GreatFascination

 La douleur était insupportable. Mais j'évitais de crier, consciente que cela ne changerais rien. Je sentis que l'on me déplaçais, et que l'on me posais sur quelque chose de mou, un lit sans doute. Je les sentais s'agiter autour de moi. Pendant vingt-quatre heures, il n'y eu que Edward. Je sentais son odeur, avec mes nouveaux sens surdéveloppé. Le jours suivant, il fut rejoint par les autres Cullen, et deux autres personnes dont le coeur battait. Ça devait être des loups. Bien qu'ils semblaient se tenir dans un coin, leur odeur abominable parvenait jusqu'à moi. En écoutant, j'apprit que Charlie était mort. La nouvelle me frappa, mais j'avais appris à vivre sans lui. Je fini par perdre le compte des jours. Il me sembla qu'une fois d'autre vampires se joignirent à l'assemblé après un coup de téléphone de Carlisle, mais ils repartirent vite. Peu après, le reste de la meute arriva. Il me sembla que l'atmosphère de la pièce devenait plus lourde à chaque instant.
 Le feu qui ravageait mon corps fini par se retirer de mes membres, mais pour se concentrer sur mon coeur. Enfin, au bout d'un moment qui paru interminable, le feu se retira totalement, et j'ouvris les yeux. Instantanément sept visages entrèrent dans mon champ de vision. Mais celui d'Edward supplantait tous les autres en beauté. Avant on eu presque pu dire que j'étais aveugle. Là, après ma renaissance, chaque détail de son visage me frappait avec plus d'intensité que la première fois, je le redécouvrais.
 Le visage de Carlisle se pencha sur moi. Il tenait une petite lampe de médecin qu'il braqua sur mes yeux. La lumière m'aurais en temps normal aveuglé, mais là, au contraire, elle ne me gênais pas. Je fini par remarquer le silence inhabituel qui régnait dans la pièce. Même Emmett se taisait. Enfin Edward parla.
"Bella… sens tu quelque chose de bizarre ?"
"Oui, dis-je dans un petit rire. Ça pu le chien…"
"Je veux dire te sens tu bizarre toi ?"
"Cette question. Enfin… non chéri je pense que ça va."
 Et pour appuyer mes mots, je me levais. Je fus debout avant même d'avoir fini d'y penser. Ma vivacité me surpris.
"Qu'est-ce qui cloche ? demandai-je. Pourquoi vous me regardé tous comme ça ?"
 Alice s'éclipsa et revint avec un miroir presque deux fois plus grand qu'elle. Edward m'attrapa par le coude et me tourna vers le miroir. Ce simple contact déclencha une vague de chaleur dans mon corps glacé. Je vis Jasper frémir. Enfin, je levais les yeux sur le miroir, et ce qui j'y vis me coupa le souffle. Une beauté pâle, au lourd cheveux brun, et aux lèvres pulpeuses se tenait devant moi. C'était moi. Mais ce qui me frappa, ce n'était ni la beauté parfaite de ce corps, ni l'espèce de fluidité qui émanais de moi alors que j'étais parfaitement immobile, c'était les yeux. Mes yeux. Il n'était pas rouge comme ceux des nouveaux-nés, ce à quoi je mettait attendu, ils étaient doré comme ceux des Cullen. Dans le miroir, Edward s'approcha de moi et passa un bras autour de mes épaules.
"Ainsi voilà le vampire le plus puissant du monde, murmura t-il à mon oreille."
 Je souris. Je me tournais vers Carlisle.
"Mes yeux… pourquoi ne sont-il pas comme ceux des nouveaux-nés ?"
"Je ne suis pas sûr, mais il semblerait que ton subconscient ne veuille pas que tu sois une tueuse. Ou alors c'est en rapport avec la prophétie."
"Je pense que c'est les deux, dit Edward. Et j'ajouterais que c'est parce-que ton destin était de vivre avec nous."
"Je pense que Bella n'aime pas le rouge dit Emmett."
"Emmett, dit Esmée. Ne dit pas de bêtise."
 Soudain, Carlisle jeta un regard autour de lui, puis son regard se posa sur moi.
"Excuse nous, Bella. Tu dois avoir soif."
 Avant qu'il n'en parle, la soif n'était pas très dérangeante.
"Allons chasser, dit Edward avec entrain."
"Attends, dit Alice. Bella change toi d'abord. Ça fait neuf jours que tu portes les mêmes habits."
 Neuf jours. J'avais brûler neuf jours.
"C'est ridicule Alice, intervint Emmett. Elle va flinguer ses fringues de toute façon. Et si ce n'est pas un ours qui les déchire, se sera Ed…"
"Tais toi Emmett ! hurlai-je."
 Je me tournais vers Edward.
"Allons-y."
 Chasser était agréable. Je pouvais enfin libérer ma force. Edward m'enseigna les techniques de base. Contrairement à ce que pensait Emmett, je ne réduisis pas mes vêtement en miette. Tout juste une griffure sur le pantalon, ce qui d'après moi le rendais bien plus beau ; pour une fois, Alice fut d'accord avec moi sur ce sujet. Emmett était très déçu.
 Lorsque la nuit tomba, la tension redescendit dans la maison. Quand le soleil eu tout à fait disparu, Esmée s'avança vers moi. Edward passa un bras autour de ma taille, et les Cullen firent cercle autour de nous. Dans ça main, Esmée tenait une clef. Elle me la tendis.
"Nous avons pensé que toi et Edward aimeriez avoir un endroit à vous."
 La maison était situé en pleine forêt. Elle était en brique rouge. Un jardin plein de rose l'entourait.
"Magnifique, dis-je."
"Esmée est une artiste. Je l'ai un peu aidé."
 Edward me pris dans ces bras et me porta à l'intérieur de la maison.