Jane peut faire souffrir des personnes, Démétri est un chasseur hors-pair, Félix a une force extraordinaire même pour un vampire et enfin Alec peut inhaler les 5 sens d’une personne. Je crois que c’est tout… ah, non, je sais aussi que Jane et Alec sont frères et sœurs, de plus, Alec est de nature sadique, pareil pour Jane, Démétri est intelligent et réfléchi avant d’agir alors que Félix agit en fonction de ses pulsions et il adore se battre et est très joueur, j’ai raison, dis-je en me tournant vers le plus baraqué.
-Ouais, on peut dire ça, me répondit Félix.
Je souris et me tourna vers Aro pour voir sa réaction.
-Tu en sais beaucoup sur nous.
-Bien sur, je suis votre plus grande fan et j’aurais bien aimé avoir le collier des Volturi.
- Que dirais-tu de devenir comme nous, un vampire ?
-Je peux ? Je veux dire oui bien sur!! Mais mes parents vont s’inquiéter pour moi.
-Pas de problème, un de mes gardes peut modifier la mémoire de toute ta famille.
-Hummm… je veux bien mais il faut que j’aille faire mes valises.
-D’accord, Alec, Démétri, allez l’aider.
-Attendez, je vais sortir un sac, je reviens.
Une chance qu’ils ne lisent pas dans mes pensées, je dois mettre mes sous-vêtements et autres trucs de filles dans un sac à part en faite… Et c’est assez embarrassant de le faire devant des garçons…
Je les appelai 5 minutes après. Une fois qu’ils furent arrivés en haut, nous commençâmes.
-Alors comme ça je suis un sadique, me dit Alec.
-Oh, tu ne peux pas dire le contraire, répliquais-je.
-Elle a raison Alec, remarqua Démétri.
-Toi, tu dis ça parce qu’elle t’a complimenté.
-Je ne l’ai pas complimenté, j’ai juste dit la vérité, dis-je, j’ai terminé, ajoutais-je quelques minutes après.
Je remarquai alors que les garçons avaient finis depuis longtemps. Démétri prit mon sac et descendis.
-Je suis vraiment un sadique ?
- Oui, mais un sadique gentil, ne t’inquiète pas, Alec.
-Tiens, Aro m’a dit de te donner cela, dit-il en me tendant un collier.
-Ouahh, le collier des Volturi.
-Attends, je vais te le mettre.
Il s’approcha de moi et me le mit autour du cou.
-Il est trop beau, je suis contente, Alec, merci.
-C’est Aro qu’il faut remercier.
-Je vais le remercier.
Je descendis les escaliers et trébucha dans les escaliers et fit un vol plané. J’atterris dans quelque chose de froid et de dur. Je rouvris les yeux et vit que j’étais dans les bras d’Alec.
-Fait attention, la prochaine fois, me dit-il en me posant par terre.
-Oui, merci encore.
-On y va, me cria Aro de dehors.
-On arrive, lui répondit Alec.
Nous sortîmes dehors, la pluie s’était arrêtée et ils avaient repris leurs capes. A mon grand étonnement, il n’y avait pas de voiture.
-Comment on va faire pour partir, si je me souviens bien, les Volturi habitent en Italie, à Volterra, et ce n’est pas la porte à côté, dis-je.
-On va courir jusqu’à la ville qui contient un aéroport et après on prendra l’avion, répondit Démétri.
-Comment je vais faire, moi ? Je ne cours pas aussi vite que vous.
-Tu vas t’accroché au dos de Félix.
-D’accord.
Soudain, deux bras me prirent par derrière et me soulevèrent pour me mettre sur le dos de Félix.
-Et voila, on est prêts.
Nous partîmes à toutes vitesses. 30minutes plus tard, nous arrivâmes devant un aéroport, Félix me posa par terre et nous entrâmes. Beaucoup de gens se retournèrent vers nous. J’avais honte de me trouver parmi de si belles personnes. Alec dût le sentir car il vint se placer à côté de moi et me sourit.
-Tu fais des efforts pour ne plus paraître sadique, le taquinais-je.
-Tu n’as qu’à le dire si tu veux que je parte, répliqua-t-il.
-Je plaisantais, reste s’il te plaît, dis-je en baissant les yeux.
Il me secoua les cheveux, mit ses bras autour de ses épaules et me rapprocha de lui.
-Qu’est-ce que tu fais ? Lui dis-je.
Il ne me répondit pas mais il sourit d’un sourire sadique comme à son habitude.
Nous passâmes la douane puis nous entrâmes dans l’avion. Je m’assis à ma place et Alec allait s’asseoir à côté de moi mais Félix lui piqua la place, il fit la moue et alla s’asseoir derrière moi. Ma place se situait à côté d’un hublot. L’avion décolla quelques minutes après et après quelques heures de trajet de nuit, le soleil laissant découvrir un magnifique paysage d’un océan bleu. Je pris des crayons et mon carnet de croquis. J’entrepris de dessiner le paysage, tout en sachant que Félix et Alec me regardait. Quelques minutes, j’avais fini.
-Je peux voir, demanda Alec.
-Oui, bien sur, répondis-je en lui passant mon croquis.
-C’est magnifique !! S’écria-t-il.
-Merci beaucoup.
-Les enfants, on arrive, signala Aro. En effet, je vis se découper l’Italie devant mes yeux.