Une nouvelle vie

Chapitre 2 : Volterra

Catégorie: K+

Dernière mise à jour 08/11/2016 14:01

 

-Une voiture nous attend en bas.
L’avion se posa en douceur, et nous descendîmes. Aro et Marius prirent mes valises et les mirent dans une sorte de limousine noire.
-Ouahh, cette voiture est énorme.
-Oui, mais nous sommes beaucoup, fit remarquer Aro.
-Dites, vous roulez pas trop vite, hein ?
-Tu le sauras bien assez tôt, dit Alec en décrochant un sourire, et si tu as peur, tu peux toujours te tenir à moi.
-C’est ça dans tes rêves.
La voiture démarra à toute vitesse. Nous étions arrivés en 5 minutes à Volterra.
La ville se découpait devant moi, elle était faite de nombreuses remparts. Nous n’entrâmes pas dans la ville comme je m’y attendait mais par une porte assez étroite, Félix portait mes valises et se plaça devant moi, tandis que Alec se plaça derrière moi. Nous entrâmes dans une pièce sombre et froide et je ne pus m’empêcher d’éternuer, ils se retournèrent tous vers moi et je murmura:
-Désolée.
-Tu as froid, me demanda Alec.
-Oui, un peu.
Un manteau, ou plutôt une cape, se posa lourdement sur mes épaules, je la mis et j’eus moins froid. Le couloir que nous traversâmes était étroit et Félix eut dût mal à y passer avec mes valises. Ensuite, une sorte de tunnel plongeant en piquet s’imposa devant nous. Aro, Marcus et Caïus s’y glissèrent, puis Félix, qui lança d’abord mes valises.
-Je te rattrapes en bas, me lança-t-il.
Seulement, Alec me regarda, sourit, et se lança dedans. Il eut un cri, et j’entendis Félix dire :
-C’est pas à toi que je disait ça !!
-Ah bon je croyait, dit Alec.
Démétri descendit et me laissa seule avec Jane, ce qui ne me rassura guère.
-Tu vas utiliser ton pouvoir sur moi ? Lui demandais-je.
-Je n’en vois pas l’utilité, mais si tu cherches à nous mentir, je l’utiliserais sans hésiter.
-Alors… on est amies ??
-Je n’ai jamais dit ça !!
Devant son air, je préféra descendre, la chute fut douloureuse car personne n’était là pour me rattraper, Alec et Félix se disputait et les autres étaient déjà partis. Ils s’arrêtèrent quand je fus tomber.
-Aïe…Aïe, dis-je en essayant de me relever tant bien que mal.
-Ca va ? Me demandèrent-ils 
-Ouais mais ça pourrait aller mieux, mais le principal c’est que vous avez arrêtés de vous disputer.
Je me poussai pour laisser Jane descendre. Personne se s’adressa plus la parole jusqu’à un ascenseur où je décidai de rompre le silence.
-Vous allez pas vous disputer pour ça comme même, vous êtes des vampires bon sang !! Et c’est le cas de le dire.
-C’est pour ça que tu devrais avoir peur de nous, en plus on est dans un petit endroit, fit remarquer Alec.
-Off, tu sais, de toute façon, même si j’étais dans un grand espace vous rattraperiez comme même. Et puis, à ce que je pense, j’intéresse Aro, n’est-ce pas ?
-Qu’est-ce qui te fait dire ça ?
-Bah, vous m’auriez déjà mangé, si je ne vous intéressais pas.
-Ouais, c’est vrai.
Soudain mon ventre gargouilla.
-C’était quoi ça ?
-Désolée, j’ai faim.
-Les humains sont vraiment embêtants, toujours quelque chose qui ne va pas, répliqua Jane.
-Désolée de ne pas être aussi parfaite que toi, et puis vous étiez humains avant non ?
-Oui, mais là n’est pas le problème, je ne comprends pas pourquoi Aro souhaite de garder, si c’est pour que tu finisses comme elle.
-Si tu parles de Bella, parce que franchement, elle voulait être comme Edward depuis longtemps, mais lui voulait protéger son âme, et quand Victoria est arrivée, il l’a toujours protégée, et contre tous les dangers, il est très gentil.
-Tu l’aimes bien, alors ? Demanda Jane.
-Pas spécialement, je le trouve trop prévenant envers Bella, il l’a protège tellement qu’elle est embrigadée, bien sûr si je tombais amoureuse d’un vampire quand je suis humaine, je comprendrais qu’il me surprotège.
-Tu pourrais tomber amoureuse d’un vampire, s’étonna Alec.
-Bien sûr, c’est une possibilité et le pourcentage que cela se produise est d’environ 1/1 million.
-Pourquoi ?
-Aucun vampire ne peut tomber amoureux d’une fille aussi maladroite et ayant un sens aussi inconsidéré pour le danger que moi.
-Quel danger ? S’étonna Félix.
-Je te signale que vous êtes des vampires et que ce n’est pas prudent de sortir le cou découvert avec vous, ou même de se faire une petite coupure.
-Ouais, c’est sûr, on arrive.
Je découvris un grand hall très joliment décoré, et une hôtesse qui nous accueilli en regardant Félix avec passion, enfin jusqu’à  ce qu’elle voit que Félix ne s’intéressait guère à elle, elle me lança un regard méprisant.
-Félix, pourquoi est-ce qu’elle me regarde comme ça ?
-Parce que d’habitude, il lui fait son petit coup du séducteur, hein, Félix, intervint Alec.
-Tu veux dire qu’elle est amoureuse de Félix ?
-Ouais.
-C’est pas bien ça Félix, tu ne dois pas jouer avec le cœur des filles, alors maintenant, tu vas la voir et tu lui dis, sois que tu ne l’aimes pas, sois que tu ne l’aimes.
-Mais je … commença Félix.
-Non, tu aimerais qu’on te fasse ça ?
-Non.
-Bon alors vas-y, allez dépêche-toi! Ordonnais-je.
Il grogna puis se résigna à aller lui parler.
-Et vous, vous lui avez rien dits, je vous croyez plus mature.
-Je me contrefiches des humains, dit Jane.
-Bah, je me fiche de sa vie.
-D’accord, on voit tout de suite l’esprit de solidarité ici.
L’hôtesse était carrément en colère, car des larmes coulaient de ses yeux, d’un coup, elle s’avança vers moi, me mit une claque et repartit à sa place.
-Ca va ? Demanda Félix.
-Oui, j’ai juste la tête qui tourne.
-Elle n’aurait pas dû faire ça, elle a cru que je l’avais remplacé par toi, elle croyait que je l’aimais.
-Ouais, bon, passons, mais on devrait y aller car Aro nous attends.
-Ah, oui, j’avais oublié.
Nous nous dirigeâmes dans le couloir situé à droite du secrétariat. Il se terminait en une immense porte, que Jane s’empressa de pousser.
-Ah, enfin, vous vous êtes perdus en chemin ? Demanda Aro.
-Non, on a juste eu un petit incident, dis-je.
-Pourquoi as-tu une trace de main sur la jour, ma chère, me demanda Aro.
-Bah en fait… commençais-je.
-C’est de ma faute, intervint Félix.
-Bref, on va pas tergiverser sur ce sujet, donc je me suis prise une claque, et voila.
Soudain, je reçus un SMS, car mon portable sonna.
-Désolée, c’est mon portable, ce sont mes amies, je peux leur répondre.
-Mais ne leur dit pas où tu te trouves et surtout que tu as rencontré les Volturis.
-Mais elles sont super fans de vous enfin surtout Fleur, elle est fan de Démétri, dis-je en regardant ce dernier.
-De moi ?
-Oh oui, elle n’arrête pas de me parler de toi, Démétri par-ci, Démétri par-là, alors je peux leur dire, s’il-vous-plaît, en plus elles voudront devenir vampires aussi, Fleur fait de la guitare et dessine extrêmement bien et Fanny a un goût irréprochable pour le danger, alors ? Demandais-je en me tournant vers Aro avec la plus belle tête dont j’étais capable.
-Bon nous irons les chercher demain, dis-leur de t’attendre quelque part.
-Merci beaucoup, merci mille fois, vous êtes très gentil.
Je leur donnai donc rendez-vous, le lendemain, devant le parc, à 16h00 précise.
-Alec, Démétri et Félix, vous irez les accueillir avec Ginny, dis Aro.
Ils acquiescèrent.
-Alec va te montrer ta chambre, précisa Aro.
-Merci beaucoup de m’accueillir avec vous et merci pour le collier, je l’adore, dis-je en me tournant vers Aro.
-C’est normal, je suis sûre que tu auras de nombreux dons une fois transformée.
Sur ce, Alec me fit signe de le suivre.
-Tu ne devrais pas rester, personne ne devrait subir la douleur de cette transformation, me dit-il, une fois dans le couloir.
-Tu t’inquiètes pour moi, demandais-je en levant la tête vers ses yeux rouges.
-Non, tu es juste inconsciente du danger qui t’entoure, je penses que tu es folle.
-Je le penses aussi, tout le monde me le dit, alors je me suis faite à l’idée d’être loufoque. Mais ma mère me disait que les gens les plus exceptionnels le sont. Alors pas de soucis.
- Tu sais au moins ce que le mot vampire veut dire ?
-Oui, vous êtes des créatures de la nuit, mordant les humains, pour vous abreuver, idée que je trouve quelque peu repoussante. Mais si le livre dit vrai, tu peux inhaler les sens d’une personne, donc au moins elle ne se sent même pas mourir.
-Je confirme, tu es folle.
-Oui, je suis aussi maladroite, on arrive quand ?
-On y est, dit-il en s’arrêtant devant une grande porte en bois sculpté.
Il ouvrit la porte qui laissa découvrir une magnifique chambre, d'allure moderne, avec du parquet vernis.
-Ouah, c'est génial, m'écriais-je.
-On l'a totalement réarrangés pour toi.
 
 

Laisser un commentaire ?