The Mercy Road

Chapitre 8 : Un coeur déterminé

955 mots, Catégorie: G

Dernière mise à jour 25/08/2019 23:39

Lorsque j'ai quitté mon poste cette après-midi, je ne m'attendais pas du tout à tomber sur un humain. Je l'ai suivi jusqu’au pont avant d'arriver près de premières habitations et du poste de garde où je suis censé veiller. J'ai fini par l'aborder avant qu'il ou elle tombe sur Papyrus, il n'est pas méchant mais ça aurait sans doute plus surpris et effrayé l'humain qu'autre chose. On n'a pas besoin d'un tueur en série ici, déjà que les autres humains n'ont pas hésité à tuer des monstres pour s'en sortir. Heureusement qu'Undyne, la chef de la garde royale, a pu les attraper avant qu'ils ne fassent trop de dégâts. 


Papyrus et ses casses-crânes… Si on les faisaient plus dur ça serait plus compliqué pour les humains de passer mais Papyrus ne pourraient plus les résoudre non plus… Et puis il est tellement à la recherche de reconnaissance. Mais il donne tout ce qu'il peut pour y arriver. Il fait tout pour atteindre son rêve d'entrer dans la garde royale. Et puis… quel piètre frère je serais si je ne l'aidais pas ne serait-ce qu'un petit peu ! Bien que ça soit fatiguant et que je retournerai bien faire une sieste. C'est que c’est fatiguant les petits boulots ! 


J'arrive à rattraper Papyrus. J'espère arriver à le faire parler jusqu’à ce que l'humain arrive. Pourvu qu'il tienne parole. Bon, il n'y a qu'un seul moyen de faire ça.


- Heh ! Papyrus ! Je le vois s’arrêter et se retourner vers moi, il attend que je sois à sa hauteur. Ça en est où de ton entrée dans la garde royale ? Ça se passe bien tes entraînements avec Undyne ?


- Et bah en parlant d'Undyne….


Ah ? Il s'est arrêté ? Je tourne la tête. L’humain est à quelques mètres de nous deux, son vieux pull bleu et violet est recouvert de neige et dans ses cheveux châtains coupés courts des flocons reste bloqués. Avec son short assorti au pull on voit ses genoux et ses jambes recouverts de bleus. On peut dire que c'est bien assortit aussi. Vu d’ici, il a l'air d'avoir froid et puis il ne paraît pas très dangereux. Comme les autres en fait.

Papyrus n'arrête pas de se tourner et se retourner vers moi et l'humain. 


- Saaans ! C'est… c'est… un humain ? Demanda-t-il en pointant le doigt dans la direction du sujet.


- Heeeh non ça c'est un cailloux, répondis-je, repérant une pierre derrière l’objet de la discussion. Mais qu'est ce qu'il y a devant dis donc ? 


- C'est… UN HUMAINN ??! 


- On dirait frérot, dis-je. 


Il est excité comme un enfant avec un sourire

jusqu’aux oreilles. Ça fait plaisir de le voir comme ça. 

Il se tourne vers l'humain.


- Humhum, Humain ! Moi le grand Papyrus vais te capturer ! Grâce à mon frère ici présent qui a inventé pleins de casse-crânes, je vais pouvoir t'attraper et te livrer à la capitale et…. Je ne sais pas ce qu’il y a après, mais ! Ainsi ! Je pourrai avoir ma place dans la garde royale ! Alors, avance si tu l'oses ! Nyheheheheheh ! 


Et il part en courant vers les casses-crânes. Je me retourne vers l’humain. Je ne sais toujours pas si je peux lui faire confiance mais il est venu voir Papyrus, c'est déjà ça. Mais bon, ça serait arrivé un moment ou un autre. 


- Et bah ça s'est plutôt bien passé. T’inquiète pas, je garde un œil sur toi, lui dis-je en lui faisant un clin d'œil. 


Je n'arrive pas à voir si il me voit ou non, il a toujours les yeux fermés. Mais il me sourit et je pars vers là où s’est dirigé Papyrus. En fait, c'est ce que l’humain va sûrement croire, car comme je l'ai dit, je vais garder un œil sur lui. 

Je reste dans l'ombre de la forêt pendant qu’il continue d'avancer sur le chemin. Il devrait bientôt arriver à la cabane de Doggo, notre chien aveugle, il ne voit que ce qui bouge. Ah bah ça y est. Doggo l'a senti. L’humain s’arrête et regarde vers sa cabane. Enfin si je puis dire « regarder ». Le combat se lance et je vois l’Âme de l'humain s'illuminer. C'est magnifique pour un monstre. Un cœur rouge brillant, rempli de vie, d'envies, de rêves.

L’humain bouge et se prend l'attaque de Doggo, hum, faudra que je lui explique qu’il ne faut pas bouger dans certaines conditions. Puis, il essaye de…. Le caresser ? Je retiens un rire. L'humain essaye de caresser Doggo ! Il a peut-être froid à l'extérieur, mais en tout cas, il n'a pas froid aux yeux ! Héhé, je n'ai pas à m'en faire, Doggo ira bien. 

Bon, faut que je m'avance. Je sors un peu après la cabane et attend l’humain caler contre un arbre. Je vais peut-être faire un petit somme en attendant. Il finit par arriver et vient me voir. Je lui explique que lorsque l'arme de l'adversaire devient bleue, il ne doit plus bouger. Comme un stop. Mais bleu. Il a l'air d'avoir compris et repart vers le premier casse-crâne. 


Je ferai mieux de me dépêcher de rejoindre Papyrus là-bas. 


Je regarde l'humain s'éloigner. 


C'est un drôle de personnage, mais dans son cœur, dans son Âme, il y a quelque chose que les autres n'avaient pas. 


La détermination.


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