Le premier humain tombé

Chapitre 15 : Leçon spéciale spaghetti

3589 mots, Catégorie: G

Dernière mise à jour 14/06/2017 17:47

Frisk se resservit un verre d'eau et jeta un coup d'oeil furtif à l'endroit ou Undyne gisait il y a quelques minutes de cela et où il lui avait versé de l'eau pour la rafraichir. Chara croisa les bras, pensif. Il se demandait si les paroles de la guerrière le désignant n'étaient pas pures inventions, mais il espérait de tout coeur que ce ne soit pas le cas. Il se souvint d'elle comme d'une petite monstre rêvant de reconnaissance et ne supportant pas les moqueries, certes peu nombreuses faites au roi et n'hésitait pas à le défendre. Ainsi, Asgore l'avait formée et Undyne état devenue la Capitaine de la Garde Royale, admirée et respectée.

Frisk se tourna vers le fantôme.

"Je vais retourner la voir.

— Tu t'inquiètes pour elle ? Tu sais, je suis sûr que Papyrus est avec elle.

— C'est censé me rassurer ?"

Chara décocha un petit sourire narquois face à la petite pique.

"Elle était pas mal, celle-là. Mais je suis sérieux. Papyrus n'est peut-être pas... le plus intelligent, mais c'est un des plus compréhensifs que je connaisse. Quand on a besoin de lui, il est vraiment efficace.

— Mais même. Je veux pas qu'elle ne m'aime pas."

Le défunt fixa l'enfant. Il se souvenait de l'époque où il était encore un garçon innocent, une époque qu'il aurait aimé vivre plus longtemps. Il avait une vision enfantine des choses, pensait que tous les humains étaient comme lui des êtres sociaux et gentils.

Finalement, il lâcha un soupir de résignation. Cependant, la perspective d'aller voir la Capitaine de la Garde Royale ne le dérangeait pas, même lui faisait plaisir. Mais il ne voulait pas se montrer aussi niais et gentil qu'il l'avait été.

"C'est toi qui décide. Je ne peux que te suivre.

— Mais je te demande quand même. Tu es mon partenaire."

Ce dernier mot fit à Chara l'effet d'une bombe. Frisk trouvait vraiment les mots pour atteindre son bon fond, pourtant si bien caché. Ce dernier attendait la réponse du fantôme avec un regard patient.

"On y va ?

— On y va."

Frisk voulut retourner sur ses pas mais Chara le retint par l'épaule, utilisant toute son énergie pour le toucher.

"Attends ! Il y a un raccourci. Tu n'es pas obligé de refaire tout le chemin, c'est déjà assez long.

— Et il est où, ce raccourci ?"

Chara conduisit l'enfant jusqu'à l'homme de la rivière, qui se trouvait non loin du laboratoire de Gaster. D'ailleurs, ce dernier semblait avoir presque disparu de la mémoire du peuple, à part peut-être Sans, même s'il ne faisait jamais mention de lui.

L'homme de la rivière invita Frisk à monter sur le bateau de sa voix toujours distante et lointaine, puis s'adressa à Chara :

"Où allez-vous aujourd'hui, Votre Altesse ?"

Chara rougit en entendant ce nom, tandis que l'humain se tournait vers lui, intrigué.

"Votre Altesse ? Tu ne m'avais jamais parlé de ça !

— Nous allons à Waterfall, répondit Chara en tentant de garder son sang-froid.

— Nous y allons donc..."

Le bateau se souleva légèrement de l'onde et voleta ainsi. Surpris, Frisk voulut s'agripper à Chara, mais il ne pouvait plus le toucher. ce dernier lui fit un regard narquois, moqueur et l'humain répondit par un air frustré, presque boudeur sur son visage, qui fut vite remplacé par des yeux interrogateurs et le défunt sut alors que sitôt arrivés, il devrait répondre à une foule de questions. C'est alors que l'homme de la rivière dit une phrase pour le moins étrange, qui mit fin à la battle de regard des deux jeunes gens.

"Garde à l'homme qui parle avec les mains..."

Frisk fronça les sourcils. Encore quelque chose de bizarre, se disait-il, et son compagnon ne pouvait pas lui donner tort. Finalement, l'homme de la rivière les amena à Waterfall.

"Revenez quelques fois. Tra la la."

Et il resta planté là. Frisk et Chara se rendirent devant la maison d'Undyne, non sans discuter longuement.

"Alors comme ça, tu étais un petit prince ? Ooh intéressant... commença Frisk d'une voix séductrice.

— Tais-toi. J'étais le fils adoptif du ri, si tu veux vraiment savoir. Les adultes m'appelaient vraiment "Votre Altesse, tu es content ?

— Waouw. Tu étais vraiment aimé..."

Chara regarda la figure de Frisk, qui avait baissé la tête.

"Ouuh ? Frisk ? Tout va bien ?

— Hein ? Heu... Pas trop."

Le fantôme écarquilla les yeux, et l'humain le toisa.

"Quoi ? À quoi tu t'attendais ?

— Bah en fait, je pensais que tu allais me dire "non rien" et agir avec un comportement super suspect qui me laisserait deviner que tu m'avais menti. Mais en fait, tu es super franc, donc ça marche pas.

— Bref...

— Pourquoi ça va pas ?

— Je t'envie.

— Quoi ?!"

Le fantôme était vraiment outré. Personne ne voudrait avoir une vie comme la sienne, aussi courte, certes avec une horrible partie, peut-être mineure mais bien plus marquante que le reste.

"Comment tu peux m'envier ? Tu sais comment j'ai fini, et tu es train de me dire que tu m'envies ? Mais ça va pas la tête ??

— Peut-être, mais tu as vécu. Tu as aimé. Tu as été aimé. Moi, si je disparaissais, personne ne me regretterait. Ça n'a pas été ton cas.

— Ma vie n'a pas été une partie de plaisir. Je me souviens bien plus des moments douloureux que...

— AH OUI ?! Vraiment ???!"

Le regard de Frisk s'embrasa de colère. Il serrait les poings, les dents et tentait visiblement de se calmer. Chara fut rassuré de ne pas avoir de forme physique, car il ne connaissait pas l'étendue de la force de Frisk, mais il n'avait pas envie d'être le premier à la tester.

Peu à peu, l'enfant se détendit et ses muscles de relâchèrent.

"Faut-il vivre pour plus souffrir ou ne pas vivre du tout ?"

Face à cette question, Chara se sentit démuni. Il baissa la tête et Frisk se détourna de lui, continuant son chemin. Le fantôme le suivit et le reste du trajet se fit en silence, jusqu'à ce que Frisk se mette à pester.

"Raaah, me(censuré) !!! Je me suis planté, pu(censuré) !!! J'en peux plus de moi, euuhhh !

— Tu pouvais aussi me demander où c'était, plutôt que de te perdre bêtement, fit Chara, un petit sourire au lèvres.

— Oh, ça va ! Je suis pas perdu non plus !

— Tu es sûr ?"

Le fantôme esquissa un regard de défi à l'humain, qui tourna les talons, et étonnamment ne mit pas longtemps à trouver la maison d'Undyne. C'était peut-être parce que Frisk marchait comme quelqu'un qui avait failli mourir il y a quelques minutes de cela, alors c'était cohérent, mais pas dans le contexte. Chara le suivait en se demandant quel genre d'ennuis il pourrait arriver à l'humain.

"Je me demande vraiment comment tu as pu te perdre.

— Moi aussi."

Grande surprise, Papyrus se tenait sur le seuil de la maison. Lorsque Frisk s'approcha et lui toucha l'épaule, il se retourna immédiatement et le prit dans ses bras, tout content.

"HUMAIN ! TU ES VENU TRAINER AVEC MOI ET UNDYNE ! ET EN PLUS TU AS RAMENÉ UN AMI !"

Le fantôme haussa les épaules et détourna le regard lorsque Papyrus lui tendit une main.

"HEY SALUT, NOUVEL-AMI DE L'HUMAIN... ?"

Chara rougit légèrement, tandis que le squelette, les pupilles rivés sur sa direction, semblait sortir d'un rêve. Frisk le regardait, visiblement paniqué. Finalement, le squelette se tourna vers Frisk.

"DÉSOLÉ HUMAIN, J'AI DÛ RÊVER...

— Qu'est-ce que tu as vu ? Où qu'est-ce que tu as cru voir ?

— J'AI CRU VOIR... UN DES HUMAINS QUI ÉTAIENT TOMBÉS AVANT TOI...

— Ça devient limite une habitude, marmonnèrent Frisk et Chara en même temps, prenant garde à ce que Papyrus n'entende pas.

— BREF ! ALLONS-Y !"

Papyrus frappa à la porte, tout content comme s'il avait oublié qu'il avait vu une apparition d'un défunt. La porte s'ouvrit et Undyne apparut dans l'encadrement. Elle avait enlevé son armure et portait un débardeur noir, une ceinture, un jean et des bottines. Elle était vraiment jolie.

"Hey Papyrus ! Prêt pour ton entrainement ?

— OH QUE OUI ! J'AI MÊME RAMENÉ UN NOUVEL AMI !

— Oh, tu t'es fait un ami ? Bien joué !"

Le squelette se poussa sur le côté pour laisser Undyne voir Frisk. Celle-ci lui tendit d'abord la main...

"Salut, je crois pas qu'on se soit déjà..."

Son oeil valide s'écarquilla lorsqu'elle se rendit compte que l'ami en question n'était autre que l'humain qu'elle avait tenté de tuer. Elle se mordit la lèvre et serra tout de même la main de Frisk. Papyrus sembla se rendre compte du malaise et regardait les "ennemis d'hier" ou plutôt les "ennemis d'il y a quelques minutes". Un silence suivit, jusqu'à ce que la femme-poisson le brise avec difficulté.

"Et si. Vous entriez. Tous les deux ????"

Tout content, Papyrus tourna sur lui-même avant d'entrer. Frisk n'hésita pas une seconde et entra à son tour, tandis que Chara était un peu plus méfiant, mais pas trop non plus. Undyne était tout de même la première à l'air reconnu à sa voix uniquement, et c'était badass. Du coup, il ne se faisait pas tellement de soucis.

Le salon était assez sympathique, mais la première chose que Frisk remarqua, c'était le piano à queue. Un bon moyen pour faire ressortir sa coolitude dans toute sa splendeur.

"Bon... Papyrus, tu es prêt à commencer ton entrainement ?"

L'enfant regardait ce qu'il y avait autour de lui quand Papyrus fit son Papyrus, c'est-à-dire qu'il dit une phrase qui n'avait rien à voir avec quoi que ce soit.

"OH NON, J'AVAIS COMPLÈTEMENT OUBLIÉ ! JE DOIS ALLER AUX TOILETTES !

— Laisse-moi deviner, Pap, l'interrompit l'humain. Tu vas sauter par la fenêtre en nous laissant tous les deux ?

— NYEH HEH HEH ! TU ME CONNAIS BIEN, HUMAIN ! JE VAIS DONC CHANGER MES PLANS !"

Papyrus déploya son écharpe, sortit un flacon de paillettes et se le vida dessus, avant de le jeter par terre et de courir dans les airs, en faisant trou dans le plafond en criant "NYEH HEH HEH ! JE SUIS LE GRAND PAPYRUS !"

Undyne regarda son toit démoli, visiblement au bord de la crise de nerfs, puis reporta son attention sur l'humain, qui se tournait vers le piano d'un air impatient.

"Eh bien, pourquoi es-tu là ? Pour te moquer de moi, avec ta victoire ? Qu'est-ce que tu attends ?

— Je ne suis pas venu pour me moquer de toi, dit l'humain d'un ton neutre.

— Alors pourquoi es-tu venu ici ??! Allez, crache le morceau !

— Pour être ami avec toi... voire plus... dit Frisk avec un petit clin d'oeil des familles.

— Amie avec toi ?? Très bien ! Gambadons ensemble dans les champs fleuris de l'amitié !"

Chara s'imagina Undyne, vêtue d'une simple robe blanche en ivoire évasée, tenant la main de Frisk et tous deux courant dans un champ de tournesols en riant et en s'amusant. C'était assez bizarre, comme vision.

"OU PAS !!! Moi, amie avec toi ?? JAMAIS !!!! Tu fais obstacle aux rêves et espoirs de... Hé, qu'est-ce que tu fiches ?"

Frisk se rua vers le piano et joua quelques notes, plutôt mélodieuses comparée à la mélodie de la trompette précédemment. Il faisait agilement glisser ses doigts sur les touches, tantôt appuyant fort dessus, tantôt les effleurant à peine. Chara prit plaisir à écouter, mais ce n'était rien à côté d'Undyne qui devenait toute rouge. Elle tentait visiblement de résister au charme de la musique de l'humain, qui gardait un oeil sur elle. Finalement, la guerrière balança une de ses lances sur Fris, qui se jeta sur le côté. Cependant le piano ne pouvait pas bouger tout seul, et il se brisa en deux sous l'impact. La lance se planta dans le mur, faisant trembler la maison.

Frisk regarda en haut et remarqua Papyrus qui était sur le point de dire quelque chose, mais il ne le laissa pas commencer sa phrase.

"Je m'en doutais, Undyne, dit-il. Être amie avec moi est un challenge bien trop grand pour toi... Quelle déception ! Que dirait Asgore s'il te voyait ?

— Asgore te tuerait avant même que tu n'aies eu le temps de dire des choses pareilles !!

— Imagine une seconde qu'il te demande de faire ami-ami avec moi et que ce soit la raison pour laquelle je suis venu ici..."

Frisk était vraiment le maitre en matière de mensonge tellement peu crédible que ça en devenait presque réaliste. Les victimes de ce type de mensonges commençaient 'abord par exprimer leur opinion, mais comme l'humain se montrait de plus en plus insistant, les victimes verraient leur cerveau confus et ne sauraient plus où se mettre. Frisk continuerait de les envoûter avec sa voix séductrice, puis ses pauvres victimes verraient leur opinion déconstruite peu à peu, jusqu'à ce qu'ils soient définitivement convaincus par les mensonges de Frisk, et ce ne serait qu'une fois que celui-ci serait sûr de son coup qu'il leur révélerait la vérité, ce qui risquait d'engendrer sa mort dans les prochaines secondes. Cette technique était très efficace, bien que le seul cobaye à ce jour ait été Papyrus, qui était tellement naïf que Frisk n'avait pas besoin d'insister. En fait, cette technique n'avait jamais été utilisée, et Undyne avait la chance ou la malchance d'être la première vraie cobaye.

"Réfléchis, Undyne... Rappelle-toi de la reine, de sa décision, de sa disparition... Qu'est-ce que cela signifie, à ton avis ?"

Chara n'en revenait pas, Frisk était parti tout seul dans son délire, très très loin. Il en faisait tellement des caisses qu'il était obligé de farfouiller dans les souvenirs de Chara trouver ce dont il avait besoin pour être cohérent. Cependant Undyne n'était pas dupe.

"Comment peux-tu savoir cela ?? Et puis même, ça ne te concerne pas !

— En es-tu sûre ? Te rappelles-tu de cet humain, venu il y a si longtemps ? Il te manque, je le sais..."

Là, l'humain s'aventurait sur un terrain dangereux, jouait sur une des cordes sensibles de la Capitaine de la Garde Royale. Celle-ci commençait à perdre ses moyens. Frisk était sur le point de gagner, mais Chara sentait nettement qu'il n'était pas à l'aise de se servir de lui comme d'argument. Pourtant ça valait le coup puisque Undyne était sur le point de craquer.

"Tu sais quoi ?? On va faire la cuisine, si tu veux vraiment être mon ami !

— Attends quoi ? Mais qu'est-ce que..."

Frisk sentit la main d'Undyne lui agripper les cheveux, et ils décollèrent du sol jusqu'au buffet. Undyne frappa du pied et des légumes sortirent de nulle part, atterrissant sur le plan de travail.

"Imagine-toi ton pire ennemi juste devant toi ! ALLEZ !! Frappe ces légumes de toutes tes forces !!!

— Comment tu fais ? Fortement ou faiblement ? questionna Chara à Frisk aussi bas qu'il put.

— Comme je veux," répondit-il.

Il se tourna vers la lance et l'enleva du sol sans grande difficulté. Il visa une tomate et tira. La pauvre tomate fut parfaitement empalée.

"Hey, bien joué !! À mon tour maintenant !!" dit Undyne.

Elle contracta son poing et sa force était telle qu'elle explosa les légumes. Elle en avait plein le visage. Chara, lui, se crispa. Ce geste ne lui rappelait que trop bien le coup que Liu lui avait infligé, lui et sa bande avant de l'enfermer dans le placard. Frisk le remarqua et posa un regard compatissant sur le fantôme, avant de "poser" une main réconfortante sur son épaule. Undyne se dirigeait à présent vers une malheureuse casserole qui n'allait pas durer longtemps. Frisk la rejoignit en se dépêchant.

"À présent, on passe aux nouilles !!!

— NYEH HEH HEH ! JE SUIS LÀ, MOI AUSSI ! JE SUIS REVENU VOUS VOIR, ET JE SUIS RAVI DE VOIR QUE TU T'ENTENDS BIEN AVEC L'HUMAIN, UNDYNE !

— Hmpf. On peut dire ça comme ça.

— Papyrus, tu peux aussi dire que tu nous observais durant tout ce temps, c'est pas grave," lui dit Frisk sans discrétion.

Les deux amis regardèrent l'humain, étonnés, puis se regardèrent eux-mêmes, l'une énervée et l'autre pas très serein.

"Tu nous espionnes, Papyrus ? demanda Undyne d'une voix étrangement douce.

— JE... JE VOULAIS M'ASSURER QUE TU NE TUES PAS L'HUMAIN... dit Papyrus en tentant de se calmer. PUISQUE... BON.

— D'accord."

Frisk regarda Chara, qui fixait Undyne. Il ne la pensait pas aussi conciliante avec Papyrus, mais elle devait énormément tenir à lui en tant qu'ami. L'humain intervint.

"Tu veux cuisiner, Papyrus ?

— OH OUI HUMAIN ! LE GRAND PAPYRUS CUISINERA POUR TOI S'IL LE FAUT !!

— Alors c'est entendu ! J'apprends à l'humain le grand art des spaghettis ! Les pâtes faites maison sont peut-être les meilleures...

— MAIS CELLES EN MAGASIN SONT MOINS CHÈRES ! ALLEZ HUMAIN, METS-LES DANS LA CASSEROLE !"

Frisk se saisit du paquet, recula jusqu'à l'autre bout de la pièce et, utilisant toute sa force, lança le paquet qui, en percutant le mur, se déchira et toutes les pâtes tombèrent parfaitement dans la casserole. Papyrus sortit une spatule du tiroir et la lui envoya. Frisk dut sauter le plus haut possible pour l'attraper et retourna auprès des deux monstres. Undyne lui tapota l'épaule, satisfaite.

"Génial !! Maintenant, on touille à fond !

— DE MANIÈRE GÉNÉRALE, PLUS TU TOUILLES, PLUS C'EST BON ! expliqua Papyrus.

— Prêt ? Un, deux, trois, c'est parti !"

L'humain allait touiller quand il se rendit compte que quelque chose n'allait pas et que ces spaghettis n'allaient pas être fameux ; il n'y avait ni eau ni sel. Il hésita à touiller, et s'apprêta à le faire lorsque la Capitaine de la Garde Royale s'empara de la spatule.

"Ugh, laisse-moi faire !!"

Elle brisa la spatule en deux d'un coup de genou et détruisit sa pauvre casserole à coups de lance.

"ATTENDS, JE VAIS T'AIDER !!!"

Undyne fit disparaitre sa lance pour laisser la place à Papyrus, qui fit craquer ses doigts avant de faire apparaitre un Gaster Blaster au-dessus de la casserole. Frisk ferma les yeux, imaginant la pauvre victime innocente qu'était la casserole se prendre une telle décharge.

"Génial !! Maintenant humain, qu'est-ce qu'on fait ?

— On soigne la casserole ?

— ON MONTE LE THERMOSTAT !! ALLEZ, CHAUFFE AUTANT QUE TU PEUX !

—Autant que je peux ?

— Oui !!!!"

Frisk chercha dans les tiroirs et trouva une boite d'allumettes. Il en alluma une et la jeta dans la casserole. qui prit feu.

"ATTENTION !!!" crièrent les deux monstres.

Tous les quatre sortirent immédiatement de la pauvre maison qui prenait feu. Undyne, Papyrus et Frisk se couchèrent par terre, attendant un miracle pour que le feu cesse, et ce miracle arriva. Une ondée tomba et éteignit l'incendie.

"Eh ben, c'est ce que j'appelle de la cuisine qui enflamme ! dit Undyne peu après.

— DU COUP, HUAMIN, QUE PENSES-TU D'UNDYNE ?

— Je le sais, fit Undyne sans laisser à Frisk le temps de répondre. Il pense que je ne suis qu'une idiote. Dans ce cas humain, je peux prendre ma revanche sans regrets !"

Le décor de combat apparut. Undyne fit apparaitre une lance.

"Allez humain, montre-moi ce que t'as dans le ventre ! Fais-moi voir l'étendue de ta puissance !

— Mais...

— Allez, vas-y qu'on en finisse !!

— ATTENDEZ UN PEU !!"

Papyrus apparut aux côtés d'Undyne et lui arracha sa lance des mains.

"Hé, mais qu'est ce que tu fais ?!

— HUMAIN, QUE PENSES-TU D'UNDYNE ?

— Je pense que c'est une personne avec qui on ne s'ennuie pas mais qui est également compréhensive et qui sait voir le bon côté des gens.

— TU VOIS UNDYNE, CET HUMAIN NE TE DÉTESTE PAS," lui dit Papyrus d'une voix réconfortante.

L'interpellée se détendit et offrit un sourire à l'humain. C'était le même genre de sourire que Frisk avait montré à Chara avant leur combat. Le même sourire éclatant, rayonnant.

" Vous avez raison... Ben, c'était fun, no ? J'espère qu'on pourra se refaire des sorties comme ça !! On y va, Papyrus ?

— OUI ! SI TU VEUX NOUS VOIR HUMAIN, NOUS SOMMES À SNOWDIN !!"

Et ils partirent, laissant la maison d'Undyne complètement détruite. Chara les fixait, bouche bée.

"Je n'en reviens pas que ça se soit terminé comme ça.

— N'empêche, c'était cool ! Je me suis vraiment amusé !

— Oui... sans doute."

Frisk jeta un coup d'oeil perplexe à Chara, qui retournait voir l'homme de la rivière.

"Bon, tu viens ? On va à Hotland maintenant."


HEY !!! Comment ça va les gens ??

Bon, heu 900 vues, on en parle là ? Non parce que c'est juste COLOSSAL (et je parle pas du titan) !! C'EST 1000 VUES MOINS 100 !!! Je me répète mais je vous adore...

J'ai pu voir vos théories sur la fin, et c'est juste jouissif de voir les gens à côté de la plaque !! Je sais je suis méchante XD !! Non en vrai il y a une personne qui est pas loin de la vérité mais juste pour lui faire plaisir je vais garder la fin d'origine, puisque j'étais assez tiède à l'idée de la modifier... La flemme surtout...

Merci de me suivre et n'hésitez pas à me faire part de vos impressions en commentaires, j'adore les lire, c'est comme si j'interagissais avec vous directement en vrai !!

Salut salut !!!












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