GreatFascination
"Pourquoi souris-tu ?"
"Le fait que je marche au côté de l'être le plus parfait du monde y est sûrement pour quelque chose, répondis-je."
Edward sourit, puis soudain son visage se ferma.
"Edward ? Edward ça va ?"
Il fixait Mike.
"Ah ! marmonnais-je avec mépris. Qu'est-ce-qu'il a inventé aujourd'hui ?"
Edward se tourna vers moi l'air surpris.
"J'ai remarqué que tu semblais ne pas l'apprécier énormément."
"Bien vu Bella. Je le hais."
"Pourquoi ? Il à l'air sympa."
"Si tu savais ce qu'il pense faire de toi tu l'aimerais un peu moins. D'ailleurs il compte t'inviter à sortir ce soir. Il t'en parlera en cours de sport."
"Tu peux compter sur moi pour l'éconduire, mais je suppose que tu nous espionnera."
Edward éluda ma question. Nous arrivions à la cafète. Alice, Jasper, Rosalie et Emmett étaient déjà installés. Nous les rejoignîmes, Edward avait à la main un plateau chargé de nourriture. J'avais toujours été mince mais si je ni prenais pas garde j'aurais pris dix kilo avant la fin de la semaine. Il manquait une chaise à table. Sous les yeux surpris de toute la cantine Edward m'installa sur ses genoux. Pis il se tourna et adressa un sourire carnassier à Mike qui se figea de terreur sur sa chaise. Je donnais une tape sur le bras d'Edward.
"Arrête. Le pauvre a du mouiller son pantalon de peur."
"A vos ordre mademoiselle."
Emmett explosa d'un rire tonitruant et tout ceux qui avaient détourné leur regard de nous se tournèrent de nouveau vers notre table. La situation était franchement comique. Je vis plusieurs garçons fusiller Edward du regard et la pauvre Jessica du lui attraper le bras pour pouvoir lui parler. Seuls Angela et Ben ne semblaient pas s'intéresser à ce qui était en train de se passer. A mon tour je me mis à rire. Le rire d'Edward se joignit au mien et bientôt nous étions tous écroulé de rire. Pour le coup il ne fallait plus espérer passer inaperçu. Je me tournais vers Edward.
"Mike a changé d'avis."
"Non. Mais je te fais confiance."
La sonnerie annonçant la fin de la pause déjeuné retentit, nous faisant sursauté, ce qui déclencha une nouvelle crise de rire. Edward me leva et pris ma main. Lorsque nous arrivâmes en biologie, le professeur avait installé une télévision. Je ne prêtais pas une grande attention au film, Edward non plus.
Il m'accompagna jusqu'au gymnase et m'embrassa au moment où Mike passait. Il semblait prendre un malin plaisir à torturer ce garçon. Mike fit semblant de ne rien voir. Edward se recula en soupirant.
"Il n'a toujours pas changé d'avis ? demandais-je."`
"Non il est très obstiné."
"Compte sur moi, dis alors qu'il s'éloignait."
Mike de jouer avec moi au badminton. Très chevaleresque, il défendit sa position et la mienne. Ce fut lorsque je sortis du vestiaire après m'être changé, que Mike m'apostropha.
"Bella !"
Edward n'était pas encore arrivé. Résignée, je me tournas vers Mike.
"Oui."
"Que dirais tu de sortir avec moi ce soir."
"Désolé Mike mais je suis prise ce soir."
"Tu ne peux pas annuler ?"
"Non désolé."
"Un autre soir alors ?"
Edward apparu soudainement derrière Mike, il avait bien préparé son coup. Mike sursauta.
"Désolé Mike, dit Edward qui n'avait pas l'air désolé du tout, mais Bella ne sera libre aucun soir tant qu'il s'agira de sortir avec un autre garçon que moi."
"Ah… murmura Mike."
Et il parti rejoindre Jessica la tête rentrée dans les épaules. Edward sourit, puis il me pris la main et m'entraîna vers la voiture. Nous roulâmes dans la direction opposé à la maison.
"On ne rentre pas ?"
"Je veux te montrer quelque chose d'abord."
Edward gara la voiture à l'orée de la forêt. Il me mit sur son dos.
"Edward qu'est-ce que tu fait ?"
"Ferme les yeux !"
Et il décolla. En fait il courrait. Mais il courrais tellement vite qu'on aurait pu croire qu'il volait. Le vent fouettait mon visage, mais quel sensation agréable. On aurait dit qu'il courrait pour nous deux. Puis tout aussi soudainement que cela avait commencé, cela s'arrêta. Il me posa sur le sol.
"Ouvre les yeux."
J'obéis et je me retrouvais dans le plus charmant endroit du monde. Un clairière parfaitement circulaire entièrement recouverte d'un tapis de fleur violette. Edward me poussa et me rattrapa avant que je ne touche le sol. Il m'allongea au milieu des fleur, et il s'allongea à mes côtés. Le soleil caressa son visage, et il se mit à scintiller comme une pierre précieuse.
"Tu es magnifique, dis-je."
"Pas autant que toi, répondit-il."