GreatFascination
Bella dormait. D'un sommeil agité, mais elle dormait. Sur sa table de nuit, traînait un livre : "Les âmes vagabondes" d'une dénommée S. Meyer. Le livre était marqué à une page je l'ouvrait. Une phrase attira mon regard : "On ne sait jamais combien de temps on a devant soi." Une phrase lourde de sens en ce qui me concernait. C'était vrai. On ne sait jamais combien de temps on a devant soi. Je feuilletais le livre. Une autre phrase attira mon regard : "La vie, c'est comme l'amour... ça trouve toujours un chemin. Rien ne l'arrête." Je décidais de reprendre le livre du début, j'aurais bien le temps de le lire avant que Bella ne se réveille. Huit cent vingt-neuf pages en huit heure facile pour un vampire. J'eus fini de lire bien avant le réveil de Bella. D'une façon inattendu, ce livre m'apportait l'espoir : une bataille pour la liberté, un sacrifice pour sauver des vies, le triomphe de la différence et de l'amour.
Je regardais Bella, le miracle qui avait ranimé un coeur mort depuis cent ans. L'intensité de mon regard du l'atteindre dans son sommeil car elle ouvrit les yeux et s'étira en baillant. Elle eu l'air surprise de me trouver ici. Peut être était-ce parce-que inconsciemment je jouais avec une mèche de ses cheveux. Elle se recula l'air gênée et son visage pris une jolie teinte groseille. Je me mis à réfléchir à toute vitesse. L'aube pointait, d'ici une demi-heure, Alice débarquerait dans la chambre pour emmener ma Bella. On ne sait jamais combien de temps on à devant soi. Bella me facilita grandement la tache.
"Edward ? J'ai une question à te poser."
"Vas-y."
Elle réfléchit un instant.
"Je voudrais savoir pourquoi Alice à souri hier soir en te regardant et pourquoi tu l'a menacé ? En fait je voudrais savoir pourquoi Alice semble savoir quelque chose que j'ignore, une chose que tu veux l'empêcher de dire et qu'elle ne cesse de te rappeler ?"
Je la regardais. Elle semblait vaguement gênée.
"Ça fait deux question, dis-je, jouant la carte de l'humour."
"Elles se rejoignent, dit-elle en souriant, donc ça fait une question."
Elle semblait appréhender la réponse à la question qu'elle avait posé.
"Je tiens à toi Bella, dis-je."
Ce n'était pas très explicite.
"C'est nul. Je ne sais pas comment m'y prendre. Avec toi je redevient humain, et je ressens des sentiments nouveaux."
"Tu veux dire que tu..."
"Je t'aime Bella."
Voilà. C'était fait. Maintenant libre à elle de me prendre pour un crétin. Elle semblait troublée. Lentement sa main se leva vers mon visage et elle toucha ma joue.
"Edward, je t'aime aussi. Depuis le début."
Je pris son visage entre mes mains, et je l'embrassait. Ses mains s'agrippèrent à mon cou, fourrageant dans mes cheveux. Mes mains glissèrent dans son dos, la plaquant contre moi. Et soudain, mon portable vibra dans ma poche faisant sursauté Bella. Je me reculais à contre coeur et décrochais. Alice. Sa voix résonna dans le téléphone :
"Tout les deux en bas dans cinq minutes."
Je raccrochais.
"Alice ? demanda Bella."
"Exact."
"Donc je suppose que je vais devoir y aller."
"Je peu arranger ça si tu veux."
"Il vaudrait mieux éviter. Elle serait capable de venir nous chercher."
"Malheureusement c'est vrai."
Elle s'éclipsa un instant dans la salle de bain pour se changer.
"Comment tu me trouve ? demanda t-elle."
"Tu es magnifique. Comme d'habitude."
Elle rougie.
"Je ne parle pas de ça. J'ai peur que les autres ne me trouve un peu surexcité."
"Tu es toute rose."
Cette fois c'est le portable de Bella qui sonna. Elle regarda le message et soupira.
"Je crois que nous allons devoir y aller. Alice menace d'employer les grands moyens…"
Je me levais et la pris dans mes bras.
"On y sera plus vite comme ça, dis-je."
Je me penchais et déposais un léger baiser sur ses lèvres.
"BELLA !!!!! tonna Alice du rez-de-chaussée. Ton petit-déjeuné va être froid !"
Nous rîmes. Je descendis les escaliers à vitesse vampirique et déposais Bella sur le sol. Sous le regard courroucé d'Alice et les yeux médusés du reste de la famille.
"Je n'osais pas vous déranger dit Alice mais il serait dommage que Bella rate le lycée."
"Ah oui le lycée, dit Bella."
"Oui Bella le lycée, dit Emmett. Je comprends que tu est la tête ailleurs mais au point d'oublier le lycée."
Comme d'habitude Emmett avait été le premier à faire des remarques peu catholique. Bella rougit.
"Ignore le murmurais-je à son oreille."
Ma famille avait compris et un sourire s'étira sur les lèvres d'Esmée. Elle était heureuse pour moi. Ils étaient heureux pour nous.