L'île de Dana

C’est la rentrée pour le gouvernement, le chef du village est désigné premier ministre et je le laisse gérer ses missions. Bien-sûr, je reste la reine et il me fournis des rapports réguliers. J’ai eu des réponses avec des profils intéressants. En réunion à l’agence le choix fût difficile. Ma fatigue n’aidant pas. J’ai laisser mon premier ministre gérer les entretiens avec Roberto. On a finalement réorganiser la structure de l’agence.

Le magasine reste le point essentiel de notre service. Térésa, Lucie et Tania le travail. Ensuite pour financer la venue de firmes sur l’île ce sont les garçons hors Roberto et César qui gèrent. Pour terminer, César est le directeur du label Project Univers. Dedans il y a la musique et la production d’audio-visuels.

Mon fiancé est le directeur général et prend des décisions en communs ou non concernant le royaume. Un ans après, mon cœur flanche à nouveau. Pour éviter tout surmenage j’ai eu l’idée de m’éloigner des responsabilités.

Un soir j’ai compris que le vent qui m’a chuchoter : « Mon enfant Abigaël, tu as pris la bonne décision. Sous le sol je murmure, sur la terre j’en suis le maitre et dans le ciel je perce. Qui somme nous ? » n’a pas parler d’animaux mais d’hommes.

Celui qui esclave, en position latérale de sécurité murmure pour tenter de se faire entendre, puis debout apprend à devenir plus sûr de lui pour enfin s’envoler et percer tel un aigle pour mieux analyser le monde.

Je sais ce que je dois faire. Moi qui est passer par ses trois étapes. Montrer la nouvelle voie celle que tous doive suivre pour être en paix.

Abigaël c’est mon nouveau nom. Ma religion c’est prier et manger peu pour se reconnecter à notre âme la plus pure de l’univers. Une énergie sans pareille.

Je vais écrire mon histoire celle d’un combat pour la paix quitte a rayer le reste de l’humanité vile. Brûler pour renaitre.

Hors je suis enfermée depuis déjà deux mois dans un centre psychiatrique de Madrid. Tout cela car soi-disant je suis convaincu que mon oncle veut ma mort et mon sang ce qui est vrai.

Je survie car j’ai quand même un système immunitaire moins affaiblie. Cependant, je suis immortel et mes moments de faiblesses sont dû aux mauvaises énergies envoyées par Salvator et les autres.

Personne ne comprend ma mission. On me refile des médicaments mais je n’en ai pas besoin. Je vais bien. Pour les convaincre je décide de me soigner pour sortir de ma cage.

Une fois libérée, je jette ces gélules et continue mes prières en joignant mes mains et en la descendant pour « Je prie la terre pour sa terre nourricière ». Je place ensuite mes mains au centre tout en fermant les yeux « Je prie l’horizon pour son équilibre » et enfin j’unis les mains au ciel toujours dans la même posture « Et je prie le ciel pour m’aider à m’élever ».

Pour conclure, je ramène mes mains au centre pour former une boule d’énergie, plus j’inspire plus elle grossit. A l’arrêt, j’inspire et j’expire en hurlant pour renvoyer au sol la mauvaise onde comme un super-héros.

Cela me libère et je me sens vide mais calme. Mon cœur n’a besoin que de cela pour accéder à la paix intérieur. J’explique mon projet, instaurer ma religion partout dans le monde, on me rétorque que cela n’est pas possible.

Soudain je voie plus clair. Ils ont réussis à me faire prendre mon traitement par un subterfuge. Les cacher dans ma nourriture. J’arrive à comprendre que j’ai eu des moments d’instabilités. Mon cœur qui flanche ce sont les traumatismes qui reviennent. Ma fatigue, mon manque de sommeil et mon coma. Je nier tout ceci.

Mon entourage a insisté pour que je parle aussi à un thérapeute. Encore un mais mes crises s’estompent et je peux garder mes prières.

Je vais écrire la légende selon les trois versions. Si je devais prendre le pouvoir ce n’est pas par la violence. Et si le but d’Abigaël c’est de se retrouver ? Comme moi en ce moment. Encore une année de voyage initiatique intérieur….

Je sais plus qui je suis.  J’ai peur de n’avoir plus rien à faire. Alors pour rien perdre, je rechausse mes chaussons de danse et retourne quelques temps à l’école en octobre.

En compagnie de Tania et César qui continuent leur formation. Ma sœur m’accompagne dans cette folie dansante plus maitrisable.

Soudain, je tombe et je me sens paralysé dans le dos. Encore ? Non pas la mort qui joue avec moi !

A mon réveil j’apprends que le tireur est un des derniers sous chefs de Vincente. Il espérer que le produit bloque mon cœur. Juaniar le Tigre. Il m’avais appris les techniques de supplice. Je l’avais oubliée celui-là. Il fût vite rattraper par des passants après son intention.

On me le livra pour son procès. Je préféra crée une prison dans l’ancienne prison du pays. En espérant que ce soit le dernier.

Las de tout cela, je demanda mon exil sur l’île. Tous me suivirent ainsi que les premiers villageois. Une dépression s’installa accompagnée de deux chansons de plus. J’erre comme une fantôme.

Pour remonter le moral, je décide aussi de publier mes livres à la bibliothèque Saint-Miris de la capitale Maniop. Le succès est au rendez-vous.

Mon humeur se changea 4 ans plus tard, quand à 26 ans, j’enfante mon fils nommée Kaloru qui veux dire Joie.

Les 15 000 personnes saluèrent le nouveau roi. Roberto est un père fou de bonheur. Les amis sont tous marraines et parrains. Luiz et Salvator aussi. Mes parents aime être grands-parents et ma sœur est une tante exceptionnelle.

J’annonça une nouvelle encore plus belle. Je vais recevoir un nouveau cœur pour vivre encore quelques années de plus. Je sais que je ne verrais pas mon fils devenir adulte mais j’aurais le temps de profiter de lui.

Abigaël n’est y plus. Me retrouver est peut-être s’occuper de quelqu’un d’autre. Celui qui apprend à parler pour être entendu, qui apprend à marcher pour ensuite s’envoler. Qui somme nous ? Des adultes à en devenir. Chaqu'un de nous à un enfant intérieur à s’occuper. Tout comme certains ont des enfants en chair et en os. Être libre de choisir où on va, ce qu’on veut. Les jeux sont fait.