Petit à petit

Chapitre 1 : Les tracas prennent de la place

785 mots, Catégorie: T

Dernière mise à jour 17/05/2018 01:05

(Bonjour! Voici mon premier chapitre sur ce compte. Ceci est une suite du Undertale de base ainsi qu'un AU, je ne savais pas dans quoi le classer mais le plus logique pour moi ayant été de le mettre dans "continuation".

J'espère qu'il vous plaira, j'espère juste que ce n'est pas trop exagéré ma façon de représenter les choses ^^'

Je vous souhaite une bonne lecture!)


Je me rends dans un endroit assez particuliers, que chez nous les monstres, n'avions pas quand nous étions scellés sous terre ; le cabinet du psychologue. En tant qu'institutrice dans une école primaire pour les monstres et enfants humains, je me dois d'être toujours en forme quelles qu'en soient les conséquences.


Je suis vêtue d'un t-shirt rose clair, par dessus, une veste mauve ouverte et une jupe en jean mi-longue.


J'attends que le patient avant moi finisse sa séance, j'en profite pour regarder ce qui est autours de moi.


Des chaises en plastique entourent l'intérieur de la pièce et une table est mise en son centre. Je décide de prendre un journal, mais aussitôt que je commence à lire, la visite de l'humain se termine, nous saluant d'un air maladroit, il part.


Le médecin me fait signe de rentrer dans sa pièce. « Bonjour, vous êtes madame Toriel, je suppose, dit il en feuilletant les dossiers. Entrez, entrez. »


Je rentre, remarquant que la pièce était assez mal entretenue, mais le canapé non-loin de moi me faisait envie.


« Je vous prie de vous asseoir »


Je traverse jusqu'à l'autre bout de cette petite pièce, et m'assois sur le fauteuil blanc assez confortable.


« Entrons dans le vif du sujet. Quels sont vos soucis ? »


« Je crois qu'il y a certaines choses que je ne supporte plus... je ne suis plus sûre de rien ces derniers temps-ci, déjà... c'est à propos de ce qu'il s'était passé quand nous étions scellés dans les souterrains. » disais-je en fuyant le regard du psy.


« Développez s'il vous plaît. »


« J'ai perdu mes deux enfants, il y avait Asriel, notre enfant biologique et... Chara... un enfant humain que nous avions adoptés, mais... ils sont tous les deux décédés... »


Le médecin me coupa « Est-ce cela qui vous cause des tracas ? »


« Je n'ai pas terminé! Je prends alors une grande respiration. Au fur et à mesure que le temps avançait, d'autres enfants humains sont tombés dans le souterrain. Mais Asgore, qui était autrefois mon marri les a tous tués, sauf un. J'étais arrivée à temps, heureusement. »


« Est-ce cette fameuse histoire des sept âmes humaines qui ont détruit la barrière ? » demande-t-il.


« Oui »


« Mais, il l'a fait pour le bien de son peuple, si le roi n'avait pas gardé ces âmes, vous ne seriez jamais sortis. Certes c'est cruel, je comprends tout à fait que rien ne justifie le meurtre, mais... auriez-vous préféré que l'espèce des monstres s'éteigne, où sacrifier des humains pour sauver et perpétuer une espèce qui se serait probablement éteinte ? »


mes mains griffues claquent le canapé, et de colère, je lui dis « La question ne se pose même pas ! Sacrifier des enfants alors qu'ils ne savent rien de la vie est inacceptable ! » une odeur de cuir brûlé atteint les narines des deux personnages « Excusez-moi. » je retire mes mains, dévoilant une marque noire sur le blanc du fauteuil qui était autrefois pur.


...


La séance se termine. Je sors, le regard posé sur le sol.


« Qu'est-ce qui te chagrine, Tori ? » dit une voix grave.


En l'entendant, mon cœur fait un bon ! Serait-ce... ? « Sans ! Que fais-tu ici ? »


C'était Sans, un petit squelette souriant bêtement, avec un t-shirt blanc, une veste bleue, un short noir avec des bandes blanches et des pantoufles roses pâles.


« Oh rien de spécial, je passais comme ça, dans le coin, Il en vint au sujet. Si tu as ''mal au crâne'' tu sais que tu peux venir m'en parler ! » Il fait des petits claquements avec sa bouche et me pointe avec ses phalanges, les pouces en l'air avec un clin d’œil.


Je ris un peu, ses blagues me remontent toujours le moral et ça m'aide en quelques sortes à ne pas devenir folle.


« Rentrons dès à présent, Frisk doit s'inquiéter. » disais-je. Nous partons vers la maison.

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